Derrière la réticence à recommander les bonnes personnes

22 mars 2025

Par Qiao Min, Chine

En janvier 2021, Zhang Fang et moi avons toutes deux été sélectionnées pour être dirigeantes d’Église. Nous étions occupées à l’Église du matin jusqu’à tard le soir. Cependant, comme je n’avais pas coopéré dans le travail sur le texte ou dans le travail de purification dans le passé et comme j’étais nouvelle dans cette Église et que je ne n’étais pas familiarisée avec de nombreux aspects, le travail n’était pas très efficace. Après un certain temps, Li Yan qui faisait son devoir ailleurs est revenue et a également été sélectionnée pour être dirigeante d’Église. J’étais très heureuse. Je connaissais Li Yan. Elle avait déjà fait son devoir dans cette Église et comprenait bien tous les aspects. De plus, son calibre était élevé et elle avait des capacités de travail. Elle avait également fait de nombreux devoirs. Je pensais : « Maintenant que nous avons Li Yan pour coopérer au travail de l’Église, nous devons être capables de trouver des solutions aux problèmes et aux difficultés des frères et sœurs, et quand l’efficacité du travail s’améliorera, je ferai également bonne figure. » J’ai donc rapidement raconté à Li Yan tout ce qui concernait la situation dans l’Église. Li Yan s’est très vite familiarisée avec le travail et nous avons commencé à coopérer en divisant nos tâches. Zhang Fang et moi étions principalement responsables du travail d’évangélisation et du travail d’abreuvement. Li Yan était responsable du travail de purification et de la vie de l’Église. Quand Zhang Fang et moi rencontrions des problèmes que nous ne savions pas comment résoudre, Li Yan était toujours celle qui échangeait. Avec son aide, nous avons pu trouver des moyens de résoudre de nombreux problèmes. Li Yan est également devenue le pilier de notre Église. Les dirigeants supérieurs ont tenu une réunion de collègues avec nous pour vérifier le travail de notre Église et quand ils ont vu que nous coopérions activement et que nous exécutions les différents travaux de manière ordonnée, ils n’arrêtaient pas d’acquiescer en signe d’approbation. Je me suis souvenue que lorsque les dirigeants étaient venus auparavant pour en savoir plus sur notre travail, ils nous avaient émondées parce que nous n’avions pas bien fait certaines tâches clés, ce qui avait entraîné des retards. J’avais honte et je ne pouvais pas relever la tête. Maintenant que nous avions Li Yan pour coopérer dans l’exécution de nos devoirs, l’efficacité du travail était clairement différente. Les dirigeants supérieurs nous émondaient rarement maintenant, et je faisais bonne figure lors des réunions de collègues. J’ai pensé : « À l’avenir, je dois bien coopérer avec Li Yan et m’efforcer d’accomplir toutes les tâches de l’Église encore mieux. »

Un soir de juillet, les dirigeants supérieurs ont envoyé une lettre nous demandant de recommander quelqu’un qui était assez bon et qui pourrait prendre en charge le travail de l’Église. Je me suis dit : « Li Yan est la meilleure en termes de calibre et de capacité de travail, et elle gagnera aussi plus de pratique si elle est promue. Mais si je la recommande, notre Église perdra l’un de ses piliers. Zhang Fang et moi ne sommes toujours pas assez bonnes dans notre travail. Si le travail de l’Église devient moins efficace, les dirigeants supérieurs diront certainement que nous manquons de capacité de travail et que nous ne pouvons pas faire de travail concret. Ils pourraient même nous renvoyer. Que penseront alors nos frères et sœurs de nous ? Je ne peux pas recommander que Li Yan parte. Mais si je ne la recommande pas, c’est ne pas protèger le travail de l’Église ou ne pas prendre en compte la situation dans son ensemble. » Aucune de ces options ne semblait bonne, et cela m’a vraiment troublée. Finalement, j’ai dit à contrecœur à Li Yan : « Je te recommande d’y aller. » Li Yan a hésité et n’a rien dit, mais j’ai senti qu’elle ne voulait pas y aller. Au début, j’ai voulu lui demander ce qu’elle en pensait et échanger avec elle, mais ensuite j’ai pensé : « Et si après notre échange elle acceptait de partir ? Alors les résultats du travail de notre Église diminueraient, et je ferais mauvaise figure. Oublie ça, je ne lui demanderai pas et je n’échangerai pas avec elle. Je ferai juste comme si je n’avais rien vu. Si elle ne part pas, n’est-ce pas mieux pour moi ? » Je n’ai donc pas répondu aux dirigeants supérieurs. Une fois rentrée chez moi, je me suis allongée sur mon lit, me retournant et me retournant sans pouvoir dormir. J’ai pensé que les dirigeants nous avaient demandé de répondre rapidement, mais que j’avais tardé et n’avais pas répondu. Est-ce que cela retarderait le travail ? Plus j’y pensais, plus je devenais instable. Mais dans mon cœur, je n’étais toujours pas disposée à recommander Li Yan. Il y avait tellement de travail à faire dans l’Église et avec une personne de moins à coopérer, l’efficacité du travail ne serait sûrement pas aussi bonne. En pensant à cela, je ne l’ai pas recommandée.

Le matin du deuxième jour, quand je me suis levée, je me suis sentie faible et fébrile et je n’ai rien pu manger. Dans mon cœur, je me sentais mal à l’aise. J’ai prié devant Dieu et en cherchant, j’ai vu ces paroles de Dieu : « Quoi qu’ils fassent, les antéchrists se préoccupent d’abord de leurs propres intérêts et n’agissent qu’une fois qu’ils ont réfléchi à tout. Ils n’obéissent pas vraiment, sincèrement et absolument à la vérité sans compromis, mais le font de manière sélective et conditionnelle. De quelle condition s’agit-il ? Leur statut et leur réputation doivent être sauvegardés et ne doivent subir aucune perte. Ce n’est qu’une fois cette condition satisfaite qu’ils décideront et choisiront quoi faire. C’est-à-dire que les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les vérités-principes, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas de satisfaire les intentions de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les vérités-principes est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, de leur nature-essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux vérités-principes. Si, en faisant du travail concret, ces antéchrists amènent davantage de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, si cela leur permet de gagner un prestige encore plus grand, ou si cela permet à leurs paroles d’être chargées d’autorité et si cela amène davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisiront jamais d’ignorer leurs propres intérêts par considération pour les intérêts de la maison de Dieu ou des frères et sœurs. Voilà la nature-essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et méprisable ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Les paroles de Dieu ont mis le doigt sur le nœud du problème lorsqu’il s’agissait d’exposer mon état. Le tempérament que j’avais révélé était aussi égoïste et méprisable que celui d’un antéchrist. Pour protéger ma propre image et mon statut, je n’ai pas du tout pensé aux intérêts de la maison de Dieu. Les dirigeants supérieurs nous avaient demandé de recommander quelqu’un pour prendre en charge le travail de l’Église à plus grande échelle. Je savais clairement que le calibre de Li Yan était bon, qu’elle possédait une capacité de travail et qu’elle était une candidate appropriée. Selon les principes, j’aurais dû la recommander, mais j’avais peur qu’après le départ de Li Yan, je ne sois pas capable de bien faire certains travaux, que les résultats du travail diminuent, que les dirigeants m’émondent et que je fasse mauvaise figure. Je n’ai donc pas voulu recommander Li Yan. Quand j’ai vu que Li Yan ne voulait pas partir, je ne lui ai pas posé de questions sur ses difficultés ni échangé avec elle pour l’aider. J’étais secrètement heureuse au fond de moi et souhaitais ardemment qu’elle ne parte pas. En pensant à la façon dont le travail de l’Église avait maintenant un besoin urgent de coopération de la part des gens, en tant que dirigeante d’Église, j’aurais dû être attentive à l’intention de Dieu et échanger avec Li Yan et l’aider afin qu’elle coopère de manière proactive. Mais je n’ai vraiment pas pensé au travail de l’Église. J’étais vraiment égoïste et méprisable ! Il n’y avait aucune trace d’humanité en moi ! Je me suis sentie très coupable et j’ai rapidement écrit aux dirigeants, en recommandant Li Yan.

Après un certain temps, les dirigeants supérieurs n’ont pas répondu, j’ai donc supposé qu’ils avaient trouvé quelqu’un d’une autre Église et qu’ils n’avaient pas besoin que Li Yan y aille. J’étais secrètement un peu heureuse. De manière inattendue, un jour, les dirigeants ont écrit une lettre demandant aux frères et sœurs d’écrire une évaluation de Li Yan. En voyant cette lettre, mon cœur s’est serré et j’ai pensé : « Ils veulent une évaluation de Li Yan, il semble donc que les dirigeants veulent vraiment la promouvoir. » J’étais un peu déçue. « Maintenant, le diacre d’évangélisation est gravement malade et ne peut pas faire ses devoirs. Je m’occupe du travail d’évangélisation en plus de mes autres devoirs. De plus, il n’y a pas eu beaucoup de progrès dans le travail d’évangélisation ces derniers temps, et je suis très inquiète. Je ne pourrai peut-être pas trouver la bonne personne avant un certain temps. Au départ, Li Yan devait terminer son propre travail, puis m’aider dans le travail d’évangélisation. Si elle est transférée, qui m’aidera dans le travail d’évangélisation ? En outre, nous devrons assumer tout le travail de Li Yan. Comment Zhang Fang et moi pouvons-nous supporter le fardeau de toutes ces tâches ? Si les résultats du travail ne s’améliorent pas, comment les frères et sœurs nous regarderont-ils ? » En pensant à tout cela, j’ai voulu garder Li Yan ici. J’étais très claire sur le fait que si j’écrivais une évaluation honnête de Li Yan, ses chances de promotion seraient très élevées. J’ai donc écrit à quel point elle était devenue négative et déchue lorsqu’elle avait été démise de son devoir auparavant, pensant que si les dirigeants voyaient qu’elle était comme cela, ils ne la promouvraient pas. Après avoir écrit la lettre, je n’y ai plus pensé et l’affaire était close.

Un jour, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu et j’ai compris la nature et les conséquences de m’être comportée de cette manière. Dieu Tout-Puissant dit : « Le peuple élu de Dieu devrait être affecté par la maison de Dieu de manière centralisée. Cela n’a rien à voir avec un quelconque dirigeant, chef de groupe ou individu. Chacun doit agir selon les principes : telle est la règle de la maison de Dieu. Quand les antéchrists n’agissent pas selon les principes de la maison de Dieu, quand ils complotent continuellement par souci de leurs propres statuts et intérêts, et qu’ils incitent les frères et sœurs de bon calibre à les servir afin de consolider leur pouvoir et leur statut, ne sont-ils pas égoïstes et vils ? De l’extérieur, le fait de garder les gens de bon calibre à leurs côtés et ne pas autoriser leur transfert par la maison de Dieu laisse à penser qu’ils prennent en considération le travail de l’Église, mais en fait, ils ne pensent qu’à leur propre pouvoir et statut, et absolument pas au travail de l’Église. Ils craignent de mal faire le travail d’Église, d’être remplacés et de perdre leur statut. Les antéchrists n’accordent pas d’attention à l’ensemble du travail de la maison de Dieu, ils ne songent qu’à leur propre statut, à préserver leur propre statut sans scrupule quant au coût que cela engendre pour les intérêts de la maison de Dieu, et ils défendent leurs propres statuts et intérêts au détriment du travail de l’Église. Agir ainsi est égoïste et vil. Face à une telle situation, on doit, au strict minimum, penser en toute conscience : “Ces gens appartiennent tous à la maison de Dieu, ils ne sont pas ma propriété. Moi aussi, je suis un membre de la maison de Dieu. De quel droit est-ce que j’empêche la maison de Dieu de transférer des gens ? Je dois considérer l’intérêt général de la maison de Dieu au lieu de me concentrer simplement sur le travail qui entre dans le cadre de mes propres responsabilités.” Voilà les pensées que les gens doués de conscience et de raison devraient posséder, et la raison que devraient posséder ceux qui croient en Dieu. La maison de Dieu s’implique dans le travail de l’ensemble, et les Églises sont impliquées dans le travail des parties. Par conséquent, lorsque la maison de Dieu a un besoin particulier vis-à-vis de l’Église, le plus important pour les dirigeants et les ouvriers est d’obéir aux arrangements de la maison de Dieu. Les faux dirigeants et les antéchrists n’ont pas une telle conscience ni une telle raison. Ils sont tous plutôt égoïstes, ils ne pensent qu’à eux-mêmes et ne pensent pas au travail de l’Église. Ils ne considèrent que les avantages qui sont juste sous leurs yeux, ils ne considèrent pas l’ensemble du travail de la maison de Dieu, et ils sont donc totalement incapables d’obéir aux arrangements de la maison de Dieu. Ils sont extrêmement égoïstes et vils ! Dans la maison de Dieu, ils sont même suffisamment audacieux pour être obstructifs, et ils osent même s’entêter. Ces gens-là sont ceux qui manquent le plus d’humanité, ce sont des gens malfaisants. Voilà le genre de personnes que sont les antéchrists. Ils traitent constamment le travail de l’Église et les frères et sœurs, et même tous les biens de la maison de Dieu qui se trouvent sous leur responsabilité, comme leur propriété privée. Ils pensent que c’est à eux de décider de la façon dont ces choses sont réparties, transférées et utilisées, et que la maison de Dieu n’a pas le droit d’intervenir. Une fois qu’elles sont entre leurs mains, c’est comme si elles étaient en la possession de Satan, personne n’est autorisé à les toucher. Ils sont les grands manitous, les grands chefs, et quiconque pénètre sur leur territoire doit obéir à leurs ordres et à leurs arrangements sagement et docilement, et s’inspirer de leurs expressions. Telle est la manifestation de l’égoïsme et de la vilenie du caractère de l’antéchrist. Ils n’accordent aucune considération au travail de la maison de Dieu, ils ne suivent pas le moindre principe, et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et à leur statut – ce qui est la marque de l’égoïsme et de la vilenie des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de leur tempérament-essence (Partie I)). Dieu révèle que les antéchrists sont particulièrement égoïstes et méprisables, traitant les frères et sœurs comme des outils pour les servir au nom de leur propre réputation et de leur propre statut, et n’accordant aucune considération au travail de la maison de Dieu. En me comparant aux antéchrists, je voyais que notre comportement était le même. Je savais très bien qu’après avoir été démise de son devoir, Li Yan avait acquis une certaine compréhension d’elle-même et un certain changement, et qu’elle faisait désormais ses devoirs efficacement. Mais j’avais peur que si je la recommandais, les résultats du travail de notre Église ne s’amélioreraient pas, et que je perdrais la face, j’avais donc évoqué la façon dont Li Yan avait agi lorsqu’elle était dans un mauvais état afin de tromper les dirigeants, espérant garder Li Yan ici afin que je puisse continuer à l’utiliser. Li Yan n’était pas très disposée à partir, mais je ne lui avais pas proposé d’échange et d’aide, et j’en étais même secrètement heureuse, espérant qu’elle continuerait à vivre dans un mauvais état, afin qu’elle ne soit pas transférée. Je savais très bien que le travail de l’Église avait besoin de gens, mais je ne m’étais souciée que de protéger mes propres intérêts et n’avais pas du tout considéré le travail global de l’Église. En quoi est-ce que je faisais mon devoir ? À faire en sorte que quelqu’un reste pour me servir et de préserver ma propre réputation et mon statut, j’ai complètement ignoré les besoins du travail de l’Église. En faisant cela, n’ai-je pas interrompu le travail de l’Église ? Le chemin que j’avais emprunté était le chemin des antéchrists qui résistaient à Dieu. Si je ne renonçais pas à mes travers malfaisants et ne me repentais pas devant Dieu, je finirais par être éliminé par Lui. Plus j’y pensais, plus j’avais peur, et je devenais quelque peu haineuse envers ma nature satanique égoïste et méprisable, et donc j’ai prié Dieu, lui disant que j’étais prête à me repentir.

J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique peuvent accepter l’examen de Dieu dans ce qu’ils font. Quand tu accepteras l’examen de Dieu, ton cœur sera remis sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient, et que tu veux sans cesse gagner les louanges et l’admiration des autres, et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il encore dans ton cœur ? De telles personnes n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que tu n’obtiennes pas de bons résultats, mais tu auras fait de ton mieux. Tu ne satisfais pas tes propres désirs égoïstes ou tes préférences. Au contraire, tu accordes constamment de la considération au travail de l’Église et aux intérêts de la maison de Dieu. Même si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir, ton cœur aura été remis sur le droit chemin. Si, en plus, tu peux chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans ton devoir, tu seras à la hauteur dans l’accomplissement de ton devoir et, en même temps, tu pourras entrer dans la vérité-réalité. Voilà ce que signifie posséder un témoignage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont montré un chemin de pratique. En faisant son devoir, on doit abandonner ambitions et désirs personnels et faire passer le travail de la maison de Dieu en premier en toute chose. Prenons l’exemple de la recommandation de Li Yan. Comme la sœur s’est conformée aux conditions de la maison de Dieu pour la promotion et la cultivation, j’aurais dû la recommander, et lui permettre de mieux pratiquer dans un poste approprié, ce qui profiterait également au travail de l’Église. En reconnaissant cela, j’étais prête à recommander Li Yan, et je n’ai plus pensé à perdre la face parce que les résultats de mon propre travail seraient médiocres. Je voulais seulement prier et compter davantage sur Dieu, et entreprendre le travail de l’Église au mieux de mes capacités.

Peu de temps après, Li Yan a été transférée, et j’ai repris le travail dont elle était responsable. Auparavant, je participais rarement au travail dont elle était responsable. Quand j’ai vu que le travail de purification touchait à de nombreux principes, et que si je ne maîtrisais pas ces principes, cela retarderait ce travail, j’ai ressenti un certain stress à ce sujet. À ce moment-là, je me suis souvenue que Dieu avait dit qu’il fallait faire son devoir de tout son cœur, de toute sa force et de tout son esprit. Je devais appliquer toute ma force et faire tout ce dont j’étais capable. Plus tard, alors que les frères et sœurs triaient les documents pour exclure des gens, de nombreux écarts et problèmes sont apparus. J’ai donc échangé et étudié les principes avec tout le monde, cherchant une direction pour tout ce que je ne comprenais pas, et j’ai progressivement acquis une certaine compréhension des principes. Quand j’ai adopté la bonne mentalité en matière de coopération, cela n’a pas été aussi difficile que je le pensais. Je me suis rappelée qu’avant, quand Li Yan était ici, c’était elle qui avait résolu beaucoup de problèmes et de difficultés des frères et sœurs en échangeant avec eux, donc je n’avais eu aucun fardeau. Après le départ de Li Yan, j’en suis venue à compter de plus en plus sur Dieu, et j’avais aussi plus de fardeau qu’avant.

J’ai remercié Dieu pour son arrangement concret des environnements, ce qui m’a permis d’avoir une certaine compréhension de ma nature-essence égoïste et méprisable. En même temps, j’ai aussi réalisé que chaque fois que l’Église a besoin de personnes pour coopérer au travail, nous devons activement les fournir et les recommander, et nous ne devons pas penser à nos propres intérêts, mais que nous devons plutôt considérer le travail global de l’Église. Cela protège le travail de l’Église, et c’est conforme aux intentions de Dieu. Quand j’ai mis de côté mes propres intérêts et porté un fardeau pour mon devoir, j’ai également pu résoudre certaines des difficultés de mon devoir, et j’ai vu l’autorité de Dieu. Pratiquer de cette façon m’a fait me sentir à l’aise et en paix dans mon cœur.

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