Je ne me plaindrai plus jamais de mon destin

2 avril 2024

Par Chen Xiao, Chine

J’ai grandi dans une famille relativement pauvre. Nous n’étions jamais sûrs d’avoir le minimum vital. Ma mère devait souvent demander des céréales à notre voisin, simplement pour pouvoir nous nourrir, et bon nombre de mes vêtements étaient rapiécés. Souvent, on s’en prenait à moi et j’étais victime de discrimination. Les autres enfants disaient que j’étais issue de la pauvreté. Je me sentais un peu lésée et pensais que je devais avoir un destin défavorable pour ne pas être née dans la richesse. À l’école, je travaillais dur, me disant : « Si je travaille dur maintenant, j’entrerai dans une université et je pourrai obtenir un bon emploi, ensuite, ma chance tournera sûrement et je vivrai comme un membre de l’élite, n’est-ce pas ? » J’étudiais jusque tard le soir et j’ai fini par être parmi les premiers de ma classe. Je me disais que c’était peut-être là mon passeport pour une vie meilleure. Mais au collège, on m’a diagnostiquée une myopie grave, ainsi qu’une cataracte, une amblyopie et de l’astigmatisme. Je ne pouvais pas prendre soin de moi et j’ai dû quitter l’école. À l’époque, ça m’a complètement anéantie, je me suis dit que ma vie était finie, que mon destin était scellé. Dans mon cœur, je me suis plainte de l’injustice du ciel et je me suis dit que j’avais un destin défavorable. D’un coup, je me suis enlisée dans la dépression.

Après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, et vu comment notre dirigeant tenait des réunions, au cours desquelles il échangeait sur la vérité pour résoudre les problèmes, je suis devenue envieuse. Je me disais : « Comme ce serait glorieux si je pouvais devenir un jour diaconesse ou dirigeante, résoudre les problèmes des frères et sœurs et gagner leur respect et leur soutien. » Alors, j’ai fait encore plus d’efforts pour lire les paroles de Dieu, j’ai accepté toutes les tâches que l’Église me confiait et enduré souffrances et travaux difficiles, en espérant qu’on jour, moi aussi, je deviendrai dirigeante ou diaconesse. Mais après plusieurs années, je n’avais toujours pas été choisie à aucun poste. Une sœur, qui avait accepté ce stade de l’œuvre de Dieu au même moment que moi, a été nommée dirigeante peu après être entrée dans la foi. En voyant cette sœur échanger sur les paroles de Dieu dans les réunions pour résoudre les problèmes, je me suis dit : « Nous avons accepté ce stade de l’œuvre ensemble, et peu de temps après être arrivée dans la maison de Dieu, elle sert déjà en tant que dirigeante et elle a gagné le respect et le soutien de tout le monde. Quant à moi, malgré tous mes efforts, je ne suis toujours pas devenue dirigeante. Donc, j’imagine que j’ai un destin défavorable. » Parfois, quand les suggestions que je faisais n’étaient pas mises en œuvre, je me disais : « Eh bien, je ne deviendrai jamais dirigeante, de toutes façons, autant suivre simplement le mouvement dans ce petit groupe. Que ce soit dans ma carrière ou dans la maison de Dieu, je suis destinée à souffrir et je ne sortirai jamais du lot dans cette vie. » Après en être arrivée à cette conclusion, je suis devenue moins enthousiaste, peu à peu, à l’idée de lire les paroles de Dieu et de poursuivre la vérité.

Plus tard, mon dirigeant a vu que j’avais un certain talent littéraire et il m’a fait accomplir un devoir textuel. Cela m’a rendue incroyablement heureuse et j’ai pensé que j’avais enfin l’occasion de me distinguer. J’ai fait des heures de travail supplémentaires, et obtenu de bons résultats dans mon devoir. Peu après, j’ai été promue. J’étais vraiment très contente et je me suis sentie encore plus motivée dans mon devoir. Mais c’est alors que j’ai contracté un problème de colonne cervicale qui n’a fait qu’empirer, je n’ai donc plus pu faire mon devoir correctement. J’ai été obligée de retourner dans mon ancienne Église et de me contenter d’y faire les devoirs qui étaient à ma portée. Cela m’a beaucoup déprimée : « Ce problème de colonne cervicale est difficile à guérir et peut réapparaître si je me surmène. En ayant ce problème, il va m’être vraiment difficile de me distinguer. Je suis vouée à ne pas pouvoir accomplir des devoirs importants. J’ai simplement un destin défavorable, rien ne m’est facile. J’ai dû naître sous une mauvaise étoile, parce que je n’ai vraiment pas de chance ! » Avec cette pensée en tête, je suis devenue négative et je me suis laissée aller dans mon devoir, et je me suis même limitée, pensant que mes perspectives d’avenir étaient sombres. Plus tard, je suis venue devant Dieu pour réfléchir sur moi-même : pourquoi me disais-je sans cesse que mon destin était défavorable et pourquoi souffrais-je sans cesse autant ? En cherchant, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu, qui m’a donné une idée de mon état.

Dieu Tout-Puissant dit : « L’émotion de la dépression, chez un type de personne, peut résulter de la croyance constante de cette personne en son propre destin funeste. N’est-ce pas là une cause possible ? (Si.) Quand cette personne était jeune, elle vivait à la campagne ou dans une région pauvre, sa famille n’était pas prospère et, à part quelques meubles simples, elle n’avait rien qui ait de la valeur. Elle avait peut-être une ou deux tenues, qu’elle devait porter même s’il y avait des trous dedans, et d’ordinaire, elle ne pouvait jamais manger de la nourriture de bonne qualité, mais devait plutôt attendre le Nouvel An ou des fêtes pour manger de la viande. Parfois, elle souffrait de la faim et n’avait pas assez de vêtements pour avoir chaud. Pouvoir se rassasier d’un grand bol rempli de viande était une chimère et il lui était même difficile de trouver un fruit à manger. Vivant dans un tel environnement, cette personne se sentait différente des autres, qui vivaient dans des grandes villes, dont les parents étaient aisés, qui pouvaient manger tout ce qu’ils voulaient et porter tout ce qu’ils voulaient, qui obtenaient tout ce qu’ils voulaient sur-le-champ et qui savaient tout sur tout. Cette personne se disait : “Ces gens ont un destin vraiment favorable. Pourquoi le mien est-il aussi funeste ?” Elle voulait sans cesse sortir du lot et changer sa destinée. Cependant, il n’est pas si facile de changer sa destinée. Quand on naît dans de telles circonstances, même si on essaie, dans quelle mesure peut-on changer son destin et dans quelle mesure peut-on l’améliorer ? Une fois devenue adulte, cette personne rencontre des obstacles partout où elle va dans la société, elle est victime d’intimidation partout où elle va, et elle se sent donc constamment très malheureuse. Elle pense : “Pourquoi ai-je autant de malchance ? Pourquoi est-ce que je rencontre toujours des gens méchants ? La vie était dure quand j’étais enfant, il en était simplement ainsi. Maintenant que j’ai grandi, la vie est toujours aussi difficile. Je veux sans cesse montrer ce que je sais faire, mais je n’en ai jamais l’occasion. Si je n’en ai jamais l’occasion, tant pis. Je veux juste travailler dur et gagner assez d’argent pour avoir une bonne vie. Pourquoi ne puis-je même pas faire cela ? Comment avoir une bonne vie peut-il être aussi difficile ? Je n’ai pas à avoir une vie supérieure à celle de tous les autres. Je veux au moins avoir la vie d’un citadin et ne pas être méprisé par les gens, ne pas être un citoyen de second ou de troisième ordre. Au moins, quand les gens m’appelleraient, ils ne me crieraient pas : ‘Hé toi, viens ici !’ Au moins, ils m’appelleraient par mon nom et s’adresseraient à moi avec respect. Mais je ne peux même pas me réjouir qu’on s’adresse à moi avec respect. Pourquoi mon destin est-il aussi cruel ? Quand cela finira-t-il ?” Une telle personne, quand elle ne croyait pas en Dieu, considérait que son destin était cruel. Après avoir commencé à croire en Dieu et à voir que c’est le vrai chemin, elle pense alors : “Toute cette souffrance en valait la peine. Tout a été orchestré et accompli par Dieu, et Dieu a bien fait. Si je n’avais pas souffert comme cela, je n’en serais pas venu à croire en Dieu. Maintenant que je crois en Dieu, si je peux accepter la vérité, alors ma destinée devrait s’améliorer. Je peux maintenant avoir une vie dans l’Église égale à celle de mes frères et sœurs, et les gens m’appellent ‘Frère’ ou ‘Sœur’, et on s’adresse à moi avec respect. Je savoure maintenant le sentiment d’être respecté par les autres.” Il semble que le destin de cette personne a changé, il semble qu’elle ne souffre plus et qu’elle n’a plus un destin funeste. Une fois qu’elle a commencé à croire en Dieu, elle prend la résolution de bien accomplir son devoir dans la maison de Dieu, elle devient capable d’endurer des souffrances et de travailler dur, capable d’endurer plus que n’importe qui d’autre dans n’importe quel domaine, et elle s’efforce d’obtenir l’approbation et l’estime de la plupart des gens. Elle pense qu’elle peut même être choisie pour être dirigeant d’Église, quelqu’un de responsable ou un chef d’équipe, et n’honorera-t-elle pas alors ses ancêtres et sa famille ? N’aura-t-elle pas alors changé sa destinée ? Cependant, la réalité n’est pas tout à fait à la hauteur de ses souhaits, elle se décourage et se dit : “Je crois en Dieu depuis des années et je m’entends très bien avec mes frères et sœurs, mais comment se fait-il que chaque fois qu’il est temps de choisir un dirigeant, un responsable ou un chef d’équipe, ce ne soit jamais mon tour ? Est-ce parce que j’ai l’air vraiment quelconque, ou parce que je n’ai pas été assez performant et que personne ne m’a remarqué ? Chaque fois qu’il y a un vote, j’ai un peu d’espoir, et je serais content même si j’étais choisi comme chef d’équipe. Je suis tellement enthousiaste à l’idée de rendre la pareille à Dieu, mais je finis par être déçu à chaque fois qu’il y a un vote et je suis mis à l’écart de tout. C’est à n’y rien comprendre ! Se pourrait-il que je ne sois vraiment capable que d’être une personne médiocre, une personne ordinaire, quelqu’un de banal toute ma vie ? Quand je repense à mon enfance, à ma jeunesse et à mes années de maturité, ce chemin que j’ai parcouru a toujours été vraiment médiocre et je n’ai rien fait de remarquable. Ce n’est pas que je n’aie pas d’ambition, ou que mon calibre soit par trop insuffisant, et ce n’est pas que je ne fasse pas assez d’efforts ou que je ne puisse pas endurer des difficultés. J’ai des aspirations et des objectifs, et on peut même dire que j’ai de l’ambition. Alors pourquoi est-ce que je ne peux jamais sortir du lot ? En dernière analyse, j’ai juste un destin funeste et je suis destiné à souffrir, c’est ainsi que Dieu a arrangé les choses pour moi.” Plus cette personne s’y attarde, plus elle se dit que son destin est funeste. Dans le cours normal de ses devoirs, si ses suggestions ou les opinions qu’elle exprime sont toujours réfutées et que personne ne l’écoute ni ne la prend au sérieux, elle devient encore plus déprimée et se dit : “Oh, mon destin est vraiment funeste ! Dans tous les groupes dont je fais partie, il y a toujours une personne méchante qui m’empêche d’avancer et m’opprime. Personne ne me prend jamais au sérieux et je ne peux jamais me distinguer. En fin de compte, tout se résume à ceci : j’ai tout simplement un destin funeste !” Quoi qu’il lui arrive, cette personne l’attribue toujours à son destin funeste. Elle consacre constamment des efforts à cette idée qu’elle a un destin funeste, elle s’efforce d’en avoir une compréhension et une appréciation plus profondes, et à mesure qu’elle retourne cela dans son esprit, elle est de plus en plus déprimée. Lorsqu’elle commet une erreur mineure dans l’accomplissement de son devoir, elle se dit : “Oh, comment puis-je bien faire mon devoir, alors que j’ai un destin aussi funeste ?” Lors des réunions, ses frères et sœurs échangent, et elle réfléchit encore et encore, mais elle ne comprend pas et elle se dit : “Oh, comment puis-je comprendre les choses, alors que j’ai un destin aussi funeste ?” Chaque fois qu’elle voit quelqu’un qui parle mieux qu’elle, qui discute de sa compréhension d’une manière plus claire et plus éclairée qu’elle, elle se sent encore plus déprimée. Quand elle voit quelqu’un qui peut endurer des difficultés et payer le prix, qui obtient des résultats dans l’accomplissement de son devoir, qui reçoit l’approbation de ses frères et sœurs, et qui obtient une promotion, elle est malheureuse dans son cœur. Quand elle voit quelqu’un devenir dirigeant ou ouvrier, elle est encore plus déprimée, et même quand elle voit quelqu’un qui chante et danse mieux qu’elle, et qu’elle se sent inférieure à cet individu, elle sombre dans la dépression. Quels que soient les personnes, les évènements ou les choses qu’elle rencontre, ou les situations dans lesquelles elle se trouve, elle y répond toujours par le biais de cette émotion de la dépression. Même lorsqu’elle voit quelqu’un qui porte des vêtements un peu plus beaux que les siens ou qui est un peu mieux coiffé qu’elle, elle est toujours triste, et la jalousie et l’envie surgissent dans son cœur jusqu’à ce qu’elle revienne finalement à cette émotion de la dépression. Quelles sont les raisons qu’elle invoque ? Elle pense : “Oh, n’est-ce pas parce que mon destin est funeste ? Si j’étais un peu plus beau, si j’étais aussi digne qu’eux, si j’étais grand, avec une belle silhouette, avec des vêtements de qualité et beaucoup d’argent, avec de bons parents, alors les choses ne seraient-elles pas différentes de ce qu’elles sont maintenant ? Les gens ne me tiendraient-ils pas alors en haute estime, et ne seraient-ils pas envieux et jaloux de moi ? En fin de compte, mon destin est funeste et je ne peux le reprocher à personne d’autre. Avec un destin aussi funeste, rien ne tourne bien pour moi et je ne peux aller nulle part sans trébucher sur quelque chose. C’est juste mon destin funeste, et je ne peux rien y faire.” De même, lorsque cette personne est émondée, ou lorsque des frères et sœurs lui font des reproches et la critiquent, ou lui font des suggestions, elle y réagit par le biais de son émotion de la dépression. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de quelque chose qui lui arrive ou de tout ce qui l’entoure, elle y réagit toujours avec les diverses pensées, opinions et attitudes négatives et les divers points de vue négatifs qui résultent de son émotion de la dépression » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Ces paroles de Dieu révélaient parfaitement ma situation. Autrefois, je m’étais dit que mener la vie d’un membre de l’élite et gagner le respect et le soutien des autres signifiait qu’on avait un destin favorable, alors qu’être issu d’une famille pauvre, mener une vie médiocre, indigente, et ne pas être respecté par les autres, voulait dire qu’on avait un destin défavorable. J’avais grandi dans la pauvreté et avoir le minimum vital n’avait jamais été assuré. Les autres ne m’avaient pas tenue en haute estime, j’avais été victime de discrimination et on m’avait rabaissée. J’avais donc souvent pensé avoir un destin défavorable. Étant issue de ce milieu, j’avais décidé de travailler dur à l’école pour transformer mon destin et vivre la vie d’un membre de l’élite. Mais ensuite, au collège, on m’avait diagnostiqué une myopie grave et j’avais dû interrompre ma scolarité. J’avais donc cru n’avoir aucun espoir de réaliser mes rêves et j’avais été très déçue. Après avoir rejoint la foi, je n’avais pas été satisfaite de n’être qu’une croyante ordinaire et j’avais cherché à devenir dirigeante ou ouvrière. J’avais pensé qu’en obtenant un statut, je gagnerais le respect et le soutien de tout le monde, et qu’avoir un statut et une réputation signifierait que j’avais un destin favorable. J’avais travaillé dur et cherché à atteindre mon objectif, mais au bout de quelques années, je n’étais toujours pas devenue dirigeante ou ouvrière. Quand une sœur, qui avait accepté ce stade de l’œuvre en même temps que moi, était rapidement devenue dirigeante, cela m’avait encore plus convaincue que j’avais un destin défavorable. Parfois, quand mes suggestions n’avaient pas été mises en œuvre, et que je n’étais pas parvenue à gagner le respect des gens, je n’avais plus osé exprimer mes opinions, et je m’étais simplement repliée sur moi-même, maudissant en silence mon destin défavorable. Plus tard, quand j’avais été promue en accomplissant un devoir textuel, j’en avais été très heureuse. Mais j’avais alors eu un problème de colonne cervicale qui avait affecté ma capacité à faire mon devoir et j’avais été obligée de retourner dans mon ancienne Église et de me contenter de faire les devoirs qui étaient à ma portée. Je m’étais dit que j’étais vraiment malchanceuse et qu’en fin de compte, j’avais simplement un destin défavorable. J’avais pensé que je n’aurais plus jamais l’occasion de me distinguer, que je ne serais jamais promue ou qu’on ne me ferait jamais jouer un rôle important, et que les autres ne me soutiendraient et ne me respecteraient jamais. Cela m’avait donc déprimée et je ne m’étais pas montrée rigoureuse dans mon devoir, je m’étais contentée de faire les choses machinalement et de fonctionner au quotidien. Je voyais bien que je cherchais uniquement le statut, et le soutien et le respect des autres dans tous les domaines. Quand les choses ne se passaient pas selon mes désirs, je me plaignais que mon destin était défavorable, je perdais mon enthousiasme pour mon devoir, je cessais de partager activement mon opinion dans les réunions, je n’arrivais pas à accepter les situations que j’affrontais comme venant de Dieu et à réfléchir sur moi-même. Par conséquent, mon entrée dans la vie était au point mort. Mon état négatif n’était-il pas une forme de protestation silencieuse contre Dieu ? Tout au long de mes années de foi, j’avais toujours dit que tout ce qui se passait chaque jour était le résultat des orchestrations et des arrangements de Dieu, mais quand les choses ne tournaient pas en ma faveur je ne me soumettais pas et je ne me fiais pas à la souveraineté de Dieu. N’étaient-ce pas là les opinions d’une non-croyante ?

Plus tard, j’ai continué à chercher : pourquoi avais-je constamment l’impression que mon destin était défavorable ? En quoi mon opinion était-elle erronée ? Puis je suis tombée sur ces deux passages des paroles de Dieu : « L’arrangement de Dieu concernant ce que sera le destin d’une personne, qu’il soit bon ou mauvais, ne doit pas être vu ou mesuré avec le regard de l’homme ou celui d’un diseur de bonne aventure, et il ne doit pas non plus être mesuré en fonction de la richesse et de la gloire dont jouit cette personne au cours de sa vie, ni en fonction des souffrances dont elle fait l’expérience, ni en fonction de sa réussite dans sa poursuite de perspectives, de renommée et de fortune. Pourtant, c’est précisément la grave erreur commise par ceux qui disent avoir un destin funeste, et c’est aussi une façon de mesurer son destin utilisée par la majorité des gens. Comment la plupart des gens mesurent-ils leur propre destin ? Comment les gens mondains mesurent-ils si le destin d’une personne est bon ou mauvais ? Principalement, ils se basent sur le fait que la vie de cette personne se déroule sans heurt ou non, sur le fait qu’elle puisse ou non profiter de la richesse et de la gloire, sur le fait qu’elle puisse ou non avoir un mode de vie supérieur à celui des autres, et ils regardent combien cette personne souffre et ce dont elle peut profiter au cours de sa vie, combien de temps elle vit, quelle carrière elle mène, si sa vie est pleine de labeur ou agréable et facile : ils utilisent ces choses, et d’autres encore, pour mesurer si le destin d’une personne est bon ou mauvais. Ne le mesurez-vous pas comme cela, vous aussi ? (Si.) Alors, pour la plupart d’entre vous, lorsque vous rencontrerez quelque chose qui ne vous plaira pas, lorsque les temps seront durs ou que vous ne serez pas en mesure de profiter d’un mode de vie supérieur, vous penserez, vous aussi, que vous avez un destin funeste et vous sombrerez dans la dépression » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). « Dieu a prédéterminé le destin des gens il y a longtemps et ce destin est immuable. L’idée d’un “bon destin” et d’un “mauvais destin” varie d’une personne à l’autre, et dépend de l’environnement, de ce que les gens ressentent et de ce qu’ils poursuivent. C’est pourquoi le destin d’une personne n’est ni bon ni mauvais. Il se peut que tu aies une vie très dure, mais tu te dis peut-être : “Je ne cherche pas à vivre une vie haut de gamme. Je suis juste content d’avoir assez à manger et de quoi me vêtir. Tout le monde souffre au cours de sa vie. Les gens mondains disent : ‘On ne peut pas voir un arc-en-ciel à moins qu’il ne pleuve’, donc il y a de la valeur dans la souffrance. Ce n’est pas si mal, et mon destin n’est pas funeste. Les cieux m’ont donné douleur, épreuves et tribulations. C’est parce que Dieu a une haute opinion de moi. C’est un bon destin !” Certaines personnes pensent que la souffrance est une mauvaise chose, que cela signifie qu’elles ont un destin funeste et que seule une vie sans souffrance, confortable et facile signifie qu’elles ont un bon destin. Les incroyants appellent cela “une question d’opinion”. Comment ceux qui croient en Dieu considèrent-ils cette question du “destin” ? Parlons-nous d’un “bon destin” ou d’un “mauvais destin” ? (Non.) Nous ne disons pas des choses pareilles. Supposons que tu aies un bon destin parce que tu crois en Dieu, alors si tu ne suis pas le bon chemin dans ta croyance, si tu es puni, exposé et banni, cela signifie-t-il que tu as un bon destin ou un mauvais destin ? Si tu ne crois pas en Dieu, tu ne peux jamais être exposé ou banni. Les incroyants et les gens religieux ne parlent pas d’exposer les gens ou de les discerner, et ils ne parlent pas des gens qui sont exclus ou bannis. Cela devrait signifier que les gens ont un bon destin quand ils sont capables de croire en Dieu, mais s’ils sont punis au bout du compte, cela signifie-t-il alors qu’ils ont un mauvais destin ? Une minute leur destin est bon, la minute suivante leur destin est mauvais : alors lequel est-ce ? Que quelqu’un ait un bon destin ou non n’est pas quelque chose qui peut être jugé, les gens ne peuvent pas juger cette question. Tout est fait par Dieu et tout ce que Dieu arrange est bon. C’est seulement que la trajectoire du destin de chaque individu, ou son environnement et les personnes, les évènements et les choses qu’il rencontre, et le chemin de vie dont il fait l’expérience au cours de sa vie, sont tous différents. Ces choses varient d’une personne à l’autre. L’environnement de vie de chaque individu et l’environnement dans lequel il grandit, qui sont tous deux arrangés pour lui par Dieu, sont différents. Les choses dont chaque individu fait l’expérience au cours de sa vie sont toutes différentes. Il n’y a pas de soi-disant bon destin ou mauvais destin : c’est Dieu qui organise tout et tout est fait par Dieu. Si nous considérons cette question du point de vue selon lequel tout est fait par Dieu, tout ce que Dieu fait est bon et juste. C’est simplement que, du point de vue des prédilections, des sentiments et des choix des gens, certaines personnes choisissent de vivre une vie confortable, ils choisissent d’avoir la renommée et la fortune, une bonne réputation, d’avoir la prospérité dans le monde et d’être reconnus à leur juste valeur. Ils croient que cela signifie qu’ils ont un bon destin et que toute une vie de médiocrité et d’échecs, toujours au bas de la société, est un mauvais destin. C’est ainsi que les choses se présentent du point de vue des incroyants et des gens mondains qui poursuivent des choses mondaines et cherchent à vivre dans le monde, et c’est ainsi que surgit l’idée d’un bon destin et d’un mauvais destin. L’idée d’un bon destin et d’un mauvais destin ne surgit que de la compréhension étroite et de la perception superficielle du destin qu’ont les êtres humains, et des jugements que les gens portent sur la somme de souffrances physiques qu’ils endurent, sur la somme de plaisir, de renommée et de fortune qu’ils obtiennent, etc. En fait, si nous examinons les choses du point de vue de l’arrangement du destin de l’homme par Dieu et de la souveraineté de Dieu sur le destin de l’homme, il n’y a pas de telles interprétations en termes de bon destin et de mauvais destin. N’est-ce pas exact ? (Si.) Si tu considères le destin de l’homme du point de vue de la souveraineté de Dieu, alors tout ce que Dieu fait est bon, et c’est ce dont chaque individu a besoin. C’est parce que le lien de cause à effet joue un rôle dans les vies passées et présentes, que ces vies sont prédéterminées par Dieu, que Dieu a la souveraineté sur elles, et que Dieu les planifie et les arrange : l’humanité n’a pas le choix. Si nous examinons les choses de ce point de vue, les gens ne devraient pas juger leur propre destin comme étant bon ou mauvais, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Ces paroles de Dieu soulignaient de manière incisive l’absurdité du point de vue des gens sur ce qu’est un destin favorable ou défavorable. Les gens jugent leur destin en se basant sur le fait que leur vie se déroule ou non sans heurts, qu’ils obtiennent ou non statut et richesse, et qu’ils parviennent ou non à la gloire et à la fortune. Procéder à des déterminations en se basant sur des préférences personnelles relève de l’opinion d’un incroyant et ce n’est pas en accord avec la vérité. Pour Dieu, il n’est pas question de destin favorable ou défavorable. Dieu détermine le destin des gens en Se basant sur leur vie antérieure et présente. Leur destin est prédéterminé et arrangé par Dieu. J’ai compris que ma vision des choses n’était pas différente de celle d’un incroyant. Toute ma vie, j’avais recherché la richesse et le statut pour sortir du lot et parvenir à la gloire et à la fortune. Je pensais qu’obtenir respect et soutien était le signe d’un destin favorable, alors que ma vie ordinaire et banale, le fait de vivre dans la pauvreté, et ne pas parvenir à obtenir le respect et à être prise au sérieux étaient la marque d’un destin défavorable. J’ai alors compris que ma vision était erronée et qu’elle provenait de Satan. C’était là une compréhension limitée du destin, que les incroyants embrassaient. J’ai compris que ceux qui obtenaient la renommée et de grandes richesses avaient peut-être honneur et gloire, et le respect et le soutien des autres, et que leur destin semblait favorable, mais qu’ils étaient vides spirituellement, qu’ils souffraient, qu’ils pensaient que la vie était ennuyeuse, et que certains finissaient même par s’adonner aux drogues et par se suicider. Enhardis par leur propre autorité, certains créaient des problèmes, faisaient le mal et enfreignaient les lois, et ils finissaient derrière les barreaux, leur réputation réduite à néant. De telle personnes avaient-elles réellement un destin favorable ? J’ai compris que le destin d’une personne n’était pas basé sur le fait que cette personne jouissait de la richesse et de la gloire, ou sur la somme de souffrances qu’elle endurait. Dieu détermine et arrange à quel point une personne sera riche ou pauvre. Dieu prédétermine notre vie en Se basant sur nos besoins et tous Ses arrangements sont bons. Pour Dieu, il n’y a pas de destins défavorables ou favorables. Quant à moi, même si j’avais grandi dans la pauvreté, essuyé difficultés et revers, et passablement souffert, toutes mes expériences avaient renforcé ma détermination face aux souffrances. C’était une capacité incroyablement précieuse pour moi, dans ma vie. En outre, je désirais trop fortement la réputation et le statut. Si j’étais entrée à l’université et que j’avais obtenu la gloire et la fortune, j’aurais certainement été emportée par cette tendance malfaisante. Serais-je alors venue devant le Créateur et aurais-je reçu le salut de Dieu ? Dieu avait également prédéterminé que je ne serais pas choisie en tant que dirigeante. J’avais une certaine capacité à comprendre les paroles de Dieu et j’étais capable d’identifier certains problèmes chez mes frères et sœurs, mais je n’étais pas si compétente que cela, et je n’arrivais pas à gérer les charges de travail importantes. Les dirigeants doivent se charger de nombreuses tâches, et si les problèmes ne sont pas bien gérés, cela nuira au travail de l’Église. Désormais, j’accomplis les devoirs que je suis capable de faire, ce qui me profite et profite au travail de l’Église. J’ai vu les intentions honnêtes de Dieu derrière la situation qu’Il a orchestrée pour moi. Autrefois, je vivais selon ces opinions absurdes, je désirais mener la vie d’un membre de l’élite. Chaque fois que les choses ne tournaient pas en ma faveur et qu’elles n’étaient pas à la hauteur de mes désirs, je me plaignais de mon destin défavorable, je m’enlisais dans la dépression et je me rebellais contre Dieu. En tant que croyante, je ne me fiais pas aux paroles de Dieu, au contraire, j’embrassais les opinions erronées des incroyants. Je me rebellais contre Dieu et je Lui résistais ! Comprenant cela, ce que j’avais fait m’a quelque peu horrifiée, alors je suis venue devant Dieu en prière : « Ô Dieu ! Je ne comprends pas la vérité et je ne me suis pas soumise à Ta souveraineté et à Tes arrangements. Je suis vraiment arrogante et déraisonnable. Je suis prête à corriger mes opinions absurdes, à me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements et à ne plus Te résister. »

Plus tard, je suis tombée sur ces deux autres passages des paroles de Dieu, qui m’ont apportée une certaine compréhension des conséquences nuisibles des émotions négatives. Ces paroles de Dieu disaient : « Bien que ces gens qui pensent avoir un destin funeste croient en Dieu et soient capables de renoncer à des choses, de se dépenser et de suivre Dieu, ils sont également incapables d’accomplir leur devoir dans la maison de Dieu de manière libre, libérée et détendue. Pourquoi ne peuvent-ils pas faire cela ? Parce qu’ils nourrissent un certain nombre de pensées et de points de vue extrêmes et anormaux, qui provoquent en eux des émotions extrêmes. Ces émotions extrêmes font que leur façon de juger les choses, leur façon de penser et leurs opinions sur les choses émanent d’un point de vue extrême, incorrect et fallacieux. Ils considèrent les problèmes et les gens de ce point de vue extrême et incorrect, et ainsi, de manière répétée, ils vivent, voient les gens et les choses, se comportent et agissent sous l’effet et l’influence de cette émotion négative. En fin de compte, peu importe comment ils vivent, ils semblent si fatigués qu’ils ne sont pas capables de rassembler le moindre enthousiasme pour leur croyance en Dieu et leur poursuite de la vérité. Indépendamment de la façon dont ils choisissent de vivre leur vie, ils ne peuvent pas accomplir positivement ou activement leur devoir, et bien qu’ils croient en Dieu depuis de nombreuses années, ils ne s’attachent jamais à accomplir leur devoir de tout leur cœur et de toute leur âme, ou à l’accomplir de manière satisfaisante, et encore bien moins poursuivent-ils la vérité, bien sûr, ou pratiquent-ils conformément aux vérités-principes. Pourquoi cela ? En dernière analyse, parce qu’ils pensent sans cesse qu’ils ont un destin funeste, ce qui les amène à ressentir une profonde émotion de dépression. Ils deviennent totalement découragés, impuissants, comme des cadavres ambulants, sans aucune vitalité, ne montrant aucun comportement positif ni optimiste, et encore moins de détermination ou d’endurance pour ce qui est de vouer leur loyauté à leur devoir, à leurs responsabilités et à leurs obligations. Au contraire, ils luttent à contrecœur, au jour le jour, avec une attitude négligente, sans but et avec des idées confuses, terminant même leurs journées sans s’en rendre compte. Ils n’ont aucune idée du temps qu’ils vont passer à faire dans l’à-peu-près. En fin de compte, ils n’ont d’autre recours que de s’admonester, en se disant : “Oh, je vais continuer à faire dans l’à-peu-près aussi longtemps que je le pourrai ! Si un jour je ne peux plus continuer et que l’Église veut m’expulser et me bannir, alors elle doit simplement me bannir. C’est parce que j’ai un destin funeste !” Tu vois, même ce qu’ils disent est vraiment marqué par la démoralisation. Cette émotion de la dépression n’est pas qu’une simple humeur, plus important encore, elle a un impact dévastateur sur les pensées, le cœur et la poursuite des gens. Si tu ne peux pas inverser cette émotion de la dépression en temps opportun et rapidement, non seulement elle affectera toute ta vie, mais elle détruira également ta vie et te mènera à la mort. Même si tu crois en Dieu, tu ne pourras pas gagner la vérité ni obtenir le salut et, au bout du compte, tu périras » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). « Ce type de dépression n’est pas une simple rébellion ou une rébellion momentanée, ni l’effusion temporaire d’un tempérament corrompu, et encore moins l’effusion d’un état corrompu. Il s’agit plutôt d’une résistance silencieuse à Dieu, et d’une résistance silencieuse et insatisfaite au destin que Dieu a arrangé pour les gens. Bien qu’il puisse s’agir d’une simple émotion négative, les conséquences que cela entraîne pour les gens sont plus graves que celles qu’entraîne un tempérament corrompu. Non seulement cela t’empêche d’avoir une attitude positive et correcte vis-à-vis du devoir que tu dois accomplir, de ta propre vie quotidienne et de ton parcours de vie mais, fait plus grave, cela peut également te faire périr de dépression » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que si une personne pense avoir un destin défavorable, quand elle croit en Dieu, quand elle accomplit son devoir et traite les gens et les choses qu’elle rencontre en ayant cette opinion erronée et extrême, elle est susceptible de plonger dans la négativité et la dépression, de faire dans l’à-peu-près dans ses devoirs, de faire les choses machinalement, de se déconnecter et de ne pas avoir le désir de progresser. S’enliser dans la dépression peut mener à une spirale descendante, ce qui a pour effet final d’anéantir toute chance de salut. J’ai vu que si je n’abandonnais pas cette opinion, les conséquences en seraient vraiment désastreuses ! J’ai pensé à la façon dont j’avais vécu avec cette idée d’avoir un destin défavorable. Quand j’avais dû interrompre mes études du fait de mes problèmes de vue, mes rêves de recherche de la gloire et de la fortune avaient volé en éclats, et j’avais compris que je n’allais pas pouvoir vivre la vie respectable d’une personne aisée, alors j’avais énormément souffert, et j’avais perdu espoir dans la vie. Après être devenue croyante et avoir commencé à accomplir mon devoir, j’avais continué à rechercher un statut élevé, et quand je n’avais pas été promue et que je n’avais pas été choisie comme dirigeante, je n’avais pas réfléchi à mes insuffisances, je n’étais pas parvenue à me connaître moi-même, à la place, je m’étais constamment plainte de mon destin défavorable, et j’avais vécu dans un état négatif, peu disposée à poursuivre la vérité. Plus tard, quand j’avais eu ce problème de colonne cervicale, j’avais pensé que je ne pourrais jamais me distinguer à l’avenir, alors je m’étais laissée aller dans mes devoirs, je m’étais résignée à l’échec, et je m’étais lentement éloignée de Dieu. J’ai vu que cette opinion concernant le fait d’avoir un destin favorable ou défavorable m’avait fortement liée et entravée, que j’étais incapable de me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et que j’étais de plus en plus résistante. J’ai pensé à ces incroyants qui disaient sans cesse que leur destin était vraiment défavorable. Parce qu’ils étaient pauvres et impuissants, parce qu’ils faisaient partie des classes inférieures de la société, qu’ils ne parvenaient pas à obtenir le respect des autres, qu’on s’en prenait souvent à eux, ils faisaient tout leur possible pour changer leur destin, mais quand les choses ne tournaient pas comme ils l’avaient espéré, ils songeaient à mettre fin à leur vie. D’autres incroyants passaient des années à étudier assidument, mais ne parvenaient pas à gagner statut ou richesse, et ils en venaient à penser qu’ils avaient un destin défavorable. Certains devenaient même gravement déprimés et perturbés. J’ai vu que lorsque les gens ne comprenaient pas la vérité et vivaient en fonction d’opinions absurdes, ils ne se traitaient pas eux-mêmes correctement et ils ne voyaient pas les gens, les évènements et les choses correctement, ce qui les amenait, en fin de compte, à sombrer dans la dépression. Ces points de vue proviennent de Satan. Satan utilise ces opinions absurdes pour tromper et blesser les gens, ce qui les rend déprimés, dégénérés, et les amène à ne pas poursuivre la vérité, et à être bannis, au bout du compte. Ayant compris tout cela, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus voir les choses en fonction de cette opinion selon laquelle il y a des destins favorables et défavorables. Si je continuais ainsi, je finirais par me tuer. Alors, je suis venue devant Dieu en prière : « Ô Dieu ! Chaque situation que Tu orchestres est mise en place avec des intentions honnêtes et je m’y soumettrais. Je vais résoudre ma corruption tout en faisant mon devoir et je vais chercher à m’améliorer dans mon devoir. »

En cherchant, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Quelle attitude les gens devraient-ils avoir vis-à-vis du destin ? Tu dois te conformer aux arrangements du Créateur, rechercher activement et énergiquement le but et la signification de l’arrangement de toutes ces choses par le Créateur et parvenir à comprendre la vérité, exercer tes fonctions au plus haut point dans cette vie que Dieu a arrangée pour toi, accomplir les devoirs, assumer les responsabilités et les obligations d’un être créé et donner à ta vie plus de sens et plus de valeur, jusqu’à ce que, finalement, le Créateur soit satisfait de toi et Se souvienne de toi. Bien sûr, ce qui serait encore mieux, ce serait d’obtenir le salut par ta recherche et tes efforts acharnés : ce serait le meilleur résultat. En tout cas, en ce qui concerne le destin, l’attitude la plus appropriée que l’humanité créée devrait avoir n’est pas celle d’un jugement et d’une définition gratuits, ni l’utilisation de méthodes extrêmes pour y faire face. Bien sûr, les gens devraient encore moins essayer de résister à leur destin, de le choisir ou de le changer, mais ils devraient plutôt utiliser leur cœur pour l’apprécier, le rechercher, l’explorer et s’y conformer, avant de l’affronter positivement. Enfin, dans le cadre de l’environnement de vie et du chemin que Dieu a établis pour toi dans la vie, tu dois rechercher la manière de te conduire que Dieu t’enseigne, rechercher le chemin que Dieu exige que tu suives et faire l’expérience du destin que Dieu a arrangé pour toi de cette façon, et au bout du compte, tu seras béni. Lorsque tu fais l’expérience du destin que le Créateur a arrangé pour toi de cette manière, ce que tu en viens à apprécier, ce n’est pas seulement le chagrin, la tristesse, les larmes, la douleur, la frustration et l’échec, mais, plus important encore, tu feras l’expérience de la joie, de la paix et du réconfort, ainsi que de l’éclairage et de l’illumination de la vérité que Dieu t’accorde. De plus, lorsque tu te perdras le long de ton chemin dans la vie, lorsque tu seras confronté à la frustration et à l’échec et que tu auras un choix à faire, tu feras l’expérience de la direction du Créateur, et en fin de compte, tu parviendras à comprendre comment vivre la vie la plus significative, à en faire l’expérience et à l’apprécier » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris Sa volonté et j’ai vu à quel point le cœur de Dieu était bon. Nous affronterons des souffrances et des déceptions, dans notre vie, mais cela ne signifie pas que nous devons essayer de résister à notre destin ou de le changer. Au contraire, nous devons nous soumettre à ce que Dieu a prédéterminé, apprendre des gens, des évènements et des choses que Dieu orchestre pour nous, et gagner la vérité. C’est seulement alors que nous trouverons la paix et le réconfort véritables. J’ai pensé que c’était avec la permission de Dieu que je n’avais pas été choisie comme dirigeante. Je ne possédais pas de bonnes compétences professionnelles et j’étais davantage apte à faire un devoir unique, à être une disciple ordinaire, c’était la meilleure position pour moi. À présent, l’Église m’a confié un devoir d’abreuvement. Par le biais de ce devoir, j’ai lu de nombreuses paroles de Dieu sur le fait de connaître Son œuvre, j’en suis venue à comprendre certains principes concernant la diffusion de l’Évangile et le fait de discerner les gens, j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament corrompu et je suis désormais capable de me soumettre aux situations que Dieu orchestre pour moi. Tout cela constitue des avantages réels et la plus précieuse de toutes les richesses. Maintenant, je comprends que notre vie toute entière est arrangée et prédéterminée par Dieu. Ce n’est qu’en se soumettant, en poursuivant et en gagnant la vérité dans toutes sortes de situations, en parvenant à une transformation de notre tempérament, et en atteignant le salut de Dieu, que nous pouvons vraiment avoir un destin favorable. Après ça, j’ai agi conformément aux paroles de Dieu, en accomplissant mon devoir avec loyauté et dévotion, en réfléchissant sur moi-même et en apprenant de mes revers et de mes échecs. Pratiquer de cette façon m’a apporté la paix et la joie.

Récemment, notre dirigeant nous a demandé de recommander des frères et sœurs talentueux et je me suis dit : « Ce serait une fierté d’obtenir une promotion à ce moment. Je pourrais contribuer à l’expansion de l’Évangile du Règne, et les autres m’envieraient et m’admireraient certainement en apprenant que j’ai été promue. » Cependant, le dirigeant m’a dit qu’en raison de ma maladie, je n’étais pas apte à accomplir un devoir qui m’obligerait à sortir. Cela m’a un peu déprimée et, intérieurement, je me suis plainte : « Tous mes frères et sœurs semblent en bonne santé, ils peuvent être promus et ont davantage d’occasions de pratiquer, alors que je suis forcée de rester chez moi et que je n’ai aucune occasion de me distinguer ou d’atteindre la gloire. J’ai simplement un destin défavorable. » Quand ces pensées ont commencé à émerger, j’ai compris que je vivais de nouveau dans un mauvais état, alors je suis venue devant Dieu en prière et en cherchant. J’ai vu ces paroles de Dieu : « Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, et finalement, Il fait de chacun d’eux un être créé acceptable, un être créé petit et insignifiant, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse. Peu importe à quel point ton excuse pour rechercher un statut est raisonnable, cette voie est toujours la mauvaise et elle n’est pas approuvée par Dieu. Quels que soient tes efforts et le prix que tu payes, si tu désires un statut, Dieu ne te le donnera pas ; s’il n’est pas donné par Dieu, tu échoueras dans ta lutte pour l’obtenir, et si tu continues à lutter, il n’y aura qu’un seul résultat : tu seras révélé et banni, ce qui constitue une impasse. Tu comprends cela, non ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie III)). « La maison de Dieu a banni de nombreux antéchrists et personnes malveillantes, et certains de ceux qui poursuivent la vérité, après avoir vu l’échec des antéchrists, réfléchissent au chemin que ces personnes ont pris, et aussi réfléchissent sur eux-mêmes et se connaissent eux-mêmes. À partir de là, ils acquièrent une compréhension de la volonté de Dieu, décident d’être des disciples ordinaires et se concentrent sur la poursuite de la vérité et le bon accomplissement de leur devoir. Même si Dieu dit qu’ils sont des exécutants ou de modestes bons à rien, cela ne les dérange pas. Ils essaieront simplement d’être des gens modestes et des disciples petits et insignifiants aux yeux de Dieu, qui finiront par être appelés des êtres créés acceptables par Dieu. Les gens comme cela sont les bons et ils sont ceux que Dieu approuve » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie III)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que l’homme n’était qu’une petite créature de Dieu insignifiante qui n’avait pas le moindre statut réel. En tant que personne sensée, je devais être concrète et rester à ma place, chercher à gagner la vérité et transformer mon tempérament de vie, car c’était ce que Dieu louait. Si je recherchais constamment la réputation et le salut, je finirais par être bannie par Dieu. J’ai pensé à ceux que j’admirais et respectais autrefois, en tant que personnes dotées d’un destin favorable, comme Zhao Xue, qui avait été ma partenaire précédemment. Elle était douée, formidablement éloquente, et elle avait été promue à un poste important. Mais quand elle accomplissait son devoir, elle recherchait sans cesse la réputation et le statut, ce qui perturbait gravement le travail de l’Église. Quand elle avait été remplacée, elle ne s’était pas repentie, et elle avait été expulsée pour avoir commis toutes sortes d’actes malfaisants. Son échec m’a servi d’avertissement. J’ai vu que lorsque les gens ne poursuivent pas la vérité et qu’ils s’efforcent sans cesse d’obtenir réputation et statut, ils seront exposés et bannis. Comme je ne pouvais pas faire des devoirs qui nécessitaient que je sorte, du fait de ma maladie, je m’étais mise à me plaindre, intérieurement. C’était mon désir de réputation et de statut qui ressurgissait. Je pensais que je pourrais me distinguer en sortant pour faire des devoirs et que cela signifierait que j’avais un destin favorable. Je recherchais encore la réputation et le statut, et je suivais un chemin en opposition à Dieu. C’est la volonté de Dieu que j’existe en tant que Sa créature, que je sorte ou que je reste chez moi, je peux toujours accomplir mon devoir, poursuivre la vérité et une transformation de tempérament. Je savais que je devais me soumettre aux orchestrations de Dieu et accomplir honnêtement mon devoir, cela seulement me rendrait sereine.

Grâce à cette expérience, j’ai gagné une certaine connaissance de mes opinions erronées, et j’ai vu que me plaindre de mon soi-disant destin défavorable était de la rébellion contre Dieu et un refus de me soumettre à Sa souveraineté et à Ses arrangements. Si je continuais ainsi, j’allais perdre ma chance de salut. À l’avenir, je suis déterminée à mettre de côté mes opinions erronées, à me soumettre et à bien faire mon devoir.

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