On ne peut opérer un discernement sur quelqu’un à partir de son apparence

23 juillet 2017

Par YangRui, Chine

Dans mon cœur, j’ai toujours cru que mon père était un homme de bien. Or un jour, j’ai appris soudainement qu’il avait été renvoyé de l’église. Cela m’a totalement choquée sur le moment et je n’ai pas compris. Dans mon cœur, mon père était la personne la plus formidable du monde. Même s’il est colérique, il prenait grand soin de moi et de mes sœurs et ne nous frappait jamais ni ne nous grondait. Malgré nos difficultés familiales, il ne nous laissait jamais nous sentir indignées quelles que soient les souffrances qu’il devait endurer. Après que toute notre famille a accepté l’œuvre de Dieu, mon père était en outre proactif dans l’accomplissement de son devoir et nous encourageait souvent à remplir nos propres devoirs correctement. Bien que mon père fût un peu agité parfois, dès qu’il y avait une tâche à effectuer, qu’il vente ou qu’il pleuve ou quelle que soit la difficulté, il trouvait moyen de la mener à bien. Comment quelqu’un d’aussi bien avait-il pu se faire renvoyer ? S’il ne peut pas recevoir le salut, alors qui le peut ? La situation a rempli mon cœur de ressentiments et de conflits, parce que j’avais l’impression que l’église ne traitait pas mon père de manière juste. Bien que je n’en aie pas parlé, j’ai eu du mal à apaiser mon cœur et je souffrais le martyre.

Il y a quelques jours, j’ai lu ce qui suit dans les paroles de Dieu : « Il est possible que tu n’aies jamais maudit personne ni rien fait de mal de toutes tes années de croyance, mais que tu sois incapable de dire la vérité, d’agir honnêtement ou d’obéir à la parole du Christ dans ton association avec Lui. dans ce cas, Je dis que tu es la personne la plus retorse et sinistre du monde. Si tu es particulièrement cordial et dévoué envers les membres de ta famille, tes amis, ta femme (ou ton mari), tes fils et filles et tes parents, sans jamais profiter des autres, mais que tu ne peux jamais être compatible et en harmonie avec le Christ, alors Je dirais quand même que tu es mauvais et plein de ruse, quand bien même tu offrirais tout ce que tu possèdes pour venir en aide à tes prochains ou prendrais bien soin de ton père, de ta mère et de ton foyer. Ne va pas croire que tu seras compatible avec le Christ simplement en t’entendant bien avec les autres et en réalisant quelques bonnes actions. Crois-tu que ton intention charitable puisse arracher des bénédictions du ciel ? Penses-tu qu’accomplir quelques bonnes actions puisse remplacer ton obéissance ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui sont incompatibles avec Christ sont sûrement les adversaires de Dieu). Après avoir réfléchi sur les paroles de Dieu, j’ai compris peu à peu : pour voir si une personne est juste ou méchante, ne regardez pas si son comportement extérieur est bon ou mauvais ni comment sont ses relations avec les autres. Regardez plutôt sa relation avec Dieu et si elle obéit vraiment à Dieu et Le craint, et si elle est compatible avec Dieu. Une personne a beau avoir une bonne relation avec les autres, aider fréquemment les autres et les traiter avec amour, si elle ne peut pas être compatible avec Dieu, si elle ne poursuit pas la vérité dans la foi, si elle n’ajoute pas à son devoir ses propres motivations personnelles et si elle juge Dieu et Lui résiste quand Son œuvre ne coïncide pas avec ses idées reçues, alors cette personne est hypocrite. Elle est mauvaise, fourbe, sournoise. En comprenant cela, j’ai commencé à me remémorer certaines expressions qu’avait mon père : dans son ancienne confession, il était un dirigeant. Après avoir accepté cette étape de l’œuvre de Dieu, les frères et sœurs de l’église ne l’ont pas élu pour être dirigeant parce qu’il avait une nature trop arrogante. Même s’il apparaissait obéissant en surface et faisait tout ce qu’on lui disait, son motif caché était de pouvoir s’assoir encore une fois sur le « trône » du dirigeant. Plus tard, quand son vœu ne s’est pas réalisé, il a montré son vrai visage, agissant toujours de façon vaniteuse dans l’église, n’écoutant jamais personne et forçant toujours les gens à l’écouter quoi qu’il arrive. S’il voyait un travailleur qu’il n’appréciait pas, il le jugeait, le rabaissait, et le discréditait. Il semait aussi le mécontentement parmi les frères et sœurs, interrompant et bouleversant gravement la vie de l’Église. À de nombreuses reprises, les dirigeants et les ouvriers ont échangé sur la vérité avec lui, l’ont émondé et traité et lui ont donné des avertissements, mais il n’en a pas du tout pris garde et il a encore moins manifesté un quelconque regret. N’est-ce pas là le comportement des méchants ? Comme Dieu l’a dit : « La norme par laquelle les humains jugent les autres humains est basée sur leur comportement ; ceux dont le comportement est bon sont justes, tandis que ceux dont la conduite est abominable sont méchants. La norme par laquelle Dieu juge les humains est basée sur leur essence, à savoir s’ils se soumettent à Dieu ou non. Celui qui se soumet à Dieu est une personne juste, tandis que celui qui ne se soumet pas à Dieu est un ennemi et une personne méchante, indépendamment de son comportement qui est bon ou mauvais, et indépendamment de son discours qui est correct ou incorrect » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). D’après les paroles de Dieu, le comportement de mon père n’obéissait pas à l’orchestration ni à l’arrangement de Dieu, et était également perturbateur dans l’Église. Il commettait toutes sortes de méfaits pour acquérir du pouvoir et un statut. Une telle essence résiste à Dieu et appartient à une personne mauvaise. Pourtant, j’ai considéré sa conduite extérieure, son affection et ses soins envers moi, le fait qu’il accomplissait son devoir, pour juger qu’il était quelqu’un de bien et me dire que l’église n’aurait pas dû le renvoyer. Cependant, ses bonnes actions extérieures ne remplacent pas l’obéissance à Dieu et, de plus, ne sauraient être appelées justes. Seuls ceux qui obéissent véritablement à l’orchestration de Dieu et acceptent volontairement le châtiment et le jugement de Dieu, et cherchent à changer leur tempérament peuvent recevoir le salut. Mon père ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même pour être tombé dans la situation où il se trouve aujourd’hui. Elle était due à sa terrible nature et il ne pouvait s’en prendre à personne d’autre. De plus, c’était une manifestation du tempérament juste de Dieu.

Oh, mon Dieu ! Merci d’avoir utilisé cet environnement et de m’avoir donné cet aspect de la vérité pour me détourner de mes mauvais points de vue, et pour m’avoir fait voir Ta sainteté et que Ton tempérament juste et majestueux ne doit être offensé par personne. Cela m’a fait comprendre que je ne pouvais pas distinguer ou discerner les choses sans la vérité. À partir de maintenant, peu importe ce qui m’arrive, je ne jugerai plus une personne sur son apparence extérieure. Je dois prendre en perspective la vérité et accepter tout ce que Tu fais. Même si je ne peux pas comprendre les choses que Tu fais, je croirai que tout ce que Tu fais est juste. Je n’analyserai et n’examinerai plus depuis la perspective d’une personne. Je me tiendrai du côté de la vérité, m’avertissant constamment qu’il faut Te porter témoignage.

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