La gentillesse est-elle synonyme de bonne humanité ?

3 mars 2025

Par Xiaojin, Chine

En août 2023, j’étais responsable du travail textuel dans l’Église. En général, lorsque les frères et sœurs rencontraient des difficultés dans leur profession ou leur travail, je les guidais et les aidais patiemment. Après chaque échange, voir les sourires sur les visages de chacun me rendait très heureux et satisfait. J’avais l’impression que tout le monde m’approuvait. Après un certain temps, je remarquai que Sœur Wang Ying, la cheffe d’équipe, manquait de sens du fardeau dans son devoir et traitait le travail avec négligence. Lorsque les résultats de travail étaient médiocres, elle ne prenait pas l’initiative de guider tout le monde à résumer les problèmes. Dans son travail quotidien, elle se contentait de donner des ordres et de diriger les autres pour qu’ils fassent le travail. En outre, elle n’était pas diligente dans le choix des sermons et se trompait souvent sur des questions simples. Lorsque la sœur avec laquelle elle travaillait a souligné ses problèmes, elle les a acceptés verbalement, mais par la suite, elle a continué à être superficielle. Au début, voyant qu’elle était jeune et qu’elle ne croyait en Dieu que depuis peu, je l’ai aidée et guidée. Mais au bout d’un certain temps, j’ai remarqué qu’elle n’avait pas beaucoup changé. Je savais que je devais échanger sur ses problèmes et les exposer pour qu’elle prenne conscience de leur gravité. Mais lorsqu’il s’est agi de l’exposer, j’ai eu des inquiétudes. Je pensais : « Si je parle trop durement, va-t-elle penser que je suis froid et insensible, que je ne comprends pas ses faiblesses ? Et si elle parle de moi de cette façon aux autres frères et sœurs, ne vont-ils pas tous penser que je manque d’amour et que j’ai peu d’humanité ? Qui me soutiendra encore à l’avenir ? Peut-être que je ne devrais pas l’exposer et l’émonder. Je devrais plutôt l’aider patiemment. » Alors, Je n’ai fait que mentionner brièvement à Wang Ying les lacunes de son travail et souligner certains de ses comportements superficiels dans l’exercice de ses devoirs. Après avoir entendu cela, Wang Ying a admis simplement qu’elle n’avait pas le sens du fardeau, mais elle n’a montré aucune réflexion ou compréhension des dommages causés par l’exécution superficielle de son devoir. Puis elle a immédiatement commencé à parler d’un sujet qui l’intéressait, et s’est animée comme si rien ne s’était passé. Lorsque j’ai vu sa réaction, j’ai su que mon échange n’avait pas eu d’effet. Mais ensuite, j’ai réfléchi, « Je lui ai fait un rappel, et elle a dit qu’elle changerait, j’allais donc simplement continuer à observer. » Plus tard, j’ai découvert que Wang Ying n’avait toujours pas le sens du fardeau dans ses devoirs. J’étais assez anxieux, pensant que je devais lui exposer ses problèmes avec sévérité, sous peine d’affecter gravement le travail. Une fois, alors que je guidais son travail, je l’ai fermement émondée. La voir la tête baissée, les sourcils froncés et l’air contrarié, je me suis demandé si mes remarques n’avaient pas été trop dures. Je me suis dit : « Va-t-elle penser que je suis totalement insensible et que mes paroles sont trop blessantes ? Aura-t-elle encore une bonne impression de moi à l’avenir ? » Alors, j’ai rapidement prononcé quelques mots de réconfort et d’encouragement, lui disant que c’était une bonne chose d’être soumis à l’émondage, qu’elle ne devrait pas être négative, et qu’elle devrait simplement faire des changements à l’avenir. Mais par la suite, elle ne se sentait toujours pas investie d’un fardeau dans ses devoirs, ce qui retardait sérieusement le travail. En fin de compte, je n’ai pas eu d’autre choix que de la renvoyer.

Après son renvoi, le dirigeant supérieur m’a demandé : « Tu avais déjà remarqué les problèmes de Wang Ying. Pourquoi ne pas l’avoir émondée et exposée ? Ainsi, elle aurait pu changer plus tôt, et si tu avais constaté qu’elle ne se repentait pas, tu aurais pu la renvoyer plus tôt. Son attitude continuellement superficielle a retardé tant de travail ! » Après avoir entendu les paroles du dirigeant, je me suis mis à réfléchir, « J’avais remarqué depuis longtemps les problèmes de Wang Ying et je les lui avais rappelés à plusieurs reprises, mais je n’ai jamais disséqué la nature de ses problèmes, ne les abordant que superficiellement sans les traiter correctement. J’avais déjà eu un comportement similaire auparavant. Pourquoi ne suis-je pas capable de souligner et d’exposer les problèmes des autres lorsque j’en trouve, craignant toujours d’être trop sévère et de laisser aux autres une mauvaise impression de moi ? Quel est exactement le problème ? » Alors j’ai prié Dieu, lui demandant de m’éclairer pour que je puisse reconnaître mes propres problèmes.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsque certains dirigeants d’Église voient des frères ou des sœurs faire leur devoir superficiellement, ils ne les réprimandent pas, bien qu’il le devrait. Quand ils voient clairement que les intérêts de la maison de Dieu sont en train de souffrir, ils ne s’en soucient pas ou ne posent pas de questions, et ils ne provoquent pas la moindre offense aux autres. En fait, ils ne tiennent pas réellement compte des points faibles des autres. Au lieu de cela, leur intention et leur but est d’essayer de rallier le cœur des gens. Ils en sont pleinement conscients que : “Tant que je fais ça, et ne fais offense à personne, on pensera que je suis un bon dirigeant. On aura une bonne et haute opinion de moi. Je serai approuvé et apprécié.” Ils ne se soucient guère des torts causés aux intérêts de la maison de Dieu ou à quel point le peuple élu de Dieu subira de grandes pertes dans son entrée dans la vie, ou à quel point leur vie d’Église sera perturbée, ils persévèrent simplement dans leur philosophie satanique et s’abstiennent de faire offense à quiconque. Il n’y a jamais dans leur cœur de culpabilité. Quand ils voient quelqu’un provoquer des interruptions et des perturbations, tout au plus, ils parleront un peu de cela avec eux, minimisant le problème avant de tourner définitivement la page. Ils n’échangeront pas sur la vérité ou ne relèveront pas non plus l’essence du problème de cette personne-là, et encore moins disséqueront-ils son état, et ils n’échangeront jamais sur ce que sont les intentions de Dieu. Les faux dirigeants n’exposent ou ne dissèquent jamais le genre d’erreurs que les gens commettent fréquemment, ni les tempéraments corrompus que les gens révèlent souvent. Ils ne résolvent aucun problème réel, mais ils encouragent toujours les pratiques erronées et les révélations de corruption des gens, et quelles que soient la négativité et la faiblesse des gens, ils ne prennent pas cela sérieusement. Ils prêchent simplement quelques formules et doctrines, et disent quelques paroles d’exhortation pour traiter la situation de manière superficielle, essayant de maintenir l’harmonie. En conséquence, le peuple élu de Dieu ne sait pas comment réfléchir sur lui-même ni comment se connaître lui-même, il n’y a aucune résolution face à n’importe quels tempéraments corrompus qu’il révèle et il vit au milieu des paroles, et des doctrines, des notions et de l’imagination, sans aucune entrée dans la vie. Ils ont même au fond d’eux cette croyance : “Notre dirigeant a encore plus de compréhension pour nos faiblesses que Dieu. Notre stature est trop petite pour être à la hauteur des exigences de Dieu. Mais nous n’avons qu’à satisfaire aux exigences de notre dirigeant : en nous soumettant à notre dirigeant, nous nous soumettons à Dieu. Si un jour le Supérieur renvoie notre dirigeant, nous nous ferons entendre : pour garder notre dirigeant et empêcher qu’il soit renvoyé, nous négocierons avec le Supérieur et nous le forcerons à accepter nos demandes. C’est ainsi que nous ferons ce qu’il faut pour notre dirigeant.” Lorsque les gens ont de telles pensées dans leur cœur, lorsqu’ils ont établi une telle relation avec leur dirigeant et que ce genre de dépendance, d’envie et d’adoration s’est élevé dans leur cœur envers lui, ils en viennent à avoir une foi toujours plus grande dans ce dirigeant, et veulent tout le temps écouter les paroles du dirigeant, plutôt que de chercher la vérité dans les paroles de Dieu. Un tel dirigeant a presque pris la place de Dieu dans le cœur des gens. Si un dirigeant est disposé à entretenir une telle relation avec les élus de Dieu, s’il retire de cela un sentiment de plaisir dans son cœur et croit que les élus de Dieu doivent le traiter ainsi, alors il n’y a aucune différence entre ce dirigeant et Paul, il a déjà emprunté le chemin d’un antéchrist, et le peuple élu de Dieu a déjà été fourvoyé par cet antéchrist, et manque totalement de discernement. En fait, ce dirigeant n’a pas la vérité-réalité, et il ne porte aucun fardeau en ce qui concerne l’entrée dans la vie du peuple élu de Dieu. Il ne peut que prêcher des formules et des doctrines, et maintenir ses relations avec les autres. Il est doué pour se mettre en valeur en utilisant des méthodes hypocrites, ses discours et ses actions s’accordent avec les notions des gens, et il induit ainsi les gens en erreur. Il ne sait pas comment échanger sur la vérité ou se connaître lui-même, ce qui l’empêche de mener les autres vers la vérité-réalité. Il ne travaille que dans l’intérêt de sa réputation et de son statut, et il ne dit que des paroles agréables à entendre qui piègent les gens. Il a déjà réussi à faire en sorte que les gens l’adorent et l’admirent, et il a sérieusement affecté et retardé le travail de l’Église et l’entrée dans la vie du peuple élu de Dieu. Une personne comme celle-ci n’est-elle pas un antéchrist ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 1 : Ils essaient de rallier les gens à leur cause). Dieu expose que les faux dirigeants qui trouvent des problèmes dans les devoirs des frères et sœurs, mais qui ne les exposent pas ou ne les émondent pas, ne se soucient ni de l’ampleur du retard dans le travail ni de la gravité de la nature de ces problèmes. Ils ne parlent que superficiellement et n’échangent pas sur la vérité pour résoudre les problèmes. De plus, ils sont constamment indulgents et tolérants, donnant aux autres l’impression qu’ils sont vraiment aimants, dans le but de gagner leur approbation et leur soutien. Cela sert à conquérir le cœur des gens et à les induire en erreur, et c’est une pratique des antéchrists. En vérité, c’était ainsi que j’étais. Lorsque j’ai vu Wang Ying être négligente dans son devoir et qu’elle ne faisait pas un travail réel, je savais que si elle faisait son devoir de cette manière, cela retarderait sérieusement le travail, et que si elle ne se repentait pas, la seule option serait de la renvoyer. Mais lorsque j’ai voulu lui signaler ses problèmes, j’ai eu peur qu’elle me dise que je n’avais pas d’empathie envers ses faiblesses, que j’étais froid et insensible, et que je manquais d’amour et d’humanité. Pour maintenir une bonne image à ses yeux, je n’ai pas pu me résoudre à l’émonder ou à l’exposer. Au lieu de cela, je lui ai donné des rappels superficiels pour qu’elle mette plus de cœur dans ses devoirs, sans exposer la nature et les conséquences de ses actions. Plus tard, lorsque j’ai vu que Wang Ying continuait à être négligente dans ses devoirs, je lui ai seulement dit quelques mots sévères, mais quand je l’ai vue la tête baissée et visiblement perturbée, j’ai commencé à m’inquiéter de ce qu’elle penserait de moi, alors j’ai vite dit quelques mots de réconfort et d’encouragement. Par conséquent, Wang Ying n’a pas senti que ses problèmes étaient graves et elle ne s’est pas du tout repentie et n’a pas changé, et finalement, elle a été renvoyée. Face aux problèmes des frères et sœurs, je n’ai pas du tout considéré comment échanger sur la vérité pour les résoudre. Je m’étais seulement concentré sur l’idée de maintenir une image gentille et aimante de moi-même à leurs yeux, et je m’étais constamment déguisé. Désormais, je voyais enfin que ce soi-disant amour était faux. J’avais juste tenté de préserver ma réputation et mon statut et cherché à gagner l’admiration des autres. En tant que superviseur, mes responsabilités étaient d’échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes des frères et sœurs, de les aider à bien faire leurs devoirs et de protéger le travail de l’Église. Mais tout ce que j’ai essayé de protéger, c’était ma position dans leur cœur, et je n’avais pas du tout assumé mes responsabilités, alors que je m’étais constamment déguisé en personne aimante. En cela, j’avais fourvoyé et piégé les gens, et je marchais sur le chemin d’un antéchrist. Ma façon de travailler avait vraiment nui aux frères et sœurs. En agissant ainsi, j’avais entravé le travail de l’Église et j’avais commis le mal ! En y réfléchissant, je me suis senti profondément attristé et coupable, et j’étais disposé à me repentir.

Plus tard, j’ai réfléchi : « Je pensais que posséder une bonne humanité signifiait être compréhensif, empathique et tolérant, tandis qu’émonder et exposer les problèmes des autres était froid, insensible, et manquait d’amour et d’humanité. Est-ce que mon point de vue est correct ? Qu’est-ce qu’exactement une véritable bonne humanité ? » J’ai lu un passage des paroles de Dieu, et mon cœur s’est éclairé. Dieu Tout-Puissant dit : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre, et d’amener tout le monde à dire du bien de soi-même. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? C’est d’être capable de se soumettre à Dieu et à la vérité. C’est aborder son devoir et toutes sortes de gens, d’événements et de choses avec des principes et le sens des responsabilités. C’est évident pour tout un chacun, tout le monde le sait clairement dans son cœur. De plus, Dieu scrute le cœur des hommes et connaît leur situation ; quels qu’ils soient, aucun d’entre eux ne peut berner Dieu. Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, de ne jamais dire du mal des autres, de ne jamais nuire aux intérêts de quiconque, et ils affirment n’avoir jamais convoité les biens d’autrui. Quand il y a des conflits d’intérêts, ils préfèrent même subir des pertes, plutôt que de profiter des gens, et tous les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont rusés et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu pense et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des personnes malfaisantes commettre le mal, ils ne les exposent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Quelle sorte d’humanité est-ce là ? Ce n’est pas une bonne humanité. N’accordez aucune attention à ce que les gens disent ; vous devez voir ce qu’ils vivent, ce qu’ils révèlent et quelle est leur attitude quand ils accomplissent leurs devoirs, et aussi ce qu’est leur état intérieur et ce qu’ils aiment. Si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur leur loyauté envers Dieu, si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur les intérêts de la maison de Dieu, ou si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur la considération qu’ils montrent pour Dieu, alors de telles personnes possèdent-elles une humanité ? Ce ne sont pas là des personnes avec de l’humanité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris qu’une bonne humanité ne se mesure pas au fait de savoir si une personne parle gentiment et avec douceur, ou durement et directement. Il s’agit plutôt de savoir si une personne se soumet à Dieu et à la vérité, et si elle fait ses devoirs de manière responsable. Tout comme certains dirigeants et ouvriers sont capables d’émonder les frères et sœurs qui sont irresponsables dans leurs devoirs, et peuvent exposer la nature et les conséquences de leurs actions à la lumière des paroles de Dieu. Bien qu’ils puissent être contrariés en entendant ces choses, ceux d’entre eux qui poursuivent la vérité peuvent profiter de cette occasion pour réfléchir sur eux-mêmes et se connaître, ce qui profite à la fois à leur entrée dans la vie et à l’accomplissement de leurs devoirs. Certaines personnes peuvent sembler gentilles, mais lorsqu’elles voient des frères et sœurs agir contre les principes, nuire au travail, et qui ont besoin d’un échange et d’une exposition à ce sujet, elles se protègent et ne disent que des mots agréables pour traiter les autres de manière superficielle. Elles ne tiennent pas compte de la manière d’aider véritablement les autres ou de préserver les intérêts de l’Église. Elles sont vraiment égoïstes et fourbes, et ce ne sont pas des personnes dotées d’une bonne humanité. J’ai agi de la même manière, je n’ai pensé qu’à protéger ma propre réputation et mon statut, et quand je voyais les autres emprunter un mauvais chemin, j’ai même pas tendu la main pour les aider. J’avais pensé que j’avais une bonne humanité, mais grâce à l’exposition des paroles de Dieu et à la révélation des faits, j’ai vu que j’étais loin d’être une personne dotée d’une bonne humanité. Prenant conscience de cela, je me suis senti profondément affligé et honteux, et les larmes ont coulé sur mon visage. Je me suis haï du fond du cœur et je ne voulais plus continuer à agir ainsi.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque tu interagis avec les autres, il faut d’abord qu’ils perçoivent ton vrai cœur et ta sincérité. Si, en parlant, en travaillant et en prenant contact avec les autres, les propos de quelqu’un sont superficiels, grandiloquents, obséquieux, flatteurs, irresponsables et imaginaires, ou s’il parle simplement pour rechercher la faveur de l’autre, alors ses propos manquent de toute crédibilité et il n’est pas sincère du tout. C’est son mode d’interaction avec les autres, peu importe qui sont ces autres. Une telle personne n’a pas un cœur honnête. Ce n’est pas une personne honnête. Supposons que quelqu’un soit dans un état négatif et qu’il te dise sincèrement : “Dis-moi pourquoi, exactement, je suis si négatif. Je n’arrive tout simplement pas à le comprendre !” Et supposons qu’en fait, au fond de toi, tu comprennes quel est son problème, mais qu’au lieu de le lui dire, tu lui répondes : “Ce n’est rien. Ce n’est pas de la négativité que tu manifestes. Moi aussi, je suis comme ça.” Ces paroles sont une grande consolation pour cette personne, mais ton attitude n’est pas sincère. Tu es superficiel avec elle ; pour qu’elle se sente plus à l’aise et consolée, tu t’es abstenu de lui parler honnêtement. Tu ne l’aides pas sérieusement et ne rends pas son problème évident, de telle sorte qu’elle puisse laisser sa négativité derrière elle. Tu n’as pas fait ce qu’une personne honnête aurait dû faire. Tout cela, pour essayer de la consoler et t’assurer qu’il n’y aura pas de distance ni de conflit entre vous : tu t’es montré superficiel avec elle, et ce n’est pas ce qui s’appelle être une personne honnête. Alors, pour être une personne honnête, que dois-tu faire face à ce genre de situation ? Tu dois lui dire ce que tu as vu et identifié : “Je vais te dire ce que j’ai vu et ce que j’ai éprouvé. À toi de décider si ce que je dis est juste ou pas. Si je me trompe, tu n’as pas à l’accepter. Sinon, j’espère que tu l’accepteras. Si ce que je te dis est dur à entendre pour toi et te blesse, j’espère que tu pourras l’accepter de la part de Dieu. Mon intention, mon but, c’est de t’aider. Je vois bien où est le problème : parce que tu as le sentiment que tu as été humilié et qu’il n’y a personne pour nourrir ton égo et que tu as l’impression que tout le monde te regarde de haut, que tu es attaqué et que jamais tu n’as été traité aussi injustement, tu ne l’acceptes pas et tu sombres dans la négativité. Qu’en penses-tu ? Est-ce que cela correspond à la réalité ?” En entendant cela, la personne sent que tu as raison. C’est ce que tu penses au fond, mais si tu n’es pas quelqu’un de franc, tu ne le diras pas. Tu diras : “Moi aussi, il m’arrive souvent d’être négatif.” Quand l’autre entendra que tout le monde se laisse aller à la négativité, il se dira que c’est normal pour lui d’être négatif et, au bout du compte, il ne s’en défera pas. Si tu es quelqu’un de franc et d’honnête et que tu l’aides par une attitude honnête, tu peux l’aider à comprendre la vérité et à laisser sa négativité derrière lui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Les paroles de Dieu nous disent que nous devons traiter nos frères et sœurs avec un cœur honnête, et que lorsque nous découvrons des problèmes chez eux, nous devons les aider et les soutenir avec sincérité. Cette aide n’est pas liée à une forme ou à des règles. Si des choses comme un échange et des rappels peuvent être efficaces, alors nous devons les utiliser, mais si la nature de leurs problèmes est grave, alors l’émondage, l’exposition et la dissection sont nécessaires. Quels que soient les moyens d’échange pouvant résoudre les problèmes et produire des résultats, nous devons les utiliser. Si nous ne considérons que notre propre fierté et image, et que nous évitons d’exposer l’essence des problèmes, et que nous nous contentons de dire quelques mots doux et superficiels pour traiter les gens avec négligence, nous ne les aidons pas, mais nous leur nuisons. C’est comme lorsque j’ai découvert que Wang Ying était négligente dans ses devoirs. Même si je le lui avais rappelé et j’avais essayé de l’aider, elle n’a pas pris mes paroles au sérieux. Dans ce cas, il était nécessaire de l’émonder et de disséquer la nature et les conséquences de son comportement négligent à la lumière des paroles de Dieu, afin qu’elle puisse prendre conscience de la gravité de ses problèmes. Cela serait bénéfique pour son entrée. Après avoir compris ces choses, j’ai gagné un chemin de pratique pour aider les autres et j’ai commencé à pratiquer en ce sens.

En octobre 2023, j’ai remarqué que Sœur Zhou Xin était irresponsable dans ses devoirs. Elle avait fait un travail textuel pendant plusieurs années, alors que d’autres frères et sœurs venaient juste de commencer, pourtant, elle ne se concentrait que sur ses propres tâches et ne montrait aucun sens du fardeau pour l’ensemble du travail. J’avais échangé avec elle sur ce problème auparavant, mais elle n’avait gagné aucune entrée. J’ai considéré disséquer la nature de ses actes afin qu’elle puisse changer. Mais lorsque j’ai pensé à souligner ses problèmes, j’ai eu certaines inquiétudes : « Zhou Xin était dans un mauvais état il y a quelque temps, alors si je devais souligner et exposer ses problèmes, ne pensera-t-elle pas que je manque de considération et d’humanité ? Si c’était le cas, elle se forgerait sûrement une mauvaise impression de moi. » Lorsque ces pensées me sont venues, j’ai hésité, je me suis demandé si je devais m’abstenir de l’exposer et de l’émonder. Alors que j’y réfléchissais, je me suis soudain souvenu de mon échec avec Wang Ying auparavant, et d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu auparavant : « Si tu es quelqu’un de franc et d’honnête et que tu l’aides par une attitude honnête, tu peux l’aider à comprendre la vérité et à laisser sa négativité derrière lui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Je n’ai pu m’empêcher de me demander : « Est-ce vraiment pour le bien de Zhou Xin que je m’abstiens d’exposer ses problèmes ? » En réalité, non. J’avais peur que Zhou Xin pense que j’étais trop sévère et insensible à ses faiblesses, donc mon hésitation était enracinée dans mon désir de préserver une bonne image à ses yeux. J’ai aussi pensé au fait que cette sœur vivait dans un tempérament corrompu, égoïste et méprisable, qu’elle avait été irresponsable dans ses devoirs et qu’elle avait déjà retardé le travail. Ce n’est qu’en lui exposant ce problème et en prenant conscience de la gravité de ses problèmes qu’elle aurait une chance de changer. Même si elle pouvait sentir que son cœur était transpercé et que pour le moment, elle peinait pour l’accepter, je continuerais à essayer sincèrement de l’aider et j’aurais la conscience tranquille. Plus tard, lors d’une réunion, je me suis appuyé sur les paroles de Dieu pour exposer la nature et les conséquences du fait qu’elle se concentrait uniquement sur son propre travail et qu’elle négligeait l’ensemble du travail. J’ai vu qu’elle était très contrariée, mais après l’échange, elle a dit qu’elle avait eu quelque peu conscience de ses problèmes, mais qu’elle ne les avait pas pris au sérieux, et qu’à travers cette dissection, elle avait enfin vu à quel point ses problèmes étaient graves. Elle a pris conscience qu’elle n’avait pas été préoccupée par l’arrêt du travail, et qu’elle n’avait pas accordé d’attention à la résolution de ces problèmes, même si elle savait qu’ils existaient. Elle a également pris conscience qu’elle avait été indifférente et insouciante, ce qui avait retardé le travail, et qu’elle avait été véritablement égoïste et méprisable, et devait donc sérieusement réfléchir et changer. J’ai été heureux de voir cette sœur parvenir à une telle compréhension, et j’ai senti que, pour une fois, j’avais finalement aidé les autres.

À travers cette expérience, j’ai fini par comprendre certains principes permettant d’évaluer la bonté de l’humanité, et j’ai également vu clairement que mon échec à aider les autres avec sincérité, mon hésitation à souligner les problèmes, et le fait de me protéger uniquement et de ne pas défendre le travail de l’Église, étaient une manifestation d’une humanité médiocre. En même temps, j’ai appris ce que signifie véritablement aider les autres avec amour. Dieu soit loué !

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