Comment mes intentions d’être bénie ont disparu

1 mars 2025

Par Yi Shan, Chine

En 2003, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’étais vraiment enthousiaste, puisque notre Seigneur Jésus tant attendu était enfin revenu. Après ça, je suis allée prêcher l’Évangile activement, voulant partager cette merveilleuse nouvelle avec plus de gens qui désiraient ardemment l’apparition de Dieu. Les gens religieux avaient beau m’entraver, me battre ou m’insulter, le grand dragon rouge avait beau essayer de me persécuter et de m’arrêter, je m’obstinais à prêcher l’Évangile. Après un certain temps, une tumeur du sein que j’avais depuis de nombreuses années a miraculeusement guéri sans intervention chirurgicale, les revenus de notre entreprise familiale ont doublé, et à partir de ce moment-là, j’ai redoublé d’efforts dans mes devoirs. Où que j’aille pour prêcher l’Évangile, peu importe la distance ou les conditions difficiles, j’étais vraiment volontaire. En 2012, je servais en tant que dirigeante d’Église et j’étais occupée dans mes devoirs. Je n’étais donc pas rentrée chez moi depuis longtemps. Un jour, en allant à une réunion, j’ai croisé mon fils. Il a dit que ma petite-fille avait développé une tumeur maligne au cerveau, et que même s’ils avaient dépensé des centaines de milliers de yuan, cela restait incurable, et le docteur avait dit qu’il ne lui restait que deux mois à vivre. Ça m’a fait un choc dans le cœur et j’étais comme sonnée dans ma tête : « Oh là là, comment une si petite fille peut-elle être atteinte d’une telle maladie ? » Une fois chez moi, j’ai vu ma petite-fille avec la tête bandée et déjà aveugle d’un œil. Pourtant, elle dansait quand même devant la TV. Une vague de tristesse m’a envahie. Je ne pouvais tout simplement pas accepter cette réalité, et j’ai fondu en larmes. Ma petite-fille n’avait que trois ans, elle était pleine de vie ; sa jeune vie était-elle vraiment sur le point de s’achever ? Mon cœur était rempli d’une douleur indescriptible, et je me suis empressée de demander à mon mari si nous pouvions l’emmener dans le meilleur hôpital pour un autre avis, mais mon mari a dit : « Inutile, c’est trop tard, c’est incurable, il ne lui reste que deux mois à vivre. » Après avoir entendu ce qu’a dit mon mari, cette nuit-là, je n’ai pas pu fermer l’œil. Je me suis dit : « Comment ma petite-fille peut-elle être atteinte de cette maladie ? Je fais mes devoirs depuis que j’ai trouvé Dieu, et j’ai beaucoup souffert. Pourquoi Dieu n’a-t-il pas protégé ma petite-fille ? Pourquoi dois-je traverser une si grande épreuve ? » Plus j’y pensais, plus c’était douloureux, et je ne voulais plus sortir faire mes devoirs. Je savais que cet état n’était pas bon, alors j’ai prié Dieu pour me rebeller contre moi-même. Mais dans mon cœur, j’espérais toujours que Dieu guérisse ma petite-fille. Je me suis souvenue de l’histoire de la Bible dans laquelle une petite fille était morte. Le Seigneur Jésus a pris sa main, et elle est revenue à la vie. Alors j’ai prié et confié ma petite-fille à Dieu. Je me disais que je devais me dépêcher et continuer à faire mes devoirs. Je croyais que si Dieu voyait combien je me sacrifiais et me dépensais pour Lui, Il guérirait peut-être ma petite-fille. J’ai également dit à mon fils et à mon mari de davantage prier pour elle.

À ce moment-là dans mon cœur, j’espérais que ma petite-fille s’en remette, et je ne pouvais m’empêcher de penser à elle en faisant mes devoirs. Des souvenirs d’elle adorable et pleine de vie ne cessaient de me traverser l’esprit, comme un film. Même si je faisais toujours mes devoirs, ce n’était pas avec le même sens du fardeau qu’avant. Et particulièrement quand je pensais à ma petite-fille si mignonne qui n’avait que deux mois à vivre, mon cœur souffrait comme si un couteau le transperçait. Je n’arrivais pas à dormir la nuit, et je me mettais souvent à pleurer sans m’en rendre compte. Je vivais dans la faiblesse et la négativité. J’étais inefficace dans mon devoir, et j’ai réalisé que mon état était dangereux. Je savais que si je ne remédiais pas rapidement à la situation, je perdrais l’œuvre du Saint-Esprit. Je me suis donc présentée à Dieu et j’ai prié : « Ô mon Dieu, ma petite-fille a une maladie tellement grave, et je souffre tellement. Je Te demande de veiller sur mon cœur, de m’éclairer pour que je comprenne Ton intention. » Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet des intentions de Dieu ou de leur voie de pratique. Mais dans tous les cas, tu dois, tout comme Job, avoir foi en l’œuvre de Dieu et ne pas renier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses dans la vie humaine ont été accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend toutes. Peu importe quelles épreuves il a traversées, il a maintenu cette croyance. Dans ton expérience, peu importe l’épurement que tu subis à travers les paroles de Dieu, ce que Dieu exige de l’humanité, en un mot, c’est sa foi en Lui et son cœur qui aime Dieu. Ce qu’Il perfectionne en œuvrant de cette manière, c’est la foi des hommes, leur amour et leurs aspirations. Dieu accomplit l’œuvre de perfectionnement des hommes, et ils ne peuvent pas le voir, ne peuvent pas le sentir : dans ces circonstances, ta foi est requise. La foi des hommes est requise quand quelque chose ne peut pas être vu à l’œil nu, et ta foi est requise quand tu ne peux pas renoncer à tes propres notions. Lorsque l’œuvre de Dieu n’est pas claire pour toi, ce qui est requis, c’est que tu aies la foi et que tu adoptes une position ferme et que tu restes fort dans ton témoignage. Quand Job atteignit ce point, Dieu lui apparut et lui parla. Autrement dit, ce n’est que par ta foi que tu pourras voir Dieu et, quand tu auras la foi, Dieu te rendra parfait. Sans la foi, Il ne peut pas faire cela » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris que la maladie de ma petite-fille avait été autorisée par Dieu, et qu’il s’agissait d’une épreuve venant de Dieu, censée parfaire ma foi. J’ai pensé à Job, qui savait que toute sa richesse et tout ce qu’il avait étaient donnés par Dieu, et qu’il était tout à fait naturel et justifié que Dieu reprenne tout. Quand Dieu lui a fait traverser des épreuves, Job a choisi de maudire le jour de sa naissance plutôt que de se plaindre de Dieu. Et il pouvait dire : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Sa foi était véritable et il a donné sa vie à Dieu, autorisant Dieu à tout orchestrer. L’humanité de Job était si intègre et si bonne. J’ai pensé à moi. Avant, je faisais preuve de zèle en faisant mon devoir, et j’avais beau endurer de la souffrance en prêchant l’Évangile, le monde religieux ou le grand dragon rouge avaient beau essayer de me persécuter et de me condamner, je ne devenais jamais négative. Au lieu de ça, je continuais simplement à prêcher l’Évangile et à faire des sacrifices, comme toujours. Mais ce n’était pas la foi véritable. C’était parce qu’après avoir trouvé Dieu, mon entreprise familiale avait prospéré, et Dieu avait guéri ma maladie. Je profitais de la grâce et des bénédictions de Dieu. Mais maintenant que ma petite-fille était atteinte d’un cancer du cerveau, qu’il ne lui restait que deux mois à vivre, et que Dieu ne la guérissait pas comme je l’avais demandé, je commençais à me quereller avec Dieu en me basant sur mes précédents sacrifices, me plaignant de Lui de ne pas protéger ma petite-fille. J’avais même l’impression que ce que Dieu faisait n’était pas bienveillant, et qu’Il n’aurait pas dû me laisser une épreuve aussi grave s’abattre sur moi. J’ai réalisé que je manquais d’humanité et de raison. Je n’avais aucune foi véritable ni aucune soumission à Dieu. En pensant à cela, j’avais l’impression d’avoir vraiment laissé tomber Dieu. Dieu m’avait tant donné, je ne pouvais pas continuer à être aussi cupide. Je devais imiter Job et me soumettre à l’orchestration et aux arrangements de Dieu.

Plus tard, en faisant mon devoir, chaque fois que je voyais les enfants des frères et sœurs, je pensais à ma petite-fille. Je rêvais du moment où elle pourrait de nouveau être en bonne santé, sauter et courir partout autour de moi. Je me suis rappelée de ma tumeur au cerveau, et du docteur qui avait dit que la tumeur avait grandi et qu’il serait dangereux de ne pas me faire opérer. Je me suis fiée à Dieu et j’ai continué à faire mon devoir. Et miraculeusement, la tumeur a disparu. Cette fois, je voulais de nouveau faire mon devoir assidûment, alors j’ai chargé mon emploi du temps, me réunissant souvent avec les frères et sœurs et parlant souvent du travail. Les frères et sœurs ont activement prêché l’Évangile et aidé les nouveaux venus, et aucun travail n’a pris de retard. Je me suis dit : « Peut-être qu’un jour, la maladie de ma petite-fille sera tout à coup guérie. » Deux mois plus tard, quand je suis rentrée chez moi, j’ai découvert que non seulement la maladie de ma petite-fille ne s’était pas améliorée, mais le cancer s’était propagé dans tout son corps. Elle était réduite à un dernier soupir. Un petit cercueil avait déjà été préparé. Mon fils et ma belle-fille pleuraient sans arrêt. J’avais le cœur brisé et je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. J’ai de nouveau commencé à essayer de raisonner Dieu, disant dans mon for intérieur : « Ces deux derniers mois, je n’ai pas négligé mon devoir alors que ma petite-fille était malade. Depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai toujours fait des sacrifices et me suis toujours dépensée pour Lui. J’ai arrêté d’exercer mes activités, le monde me calomnie, les membres de ma famille m’ont abandonnée, et le grand dragon rouge me cherche aussi. L’environnement avait beau être rude, je me suis obstinée à faire mes devoirs. Comment cela peut-il mener à un tel résultat ? Je n’ai rien fait pour clairement résister à Dieu ! Pourquoi cela m’est-il arrivé ? Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas protégé ma petite-fille ? » Mon état a chuté. Je n’avais aucune force pour marcher, et je ne voulais même pas manger. J’étais dans une telle souffrance et négativité, et des pensées de ne pas vouloir faire mon devoir ont surgi. Je savais que je ne devais pas me plaindre, mais quand je voyais ma petite-fille au seuil de la mort, je ne pouvais pas m’en empêcher. J’ai prié Dieu en silence : « Ô mon Dieu ! Je ne veux pas me plaindre de Toi, mais je n’arrive vraiment pas à surmonter cela. Je me sens si faible et impuissante, s’il Te plaît, empêche mon cœur de se plaindre. » Peu après, ma petite-fille est décédée. Ça m’a brisé le cœur. Je n’avais plus l’envie de lire les paroles de Dieu, ni d’échanger aux réunions. Surtout lorsque je voyais les enfants des frères et sœurs du même âge que ma petite-fille, je ne pouvais m’empêcher de pleurer. Je vivais dans la négativité et l’incompréhension, et mon état ne s’est pas amélioré pendant un moment. Je n’obtenais aucun résultat dans mes devoirs non plus. C’est à ce moment-là que je me suis présentée devant Dieu pour prier et chercher.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, et mon cœur s’est un peu éclairé. Dieu Tout-Puissant dit : « Si la naissance a été destinée par la vie antérieure, alors la mort marque la fin de cette destinée. Si la naissance est le début d’une mission dans cette vie, alors la mort marque la fin de cette mission. Puisque le Créateur a déterminé une série fixe de circonstances pour la naissance d’une personne, il va sans dire qu’Il a également arrangé une série fixe de circonstances pour sa mort. En d’autres termes, personne ne naît par hasard, la mort d’aucun homme n’arrive brusquement et la naissance ainsi que la mort sont nécessairement liées à ses vies antérieures et présentes. Les circonstances de la naissance et de la mort sont toutes deux prédéterminées par le Créateur ; c’est la destinée d’une personne, le destin d’une personne. Puisqu’il y a de nombreuses explications à la naissance d’une personne, il est également vrai que la mort d’une personne se produit naturellement selon un ensemble particulier de diverses circonstances propres à cette mort. Cela explique les différentes durées de vie des gens et les différentes manières et heures de leur mort. Certaines personnes sont fortes et en bonne santé, mais meurent jeunes ; d’autres sont faibles et maladives, mais vivent jusqu’à un âge avancé et meurent paisiblement. Certains meurent d’une mort non naturelle, d’autres de mort naturelle. Certains finissent leur vie loin de chez eux, d’autres ferment les yeux pour la dernière fois avec leurs proches à leur côté. Certaines personnes meurent en plein ciel, d’autres sous la terre. Certains sont submergés par les eaux, d’autres disparaissent dans des désastres. Certains meurent le matin, d’autres la nuit… Tout le monde veut une illustre naissance, une vie brillante et une mort glorieuse, mais personne ne peut outrepasser son propre destin, personne ne peut échapper à la souveraineté du Créateur. C’est le destin humain. L’homme peut faire toutes sortes de plans pour son avenir, mais personne ne peut prévoir les circonstances de sa naissance ni la manière et le moment de son départ de ce monde. Bien que les gens fassent de leur mieux pour éviter l’arrivée de la mort et y résister, à leur insu, la mort s’approche quand même tout doucement. Personne ne sait quand et comment il mourra, encore moins le lieu de sa mort. De toute évidence, le pouvoir de vie et de mort ne relève pas de l’humanité ni d’un être du monde naturel, mais du Créateur dont l’autorité est unique. La vie et la mort de l’humanité ne sont pas le produit d’une loi du monde naturel, mais une conséquence de la souveraineté de l’autorité du Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). À travers ces paroles de Dieu, j’ai compris que le destin, la vie et la mort de l’homme sont tous entre les mains de Dieu. La naissance et la mort d’une personne sont toutes prédéterminées par Dieu. Les gens ne peuvent pas changer cela. Tout comme la maladie de ma petite-fille et sa mort, qui étaient aussi prédéterminées par Dieu. Et ce n’est pas quelque chose que mes intentions subjectives pouvaient changer. Ni mon travail, ni ma souffrance, ni mes sacrifices ne peuvent changer cela. Je ne pouvais pas me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, alors que j’espérais en même temps qu’en travaillant et en me dépensant pour Dieu, Il aurait changé le destin de ma petite-fille. N’était-ce pas s’opposer fondamentalement à Dieu ? La vie et la mort de ma petite-fille étaient liées à sa vie passée et présente. Elle ne pouvait que vivre ces quelques années et c’était son destin. En fait, beaucoup d’enfants issus de familles non-croyantes meurent également de diverses maladies en phase terminale. Par exemple, je connaissais une non-croyante dont l’enfant avait aussi une tumeur au cerveau. Au début, elle a été guérie. Mais ensuite, l’enfant a fait une rechute à 12 ans et est finalement décédé. Cet exemple m’a montré que la durée de vie d’une personne était déterminée par Dieu, et que cela n’avait rien à voir avec le fait que les membres de sa famille croient en Dieu ou non. Or je pensais que vu que je croyais en Dieu, ma petite-fille ne devrait pas mourir de sa maladie. C’était un point de vue fallacieux. Après avoir réalisé cela, je ne ressentais plus autant de douleur dans mon cœur. J’ai également été capable d’accepter la mort de ma petite-fille comme venant de Dieu, et de me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu à ce sujet. J’ai partagé ces compréhensions avec mon mari et mon fils pour qu’ils ne se plaignent pas non plus de Dieu.

Un jour, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et gagné une certaine compréhension de mes problèmes. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand il s’agit de bénédictions et d’adversité, il y a une vérité à chercher. Quel est le dicton avisé auquel les gens devraient adhérer ? Job a dit : “Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal !” (Job 2:10). Ces paroles sont-elles la vérité ? Ce sont là les paroles d’un homme ; elles ne peuvent pas être élevées à la hauteur de la vérité, bien qu’elles s’y conforment d’une certaine manière. De quelle façon se conforment-elles à la vérité ? Que les gens soient bénis ou qu’ils subissent l’adversité repose entièrement entre les mains de Dieu, c’est entièrement régi par la souveraineté de Dieu. Ça, c’est la vérité. Les antéchrists croient-ils cela ? Non. Ils ne le reconnaissent pas. Pourquoi ne le croient-ils ou ne le reconnaissent-ils pas ? (Leur croyance en Dieu a pour objectif d’être béni – tout ce qu’ils veulent c’est être bénis.) (Parce qu’ils sont trop égoïstes et ne poursuivent que les intérêts de la chair.) Dans leur croyance, les antéchrists ne souhaitent qu’être bénis, et ils ne veulent pas subir d’adversité. Lorsqu’ils voient quelqu’un qui est béni, qui a reçu des bienfaits, qui a reçu la grâce, et qui a reçu plus de jouissances matérielles, de grands privilèges, ils croient que cela est fait par Dieu ; et s’ils ne reçoivent pas ce genre de bénédictions matérielles, alors ce n’est pas l’action de Dieu. Cela implique que : “Si tu es réellement dieu, alors tu ne peux que bénir les gens ; tu devrais prévenir l’adversité des gens et ne pas leur permettre de subir la souffrance. Alors seulement il y a une valeur et une utilité au fait que les gens croient en toi. Si, après t’avoir suivi, les gens sont encore accablés par l’adversité, s’ils souffrent toujours, alors qu’elle est l’utilité de croire en toi ?” Ils n’admettent pas que toute chose, tout événement, repose entre les mains de Dieu, que Dieu exerce sa souveraineté sur tout. Et pourquoi n’admettent-ils pas cela ? Parce que les antéchrists craignent de souffrir de l’adversité. Ils veulent uniquement bénéficier, tirer profit, jouir de bénédictions ; ils ne veulent pas accepter la souveraineté ou l’orchestration de Dieu, mais uniquement recevoir des avantages de la part de Dieu. Tel est le point de vue égoïste et méprisable des antéchrists. C’est là une série de manifestations présentées par les antéchrists concernant des paroles de Dieu telles que Ses promesses et Ses bénédictions. Dans l’ensemble, ces manifestations impliquent principalement les points de vue des antichrists concernant leur poursuite, ainsi que leurs opinions, leurs évaluations et leur compréhension de ce type de choses que Dieu fait pour les gens » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie VI)). Ces paroles de Dieu ont exposé les intentions méprisables qui se cachent derrière la croyance en Dieu des antéchrists. Les antéchrists croient en Dieu uniquement pour gagner des bénédictions et des bénéfices. Mais dès qu’ils subissent un malheur, ils se plaignent de Dieu et Le trahissent. Tout ce qu’ils font est basé sur l’attente de bénédictions et de bénéfices. Ils essaient essentiellement de marchander avec Dieu. En réfléchissant à mes intentions et mes buts dans ma croyance en Dieu, j’ai réalisé qu’ils n’étaient pas très différents de ceux d’un antéchrist. Moi aussi, je cherchais les bénédictions. En y repensant, quand j’ai commencé à croire en Dieu, ma tumeur du sein a guéri sans que je m’en aperçoive, et mon entreprise familiale a prospéré. Dieu m’avait donné de nombreuses bénédictions et grâces, et j’étais si heureuse que je ne pouvais pas m’arrêter de sourire. Je chantais même en marchant. Notre famille était remplie de rires, et même mon mari et mes enfants ont dit que Dieu était vraiment bon. Je ressentais une énergie inépuisable en faisant mes devoirs, et pour moi, faire des sacrifices, me dépenser pour Dieu, et souffrir en valaient la peine. J’ai loué et remercié Dieu du fond du cœur. Mais quand ma petite-fille a été diagnostiquée d’une tumeur au cerveau et qu’il ne lui restait que deux mois à vivre, je me suis plainte à Dieu de ne pas la protéger. J’ai prié et supplié Dieu tous les jours, espérant que ma petite-fille guérisse, souhaitant que Dieu la soigne. Et en plus, je travaillais dur pour faire mes devoirs, espérant que, vu ma loyauté dans l’exécution de mon devoir, Dieu améliore l’état de santé de ma petite-fille. Mais lorsque ma petite-fille est décédée, je suis devenue négative, j’ai commencé à me plaindre de nouveau, et je ne voulais même plus faire mes devoirs. J’ai même évoqué mes sacrifices et mes dépenses passées pour essayer de raisonner avec Dieu. En quoi étais-je croyante en Dieu ? J’ai pensé à Paul, qui a consacré sa vie à Dieu, établissant des Églises partout, souffrant même d’emprisonnement, tout cela dans l’espoir de recevoir les récompenses et les bénédictions de Dieu. Il a considéré toute cette dépense comme une monnaie d’échange contre une couronne de justice, utilisant tout cela pour contraindre Dieu. Il a sérieusement offensé le tempérament de Dieu, et à terme, il a reçu la punition et les malédictions de Dieu. Mon point de vue sur la poursuite était le même que celui de Paul. Je pensais que plus je me sacrifiais et me dépensais pour Dieu, plus Il devrait me donner de choses en retour. Et quand Dieu ne m’a pas bénie, je me plaignais qu’Il était injuste. J’ai vu à quel point j’étais vraiment égoïste et méprisable, cherchant uniquement le profit, comme si je travaillais dehors dans le monde. Je me disais que plus je travaillais, plus je devrais percevoir de rémunérations. Et si ce n’était pas le cas, je ne travaillerais pas. Faire son devoir est parfaitement naturel et justifié. Or je faisais uniquement mon devoir pour que Dieu me bénisse et me donne Sa grâce. Je ne faisais mes devoirs que pour servir mes propres intérêts. Je n’avais aucune sincérité et je n’agissais que dans un but purement transactionnel. À cause de mes intentions méprisables, Dieu me détestait vraiment.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Peu importe toutes les choses qui peuvent lui arriver, l’antéchrist est un type de personne qui n’essaie jamais de les aborder en cherchant la vérité dans les paroles de Dieu, et qui essaie encore moins de voir les choses à travers les paroles de Dieu – ce qui est entièrement dû au fait qu’il ne croit pas que chaque ligne des paroles de Dieu est la vérité. Quelle que soit la façon dont la maison de Dieu échange sur la vérité, les antéchrists demeurent sourds et, par conséquent, n’ont pas la bonne attitude, quelle que soit la situation à laquelle ils sont confrontés. Quand il s’agit, en particulier, de leur manière d’aborder Dieu et la vérité, les antéchrists refusent obstinément de mettre leurs notions de côté. Le dieu auquel ils croient est le dieu qui accomplit des signes et des miracles, un dieu surnaturel. Ils appellent dieu quiconque peut accomplir des signes et des miracles, que ce soit le Bodhisattva Guayin, Bouddha ou Mazu. Ils croient que seuls ceux qui peuvent accomplir des signes et des miracles sont des dieux qui possèdent l’identité des dieux, et que ceux qui ne le peuvent pas, quel que soit le nombre de vérités qu’ils expriment, ne sont pas nécessairement des dieux. Ils ne comprennent pas que l’expression de la vérité est le grand pouvoir et la toute-puissance de Dieu ; au contraire, ils pensent que seul le fait d’accomplir des signes et des miracles est le grand pouvoir et la toute-puissance des dieux. Par conséquent, en ce qui concerne l’œuvre concrète de Dieu incarné exprimant la vérité pour conquérir et sauver les gens, abreuvant, guidant et conduisant le peuple élu de Dieu, lui permettant d’expérimenter réellement le jugement, le châtiment, les épreuves et l’épurement de Dieu, et d’en venir à comprendre la vérité, à se débarrasser de leurs tempéraments corrompus et à devenir des gens qui se soumettent à Dieu et L’adorent, et ainsi de suite. Les antichrists considèrent tout cela comme le travail de l’homme, et non l’œuvre de Dieu. Dans l’esprit des antéchrists, les dieux devraient se cacher derrière un autel, et amener les gens à leur faire des offrandes, manger les aliments que les gens offrent, inhaler la fumée de l’encens qu’ils brûlent, tendre une main secourable lorsqu’ils ont des ennuis, montrer qu’ils sont très puissants et proposer une aide immédiate aux gens dans les limites de ce qui leur est compréhensible, et satisfaire leurs besoins, quand ils demandent de l’aide et sont sincères dans leurs supplications. Pour les antéchrists, seul un tel dieu est un vrai dieu. En même temps, tout ce que Dieu fait aujourd’hui se heurte au mépris des antéchrists. Et pourquoi cela ? À en juger par leur nature-essence, ce que les antéchrists exigent, ce n’est pas l’œuvre d’abreuvement, de conduite et de salut que le Créateur accomplit sur les êtres créés, mais c’est la prospérité et l’accomplissement de leurs aspirations en toutes choses, et c’est de ne pas être punis dans cette vie et d’aller au ciel dans la vie à venir. Leur point de vue et leurs besoins confirment leur essence de haine de la vérité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 15 : Ils ne croient pas à l’existence de Dieu et ils renient l’essence de Christ (Partie I)). À travers l’exposition de ces paroles de Dieu, j’ai réalisé que même si je suivais Dieu depuis de nombreuses années, je croyais toujours en un Dieu vague. Je traitais Dieu comme un bodhisattva, Le considérant simplement comme un objet qui accorde des bénédictions, pensant que tant que je croyais sincèrement en Dieu et que je faisais mes devoirs, Dieu me bénirait, assurerait la paix dans ma famille, et les protègerait de la maladie et du désastre. Lorsque ma petite-fille a été diagnostiquée d’une maladie en phase terminale, je pensais pouvoir demander à Dieu d’accomplir des miracles et de la guérir en faisant davantage mes devoirs. J’ai considéré Dieu comme un objet qui accorde de grandes bénédictions, pensant que Dieu satisferait mes demandes en Se basant sur mes sacrifices « sincères ». En quoi cela était-il une véritable croyance en Dieu ? L’œuvre de Dieu dans les derniers jours ne consiste pas à accomplir des miracles ou à guérir des gens et chasser des démons, mais à exprimer la vérité pour faire l’œuvre de jugement et de châtiment, purifier et sauver les gens de leur tempérament corrompu afin qu’ils puissent être sauvés. Pourtant, je ne connaissais pas l’œuvre de Dieu et ne réfléchissais pas sur ce que mes points de vue sur la poursuite avaient été au cours de mes années de foi, ni sur le chemin que j’avais pris. Je ne prêtais pas attention aux vérités exprimées par Dieu, ne faisais pas l’expérience en pratique des paroles de Dieu, et ne poursuivais pas un changement de tempérament dans les environnements orchestrés par Dieu. Au lieu de ça, j’essayais juste de marchander avec Dieu, demandant grâce et bénédictions. Quelle différence y avait-il là entre mon attitude dans la croyance en Dieu et celle des idolâtres ? N’était-ce pas blasphématoire envers Dieu ? Je ne me suis pas focalisée sur la poursuite de la vérité dans ma foi en Dieu, mais plutôt sur l’obtention de Sa grâce et de Ses bénédictions. J’étais même réfractaire, et je me plaignais dans mon cœur à cause du décès de ma petite-fille, pensant que Dieu était injuste. Je ne voulais même plus faire mes devoirs. J’étais en totale opposition à Dieu. Et si je ne me repentissais pas, j’aurais beau me sacrifier et me dépenser pour Dieu, je ne recevrais pas Son approbation.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu, et acquis une compréhension plus claire de ce que ma poursuite dans la foi en Dieu devrait être. Dieu Tout-Puissant dit : « Tu penses peut-être que croire en Dieu c’est souffrir, ou faire beaucoup de choses pour Lui. Tu penses peut-être que l’objectif de la croyance en Dieu est que ta chair soit en paix, ou que tout se passe bien dans ta vie, ou que tu sois à ton aise en toute chose. Toutefois, aucune de ces raisons ne devrait justifier la croyance des hommes en Dieu. Si c’est ce que tu crois, alors ta perspective est incorrecte et tu ne pourras tout simplement pas être rendu parfait. Les actions de Dieu, le tempérament juste de Dieu, Sa sagesse, Ses paroles, Sa splendeur et Sa nature insondable sont toutes des choses que les gens devraient comprendre. Utilise cette compréhension pour te débarrasser de tes demandes, notions et espoirs personnels qui sont dans ton cœur. Ce n’est qu’en éliminant ces éléments que tu pourras répondre aux conditions posées par Dieu. Ce n’est que par cela que tu pourras avoir la vie et satisfaire Dieu. Croire en Dieu vise à Le satisfaire et à vivre avec le tempérament qu’Il exige, de sorte que Ses actions et Sa gloire puissent se manifester à travers ce groupe de personnes indignes. C’est la bonne perspective pour croire en Dieu, et aussi le but que tu devrais rechercher » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que croire en Dieu ne devrait pas être une question de recherche de bénédictions ou d’utilisation de mes devoirs pour atteindre mes objectifs, au lieu de ça, je devrais me focaliser sur la recherche de la vérité dans les environnements que Dieu a arrangés pour résoudre mon tempérament corrompu, utilisant mes expériences réelles pour témoigner de Dieu et mener à bien mon devoir en tant qu’être créé. C’est là le bon point de vue sur la poursuite dans la croyance en Dieu. En même temps, j’ai aussi réalisé que faire mes devoirs dans ma foi n’avait aucun lien avec le fait de recevoir des bénédictions ou de subir un malheur, car mener à bien les devoirs d’un être créé est de notre responsabilité. Et que nous soyons confrontés à des bénédictions ou à des malheurs, nous devrions faire nos devoirs consciencieusement sans les esquiver. J’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, je ne devrais pas me plaindre de Toi ou Te demander grâce et bénédictions. Tout ce que Tu fais est bon, et j’ai été aveugle de ne pas chercher la vérité ni comprendre Ton œuvre, tandis que j’essayais de marchander avec Toi. À présent, je suis disposée à abandonner mes points de vue erronés sur la poursuite et à me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements. »

Après avoir fait l’expérience de cette épreuve et de cet épurement, j’ai gagné une certaine compréhension de l’intention impure qu’est la poursuite des bénédictions dans ma foi en Dieu. Mon point de vue sur la croyance en Dieu a quelque peu changé, et j’ai gagné une certaine compréhension de la toute-puissance et de la souveraineté de Dieu. J’ai également compris que faire l’expérience d’épreuves et d’épurement était une bonne chose, et que c’était là l’amour de Dieu pour moi. Dieu soit loué pour Son salut !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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