La soi-disant connaissance de soi
Par Joseph, Corée du SudAprès avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, je me rassemblais toujours avec les frères et sœurs qui...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Au début de l’année 2022, j’étais responsable du travail de plusieurs Églises. Un jour, quelques-uns d’entre nous discutions ensemble du travail lorsque Frère Michael a mentionné qu’une Église avait élu Sœur Clara comme dirigeante. Dès que j’ai entendu ce nom, mon cœur a fait un bond, et j’ai pensé : « Lorsqu’elle était dirigeante auparavant, elle ne pouvait pas coopérer harmonieusement avec les frères et sœurs, et elle rivalisait toujours pour la réputation et le gain, et excluait même ceux qui avaient des points de vue différents, ce qui causait du tort aux frères et sœurs, et finalement, elle avait été renvoyée pour avoir suivi le chemin d’un antéchrist. Aurait-elle fini par reconnaître ses transgressions passées ? Si elle ne s’est pas repentie, il ne serait pas approprié qu’elle soit élue dirigeante à nouveau. » Puis j’ai pensé : « Cette Église est principalement sous la responsabilité de Michael. Si je soulève mes inquiétudes, va-t-il penser que je cherche à lui compliquer les choses ? Cela rendrait difficile la coopération à l’avenir. Peu importe, je ne connais pas vraiment Clara de toute façon, et Michael ne sait-il pas mieux que moi si elle se connaît vraiment elle-même ? Je ferais mieux de ne rien dire. » Par crainte d’offenser les autres, j’ai choisi de rester silencieuse. Certains autres frères et sœurs dans notre équipe ont également dit : « Bien que les opinions sur Clara soient plutôt mitigées, nous pouvons la laisser se former un moment et voir comment cela se passe, et si elle ne convient pas, nous pourrons la renvoyer. » J’ai vu que tout le monde pensait que Clara convenait et que j’étais la seule à avoir une opinion différente, alors je n’ai rien voulu dire et j’ai pensé : « Je ne connais pas bien la situation actuelle de Clara. Si elle s’est véritablement repentie, pensera-t-on que je suis trop rapide à juger et que j’ai une piètre humanité ? Tant pis, je ferais mieux de ne rien dire. »
Un soir, une sœur m’a demandé : « Clara a-t-elle reconnu ses transgressions ? Répond-elle aux conditions pour être dirigeante ? Je ne sais pas quels principes vous utilisez pour la juger. » Le flot de questions m’a prise de court, mais je savais qu’il y avait sûrement une intention de Dieu. La sœur a continué : « Lorsqu’elle était dirigeante auparavant, Clara rivalisait pour la réputation et le gain, elle interrompait et perturbait gravement le travail de l’Église, et pendant les réunions, ses échanges ne montraient aucune réflexion personnelle. Je crains qu’en étant élue dirigeante à nouveau, elle ne retombe dans ses anciennes habitudes, ce qui nuirait au travail de l’Église. Ne devrions-nous pas examiner de plus près son comportement ? » Le fait d’écouter les préoccupations de la sœur m’a mis mal à l’aise. La vérité, c’est que j’avais les mêmes inquiétudes, mais j’avais peur que Michael pense que j’essayais de lui compliquer les choses, et puisque tous les autres frères et sœurs étaient d’accord, je ne voulais offenser personne, alors j’ai suivi l’avis de tout le monde. J’étais tellement superficielle et irresponsable sur une question aussi importante que le choix d’une dirigeante ! Cette pensée m’a envahie d’un profond sentiment de culpabilité. Cette nuit-là, je me tournais et retournais dans mon lit, incapable de m’endormir. Le lendemain matin, j’ai parlé de la situation avec quelques frères et sœurs de notre équipe. Après avoir entendu cela, Michael a examiné la situation de plus près en cherchant quelqu’un qui en savait davantage. Finalement, tout le monde a convenu que Clara n’avait pas reconnu ses transgressions, et puisqu’elle n’acceptait pas la vérité, elle ne convenait pas au poste de dirigeante, et Clara a donc été renvoyée. Par la suite, j’ai ressenti un sentiment encore plus fort de redevabilité et de culpabilité, j’ai pensé : « Sur cette question de Clara en tant que dirigeante, j’avais clairement un avis différent, mais je ne l’avais pas exprimé et j’avais simplement suivi les autres. J’étais vraiment irresponsable ! » J’ai lu quelques paroles de Dieu : « Certains sont complaisants : ils ne signalent ni n’exposent les autres lorsqu’ils les voient mal agir. Ils sont de compagnie agréable et se laissent facilement influencer. Ils obéissent à de faux dirigeants et à des antéchrists qui perturbent le travail de l’Église, ils n’offensent personne, et font des compromis en permanence, ne penchant ni à droite ni à gauche. En apparence, ils semblent avoir de l’humanité – ils ne vont pas trop loin, et ils ont un peu de conscience et de raison –, mais la plupart du temps, ils gardent le silence et n’expriment pas leurs idées. Que pensez-vous de tels individus ? Ne sont-ils pas lisses et fourbes ? Voilà exactement à quel point les gens sont fourbes. Quand il se passe quelque chose, ils peuvent ne pas parler ni exprimer un point de vue à la légère, mais gardent toujours le silence. Cela ne signifie pas qu’ils sont raisonnables : au contraire, cela montre qu’ils sont assez bien déguisés, qu’ils cachent des choses, que leur sournoiserie est profonde » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre, et d’amener tout le monde à dire du bien de soi-même. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? C’est d’être capable de se soumettre à Dieu et à la vérité. C’est aborder son devoir et toutes sortes de gens, d’événements et de choses avec des principes et le sens des responsabilités. C’est évident pour tout un chacun, tout le monde le sait clairement dans son cœur. De plus, Dieu scrute le cœur des hommes et connaît leur situation ; quels qu’ils soient, aucun d’entre eux ne peut berner Dieu. Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, de ne jamais dire du mal des autres, de ne jamais nuire aux intérêts de quiconque, et ils affirment n’avoir jamais convoité les biens d’autrui. Quand il y a des conflits d’intérêts, ils préfèrent même subir des pertes, plutôt que de profiter des gens, et tous les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont rusés et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu pense et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des personnes malfaisantes commettre le mal, ils ne les exposent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Quelle sorte d’humanité est-ce là ? Ce n’est pas une bonne humanité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). J’étais tellement honteuse lorsque je me voyais à la lumière des paroles de Dieu. Dieu dit que la norme d’une bonne humanité est d’avoir un cœur sincère envers Dieu et les autres, d’être responsable en faisant les choses, et d’avoir le courage d’empêcher le travail de l’Église d’être endommagé en se levant et en parlant lorsque l’on voit que le travail est compromis. C’est cela la véritable humanité et le comportement honnête. Si une personne constate un problème mais ne l’exprime pas, qu’elle reste silencieuse et qu’elle n’offense personne, elle peut donc sembler raisonnable, mais en réalité, cette personne est pleine de stratagèmes, elle est fuyante et fourbe. En réfléchissant sur moi-même concernant la question de Clara, j’avais clairement des inquiétudes au fond de moi, je craignais qu’elle n’ait pas réfléchi à ses transgressions passées ou ne les ait pas reconnues, et que maintenant qu’elle avait de nouveau été élue, elle risquait de retomber dans ses anciennes habitudes, ce qui serait nuisible au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie des frères et sœurs, mais j’avais eu peur d’offenser les gens et d’être mal comprise par mes collègues. Je m’étais également inquiétée du fait que si mon opinion était erronée, tout le monde aurait dit que j’étais trop rapide à juger et que j’avais une piètre humanité, donc je n’avais rien dit. Pour établir une bonne image de moi dans le cœur des gens, et pour maintenir des relations harmonieuses avec mes collaborateurs, j’ai choisi de rester silencieuse et d’être une personne complaisante, sans me soucier de savoir si le travail de l’Église en souffrirait. Mon humanité est vraiment fourbe et méprisable ! J’avais tellement soigné mon image, que les frères et sœurs autour de moi ne connaissaient pas mes véritables pensées, et pensaient même que j’étais facile à vivre, sans jamais entrer en conflit avec les autres, et que j’avais une bonne humanité. Mais Dieu scrute tout ce qui est dans mon cœur. Au lieu de cela, je n’avais pas défendu le travail de l’Église et j’avais toujours choisi de maintenir mes relations avec les autres. De quelle manière est-ce que je pratiquais la vérité ou faisais mon devoir ? J’étais tellement méprisable aux yeux de Dieu !
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Si tu n’as pas une relation normale avec Dieu, quoi que tu fasses pour préserver tes relations avec les autres, quels que soient tes efforts et l’énergie que tu y consacres, tout cela relèvera simplement d’une philosophie des relations mondaines. Tu protégeras ta position parmi les autres et obtiendras leurs louanges par le biais de perspectives humaines et de philosophies humaines, au lieu d’établir des relations interpersonnelles normales avec les autres conformément à la parole de Dieu. Si tu ne te concentres pas sur tes relations avec les autres et que tu maintiens plutôt une relation normale avec Dieu, si tu es prêt à donner ton cœur à Dieu et à apprendre à te soumettre à Lui, alors tes relations avec les autres deviendront naturellement normales. Ces relations ne s’appuieront donc pas sur la chair, mais sur la fondation de l’amour de Dieu. Tu n’auras presque aucune interaction charnelle avec les autres, mais, sur un plan spirituel, il y aura de l’échange et un amour mutuel, du réconfort et un approvisionnement entre vous. Tout cela est fait sur la base d’un désir de satisfaire Dieu : ces relations ne sont pas maintenues grâce à des philosophies des relations mondaines, elles se forment naturellement quand on porte un fardeau pour Dieu. Elles ne requièrent pas de ta part le moindre effort humain artificiel, il te suffit de pratiquer selon les principes des paroles de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important d’établir une relation normale avec Dieu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que pour avoir des relations normales avec les gens, une personne doit d’abord établir une relation normale avec Dieu. Une personne doit donner son cœur à Dieu, ne pas entretenir ses relations charnelles avec les autres sur la base des philosophies des relations mondaines de Satan, ne pas tenir compte de son statut ou de son image dans le cœur des autres, elle doit faire son devoir avec un cœur honnête et agir selon les vérités-principes en toutes choses. Ainsi, les relations d’une personne avec les frères et sœurs deviendront naturellement normales. Les relations maintenues en s’appuyant sur les philosophies des relations mondaines ne sont pas des relations normales, et elles sont détestées par Dieu. De telles relations ne durent généralement pas longtemps. En réfléchissant à la situation avec Clara, j’avais suivi la foule de manière irresponsable, j’avais vécu selon les philosophies sataniques telles que « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » et « Prononcez de bonnes paroles en harmonie avec les sentiments et la raison des autres, car la franchise agace autrui ». Je croyais qu’en interagissant avec les gens de cette manière, je pourrais éviter les conflits et maintenir des relations. Je pensais que cela pourrait mener à une coopération harmonieuse. Mais en réalité, c’était tout le contraire. En vivant selon ces philosophies des relations mondaines, j’étais devenue de plus en plus fuyante et fourbe. Lorsque les choses se produisaient, ma priorité était de protéger ma réputation et mon statut, et de maintenir mes relations avec les autres. Bien que cela puisse maintenir l’harmonie temporairement, il n’y a pas de sincérité dans ce type de coopération, et cela ne permet pas d’obtenir un soutien et une retenue mutuels. L’Église avait arrangé que nous coopérions dans nos devoirs ensemble dans l’espoir de nous superviser mutuellement et de nous contrôler réciproquement sur les questions importantes. Mais j’avais été irresponsable, j’avais agi comme une personne complaisante, j’avais vu les problèmes mais je ne les avais pas soulevés, ce qui avait causé du tort au travail de l’Église. J’avais été tellement irresponsable !
Plus tard, j’ai continué à chercher et je me suis dit : « Qu’est-ce que la véritable coopération harmonieuse ? » Une sœur m’a envoyé quelques passages des paroles de Dieu : « Si tu veux remplir bien tes devoirs et de satisfaire les intentions de Dieu, tu dois d’abord apprendre à travailler en harmonie avec les autres. Quand tu coopères avec tes frères et sœurs, tu dois te demander : “Qu’est-ce que l’harmonie ? Mon discours est-il en harmonie avec eux ? Mes pensées sont-elles en harmonie avec eux ? La façon dont je fais les choses est-elle en harmonie avec eux ?” Réfléchis à la manière de coopérer en harmonie. Parfois, l’harmonie suppose de la patience et de la tolérance, mais cela suppose aussi le fait de maintenir sa position et de respecter des principes. L’harmonie ne signifie pas faire des compromis sur les principes pour adoucir les choses, ni essayer d’être “une personne complaisante” ou s’en tenir à la voie de la modération, et elle ne signifie certainement pas s’attirer les bonnes grâces de quelqu’un. Voilà pour les principes. Une fois que tu les auras saisis, sans même t’en rendre compte, tu parleras et agiras conformément aux intentions de Dieu et tu vivras aussi la réalité de la vérité, et de cette manière il est facile d’atteindre l’unité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, À propos de la coopération harmonieuse). « Certains diront : “Tu dis que je suis incapable de coopérer avec qui que ce soit – eh bien, j’ai un partenaire ! Il coopère bien avec moi : il va là où je vais, fait ce que je fais ; il va là où je lui demande d’aller, fait ce que je lui demande de faire, de la manière dont je le lui demande.” Est-ce cela la coopération ? Non. Ça s’appelle être un valet de pied. Un valet de pied est à tes ordres – est-ce de la coopération ? Il est clair qu’il s’agit d’un laquais, sans idées ni points de vue, et encore moins d’opinions propres. Au-delà de cela, sa pensée est celle d’une personne complaisante. Il n’est méticuleux dans rien de ce qu’il fait, mais il suit le mouvement superficiellement, et il ne défend pas les intérêts de la maison de Dieu. À quoi pourrait servir une telle coopération ? Quel que soit son partenaire, il ne fait que lui obéir, il n’est jamais qu’un laquais. Il écoute tout ce que les autres disent et fait tout ce que les autres lui demandent de faire. Ce n’est pas de la coopération. Qu’est-ce que la coopération ? Il faut pouvoir discuter ensemble et exprimer ses points de vue et ses opinions ; il faut se compléter et se superviser mutuellement, se solliciter, s’enquérir l’un de l’autre et se rafraîchir la mémoire mutuellement. C’est ce que signifie coopérer en harmonie. Supposons, par exemple, que tu te sois occupé de quelque chose selon ta propre volonté et que quelqu’un te dise : “Tu as mal agi, tu es allé totalement à l’encontre des principes. Pourquoi t’es-tu occupé de cela comme tu l’entendais, sans chercher la vérité ?” À cela, tu réponds : “C’est vrai, je suis content que tu m’aies alerté ! Si tu ne l’avais pas fait, cela aurait provoqué un désastre !” C’est ce que l’on appelle se rafraîchir la mémoire mutuellement. En quoi consiste alors le fait de se superviser les uns les autres ? Tout le monde a un tempérament corrompu et peut faire preuve de négligence dans l’accomplissement de son devoir, ne sauvegardant que son propre statut et son orgueil, et non les intérêts de la maison de Dieu. De tels états sont présents chez chaque personne. Si tu apprends que quelqu’un a un problème, tu dois prendre l’initiative d’échanger avec lui, en lui rappelant de faire son devoir selon les principes, tout en étant un avertissement pour toi-même. Il s’agit d’une supervision mutuelle. Quelle est la fonction de la supervision mutuelle ? Elle est destinée à sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu et à empêcher les gens de se tromper de chemin. La coopération a une autre fonction, en dehors du fait de se rafraîchir la mémoire mutuellement et de la supervision mutuelle : s’enquérir l’un de l’autre » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Les paroles de Dieu exposaient ma véritable situation. Souvent, lorsque je collaborais avec les frères et sœurs, j’étais comme une marionnette. Je n’exprimais pas mes propres points de vue, et je n’assumais pas du tout un rôle de supervision. La véritable coopération implique une supervision et des rappels mutuels. Parce que nous avons tous de nombreux tempéraments corrompus, nous sommes susceptibles de suivre notre propre volonté et d’agir de manière arbitraire dans nos devoirs. Si nous pouvons fournir une direction et une aide mutuelles ou si nous pouvons nous émonder réciproquement dans notre coopération, nous pouvons éviter de causer du tort au travail et de prendre le mauvais chemin. De plus, comme nous ne comprenons pas pleinement la vérité, et que nous avons tous de nombreuses lacunes et insuffisances, beaucoup de problèmes ne peuvent pas être pris en compte de manière exhaustive ; parfois, les rappels de partenaires ou de collaborateurs peuvent corriger les écarts à temps et réduire les erreurs dans le travail. La supervision et les rappels mutuels sont vraiment très importants ! Mais j’avais toujours pensé que la coopération harmonieuse signifiait de s’entendre paisiblement et je croyais que le fait de souligner les défauts des autres ou de donner des suggestions offenserait les gens. Ma vision des choses était vraiment déformée ! En fait, la coopération harmonieuse ne consiste pas à ce que tout le monde s’entende et que personne ne soit offensé, ni à laisser passer les choses et à être une personne complaisante. Il s’agit de s’en tenir aux principes, de rester ferme et de posséder un sens de justice. Lorsque nous voyons nos frères et sœurs partenaires enfreindre des principes, nous devons les rappeler, les aider ou les émonder. Ce n’est pas pour rendre les choses difficiles pour les autres ou évacuer des griefs personnels, mais pour faire nos devoirs selon les principes et c’est un acte de justice réalisé pour soutenir le travail de l’Église. En raison de mes points de vue fallacieux, j’avais vu des problèmes mais je ne les avais pas soulevés, je les avais ignorés. En quoi cela pouvait-il être une coopération harmonieuse avec mes frères et sœurs ? C’était simplement vivre selon les philosophies des relations mondaines et être irresponsable dans mes devoirs. Une telle coopération n’a pas du tout joué de rôle de supervision. Avec cela en tête, j’ai commencé à ressentir un certain dégoût de moi-même.
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension des exigences de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand ton chemin de pratique sera correct et que tu avanceras dans la bonne direction, ton avenir sera beau et brillant. Ainsi, tu vivras le cœur en paix, ton esprit sera nourri et tu te sentiras comblé et satisfait. Si tu n’arrives pas à te libérer des contraintes de la chair, que tu es constamment contraint par des sentiments, des intérêts personnels et des philosophies sataniques, que tu parles et agis dans le secret et que tu te caches toujours dans l’ombre, alors tu vis sous le pouvoir de Satan. À l’inverse, si tu comprends la vérité, que tu te libères des contraintes de la chair et que tu pratiques la vérité, tu en viendras progressivement à posséder une ressemblance humaine. Tu seras franc et direct dans tes paroles et dans tes actes, et tu seras capable de révéler tes opinions, tes idées et les erreurs que tu auras commises, permettant à tout le monde de les voir clairement. À la fin, les gens reconnaîtront que tu es quelqu’un de transparent. Or qu’est-ce qu’une personne transparente ? C’est quelqu’un qui s’exprime avec une honnêteté exceptionnelle et dont tout le monde croit que les paroles sont vraies. Même si, sans le vouloir, il ment ou dit quelque chose de faux, les gens sont capables de le lui pardonner, sachant qu’il ne l’a pas fait exprès. S’il s’aperçoit qu’il a menti ou dit quelque chose de faux, il présente ses excuses et se corrige. Voilà ce qu’est une personne transparente. Quelqu’un comme cela, tout le monde l’apprécie et lui fait confiance. C’est ce niveau qu’il te faut atteindre pour gagner la confiance de Dieu et des autres. Ce n’est pas une tâche simple : c’est le plus haut niveau de dignité qu’une personne puisse posséder. Pareil individu a du respect pour lui-même » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Dieu veut que nous soyons francs et directs dans nos paroles et nos actions, que nous partagions ouvertement nos pensées et idées avec les autres, que nous discutions des problèmes ensemble, et que nous soyons des gens honnêtes. De telles personnes sont aimées de Dieu et vivent avec dignité. Lorsque nous avons discuté des problèmes la fois prochaine, j’ai consciemment exprimé mes pensées et mes points de vue pour échanger ouvertement avec les frères et sœurs avec lesquels je coopérais. Je ne cachais plus rien, ni ne dissimulais les choses, ni ne cherchais à être une personne complaisante. Même si mes pensées n’étaient pas complètement formées, je les ai quand même exprimées. Si mes points de vue étaient erronés, je mettais de côté ma fierté et j’acceptais les opinions des autres. Pratiquer ainsi a apporté de la paix et de l’assurance à mon cœur.
Un jour, nous discutions de savoir si nous devions accepter le retour d’une sœur nommée Anne dans l’Église. Anne avait un tempérament arrogant et avait constamment refusé d’accepter la vérité. Les dirigeants avaient échangé avec elle de nombreuses fois, mais elle n’avait jamais réfléchi sur elle-même ou essayé de se connaître elle-même. Au contraire, elle avait empiré les choses en jugeant les dirigeants devant les frères et sœurs, elle avait interrompu et perturbé la vie de l’Église. Elle avait finalement été isolée pour qu’elle réfléchisse sur elle-même. Après cela, elle avait continué à faire ses devoirs, et récemment, elle avait été assez efficace pour prêcher l’Évangile. Plusieurs collaborateurs étaient d’accord pour accepter le retour d’Anne dans l’Église, mais j’étais hésitante et j’ai pensé : « Bien qu’Anne ait eu un certain succès dans la prédication de l’Évangile, son tempérament est assez malintentionné et ce n’est pas une personne qui accepte la vérité. Elle n’a pas véritablement reconnu ses actes malfaisants passés, et il n’y a eu aucun signe visible de repentance. Accepter son retour dans l’Église simplement à cause de son succès momentané dans la prédication de l’Évangile ne semble pas approprié. » Mais ensuite, je me suis dit : « Plusieurs collaborateurs se sont déjà mis d’accord, et si je suis la seule à être en désaccord, que vont penser les autres ? Penseront-ils que j’ai toujours des opinions différentes et que je suis difficile à vivre ? Puisque tout le monde est d’accord, peut-être que ne devrais-je rien dire. » Mais ensuite, j’ai soudainement pensé à la situation avec Clara, où j’avais irresponsablement suivi la foule et n’avais pas eu le courage de m’en tenir aux vérités-principes, ce qui avait entraîné des retards dans le travail de l’Église. Je me suis sentie un peu effrayée, alors j’ai prié rapidement Dieu et j’ai dit : « Dieu, tout le monde a accepté qu’Anne revienne dans l’Église, mais je me sens toujours mal à l’aise à ce sujet. Je ne veux pas prendre de décision hâtive sans clarté cette fois-ci. Je veux agir selon les vérités-principes. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi. » Après avoir prié, j’ai consulté les principes pour accepter le retour de personnes dans l’Église, et les principes affirmaient : Ceux qui sont constamment arrogants, fourbes et semeurs de discorde sont au-delà du salut. Les personnes malfaisantes resteront malfaisantes et ne peuvent pas véritablement se repentir. Ceux qui reviennent dans l’Église ne doivent absolument pas perturber l’Église et doivent pouvoir s’entendre avec la majorité. Seules ces personnes conviennent pour être à nouveau acceptées dans l’Église. Ceux qui sont nuisibles et inutiles à l’Église ne doivent pas être acceptés à nouveau. En comparant cela au comportement d’Anne, j’ai pensé au fait que son tempérament était assez arrogant et à son refus constant d’accepter la vérité, et peu importe combien les frères et sœurs ont échangé avec elle, elle n’a jamais réfléchi ou ne s’est repentie. Même si elle avait eu un certain succès momentané dans la prédication de l’Évangile, ce n’était pas une personne qui acceptait la vérité, et si quoi que ce soit devait toucher ses intérêts, elle risquait de retomber dans ses vieilles habitudes et de continuer à perturber le travail de l’Église. Il n’était pas approprié d’accepter le retour d’une telle personne dans l’Église. Après cela, j’ai exprimé mes points de vue et plusieurs collaborateurs ont approuvé mon opinion, et au final, le retour d’Anne dans l’Église n’a pas été accepté. En voyant ce résultat, je me suis sentie en paix et rassurée de faire mon devoir de cette manière.
Cette expérience m’a aidée à comprendre à quel point il est important d’avoir un cœur honnête dans son devoir. Avoir une attitude honnête dans son devoir et pratiquer la vérité sans craindre d’offenser les autres protège le travail de l’Église.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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