Un véritable ami détourne-t-il le regard ?

8 janvier 2023

Par Kristina, États-Unis

Sœur Barbara et moi nous connaissions depuis deux ans et nous avions beaucoup de choses en commun. À chaque fois que nous bavardions, nous avions l’impression de pouvoir continuer éternellement. Nous discutions souvent de chacune de nos expériences et de ce que nous en avions retiré. Elle venait me trouver pour discuter quand elle était dans un mauvais état. Dès que j’avais un problème, j’avais aussi envie de le partager avec elle et elle échangeait toujours patiemment avec moi. Je chérissais nos liens étroits. Je me disais que c’était formidable d’avoir à mes côtés une sœur capable de m’aider et de me soutenir.

Un jour, j’ai entendu par inadvertance Barbara discuter avec d’autres sœurs des excellents résultats qu’elle avait obtenu récemment dans son travail de prêche de l’Évangile et du fait que nombre de ceux qu’elle prêchait étaient emplis de notions religieuses. Grâce à la prière et en s’appuyant sur Dieu, elle avait échangé avec eux patiemment et leur avait lu les parole de Dieu. Ainsi, ils avaient rapidement accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. Les sœurs, l’ayant écoutée, la regardaient avec admiration, et la bombardaient de questions, en quête de bons chemins de pratique. J’avais quelques doutes et j’ai pensé : « Tant mieux que son prêche de l’Évangile marche aussi bien, mais elle n’a fait qu’évoquer ses résultats formidables et pas le chemin spécifique qu’elle a emprunté. Elle n’a pas non plus témoigné de la façon dont Dieu l’avait guidée dans ce processus. En parlant ainsi, ne se contente-t-elle pas de s’afficher ? » Quelques jours plus tard, une sœur m’a dit : « Barbara a vraiment un bon calibre ; elle ne prêche pas l’Évangile depuis très longtemps et elle a déjà obtenu des résultats formidables. Elle a dit qu’un dirigeant avait même fait appel à elle pour qu’elle échange à propos de ses expériences dans une réunion. » Mon cœur n’a fait qu’un bon en entendant ça : « Pourquoi Barbara dit-elle des choses comme ça ? Elles ne sont ni édifiantes, ni bénéfiques aux autres. » Je me suis souvenue qu’à cette période, Barbara se vantait sans cesse des bons résultats qu’elle obtenait en accomplissant son devoir et cela me mettait mal à l’aise car je pensais : « Dieu a échangé que se mettre en avant et s’exalter soi-même révèlent un tempérament satanique. Les autres admirent tant Barbara à présent, il sera donc dangereux qu’elle continue sur cette voie. Je ne peux pas laisser cette situation perdurer. Je dois trouver l’occasion de lui signaler le problème. » Mais chaque fois que je songeais à le faire directement, je me mettais à hésiter. Je me suis souvenue des expériences que j’avais faites quelques années auparavant. J’avais remarqué que ma partenaire, Janie, débitait souvent des formules et des doctrines et réprimandait les autres en les prenant de haut, mais elle ne se disséquait jamais et ne se connaissait pas elle-même. Je lui avais signalé ce problème. Non seulement elle ne l’avait pas accepté, mais elle m’avait même grondée en évoquant mes échecs et mes transgressions passés. Ensuite, elle avait même répugné à reconnaître ma présence. La situation était devenue gênante et douloureuse pour moi. À une autre occasion, Sœur Roxanne avait digressé en échangeant lors d’une réunion, et je le lui avais fait remarquer. Plus tard, elle s’était ouverte à moi et elle avait déclaré qu’elle s’était vraiment sentie embarrassée et réfractaire quand j’avais signalé son problème, et qu’elle avait le sentiment que j’essayais délibérément de lui rendre la vie difficile, au point qu’elle n’avait même plus eu envie d’échanger lors des réunions suivantes. Même si elle avait fini par chercher, réfléchir sur elle-même, et qu’elle avait reconnu ses problèmes, j’étais quand même bouleversée. Par la suite, j’avais beaucoup hésité à souligner les problèmes des autres. Repenser à ces expériences m’ont fait encore plus hésiter à confronter Barbara. J’ai songé que notre relation avait toujours été formidable, et je me suis demandé : « Lui signalert son problème, n’était-ce pas la gêner et la mettre dans l’embarras ? Que ferais-je si elle refusait de m’écouter et qu’elle développait un biais à mon encontre ? Si elle pensait que j’exposais ses défauts et que j’essayais de lui rendre la vie difficile ? Et si elle refusait ensuite de me saluer ? Comme nous nous croisions souvent tous les jours, la situation serait vraiment gênante. Elle ne s’était pas toujours mise en avant comme ça. Peut-être qu’en lisant la parole de Dieu, elle arriverait à réfléchir et à comprendre son problème toute seule. Peu importe, je ferais mieux de me taire.

Un jour, Barbara m’a dit que des frères et sœurs lui avaient fait quelques suggestions. Ils disaient qu’elle aimait se vanter dans ses échanges, et que cela pouvait facilement pousser les autres à l’admirer et à la vénérer. Cela l’avait mise assez mal à l’aise. L’entendre dire ça m’a beaucoup remuée. La vérité était que, moi aussi, je l’avais vue se vanter ces derniers temps, mais, comme je craignais que cela nuise à notre relation, j’avais fermé les yeux et je ne lui avais rien dit. N’était-ce pas là une occasion en or ? Ne devrais-je pas, moi aussi, lui parler des problèmes que j’avais constatés chez elle ? Mais je me suis alors dit que les choses étaient déjà assez difficiles pour elle comme ça. Si, moi aussi, je lui disais ce que je pensais peut-être qu’elle n’allait pas le supporter et devenir négative. Je craignais que si je lui signalais les problèmes que j’avais vus en elle, elle ne pense que j’étais dure et qu’elle s’éloigne de moi. Alors, j’ai réfléchi soigneusement au ton à employer et à la façon de m’exprimer avec tact, afin de ne pas l’embarrasser. J’ai donc évoqué des moments du passé où je m’étais exaltée moi-même et m’étais mise en avant ; comment j’y avais réfléchi et m’en étais rendu compte. Et c’est seulement à la fin, en passant, que j’ai brièvement abordé son problème. Comme je craignais de l’embarrasser, j’ai ajouté quelques mots pour la consoler : « Tout le monde a un tempérament corrompu, il est parfaitement normal de le révéler. Moi aussi, ça m’arrive. Alors même que je crois en Dieu depuis si longtemps, j’ai toujours été très arrogante et prétentieuse, et je me mets souvent en avant. Ne laisse pas cela te limiter. Il faut juste que tu aies la bonne attitude envers toi-même. » Elle ne m’a rien répondu. Mais ensuite, il s’est passé quelque chose qui m’a de nouveau perturbée.

Lors d’une réunion, Barbara échangeait sur sa compréhension des paroles de Dieu, et elle a évoqué une expérience récente, qu’elle avait faite en prêchant l’Évangile. Elle a raconté qu’elle avait prêché à un pasteur qui croyait au Seigneur depuis des décennies. Cet homme était plein de notions religieuses et il avait cru de nombreuses rumeurs. Il n’acceptait toujours pas l’Évangile, bien qu’on le lui ait prêché à maintes reprises. C’est alors qu’elle était allée échanger et débattre avec lui et, en trouvant des passages pertinents des paroles de Dieu, elle avait réfuté ses notions et idées fausses, les unes après les autres ; et il avait graduellement abandonné ses notions et accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. Quand elle s’est arrêtée de parler, tout le monde avait tourné son attention vers son expérience de prêche de l’Évangile personne ne s’était concentré pour réfléchir et échanger sur les paroles de Dieu. À l’époque, j’avais conscience de ce qui se passait : n’était-ce pas un peu hors-sujet ? Même si elle avait échangé sur son expérience prêche de l’Évangile, en fin de compte, tout le monde s’était mis à l’admirer et à la respecter. N’était-ce pas là se mettre en avant ? J’ai eu envie de le lui faire remarquer et de la faire changer de sujet, mais je n’ai tout simplement pas pu m’y résoudre et je me disais : « Si je l’interromps devant autant de gens, ne va-t-elle pas se sentir vraiment embarrassée ? C’est vrai que Barbara a obtenu quelques résultats dans son prêche de l’Évangile, donc, si je lui dis ce que je pense, tout le monde va croire que je suis jalouse et que je lui crée sciemment des difficultés, n’est-ce pas ? Peut-être que ses intentions sont bonnes et qu’elle n’essaie pas de se mettre en avant. » Donc, je n’ai rien dit, mais je n’ai pas pu me calmer suffisamment pour réfléchir aux paroles de Dieu et mon échange s’est avéré peu éclairant. J’ai juste dit quelques mots qui manquaient d’inspiration. C’est ainsi que la réunion a pris fin.

Ce soir-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de trouver le sommeil. Je n’arrivais pas à oublier ce que Barbara avait dit pendant la réunion pour se vanter, et les regards admiratifs de tout le monde. Ce sur quoi elle avait échangé n’avait pas donné aux autres une meilleure compréhension des paroles de Dieu. En fait, elle avait attiré l’attention de tout le monde sur son prêche de l’Évangile, et la réunion n’avait donc eu aucun effet positif. De crainte de l’embarrasser, je n’avais rien dit et je ne n’avais donc pas pu protéger la vie de l’Église. Ne m’étais-je pas comportée comme une béni-oui-oui ? Je me suis alors souvenue de ce passage des paroles de Dieu : « Tu devrais t’examiner attentivement pour voir si tu es une personne correcte. Penses-tu à Moi quand tu établis tes objectifs et choisis tes intentions ? Tes paroles sont-elles toutes prononcées et toutes tes actions accomplies en Ma présence ? J’examine toutes tes pensées et toutes tes idées. Ne te sens-tu pas coupable ? […] Crois-tu que la prochaine fois tu seras capable de compenser le manger et boire que Satan a enlevé cette fois ? Ainsi tu le vois clairement maintenant ; est-ce quelque chose que tu peux compenser ? Peux-tu rattraper le temps perdu ? Vous devez vous examiner avec soin afin de voir pourquoi le manger et boire a manqué dans les quelques dernières réunions, et qui a causé ce problème. Vous devez échanger un par un jusqu’à ce que ce soit clair. Si une telle personne n’est pas fortement contrainte, vos frères et sœurs ne comprendront pas et alors cela se reproduira tout simplement. Vos yeux spirituels sont fermés ; un trop grand nombre entre vous sont aveugles ! En outre, ceux qui voient vraiment ne s’en préoccupent pas. Ils ne se lèvent ni ne se font entendre et eux aussi sont aveugles. Ceux qui voient, mais ne parlent pas sont muets. Nombreux ici ont des handicaps » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Les paroles de Dieu décrivaient parfaitement mon état. Barbara s’était écartée du sujet dans son échange, faisant perdre son temps à tout le monde, et qu’elle avait affecté l’efficacité de la réunion. Pourtant, j’étais restée là, sans rien dire. Je me suis dit et redit : « Je savais clairement que Barbara s’écartait du sujet, alors pourquoi n’ai-je pas protégé la vie de l’Église ? Pourquoi ai-je choisi de ne rien dire et d’agir comme une béni-oui-oui ? » Tout d’abord, je ne savais pas avec certitude si Barbara, par ses actes, s’exaltait elle-même et se mettait en avant. Il était vrai qu’elle avait eu des expériences de prêche de l’Évangile, et échanger sur ses expériences pouvait être bénéfique aux autres. Alors, échanger de cette façon pouvait-il être considéré comme de la vantardise ? Ensuite, je craignais de ne pas voir les choses clairement, de la limiter en intervenant, et que les autres penseraient que c’était la jalousie qui me faisait parler.

À la réunion du lendemain, j’ai évoqué ma confusion et demandé de l’aide à quelques sœurs. Ensemble, nous avons lu ce passage des paroles de Dieu : « S’exalter et se rendre témoignage à soi-même, se vanter, essayer d’être tenue en haute estime et adorée par les gens : voilà ce dont l’humanité corrompue est capable. C’est ainsi que les gens réagissent instinctivement quand ils sont dominés par leur nature satanique, et c’est une chose commune à toute l’humanité corrompue. Comment les gens s’exaltent-ils et se rendent-ils témoignage à eux-mêmes habituellement ? Comment atteignent-ils l’objectif qui vise à amener les gens à les tenir en haute estime et à les adorer ? Ils montrent dans quelle mesure ils ont travaillé, souffert et se sont dépensés, et quel prix ils ont payé. Ils s’exaltent en parlant de leur capital, ce qui leur procure une place plus élevée, plus stable et plus sûre dans l’esprit des gens, si bien que davantage de gens les apprécient, les estiment, les admirent, et même, les vénèrent, les respectent et les suivent. Pour atteindre ce but, les gens font beaucoup de choses qui rendent témoignage à Dieu en apparence, mais qui, fondamentalement, s’exaltent et se rendent témoignage à eux-mêmes. Agir ainsi est-il raisonnable ? Ils sont au-delà du champ de la rationalité et ils n’ont aucune honte. Autrement dit, ils témoignent effrontément de ce qu’ils ont fait pour Dieu et combien ils ont souffert pour Lui. Ils se vantent même de leurs dons, de leurs talents, de leur expérience, de leurs compétences particulières, des techniques ingénieuses dont ils se servent dans leurs interactions mondaines, des moyens qu’ils utilisent pour manipuler les gens, et ainsi de suite. Leur méthode, pour s’exalter et se rendre témoignage à eux-mêmes, consiste à se vanter et à rabaisser les autres. Ils se camouflent et s’embellissent également, cachant aux autres leurs points faibles, leurs défauts et leurs insuffisances, pour qu’ils ne voient jamais que leur côté brillant. Quand ils n’ont pas le moral, ils n’osent même pas le dire aux autres : ils n’ont pas le courage de s’ouvrir et d’échanger avec eux, et quand ils font quelque chose de mal, ils font de leur mieux pour le masquer et le dissimuler. Ils ne mentionnent jamais le mal qu’ils ont causé au travail de l’Église dans le cadre de l’accomplissement de leur devoir. Cependant, dès qu’ils ont apporté quelque contribution mineure ou obtenu quelque succès modeste, ils sont prompts à le faire remarquer. Ils sont impatients de faire savoir au monde entier combien ils sont capables, combien leur calibre est élevé, combien ils sont exceptionnels et combien ils valent mieux que le commun des mortels. N’est-ce pas là une façon de s’exalter et de se rendre témoignage à soi-même ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 4 : Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet). Grâce à l’exposition de ces parole de Dieu, j’ai compris que l’un des signes des antéchrists s’exaltant et témoignant d’eux-mêmes est l’étalage de leurs dons, de leurs qualités, de leurs contributions et de leurs réussites devant les autres, pour que les gens pensent qu’ils possèdent talents et calibre, et pour gagner leur respect et leur admiration. Prêcher l’Évangile et témoigner de Dieu est fondamentalement un acte positif. Barbara était douée pour prêcher l’Évangile, et si elle avait pu échanger sur les difficultés qu’elle avait rencontrées, sur la façon dont elle s’était alors appuyée sur Dieu et dont elle avait fait l’expérience de Son œuvre, sur ce qu’elle avait gagné et appris grâce à tout cela et sur les bons chemins de pratique qu’elle avait résumés, son échange aurait été édifiant. Mais Barbara n’avait parlé que des souffrances qu’elle avait endurées en prêchant l’Évangile, et du prix qu’elle avait payé. Aucun de ceux qui l’avaient écoutée n’avait gagné une plus grande compréhension de Dieu, ou la moindre clarté quant à la façon de pratiquer ou d’aborder diverses difficultés. Au lieu de cela, ils avaient juste commencé à la prendre en exemple et à l’admirer, et s’étaient dit qu’elle avait de l’expérience, des dons et du calibre pour le prêche de l’Évangile et que sa ferveur était supérieure à celle des autres. Tout le monde l’encensait et l’enviait, et se sentait incompétent. Ainsi, se mettre en avant et s’exalter soi-même n’avaient pas les mêmes résultats que témoigner de Dieu. En échangeant, j’ai pu confirmer mes premières impressions et j’ai déterminé que la majeure partie de ce que Barbara disait ne revenait pas à témoigner de Dieu, mais à s’élever soi-même et à se mettre en avant. Elle révélait un tempérament d’antéchrist, ce qui allait l’exposer au dégoût et à la haine de Dieu. Les sœurs m’ont également rappelé que Barbara n’était peut-être pas encore consciente de son comportement et que, l’ayant vu, je devais le lui faire remarquer avec amour pour l’aider. Je ne devais pas me comporter en béni-oui-oui uniquement pour préserver mes relations avec elle. Les paroles des sœurs m’ont remplie de honte et j’ai décidé d’échanger avec Barbara le plus vite possible.

Quand la réunion a pris fin, je ne suis tout simplement pas parvenue à me calmer. J’avais déjà vu les problèmes de Barbara, mais je n’avais jamais osé les lui signaler. Et même quand j’avais dit quelque chose, je n’avais fait que survoler la question, sans vraiment obtenir le moindre résultat. Barbara n’avait donc jamais vraiment réfléchi à son problème et n’en avait pas pris conscience. À cette pensée, j’ai éprouvé un sentiment de malaise et de culpabilité et je n’ai pu m’empêcher de me demander : « D’habitude, je suis enjouée et dynamique quand je suis avec Barbara et je lui raconte tout. Alors pourquoi ai-je autant de mal à lui signaler son problème ? Pourquoi les mots ont-ils du mal à sortir ? » Dans ma recherche et ma réflexion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous êtes tous instruits. Vous veillez tous à être raffinés et discrets dans vos propos, ainsi qu’à votre façon de parler : vous avez du tact et avez appris à ne pas blesser les autres dans leur dignité et leur fierté. Dans vos paroles et vos actions, vous laissez aux gens une marge de manœuvre. Vous faites tout ce que vous pouvez pour mettre les gens à l’aise. Vous n’exposez pas leurs cicatrices ou leurs défauts et vous essayez de ne pas les vexer ou de ne pas les mettre dans l’embarras. Tel est le principe interpersonnel selon lequel la plupart des gens agissent. Or, de quel genre de principe s’agit-il ? (Il s’agit d’être complaisant ; c’est fourbe et glissant.) C’est sournois, glissant, perfide et insidieux. Dissimulées derrière le visage souriant des gens, il y a beaucoup de choses malveillantes, insidieuses et abjectes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). « Ceux qui suivent la voie du milieu sont les plus traîtres de tous. Ils n’offensent personne, sont charmants et mielleux, savent jouer le jeu dans toutes les situations et personne ne peut voir leurs défauts. Ils sont comme des Satans vivants ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en pratiquant la vérité que l’on peut se défaire des chaînes d’un tempérament corrompu). « Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Les gens doivent se tromper les uns les autres, se cacher les uns des autres, se livrer à des intrigues les uns avec les autres ; et bien qu’ils sachent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation amicale. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal après que tu as critiqué ses défauts ou que tu l’as blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez l’autre ou dire des choses qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs de l’autre. Ils n’osent pas dire la vérité ni défendre les principes, de peur que cela ne suscite de l’animosité envers eux de la part des autres. Quand un individu n’est menacé par personne, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’une manière de vivre reposant sur la ruse et la tromperie, avec une attitude défensive, dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qui leur plaît. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, calculateurs et stratégiques, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé. Quand on examine les multiples facettes de l’essence de cette exigence vis-à-vis de la conduite morale des gens “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, celle-ci est-elle une noble exigence ? Est-elle positive ? (Non.) Alors qu’est-ce que cela enseigne aux gens ? Que tu ne dois pas contrarier ni blesser qui que ce soit, sinon c’est toi qui finiras par être blessé […]. Est-ce que cela apprend aux gens à être sages lorsqu’ils interagissent avec les autres, à être capables de différencier les gens, à voir les gens et les choses de la bonne manière et à interagir avec les gens de manière sage ? Cela t’apprend-il que, si tu rencontres de bonnes personnes, des personnes douées d’humanité, tu dois les traiter avec sincérité, leur apporter de l’aide si tu le peux et que, si tu ne le peux pas, tu dois alors être tolérant et les traiter correctement, apprendre à tolérer leurs défauts, supporter leurs incompréhensions et leurs jugements envers toi, et apprendre de leurs points forts et de leurs qualités ? Est-ce cela qui est enseigné aux gens ? (Non.) Alors, quel est le résultat final produit par ce que ce dicton enseigne aux gens ? Est-ce que cela rend les gens plus honnêtes ou plus malhonnêtes ? Il en résulte que les gens deviennent plus malhonnêtes : leurs cœurs s’éloignent encore davantage les uns des autres, la distance entre les gens se creuse et les relations entre les gens se compliquent, ce qui revient à dire que leurs relations sociales se compliquent. La communication à cœur ouvert entre les gens se perd et cela engendre un état d’esprit qui consiste à se méfier les uns des autres. Les relations entre les gens peuvent-elles encore être normales, de cette façon ? Le climat social va-t-il s’améliorer ? (Non.) C’est donc pour cette raison que le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” est évidemment faux. En enseignant aux gens à agir ainsi, on ne peut pas leur faire vivre une humanité normale. De plus, cela ne peut pas rendre les gens honnêtes, droits ou francs. Cela ne peut absolument pas avoir le moindre effet positif » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). En lisant les paroles de Dieu, j’ai vu que je me fiais à des philosophies sataniques des relations mondaines dans la manière dont j’interagissais avec Barbara, comme « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » ; « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » et « Un ami de plus signifie un chemin de plus ; un ennemi de plus signifie un obstacle de plus ». Jusque-là, j’avais considéré ces philosophies comme des principes à suivre quand j’interagissais avec les gens. Je m’étais dit que me comporter ainsi était la seule façon de préserver les relations interpersonnelles, de ne pas offenser les autres et de ne pas m’attirer d’ennuis. Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai finalement vu que ces philosophies de vie sont fourbes, sournoises et déloyales, qu’elles amènent les gens à se méfier les uns des autres, qu’elles créent de la distance entre eux, qu’elles empêchent les interactions sincères et qu’elles permettent encore moins de s’aimer les uns les autres. Bien qu’interagir ainsi permet de ne pas offenser les autres ou de nous éviter les ennuis, cela nous empêche aussi de se faire de vrais amis et ne fait que nous amener à devenir encore plus faux et fourbes. J’en suis également venue à comprendre que l’on doit être sincère quand on interagit avec les autres et qu’on doit aider les gens de son mieux par amour quand on voit qu’ils ont des problèmes. Même si, sur le coup, ils ne l’acceptent pas et ne vous comprennent pas, vous devez malgré tout adhérer à ces principes et avoir les bonnes intentions en abordant ces gens. J’ai repensé à mes interactions avec Barbara. À plusieurs reprises, je l’avais clairement vue se vanter devant les autres, et j’avais vu que les autres la tenaient en haute estime. Mais j’avais eu peur, en soulignant son problème, de froisser son égo et qu’elle m’ignore. Alors, pour rester en bons termes avec elle, je m’étais contentée de l’observer sans rien lui dire ni l’aider alors qu’elle révélait sa corruption. Elle n’avait donc pas réfléchi à ses problèmes et ne les connaissait pas, et elle avait ensuite repris ses vieilles habitudes. En vivant selon ces philosophies sataniques, j’avais simplement voulu préserver notre relation, pour que Barbara dise que j’étais compréhensive et pleine d’empathie. Je n’avais pas tenu compte de son entrée dans la vie. Si seulement je lui avais signalé plus tôt les problèmes que j’avais vus, elle aurait peut-être eu une certaine compréhension de son tempérament corrompu et n’aurait pas dit des choses aussi déraisonnables durant les réunions. J’étais devenue une béni-oui-oui pour préserver notre relation ! C’était là un comportement vraiment nuisible ! J’ai alors pensé à une autre sœur avec laquelle j’avais interagi. J’avais vu qu’elle était souvent négligente dans son devoir et que, lorsque les autres lui signalaient ses problèmes, elle argumentait et était incapable de l’accepter. J’avais voulu échanger avec elle, pour l’aider à réfléchir sur elle-même, mais je m’étais dit qu’elle était assez âgée et que, si je lui signalais ses problèmes, j’allais froisser son égo, et qu’elle allait me trouver excessivement sévère. Alors j’avais simplement fermé les yeux sur ses problèmes et étais restée, en apparence, enjouée, familière et amicale avec elle. Elle avait fini par être renvoyée, parce qu’elle était négligente dans son devoir. Seulement alors j’avais regretté de ne pas l’avoir aidée plus tôt. J’avais échangé avec elle sur les problèmes que j’avais vus en elle, alors que son départ approchait. Même si elle en était venue à reconnaître ses problèmes, elle m’avait reproché de ne pas les lui avoir signalés plus tôt, et elle m’avait dit que si elle avait pu s’amender plus tôt, elle n’aurait peut-être pas été renvoyée et réassignée. Quand j’ai compris cela, j’ai finalement vu que vivre selon des philosophies pour les relations mondaines et être une béni-oui-oui n’était pas la même chose qu’être une bonne personne. Ceux qui agissent ainsi ne montrent aucune sinérité ou amour envers les autres, ils sont égoïstes et fourbes. Ce genre de personne vit un tempérament satanique et dégoûte Dieu. Barbara avait toujours été si sincère avec moi, mais je m’étais contentée de m’appuyer sur ces philosophies quand j’interagissais avec elle et je n’avais pas pratiqué la vérité. J’avais seulement essayé de ne pas l’offenser et de préserver la bonne image qu’elle avait de moi, et quand je l’avais vue révéler un tempérament corrompu, j’avais passé outre. En agissant ainsi, pouvais-je me qualifier de bonne amie ? « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » était vraiment une parole diabolique de Satan. C’était vraiment nocif et je n’ai plus voulu vivre ainsi.

En cherchant et en réfléchissant, j’ai compris qu’il y avait une autre raison pour laquelle je n’avais pas osé signaler le problème de Barbara : mon point de vue était erroné. J’avais toujours cru que souligner le problème de quelqu’un, c’était exposer l’un de ses défauts, que cela allait froisser son égo et probablement l’offenser et que c’était un acte ingrat. Et donc, avec Barbara, j’avais toujours eu peur de l’offenser en soulignant son problème et que cela détruise notre relation, ce qui, pour moi, rendait très difficile la pratique de la vérité. J’ai donc sollicité Dieu, en Lui demandant de m’aider à résoudre mon problème. Dans ma recherche, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dieu exige que les gens disent la vérité, qu’ils disent ce qu’ils pensent au lieu de tromper, d’induire en erreur, de railler, de satiriser, de tourner en dérision les autres, de se moquer d’eux ou de les contraindre, d’exposer leurs faiblesses, ou de les blesser. Ne sont-ce pas là les principes de la parole ? Quand on dit qu’il ne faut pas exposer les faiblesses des gens, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il ne faut pas salir les autres. Ne t’accroche pas à leurs erreurs ou à leurs lacunes passées pour les juger ou les condamner. C’est le moins que tu devrais faire. Du côté proactif, comment s’exprime le discours constructif ? Il s’agit principalement d’encourager, d’orienter, de guider, d’exhorter, de comprendre et de réconforter. De plus, dans certains cas particuliers, il devient nécessaire d’exposer directement les erreurs des autres et de les émonder, afin qu’ils acquièrent la connaissance de la vérité et le désir de se repentir. Ce n’est qu’alors que l’effet attendu est atteint. Cette façon de pratiquer leur est très profitable. C’est une aide réelle et c’est constructif pour eux, n’est-ce pas ? […] Et quel est, en somme, le principe selon lequel on parle ainsi ? C’est celui-ci : dis ce que tu as sur le cœur et parle de tes véritables expériences et de ce que tu penses vraiment. Ces paroles sont les plus bénéfiques pour les gens, elles subviennent à leurs besoins, elles les aident, elles sont positives. Refuse de dire ces fausses paroles, ces paroles qui ne profitent pas aux gens ni ne les édifient : cela t’évitera de leur faire du mal et de les faire trébucher, de les plonger dans la négativité et d’avoir un effet négatif. Il faut que tu dises des choses positives. Tu dois t’efforcer d’aider les gens autant que tu le peux, de leur faire du bien, de les sustenter, de produire en eux une vraie foi en Dieu ; et tu dois faire en sorte que les gens soient aidés et qu’ils y gagnent beaucoup, grâce à ton expérience des paroles de Dieu et de la façon dont tu résous les problèmes, et qu’ils soient en mesure de comprendre la voie de l’expérience de l’œuvre de Dieu et d’entrer dans la vérité-réalité, ce qui leur permettra d’avoir une entrée dans la vie et de faire grandir leur vie : ce qui est tout l’effet de tes paroles chargées de principes et édifiantes pour les gens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). « Si tu entretiens de bonnes relations avec un frère ou une sœur, et que ces derniers te demandent de leur signaler leurs défauts, comment devrais-tu pratiquer ? Cela tient à ta façon d’aborder le sujet. […] Alors, selon le principe de la vérité, comment devriez-vous aborder cette question ? Quel acte est en accord avec la vérité ? Combien de principes pertinents y a-t-il ? En premier lieu, à tout le moins, n’amenez pas les autres à trébucher. Vous devez d’abord prendre en considération les faiblesses d’autrui et savoir de quelle façon parler à vos interlocuteurs pour ne pas les amener à trébucher. C’est, au minimum, ce qui devrait être pris en considération. Ensuite, si tu sais qu’il s’agit de quelqu’un qui croit vraiment en Dieu et peut accepter la vérité, alors quand tu remarques qu’il a un problème, tu dois prendre l’initiative de l’aider. Si tu ne fais rien et que tu te moques de lui, cela revient à le blesser et à lui faire du mal. Celui qui fait cela n’a ni conscience ni raison, et il n’a aucun amour pour les autres. Ceux qui ont un minimum de conscience et de raison ne peuvent pas négliger de prendre au sérieux leurs frères et sœurs. Ils doivent réfléchir aux différents moyens de les aider à résoudre leur problème. Ils doivent laisser la personne comprendre ce qui s’est passé et où se trouve son erreur. S’ils peuvent se repentir, c’est leur propre affaire : nous aurons été à la hauteur de notre responsabilité. Même s’ils ne se repentent pas maintenant, tôt ou tard ils reviendront à la raison, et ils ne te blâmeront pas et ne t’accuseront pas. À tout le moins, la façon dont tu traites tes frères et sœurs ne peut pas être en deçà des normes de conscience et de raison. Ne te rends pas redevable envers les autres : aide-les dans la mesure de tes possibilités. C’est ce que les gens devraient faire. Les personnes qui peuvent traiter leurs frères et sœurs avec amour et conformément aux principes de la vérité sont les meilleures personnes. Ce sont aussi les gens les plus généreux. Bien sûr, les vrais frères et sœurs sont ceux qui peuvent accepter et pratiquer la vérité. Si une personne ne croit en Dieu que pour manger à satiété ou pour recevoir des bénédictions, mais n’accepte pas la vérité, alors elle n’est ni un frère ni une sœur. Tu dois traiter les vrais frères et sœurs selon les principes de la vérité. Quels que soient la façon dont ils croient en Dieu et le chemin qu’ils empruntent, tu dois les aider dans un esprit d’amour. Quel est l’effet minimum à obtenir ? Premièrement, cela ne les fait pas trébucher et ne les fait pas devenir négatifs. Deuxièmement, cela les aide et les fait sortir du mauvais chemin. Et troisièmement, cela leur fait comprendre la vérité et choisir le bon chemin. Ces trois sortes d’effets ne peuvent être obtenus qu’en les aidant dans un esprit d’amour. Si tu n’as pas de véritable amour, tu ne peux pas obtenir ces trois sortes d’effets, et tu ne peux en obtenir au mieux qu’un ou deux. Ces trois sortes d’effets sont aussi les trois principes pour aider les autres. Tu connais ces trois principes et tu les maîtrises, mais comment sont-ils appliqués réellement ? Comprends-tu vraiment les difficultés des autres ? Ne s’agit-il pas là d’un autre problème ? Tu dois également te demander : “Quelle est l’origine de leur difficulté ? Suis-je capable de les aider ? Si ma stature est trop petite et que je ne peux pas résoudre leur problème, et que je parle sans précaution, je risque de leur indiquer le mauvais chemin. En outre, dans quelle mesure ces personnes sont-elles capables de comprendre la vérité, et quel est leur calibre ? Ont-elles des vues très arrêtées ? Comprennent-elles les questions spirituelles ? Peuvent-elles accepter la vérité ? Poursuivent-elles la vérité ? Si elles voient que je suis plus capable qu’elles et que j’échange avec elles, la jalousie ou la négativité surgiront-elles en elles ?” Ces questions doivent toutes être prises en compte. Après avoir réfléchi et clarifié ces questions, va échanger avec ces personnes, lis plusieurs passages des paroles de Dieu qui s’appliquent à leur problème, et permets-leur de comprendre la vérité dans les paroles de Dieu et de trouver le chemin de pratique. Ensuite, le problème sera résolu et elles sortiront des difficultés. Est-ce une affaire simple ? Ce n’est pas simple. Si tu ne comprends pas la vérité, tout ce que tu pourras dire ne servira à rien. Si tu comprends la vérité, tu peux les éclairer et leur être bénéfique juste avec quelques phrases » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, C’est seulement en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses incompréhensions au sujet de Dieu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’en suis venue à comprendre que si l’on expose les défauts d’une personne, on s’en prend à ses points faibles pour la juger et la condamner, et l’intention est de la ridiculiser, de la moquer et de la condamner, et cela dégoûte Dieu. Mais que si l’on souligne les problèmes et les défauts d’une personne dans l’intention de l’aider, alors c’est édifiant et c’est exprimer de l’amour qu’on a les autres et un sens des responsabilités vis-à-vis de leur vie. Si une personne poursuit la vérité, alors, avec l’aide des autres, elle pourra réfléchir sur elle-même et chercher la vérité pour résoudre ses problèmes, et elle fera des progrès dans son entrée dans la vie. Néanmoins, certaines personnes se montrent résistantes et répugnent à l’émondage et à la mise en avant de leurs problèmes. Cela montre qu’elles n’acceptent pas la vérité et que leur tempérament a de l’aversion pour la vérité. Auparavant, j’avais cru que souligner les problèmes des autres revenait à exposer leurs défauts et qu’il s’agissait d’une tâche ingrate. Ce point de vue était complètement erroné. J’en suis également venue à comprendre qu’il y a des principes à suivre quand on aide les autres en soulignant leurs problèmes. Il ne s’agit pas seulement de leur signaler directement leurs problèmes avec enthousiasme et bonnes intentions, quels que soient ces gens. Au lieu de cela, nous devons le faire selon les vérités-principes, en prenant en compte l’humanité de la personne et ses capacités de compréhension, son degré de correction, sa capacité à accepter la vérité ou non, comment lui signaler ses problèmes de façon à obtenir des résultats, sans la faire chuter ou la faire devenir négative. Le plus important pour nous est de tenir compte des vérités pertinentes, d’aider les autres à comprendre la vérité et l’intention de Dieu, en leur signalant les choses, et de leur donner un chemin de pratique. Ce n’est qu’en agissant ainsi qu’on aide réellement les gens. À ce stade, j’ai finalement compris que si je n’avais pas obtenu de bons résultats en soulignant les problèmes des autres auparavant, c’était parce que je n’avais pas cherché les vérités-principes. Tout comme quand j’avais vu Janie fréquemment dire des formules et des doctrines, gronder les autres depuis sa position élevée et ne jamais parler de sa connaissance d’elle-même. Je lui ai signalé ses problèmes directement, mais en fait, nos interactions m’avaient fait comprendre qu’elle n’était pas une personne capable d’accepter la vérité. Je savais que sa compréhension de la vérité était déformée et qu’elle donnait beaucoup d’important au statut. Pour ces raisons, lui signaler directement ses problèmes était idiot de ma part, et n’a pas obtenu de bons résultats. Il a plus tard été révélé qu’elle avait systématiquement refusé la vérité ainsi que les rappels et l’aide proposés par les frères et sœurs. Elle cherchait encore les faiblesses des dirigeants et des ouvriers pour les attaquer et les juger. Elle a fini par être renvoyée quand on a déterminé que c’était une personne malfaisante. Quant à Roxanna, sa fierté avait trop d’importance pour elle, elle était à comprendre et à entrer dans la vérité, et elle n’avait aucune expérience d’émondage. Mais je n’ai pas pris sa stature en compte et j’ai parlé des digressions de ses échanges sur les paroles de Dieu au milieu de tout le monde. Résultat, elle est devenue réticente et négative pendant un moment. Plus tard, avec l’aide et le soutien d’autres frères et sœurs, elle a réussi à changer son état. Une fois que j’ai compris cet aspect des principes, je n’ai plu cru de signaler son problème à Barbara. Barbara était en mesure d’accepter la vérité, c’était une personne correcte. Je devais l’aider avec amour en accord avec les principes pour lui éviter de s’engager sur le mauvais chemin. Dans mon cœur, j’ai prié Dieu en cherchant comment je pouvais échanger efficacement avec Barbara pour ne pas la contraindre, et l’aider à comprendre la vérité et à vraiment se connaître.

Pendant un moment après cela, je cherchais et examinais les paroles de Dieu qui exposent ceux qui se mettent en avant et s’exaltent eux-mêmes. J’ai attendu le bon moment pour m’ouvrir à Barbara par l’échange, pour lui parler des problèmes que j’avais remarqués chez elle durant cette période, ainsi que pour échanger avec elle sur la nature et les conséquences de la vantardise et sur l’attitude avec laquelle Dieu traite ce genre de comportement. Nous avons échangé ensemble et Barbara a finalement compris la gravité de son problème. Elle s’est rendu compte qu’elle était contrôlée par son obsession du statut, qu’elle aimait avoir une place dans le cœur des gens et qu’ils l’admirent, et que ce genre de poursuite dégoûtait Dieu. Lors d’une réunion suivante, elle a échangé et disséqué son comportement de vantardise et d’exaltation, ce qui a aidé tout le monde à gagner en discernement. Voir que Barbara était capable de réfléchir à son problème, de le reconnaître, de se détester et de vraiment se repentir m’a rendue heureuse. Mais, en même temps, je me suis sentie coupable. J’ai regretté que cela m’ait pris aussi longtemps pour échanger avec elle et lui indiquer son problème. Elle n’a pas développé un biais envers moi pour avoir souligné et exposé son problème. Notre relation n’en a pas souffert et nous sommes même devenues plus proches qu’avant. J’ai compris que ce n’est qu’en vivant selon la parole de Dieu et en interagissant avec les gens selon les vérités-principes que l’on peut éprouver un sentiment de paix.

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