Faire face à l’opposition de mes parents à ma foi

21 février 2025

Par Yang Mei, Chine

En 2012, j’ai été arrêtée par la police alors que je prêchais l’Évangile. Les policiers m’ont durement interrogée, m’ont demandé qui étaient les dirigeants d’Église et où se tenaient les réunions. Et vu que je ne répondais pas, ils m’ont frappée et m’ont gardée longtemps pour m’interroger. Finalement, lorsqu’ils ont vu qu’ils ne pouvaient pas obtenir les informations qu’ils voulaient, ils ont laissé mes parents me ramener chez moi, et les ont menacés en disant : « Nous la laissons partir pour cette fois, mais vous devez la surveiller de près et ne plus la laisser croire en Dieu. Si elle continue et que nous l’arrêtons, elle sera condamnée à la prison, et nous veillerons à ce que vous perdiez tout et à ce que votre famille soit détruite ! » Après ça, mes parents ont commencé à faire obstacle à ma croyance en Dieu. Ils avaient peur que je lise les paroles de Dieu, alors ils me surveillaient partout. Ils dormaient même dans ma chambre la nuit, je n’avais donc aucune liberté. Les autres membres de ma famille ne me comprenaient pas non plus. Ma grand-mère, qui était âgée, est venue chez nous : elle a pleuré et m’a suppliée de ne plus croire en Dieu, craignant que je sois arrêtée et envoyée en prison. Mon grand-père m’a lui aussi montré du doigt et a dit d’un air sinistre : « Pourquoi crois-tu en Dieu aussi jeune ! Croire en Dieu t’a valu une arrestation et un casier judiciaire, non seulement cela nous a déshonoré, mais cela a impliqué notre famille tout entière ! Il faut que tu renonces à ta foi ! » Voyant l’air féroce de mon grand-père, je me suis sentie profondément lésée. Je rejetais cette idée dans mon esprit : « Croire en Dieu et L’adorer est parfaitement naturel et justifié, c’est suivre le bon chemin. De bonnes personnes dans tous les pays croient en Dieu. Pourquoi ne me comprenez-vous pas ? Vous aurez beau vous mettre en travers de mon chemin, je ne renoncerai pas à ma croyance en Dieu ! »

Une nuit, ma mère a fait irruption dans ma chambre, s’est agenouillée devant moi, et a dit en larmes : « S’il te plaît, arrête de croire en Dieu ! Tu es notre seule fille, si tu es de nouveau arrêtée et condamnée, non seulement les policiers s’empareront de notre argent, mais ils te tortureront également. S’il devait t’arriver quelque chose d’affreux, cette famille serait détruite ! » J’étais tellement choquée par cette situation et je me suis empressée d’aider ma mère à se relever. En voyant ma mère aussi dévastée, j’ai fondu en larmes. Je ne savais pas quoi lui dire. Mon père avait travaillé loin de chez nous toute sa vie, et c’est ma mère qui m’avait élevée, avec toutes les difficultés que cela comportait. Maintenant que j’étais adulte, je ne l’avais toujours pas remerciée de m’avoir élevée, mais elle était là, agenouillée, à me supplier. J’avais l’impression de n’avoir vraiment aucune piété filiale. Cette pensée m’a rendue un peu faible : « Ma mère s’est agenouillée et m’a suppliée. Si je ne tiens pas du tout compte de ses sentiments, cela ne lui fera-t-il pas énormément de mal ? » Cela m’a vraiment bouleversée, alors j’ai prié en silence, demandant à Dieu de continuer à m’aider à rester ferme. Après avoir prié, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Tu dois posséder Mon courage en toi et tu dois avoir des principes quand il s’agit de faire face à des membres de la famille qui ne croient pas. Pour Moi, cependant, tu ne dois céder à aucune des forces obscures. Fie-toi à Ma sagesse pour marcher sur la voie parfaite ; ne laisse aucune des conspirations de Satan s’établir. Mets tous tes efforts à M’apporter ton cœur et Je te réconforterai, te donnerai la paix et le bonheur. Ne lutte pas pour paraître d’une certaine façon devant les autres ; Me satisfaire n’a-t-il pas plus de valeur et de poids ? En Me satisfaisant, ne seras-tu pas encore plus rempli d’une paix et d’un bonheur qui durent toute la vie et qui sont éternels ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Ces paroles de Dieu m’ont éclairé l’esprit. En apparence, il semblait que ma mère s’agenouillait et me suppliait, mais derrière cela, c’était le piège de Satan. Satan ne voulait pas que je suive Dieu et que je sois sauvée, et il utilisait ma mère pour me tenter et m’attaquer. Il essayait de m’inciter à trahir Dieu et de m’entraîner en enfer avec lui. Je ne pouvais pas tomber dans le piège de Satan. Je devais rester ferme dans mon témoignage pour lui faire honte ! Cette pensée m’a rendue encore plus déterminée. Pour les affaires quotidiennes, je pouvais écouter ma mère, mais en matière de foi, je ne pouvais pas. Je suis devenue déterminée à croire en Dieu !

Plus tard, en voyant ma détermination à croire en Dieu, mes parents ont renforcé leur surveillance à mon égard. J’ai souvent prié Dieu, Lui demandant de m’ouvrir un chemin. Plus tard, une sœur m’a proposé de travailler dans son magasin. C’était pour moi l’occasion de lire les paroles de Dieu et de me réunir avec les frères et sœurs, alors j’ai volontiers accepté. Cependant, à ma grande surprise, mon père me suivait en cachette. Un jour, alors que j’étais à une réunion, j’ai soudain reçu un appel de mon père me demandant où j’étais. J’ai fait appel à la sagesse et je lui ai dit que j’étais au travail, mais il ne m’a pas crue et s’est précipité au magasin. Heureusement, je suis retournée au magasin avant lui, et il n’est parti qu’après m’avoir vue. À une autre occasion, lorsque je me rendais à une réunion, alors que je m’approchais de la maison d’accueil, je me suis retournée et j’ai vu que mon père me suivait, alors je n’ai pas osé assister à la réunion et j’ai dû rentrer chez moi. Non seulement mon père me suivait et me surveillait quand je sortais, mais il entrait aussi parfois dans ma chambre chez moi pour vérifier si je lisais les paroles de Dieu. Une nuit, j’ai fermé la porte de ma chambre à clé et je m’y suis cachée pour lire les paroles de Dieu, quand tout à coup, j’ai entendu frapper violemment à la porte. J’étais vraiment effrayée. Avant de pouvoir cacher les livres des paroles de Dieu et d’ouvrir la porte, mon père a brisé la vitre du balcon et a fait irruption dans ma chambre. Il a attrapé une bouteille sur la coiffeuse et n’a pas arrêté de me frapper avec tout en m’insultant : « Je t’ai dit de ne pas croire en Dieu ! Il est hors de question que je te laisse poursuivre cette foi ! » Il a également hurlé des paroles blasphématoires contre Dieu. Puis ma mère m’a réprimandée : « Si tu continues à croire en Dieu, ton père et moi te renierons. On verra comment tu t’en sortiras, à ce moment-là ! » J’étais vraiment effrayée. J’avais peur que mon père me fasse mal et qu’ils me mettent vraiment à la porte de chez moi, alors j’ai invoqué Dieu : « Ô mon Dieu, ma stature est trop petite pour surmonter cette situation. S’il Te plaît, guide-moi et protège-moi, et donne-moi foi et force. » Puis j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Tu ne devrais pas avoir peur de ceci et de cela ; quels que soient les difficultés et les dangers que tu rencontres, tu es capable de rester stable devant Moi, libre de toute entrave, afin que Ma volonté puisse être réalisée sans obstacle. C’est ton devoir […]. Ne crains pas ; avec Mon soutien, qui pourrait jamais bloquer cette route ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). C’est vrai, Dieu est mon soutien. Toutes choses et évènements sont entre les mains de Dieu, et mes parents sont également sous le contrôle de Dieu. Sans la permission de Dieu, ils ne pouvaient rien me faire. Quand mes parents ont vu que quoi qu’ils disaient, j’étais déterminée à continuer à croire en Dieu, ils se sont mis tellement en colère qu’ils ont fait demi-tour et sont partis furieux.

Une fois mes parents partis, j’ai pensé à mon père qui m’avait frappée, et cela m’a rendue très triste. De toute ma vie, mon père ne m’avait jamais frappée. Mais juste parce que je croyais en Dieu, mes parents, qui m’avaient toujours aimée, me traitaient comme leur ennemi. Mon père m’avait frappée avec une bouteille, et ma mère avait même dit qu’elle ne voulait plus de moi. S’ils me mettaient vraiment à la porte de chez moi, je n’aurais plus de logement et je serais toute seule. Où pourrais-je alors aller ? Je me suis sentie un peu faible, et j’ai pensé au fait qu’il était vraiment difficile de croire en Dieu en Chine. Je me suis demandé si je ne devrais pas juste croire dans mon cœur et ne pas aller aux réunions, pour que ma famille puisse à nouveau bien s’entendre, et pour qu’ils m’aiment comme avant. Mais l’idée de ne pas me réunir me rendait très triste, car le fait de me réunir avec les frères et sœurs et de lire les paroles de Dieu m’avait permis de comprendre certaines vérités, et de savoir que croire en Dieu, c’était emprunter le bon chemin dans la vie et que tout dans la vie venait de Dieu. Croire en Dieu m’apportait la paix, la joie et le sentiment d’avoir quelqu’un à qui se fier. Et cela me rendait très heureuse. Mais c’était tellement douloureux et étouffant d’être persécutée par mes parents, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je comprenne Son intention, et de me donner la foi pour traverser cette situation. Plus tard, j’ai lu que les paroles de Dieu disaient : « Tu dois endurer des souffrances pour la vérité, tu dois te sacrifier pour la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et, pour gagner plus de vérité, tu dois subir plus de souffrance. C’est ce que tu devrais faire. Tu ne dois pas rejeter la vérité pour le plaisir d’une vie de famille harmonieuse, et tu ne dois pas perdre la dignité et l’intégrité d’une vie pour un plaisir momentané. Tu devrais poursuivre tout ce qui est beau et bon et tu devrais poursuivre un chemin plus significatif dans la vie. Si tu mènes une vie si vulgaire et ne poursuis pas d’objectifs, ne gâches-tu pas ta vie ? Qu’as-tu à gagner d’une vie pareille ? Tu devrais abandonner tous les plaisirs de la chair pour une seule vérité et ne pas rejeter toutes les vérités pour un peu de plaisir. Ce genre de personnes n’ont ni intégrité ni dignité ; il n’y a aucun sens à leur existence ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Le fait de lire ces paroles de Dieu a éclairé mon cœur. En Chine, le pays qui résiste le plus à Dieu, il est inévitable d’être persécuté à cause de sa croyance en Dieu. Pour suivre Dieu, les gens doivent avoir la foi et être disposés à endurer des difficultés. Mais après avoir subi quelques difficultés parce que mes parents me frappaient, me réprimandaient et me persécutaient souvent, mon cœur était troublé, je me plaignais que croire en Dieu était vraiment douloureux, et j’envisageais même de ne plus me réunir. J’étais tellement faible et je manquais tellement de cran ! Croire en Dieu et L’adorer est parfaitement naturel et justifié, et le fait que mes parents ne me comprenaient pas et me persécutaient était dû au Parti communiste, qui résiste à Dieu, arrête les Chrétiens partout, répand des rumeurs injustifiées, et condamne Dieu. À cause du Parti communiste, ma famille non-croyante avait été induite en erreur et l’avait suivi en me persécutant et en entravant ma foi. Mais je croyais à tort que cette souffrance avait été causée par ma foi en Dieu. J’avais été totalement incapable de distinguer le bien du mal, et j’avais été aveugle et idiote ! J’ai pensé à la manière dont Dieu s’est incarné et est venu en Chine, le pays qui Lui oppose le plus de résistance, subissant arrestations et persécutions de la part de son régime athée, ainsi que résistance et condamnation de la part du monde religieux. Mais Dieu a toujours exprimé la vérité en silence et a toujours enduré toutes sortes de souffrances pour sauver l’humanité. Pourtant, je me plaignais de Dieu juste parce que je subissais un peu de souffrance, souhaitant seulement vivre une vie confortable et facile, peu disposée à souffrir ou à faire face à des persécutions pour gagner la vérité dans ma croyance en Dieu. Je manquais vraiment de conscience. J’ai également pensé à la façon dont Dieu s’est incarné dans les derniers jours pour exprimer la vérité et sauver l’humanité. C’était là une opportunité qui ne se présente qu’une fois dans une vie, et c’était ma seule chance de gagner la vérité et d’être sauvée par Dieu. Si j’abandonnais ma foi en Dieu juste pour profiter de l’harmonie familiale provisoire et que je ratais ma chance d’être sauvée par Dieu, alors je le regretterais toute ma vie ! Mes parents avaient beau m’aimer, ils ne pourraient pas me sauver du désastre. Seul Dieu est mon unique soutien. Si je ne croyais pas en Dieu ou que je ne poursuivais pas la vérité, que je ne profitais que du confort et de l’hamonie familiale et que je vivais une vie vide de sens en agissant ainsi, alors quel sens y aurait-il à cela ? Au bout du compte, je finirais tout simplement par suivre le chemin de la décadence et du mal que les profanes empruntent, je deviendrais de plus en plus corrompue par Satan, et à terme, je serais détruite avec Satan. En pensant à cela, je me suis sentie plus sereine et résolue : mes parents auraient beau me persécuter ou m’entraver, je suivrais Dieu jusqu’à la fin !

Le lendemain, mon père est de nouveau venu dans ma chambre. Il n’était pas aussi sévère que la veille. Il a dit en fronçant les sourcils : « Il y a certaines choses que je ne t’ai jamais dites. J’avais peur de te contrarier. Depuis que tu as été arrêtée et libérée, certains villageois disent qu’une jeune criminelle a vu le jour dans notre village, et ta mère et moi ne pouvons même pas garder la tête haute quand nous sortons. T’élever n’a pas été facile pour nous, mais même si tu ne penses pas à nous, tu devrais penser à toi ! Si tu es de nouveau arrêtée à cause de ta foi, ta vie sera terminée ! » Après avoir dit cela, il est parti. Voir mon père partir avec une mine affligée m’a bouleversée moi aussi. Avant, tout le monde me voyait comme une enfant adorable et compréhensive. Mais désormais, après avoir été arrêtée par la police, les gens qui ne comprennent pas les faits pensaient que j’avais dû faire quelque chose de mal là-bas. Mes parents ont dû subir des tas de regards froids et de dures paroles pendant cette période. J’ai pensé au fait que mes parents m’avaient élevée mais que je ne les avais pas rendus fiers. Au lieu de ça, à cause de moi, on les pointait du doigt et on les regardait de haut. J’ai senti que je les avais vraiment déçus. Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Vous vous souvenez peut-être tous de ces paroles : “Car nos légères afflictions, qui ne durent qu’un instant, produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire.” Vous avez tous déjà entendu ces paroles, pourtant aucun d’entre vous n’en a compris la vraie signification. Aujourd’hui, vous avez acquis une conscience profonde de leur véritable signification. Ces paroles seront accomplies par Dieu dans les derniers jours, et elles seront accomplies en ceux qui ont été brutalement persécutés par le grand dragon rouge dans la terre où il gît lové sur lui-même. Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans cette terre, les gens sont soumis à l’humiliation et à la persécution en raison de leur croyance en Dieu, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’emprunter le bon chemin dans la vie en croyant en Dieu n’était pas quelque chose de mal. Mais le Parti communiste résiste à Dieu, arrête et persécute les croyants de manière insensée. Résultat, les croyants en Chine, ce pays athée, subissent beaucoup d’humiliations et de persécutions. Ce n’est pas parce que ce n’est pas bien de croire en Dieu, mais plutôt parce que le Parti communiste est totalement malfaisant. Il fait du mal et fait souffrir les croyants et leurs familles en permanence. Le principal coupable derrière toute cette souffrance était le Parti communiste, et je ne devais rien à mes parents. En pensant à cela, je me suis sentie quelque peu soulagée. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai également compris que même si nous sommes humiliés et persécutés à cause de notre croyance en Dieu aujourd’hui, cette souffrance est provisoire. Dieu a utilisé cette souffrance pour parfaire ma foi. Cette souffrance avait donc un sens, et je devais me fier à Dieu et continuer résolument. Cela en tête, j’ai gagné de la foi et je n’ai plus senti de douleur ni de désarroi.

En été 2013, à peine revenue chez moi après avoir fait mes devoirs, ma mère a dit avec inquiétude : « Le commissariat a appelé et ils ont dit qu’ils voulaient te voir. » Quand j’ai entendu ça, j’ai eu vraiment peur. Je ne savais pas ce que les policiers me voulaient, alors j’ai prié Dieu en silence, Lui demandant de me donner de la sagesse pour que je puisse déjouer les pièges de Satan et rester ferme dans mon témoignage. Au commissariat, les policiers m’ont posé quelques questions sur l’Église, et m’ont également demandé d’écrire des paroles blasphématoires contre Dieu. Je savais que le blasphème contre Dieu était un péché impardonnable dans cette vie et dans le monde à venir, et qu’écrire cela reviendrait à trahir Dieu, alors j’ai fermement refusé de le faire. Voyant que je refusais d’écrire ce qu’ils me demandaient, mon père s’est mis tellement en colère qu’il est devenu tout rouge et a dit aux policiers : « Si elle continue à s’accrocher à sa foi, alors emmenez-la ! » Je n’en croyais pas mes oreilles. Je ne m’attendais pas à ce que mon père s’allie aux policiers pour faire pression sur moi afin que je renonce à ma foi, et qu’il pousse même les policiers à m’arrêter. Ce n’était plus le père que j’avais connu ! Plus tard, voyant que je refusais d’écrire, les policiers m’ont laissée rentrer chez moi et m’ont dit de remettre une garantie d’apostasie trois jours après. Après être rentrée chez moi, l’idée que mon père veuille me livrer à la police m’a vraiment refroidie. J’ai pensé à deux passages des paroles de Dieu : « Si un homme s’énerve et écume de rage quand Dieu est mentionné, a-t-il vu Dieu ? Sait-il qui est Dieu ? Il ne sait pas qui est Dieu, ne croit pas en Lui et Dieu ne lui a pas parlé. Dieu ne l’a jamais dérangé, alors pourquoi serait-il en colère ? Pourrions-nous dire que cette personne est malveillante ? Aucune des tendances du monde – manger, boire, rechercher du plaisir et courir après les vedettes – ne dérangerait un homme comme cela. Cependant, à la moindre mention du mot “Dieu” ou de la vérité des paroles de Dieu, il écume de rage. N’est-ce pas là avoir une nature malveillante ? C’est une preuve suffisante qu’il s’agit de la nature malveillante de l’homme » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique V). « Il n’y a pas de relation entre un mari croyant et une femme non-croyante, et il n’y a pas de relation entre des enfants croyants et des parents non-croyants. Ces deux types de gens sont tout à fait incompatibles. Avant l’entrée dans le repos, la famille selon le sang existe, mais après l’entrée dans le repos, la famille selon le sang n’existe plus » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Ces paroles de Dieu exposent que si une personne ne connaît pas Dieu ou n’a jamais cru en Lui, mais que lorsque l’on mentionne le mot « Dieu », elle se met en colère et devient détestable, cela indique que la nature de cette personne est malfaisante et qu’elle est opposée à Dieu. J’ai pensé à mon père, qui avait toujours eu une attitude haineuse envers ma foi, et chaque fois qu’il me voyait me réunir ou lire les paroles de Dieu, il serrait les dents de haine, ses yeux brillaient de colère, et il blasphémait même Dieu. Pour entraver ma foi, il m’observait souvent comme si j’étais une criminelle, me suivait et me surveillait, ne me laissait aucune liberté, et quand il savait que je lisais les paroles de Dieu dans ma chambre, il semblait devenir fou, cassait la fenêtre pour faire irruption dans ma chambre et me frappait. Pour me forcer à trahir Dieu, il avait même suggéré activement que les policers m’arrêtent, ne se préoccupant pas de savoir si j’allais vivre ou mourir, ou ne montrant aucune affection père-fille. Cela m’avait permis de comprendre que sa nature-essence résistait à Dieu et Le haïssait. Dieu dit que les croyants et les non-croyants sont deux types de personnes distinctes, et c’est effectivement vrai ! Je suivais Dieu et poursuivais la vérité, j’empruntais le bon chemin dans la vie, tandis que mes parents ne croyaient pas en Dieu et suivaient le Parti communiste pour me persécuter. Même si nous avions un lien de sang, nous n’étions pas sur le même chemin et étions foncièrement incompatibles. En faisant l’expérience de ces choses-là, j’ai gagné un certain discernement concernant l’essence de mes parents, et j’ai pu me libérer d’un peu de mon attachement affectif envers eux. Plus tard, puisque le commissariat ne cessait d’insister pour que je signe cette garantie d’apostasie, je suis partie de chez moi et je me suis cachée.

Puis autre chose est arrivé, ce qui m’a permis de voir les essences de mes parents encore plus clairement. Une nuit, quand j’ai traversé notre village alors que je faisais mes devoirs, je suis retournée chez moi pour récupérer certaines choses, et me voyant revenir, mes parents m’ont de nouveau poussée à ne plus croire en Dieu. Mon père a dit : « Nous t’avons élevée dans l’espoir que tu nous aiderais dans nos vieux jours, mais maintenant que tu vas à des réunions tous les jours, il semblerait que nous ne pouvons pas compter sur toi. » Au début, je ne leur ai pas répondu. Mais à ma grande surprise, mon père a soudain commencé à se gifler, à se frapper tout en demandant que j’arrête de croire en Dieu, ce qui l’a fait saigner du nez. J’étais stupéfaite. Je n’aurais jamais cru que mon père ait recours à de telles méthodes pour me forcer à renoncer à ma foi en Dieu. Ma mère aussi pleurait et me poussait à le faire. J’étais très bouleversée, et je n’ai pas pu retenir mes larmes. Je me suis dit : « Mon père va-t-il se causer des blessures graves s’il continue à se frapper ? Après tout, c’est mon père, et je ne peux pas me contenter de le regarder se faire du mal, mais je ne peux pas accepter d’arrêter de croire en Dieu non plus. Que devrais-je faire ? » À ce moment-là, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « En tout temps, Mon peuple devrait être sur ses gardes contre les plans rusés de Satan, surveillant pour Moi la porte de Ma maison ; les gens de Mon peuple devraient être capables de se soutenir et de subvenir à leurs besoins mutuellement afin d’éviter de tomber dans le piège de Satan, auquel cas il serait trop tard pour les regrets » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 3). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre que l’automutilation de mon père avait pour but de m’empêcher de croire en Dieu, ce qui était un piège de Satan. Je n’ai donc pas fait de compromis avec eux. Voyant que je restais indéfectible, mes parents ont fini par arrêter de parler.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Pourquoi les enfants sont-ils respectueux de leurs parents ? Et pourquoi les parents adorent-ils leurs enfants ? Quelles sortes d’intentions les gens entretiennent-ils réellement ? Leur intention n’est-elle pas de poursuivre leurs propres plans et leurs propres désirs égoïstes ? Veulent-ils vraiment agir dans l’intérêt du plan de gestion de Dieu ? Agissent-ils vraiment dans l’intérêt de l’œuvre de Dieu ? Leur intention est-elle d’accomplir le devoir d’un être créé ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que l’amour des parents pour leurs enfants était animé par leurs propres désirs égoïstes. Après avoir été arrêtée à cause de ma croyance en Dieu, mes parents avaient eu l’impression que je les avais déshonorés et avaient peur que la police leur crée des ennuis. Ils avaient donc utilisé diverses méthodes pour entraver ma croyance en Dieu, allant jusqu’à se faire du mal pour me contraindre. J’ai pris conscience que leur amour pour moi n’était pas authentique. L’amour des parents est impur, et c’est pour leurs propres intérêts personnels. Si je les écoutais et que je renonçais à ma croyance en Dieu, comment serais-je sauvée ? Ils ne m’aimaient pas, ils me faisaient du mal ! Je ne pouvais pas être contrainte par l’affection plus longtemps. Mes parents avaient beau essayer de m’entraver ou de me persécuter, j’étais résolue à suivre Dieu jusqu’à la fin.

Plus tard, quand j’ai pensé à mon père qui s’était frappé, je me suis encore sentie gênée et faible. J’ai lu que les paroles de Dieu disaient : « Les jeunes devraient avoir la persévérance de continuer sur le chemin de la vérité qu’ils ont maintenant choisi, afin de réaliser leur désir de dépenser leur vie entière pour Moi. Ils ne devraient pas être dépourvus de la vérité ni dissimuler l’hypocrisie et l’injustice, mais ils devraient rester fermes dans la bonne position. Ils ne devraient pas seulement se laisser aller, mais ils devraient avoir l’esprit d’oser faire des sacrifices et de lutter pour la justice et la vérité. Les jeunes devraient avoir la bravoure de ne pas succomber à l’oppression des forces des ténèbres et de transformer la signification de leur existence » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Paroles pour les jeunes et les vieux). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai pris conscience qu’en tant qu’être créé, je devais croire en Dieu et Le suivre, et faire mon devoir. De cette façon, la vie a de la valeur et du sens. Si je cherchais le confort provisoire pour le bien de l’harmonie familiale, et que je perdais ma chance de poursuivre la vérité et d’être sauvée par Dieu, ne vivrais-je pas ma vie pour rien ? Vu que j’avais choisi de croire en Dieu, ni personne ni rien ne devait me contraindre, et je devais continuer résolument. C’est là la détermination et la persévérance qu’une personne jeune devrait avoir. J’ai pensé à Pierre, dont les parents ont entravé sa croyance en Dieu. Mais Pierre avait le sens de la justice et faisait une nette distinction entre ce qu’il aimait et ce qu’il haïssait. Il n’a pas été contraint par ses parents incroyants et a résolument suivi le Seigneur Jésus. En suivant le Seigneur, il a fait l’expérience du jugement, du châtiment, des épreuves et de l’épurement de Dieu, son tempérament de vie a changé, et au bout du compte, il a été crucifié la tête en bas comme témoignage à Dieu. La vie de Pierre était vraiment celle qui avait le plus de sens. Même si j’étais loin d’être à la hauteur de l’exemple de Pierre, j’étais disposée à l’imiter en n’étant contrainte par rien ni personne, en poursuivant la vérité, et en vivant une vie pleine de sens. Après avoir compris l’intention de Dieu, mon cœur s’est senti complètement libéré. Je n’étais plus gênée par l’attitude de mes parents envers moi, et je voulais juste bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Plus tard, quand mes parents ont vu que j’étais déterminée à croire en Dieu, et qu’ils n’avaient vraiment aucun moyen de m’entraver, ils ont arrêté de m’embêter. Maintenant, je me réunis dans l’Église et je fais mon devoir constamment, et mon cœur se sent vraiment à l’aise et en paix !

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