Testée par un double malheur
Par Zhong Zhen, ChineSamedi 15 octobre 2022, ensoleillé tirant vers le nuageuxIl y a peu, l’Église de Huaxi a fait face à une importante...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En 2016, je réalisais des vidéos dans l’Église. J’ai remarqué que Sœur Xin Cheng produisait relativement plus de vidéos, et lors de nos discussions, ses opinions étaient majoritairement adoptées, et la superviseuse lui demandait souvent de partager ses points de vue. J’ai supposé qu’elle avait pratiqué longtemps et qu’elle était techniquement qualifiée, alors j’ai pensé : « Comme je suis nouvelle ici, je devrais en apprendre davantage auprès d’elle. » Mais plus tard, j’ai découvert que Xin Cheng n’était ici que depuis deux mois, et j’ai commencé à penser : « Nous avons commencé nos devoirs ici à peu près en même temps. Les autres vont peut-être me comparer à elle. Si elle arrive à gagner l’approbation de tout le monde, je ne peux pas être pire qu’elle, sinon les gens vont me mépriser. » Par la suite, j’ai délibérément regardé les vidéos réalisées par Xin Cheng, mais je n’ai rien vu de particulièrement spécial, donc j’ai pensé que ses compétences n’avaient rien d’exceptionnel ; je devrais également être capable d’atteindre ce niveau. Pour prouver que je n’étais pas moins compétente qu’elle, je réfléchissais avec une grande attention chaque fois que nous discutions sur la présentation des vidéos, essayant de proposer des perspectives plus réfléchies que les siennes. Même lorsque ses points de vue étaient appropriés, j’ajoutais quand même mes propres idées en plus des siennes, afin que tout le monde pense que j’abordais les problèmes de manière plus exhaustive qu’elle.
Une fois, j’ai regardé une vidéo réalisée par Xin Cheng qui était vraiment bien. Elle était agréable à regarder. Même si je l’admettais au fond de moi, l’idée de reconnaître que sa vidéo était bonne était pour moi un camouflet public et je n’arrivais tout simplement pas à le concéder. Je me suis consolée en pensant : « Si je mets un peu de cœur à l’ouvrage, je ne serais pas moins bonne qu’elle. » Après cela, j’ai pris un soin particulier à réaliser mes vidéos, en réexaminant les points forts de manière répétée, et en me demandant comment les monter pour obtenir un bon résultat. Après un travail intense, j’ai produit plusieurs vidéos, et lorsque je demandais à Xin Cheng de les vérifier, elle ne trouvait aucun problème, ce qui me confortait dans mon idée que son niveau de compétence était à peu près le même que le mien. Mais plus tard, la superviseuse a demandé à Xin Cheng de m’aider à me guider. Je me suis dit : « Nous avons toutes deux commencé à peu près en même temps, alors pourquoi devrait-elle me guider ? La superviseuse doit penser que je suis moins compétente qu’elle. » Je n’étais pas du tout convaincue au fond de moi, j’ai pensé : « Si je me soumets à son enseignement, cela reviendra à admettre que je suis inférieure à elle, et même si je fais mes preuves à l’avenir, tout le mérite lui reviendra. Je ne permettrai pas que cela se produise ! » Ainsi, lorsque nous discutions de la présentation des vidéos avec Xin Cheng, je ne me souciais absolument pas de ses opinions et les rejetais avec désinvolture. En revanche, lorsque je partageais mes points de vue, Xin Cheng écoutait très attentivement, et elle soulevait souvent des aspects qu’elle ne discernait pas et sollicitait mon avis à leur sujet. J’ai interprété cela comme un signe que j’en savais plus qu’elle et je ne la considérais pas digne de mon attention. Peu de temps après, Xin Cheng a été promue pour faire un autre devoir dans un autre lieu, et je me suis sentie heureuse et envieuse à la fois. J’étais envieuse de sa promotion, mais en même temps, secrètement satisfaite, car son départ signifiait que j’avais une concurrente en moins.
Après le départ de Xin Cheng, nous avons discuté à un moment de la présentation d’une vidéo. Certains problèmes étaient difficiles à discerner, entraînant de fréquents blocages et de lents progrès. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser : « Avant, lorsque la superviseuse demandait à Xin Cheng de m’aider et d’échanger sur son expérience avec nous, je le refusais, pensant que je comprenais tout ce qu’elle savait et que sa présence dans l’équipe n’avait aucune importance. Maintenant que Xin Cheng nous avait quittés, nous rencontrions des difficultés. Il s’avère que ma compréhension des principes est limitée. Sans quelqu’un pour superviser et prendre les commandes, je ne peux absolument pas produire une vidéo conforme aux normes. » À cet instant, j’ai senti à quel point j’avais été arrogante, et j’ai commencé à regretter l’absence de Xin Cheng, pensant que cela aurait été formidable d’avoir une autre personne et d’autres suggestions auxquelles me référer. Je me suis rappelée certaines paroles de Dieu : « Vous devez parvenir à une coopération harmonieuse pour les besoins de l’œuvre de Dieu, pour le profit de l’Église et afin de motiver vos frères et sœurs à progresser. Tu devrais collaborer avec les autres, chacun corrigeant l’autre et parvenant à un meilleur résultat de travail, de manière à faire preuve de considération pour les intentions de Dieu. C’est cela la véritable coopération, et seuls ceux qui y participent gagneront une véritable entrée » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Servir comme les Israélites). J’ai soudain pris conscience que Dieu avait arrangé ma collaboration avec Xin Cheng, afin que nous puissions combiner nos forces et nos faiblesses mutuelles pour réaliser de meilleures vidéos. Mais au cours de ces derniers mois, je ne m’étais pas occupée de ce que j’aurais dû faire, ne pensant qu’à me comparer à elle et à exhiber mes propres aptitudes, en l’excluant et ne coopérant pas avec elle. Maintenant que Xin Cheng était partie, je n’avais plus l’occasion d’apprendre d’elle. À ce stade, je me détestais pour avoir été si déraisonnable à l’époque.
Dans ma recherche, je suis tombée sur ces paroles de Dieu : « Certains ont sans cesse peur que les autres soient meilleurs qu’eux, ou supérieurs à eux, que les autres soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont oubliés, et cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là être envieux des gens qui ont du talent ? N’est-ce pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malveillance ! Ceux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, qui ne satisfont que leurs propres désirs égoïstes, sans penser aux autres ni tenir compte des intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu n’a aucun amour pour eux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « Quel est le tempérament le plus flagrant des antéchrists ? En d’autres termes, quel est le tempérament que tu seras en mesure de percer à jour lorsque tu entreras en contact avec eux, rien qu’en entendant une ou deux de leurs phrases ? L’arrogance. […] Il est juste de dire que parce qu’ils sont hautains et croient que personne n’est à leur hauteur – pour cette raison, ils ne souhaitent pas coopérer ou discuter de choses avec qui que ce soit, quoi qu’ils fassent. Ils peuvent écouter des sermons, lire les paroles de Dieu, voir l’exposition de Ses paroles, ou être parfois émondés, mais dans tous les cas, ils ne reconnaîtront pas avoir révélé la corruption et avoir transgressé, et encore moins avoir été arrogants et présomptueux. Ils ne sont pas capables de comprendre qu’ils ne sont qu’une personne ordinaire, d’un calibre ordinaire. Ils ne peuvent pas comprendre ce genre de choses. Quelle que soit la manière dont tu les émondes, ils continueront à penser qu’ils sont d’un bon calibre, qu’ils sont plus élevés que les gens ordinaires. N’est-ce pas au-delà de tout espoir ? (Si.) C’est au-delà de tout espoir. C’est un antéchrist » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). À travers l’exposition des paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mon comportement avait été exactement celui d’une personne envieuse des gens talentueux et de l’arrogance démesurée que Dieu avait exposée. En repensant à l’époque où je venais tout juste d’arriver et où j’avais commencé à faire des vidéos, lorsque j’avais vu que Xin Cheng avait réussi à gagner l’approbation de tout le monde alors qu’elle aussi était nouvelle, je m’étais comparée à elle, je pensais que si elle pouvait le faire, je le pouvais également. Qu’il s’agisse de créer des vidéos ou partager des points de vue, je m’étais creusée la tête en essayant d’étaler mon intelligence. J’avais également été réticente à reconnaître les forces de Xin Cheng. Son talent pour la création de vidéos dépassait clairement le mien, et même si je l’avais admis au fond de moi, j’avais refusé de le reconnaître à voix haute. La superviseuse avait demandé à Xin Cheng de me guider davantage, afin que je puisse rapidement assimiler les principes et améliorer mon niveau de compétences, mais j’avais perçu cela comme une forme de mépris, et en retour, j’avais inlassablement traité Xin Cheng avec impertinence. À cause de ma jalousie, je m’étais enfermée dans mes habitudes n’affichant aucune volonté de m’améliorer, et je n’avais rien appris en collaborant avec elle. De plus, même je venais juste de commencer une formation sur la réalisation de vidéos, j’avais de nombreuses lacunes dans mes compétences, mais j’avais continué à penser que je connaissais tout et j’avais fait preuve d’une arrogance aveugle et obstinée. Xin Cheng était meilleure que moi dans la création de vidéos, et elle était même capable de chercher humblement une direction et de discuter des problèmes avec moi, mais j’ai ignoré ses forces et j’ai même cru éhontément que j’étais meilleure qu’elle. Si j’avais eu ne serait-ce qu’un peu de raison pour reconnaître mes insuffisances, prendre du recul et apprendre de Xin Cheng, je ne serais pas aussi misérable et pitoyable que je le suis maintenant. En prenant conscience de cela, j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne me suis pas occupée de ce que j’aurais dû faire et j’ai négligé Ton intention sincère. Même maintenant, je ne maîtrise toujours pas les compétences, ce qui a retardé mon devoir. Je suis disposée à me repentir. »
Deux ans plus tard, une nouvelle superviseuse, Wang Lu, a été nommée. J’avais déjà été responsable du travail de Wang Lu dans le passé, mais désormais, elle était devenue superviseuse et assurait le suivi de mon travail et l’encadrait, ce qui me rendait relativement mal à l’aise. J’ai pensé : « Je fais mon devoir depuis plus longtemps qu’elle, mais elle est devenue superviseuse dès son arrivée. Les frères et sœurs penseront-ils que, malgré ma formation plus longue, je ne suis toujours pas aussi compétente qu’une nouvelle venue ? » Bien que je n’aie jamais eu l’intention de devenir superviseuse, je ne voulais pas non plus être méprisée. Alors, j’ai prudemment demandé à une sœur ce qu’elle pensait de Wang Lu, et la sœur m’a dit que Wang Lu maîtrisait assez bien les principes et que les résultats des vidéos qu’elle avait réalisées étaient plutôt bons. En entendant cela, j’étais dubitative et j’avais du mal à croire qu’elle était vraiment aussi talentueuse. Par la suite, j’ai continué à chercher les moindres problèmes chez Wang Lu pour corriger le déséquilibre dans mon état d’esprit. Un soir, Wang Lu est venue résumer les problèmes dans notre travail, et j’ai voulu voir quel était exactement son niveau, alors j’ai attendu qu’elle commence à échanger. Cependant, elle est restée silencieuse pendant un long moment. Je me suis dit : « En tant que superviseuse, pourquoi ne prends-tu pas les choses en main ? On dirait que tu es superviseuse uniquement de nom. Tu ne sais même pas organiser ce peu de travail. » Après quoi j’ai délibérément dit aux sœurs que Wang Lu était passive et inefficace dans ses devoirs, et elles étaient d’accord avec mon point de vue. J’ai ressenti une certaine joie devant son malheur, et je me suis dit : « Même si elle est bien vue maintenant, ses capacités professionnelles ne sont en rien impressionnantes. Elle ne tiendra probablement pas le rôle de superviseuse très longtemps. D’ici là, les frères et sœurs penseront que, même si je n’ai pas le calibre pour être superviseuse, au moins, je suis fiable et digne de confiance dans mon devoir, et pas pire qu’elle. » Lors d’une autre réunion, Wang Lu m’a demandé quel était mon état, et j’avais répondu avec dédain, ce qui l’a empêchée de comprendre mon état réel, et je l’ai intentionnellement mise dans une position difficile. Pendant les réunions habituelles, même si j’avais des idées, je n’échangeais pas immédiatement, et j’espérais avec un certain intérêt que les autres resteraient également silencieux, pour voir comment Wang Lu gèrerait la situation. Mais tout le monde prenait l’initiative de s’ouvrir et d’échanger, répondant activement à toutes les questions posées par Wang Lu. En voyant que tout le monde se sentait libre et à l’aise, tandis que moi, je ne me sentais pas à ma place, je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que tout le monde peut traiter Wang Lu correctement, alors que moi, je cherche toujours à m’opposer à elle ? » En y réfléchissant, j’ai pris conscience que c’était encore ma jalousie qui agissait.
Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « De quel tempérament s’agit-il quand une personne voit quelqu’un qui est meilleur qu’elle et qu’elle essaie de le rabaisser, en répandant des rumeurs à son sujet, ou en usant de moyens méprisables pour le dénigrer et saper sa réputation – en le piétinant complètement, même – dans le but de préserver sa place dans l’esprit des gens ? Ce n’est pas simplement de l’arrogance et de la prétention, c’est le tempérament de Satan, c’est un tempérament malintentionné. Attaquer et aliéner les gens qui sont meilleurs et plus forts est insidieux et malveillant. Le fait de ne reculer devant rien pour rabaisser les autres montre que le diable est très présent chez ces individus ! En vivant selon le tempérament de Satan, ils sont susceptibles de déprécier les gens, d’essayer de leur faire des coups montés, de leur rendre la vie dure. N’est-ce pas malfaisant ? Et en vivant ainsi, ils pensent toujours qu’ils vont bien, qu’ils sont de bonnes personnes. Pourtant, quand ils voient quelqu’un qui est meilleur qu’eux, ils sont susceptibles de lui mener la vie dure, de le piétiner complètement. Quel est le problème ici ? Les gens qui sont capables de commettre de tels actes malfaisants ne sont-ils pas sans scrupules et ne le font-ils pas délibérément ? De telles personnes ne pensent qu’à leurs propres intérêts, elles ne considèrent que leurs propres sentiments et tout ce qu’elles veulent, c’est réaliser leurs propres désirs, ambitions, et atteindre leurs propres objectifs. Elles se moquent de l’importance des dégâts qu’elles causent au travail de l’Église, et elles préfèreraient sacrifier les intérêts de la maison de Dieu pour préserver leur statut dans l’esprit des gens et leur propre réputation. Ce genre d’individu n’est-il pas arrogant et suffisant, égoïste et méprisable ? De tels individus sont non seulement arrogants et suffisants, mais ils sont aussi extrêmement égoïstes et méprisables. Ils n’ont absolument aucune considération pour les intentions de Dieu. Ces gens-là ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Ils n’ont pas du tout un cœur qui craint Dieu. C’est pourquoi ils agissent sans scrupule et font tout ce qu’ils veulent, sans aucune culpabilité, sans aucune inquiétude, sans aucune appréhension ni préoccupation, et sans tenir compte des conséquences. C’est ce qu’ils font souvent, et c’est ainsi qu’ils se sont toujours conduits. Quelle est la nature d’un tel comportement ? Pour faire simple, de telles personnes sont bien trop jalouses et ont un désir bien trop ardent de réputation personnelle et de statut : ils sont trop fourbes et insidieux. Pour le dire plus crûment, l’essence du problème est qu’ils n’ont pas le moins du monde un cœur qui craint Dieu. Ils n’ont pas peur de Dieu, ils se croient de la plus haute importance et considèrent tout aspect d’eux-mêmes comme plus élevé que Dieu et que la vérité. Dans leur cœur, Dieu ne mérite pas d’être mentionné et Il est insignifiant, et Dieu n’a aucune place dans leur cœur. Ceux qui n’ont pas de place pour Dieu dans leur cœur et qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu peuvent-ils mettre la vérité en pratique ? Absolument pas. Donc, quand habituellement ils s’affairent gaiement en ayant toujours une occupation et en y consacrant vraiment beaucoup d’énergie, que font-ils ? Des gens comme ceux-là prétendent même avoir tout abandonné pour se dépenser pour Dieu et avoir beaucoup souffert, mais, en fait, le motif, le principe et l’objectif de toutes leurs actions visent à servir leur propre statut et prestige, à préserver tous leurs intérêts. Diriez-vous ou ne diriez-vous pas que ce genre de personne est terrible ? Quel genre de personne croit en Dieu depuis de nombreuses années et n’a pourtant pas un cœur qui craint Dieu ? N’est-ce pas là quelqu’un d’arrogant ? Des Satans ? Et à qui la crainte de Dieu fait-elle le plus défaut ? Mis à part les bêtes, ce sont les gens malfaisants et les antéchrists, de l’acabit des démons et de Satan. Ils n’acceptent absolument pas la vérité ; ils n’ont absolument pas un cœur qui craint Dieu. Ils sont capables de tous les maux ; ils sont les ennemis de Dieu et les ennemis de Son peuple élu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). En lisant les paroles de Dieu, j’ai senti qu’elles m’avaient profondément transpercé le cœur. Les mots comme « les gens malfaisants », « les antéchrists », « les démons » et « Satan » m’ont rendue totalement honteuse. Clairement, je ne pouvais pas être une superviseuse, et pourtant je voulais que les autres me louent. En voyant Wang Lu, une nouvelle venue, surpasser les autres, j’avais peur que les gens disent que, malgré ma longue période de pratique, j’étais toujours inférieure à la nouvelle venue, ce qui me faisait paraître incompétente. Par jalousie et mécontentement, je me concentrais à lui trouver des défauts. Lorsque Wang Lu était arrivée et qu’elle était encore peu familière avec le travail, j’avais essayé de lui trouver des défauts pour la critiquer en disant qu’elle était passive et inefficace, afin de la rabaisser et de miner ses efforts. Pendant les réunions, je n’étais pas proactive dans les échanges et je ne voulais pas non plus laisser les autres frères et sœurs partager, avec l’intention délibérée de l’embarrasser. J’étais vraiment méprisable et malintentionnée, dépourvue de toute crainte de Dieu ! Extérieurement, j’étais jalouse d’elle et je faisais tout pour la miner, mais en réalité, j’interrompais et je perturbais le travail de l’Église, offensant ainsi le tempérament de Dieu. Je faisais le mal ! Je ne pouvais pas assumer moi-même le rôle de superviseuse, et pourtant je m’attaquais aux fautes des autres pour leur compliquer la tâche, espérant qu’ils échoueraient aussi. J’agissais comme un serviteur de Satan. Si je continuais à vivre dans la jalousie et la compétition, tôt ou tard, je ferais face à la punition de Dieu pour avoir accompli tant d’actes malfaisants.
Dans ma réflexion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans le camp de Satan, que ce soit dans la société ou dans les cercles officiels, quelle est l’atmosphère dominante ? Quelles pratiques sont populaires ? Vous devriez avoir une certaine compréhension de ces points. Quels sont les principes et les lignes directrices des actes de ces gens ? Chacun n’obéit qu’à ses propres règles, chacun suit sa propre voie. Ces gens agissent dans leur propre intérêt et font ce qu’ils veulent. Quiconque a l’autorité a le dernier mot. Ils n’accordent pas la moindre pensée aux autres. Ils agissent simplement à leur guise, s’efforcent d’atteindre la renommée, le gain et le statut, ils agissent entièrement selon leurs propres préférences. Dès qu’on leur donne du pouvoir, ils s’empressent de l’exercer sur les autres. Si tu les offenses, ils voudront te faire passer un mauvais quart d’heure et tu ne pourras rien faire d’autre que leur offrir des cadeaux. Ils sont aussi vicieux que des scorpions, ils sont prêts à violer les lois, les règlementations gouvernementales et même à commettre des crimes. Ce sont toutes des choses dont ils sont capables. Voilà à quel point le camp de Satan est sombre et malfaisant. À présent, Dieu est venu pour sauver l’humanité et pour permettre aux gens d’accepter et de comprendre la vérité, et de se libérer de la servitude et du pouvoir de Satan. Si vous n’acceptez pas la vérité et ne la pratiquez pas, ne vivez-vous pas encore sous l’emprise de Satan ? Dans ce cas, quelle est la différence entre votre état actuel et celui des démons et de Satan ? Vous rivaliseriez de la même manière que les non-croyants. Vous combattriez de la même manière que les non-croyants. Du matin au soir, vous comploteriez, conspireriez, jalouseriez et vous querelleriez. Quel est le fond du problème ? Cela vient du fait que les gens ont des tempéraments corrompus et vivent selon ces tempéraments corrompus. Le règne des tempéraments corrompus est le règne de Satan ; l’humanité corrompue demeure dans un tempérament satanique et personne n’y fait exception » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis souvenue qu’avant de croire en Dieu, j’adhérais aux règles de survie telles que « Il ne peut y avoir qu’un seul mâle alpha », et « La légitimité appartient au vainqueur ; les perdants ont toujours tort. » Je pensais que surpasser ceux qui m’entouraient et devenir celle qui est tenue en haute estime et soutenue par les autres était la valeur de l’existence. Sous l’emprise de cet état d’esprit, à l’école, ceux qui avaient de meilleures notes ou plus d’attention de la part des enseignants devenaient ceux avec qui je me comparais secrètement. Après être entrée dans le monde du travail, j’entendais souvent que pour assurer une position stable et être respecté, il fallait se distinguer et être exceptionnel. Lorsqu’il y avait quelqu’un de plus compétent que moi, j’avais l’impression d’être en crise, car cela signifiait un concurrent supplémentaire, et dans un domaine particulier, si une personne expérimentée est surpassée par un nouveau venu, c’est encore plus humiliant. J’ai continué à voir les choses de cette manière même après avoir commencé à croire en Dieu. Dans n’importe quel groupe de personnes, je regardais d’abord qui était meilleur que moi ou qui pouvait menacer ma position. Si quelqu’un me surpassait dans un domaine quelconque, je me sentais gênée et devenais jalouse et sans conviction. Quand je voyais que des frères et sœurs étaient meilleurs que moi, j’éprouvais de la jalousie et je les excluais, et je cherchais toujours à les rabaisser et à m’élever moi-même. Pour les dépasser, je pouvais même en venir à manigancer contre eux, à chercher leurs fautes et à porter un jugement dans leur dos, espérant les abaisser pour me sentir satisfaite. J’ai pris conscience qu’en vivant selon les règles de survie de Satan, j’étais devenue arrogante, malintentionnée et dépourvue d’humanité, et que je perturbais également le travail de l’Église. Dieu ne m’a pas traitée selon mes actes malfaisants, mais m’a donné l’opportunité de me repentir. J’ai remercié Dieu du fond du cœur, et je ne voulais plus continuer à vivre selon mes tempéraments corrompus.
Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que tu n’obtiennes pas de bons résultats, mais tu auras fait de ton mieux. Tu ne satisfais pas tes propres désirs égoïstes ou tes préférences. Au contraire, tu accordes constamment de la considération au travail de l’Église et aux intérêts de la maison de Dieu. Même si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir, ton cœur aura été remis sur le droit chemin. Si, en plus, tu peux chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans ton devoir, tu seras à la hauteur dans l’accomplissement de ton devoir et, en même temps, tu pourras entrer dans la vérité-réalité. Voilà ce que signifie posséder un témoignage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont montré les principes à pratiquer : lorsque je suis confrontée à des situations, je ne devrais pas privilégier la protection de mes propres intérêts, de mon apparence ou de mon statut, mais plutôt prendre en compte les intérêts de la maison de Dieu, et faire tout ce qui est nécessaire pour protéger l’œuvre de la maison de Dieu. Quand je vois que d’autres sont meilleurs que moi et peuvent accomplir un réel travail, je devrais les appuyer et les soutenir. Même s’ils ont des insuffisances, je devrais les traiter correctement, sans avoir des attentes excessivement élevées à leur égard, et apprendre de leurs forces et vertus. Wang Lu avait juste commencé à pratiquer en tant que superviseuse, et il était normal qu’elle ait certaines lacunes. Tant qu’elle est la bonne personne et qu’elle peut faire un réel travail, je devrais l’aider avec amour et coopérer avec elle afin de bien faire notre travail ensemble. C’est ainsi que l’on soutient le travail de l’Église. Lorsque j’ai corrigé mon état d’esprit, je n’ai plus éprouvé de jalousie envers Wang Lu, bien au contraire, j’ai commencé à l’admirer. Malgré sa jeunesse, elle étudiait les problèmes de manière réfléchie, travaillait avec maîtrise et stabilité, et accordait de l’attention à la recherche des principes. Autant de choses qui me faisaient défaut. Je ne ressentais plus de résistance envers elle, je pouvais aussi prendre l’initiative de signaler tout problème dans le travail et d’en discuter avec elle, et j’étais également disposée à accepter ses commentaires lorsqu’elle soulignait nos lacunes dans le travail. En pratiquant de cette manière, je ne me sentais pas embarrassée ; au contraire, je me sentais libérée.
Plus tard, j’ai été transférée dans une autre équipe pour travailler avec Jian Ran. Bien que nous faisions ce devoir depuis à peu près le même temps, j’ai vu que son efficacité et ses compétences professionnelles étaient clairement supérieures aux miennes. Au début, je me sentais assez embarrassée et inquiète que les autres me méprisent. Mais ensuite, je me suis rendue compte qu’avec ses compétences solides, je pouvais en apprendre davantage d’elle pour compenser mes insuffisances, j’étais donc fortement disposée à coopérer avec elle. Cependant, plus tard, lorsque la superviseuse lui a confié la gestion du travail, et que d’autres sœurs allaient souvent la consulter pour discuter de certains problèmes, je me suis sentie déstabilisée à nouveau. J’ai pensé : « N’est-ce pas simplement qu’elle est un peu plus compétente et efficace dans son devoir ? Est-ce vraiment une raison pour que tout le monde s’agglutine autour d’elle ? Il semble que je sois invisible. » Au fond de moi, je n’étais pas convaincue, mais à ce moment-là, j’ai pris conscience que ma jalousie se manifestait à nouveau. Alors, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour gérer correctement cette situation. Par la suite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Le rôle que tu joues dans ta vie et le devoir que tu fais ont été ordonnés par Dieu il y a longtemps. Certains voient que d’autres possèdent des points forts qu’ils n’ont pas et en sont mécontents. Ils veulent changer les choses en apprenant plus, en voyant plus et en étant plus diligents. Mais il y a une limite à ce que leur diligence peut accomplir, et ils ne peuvent pas surpasser ceux qui ont des dons et de l’expertise. Tu auras beau lutter, cela ne servira à rien. Dieu a ordonné ce que tu seras, et personne ne peut rien faire pour changer cela. Quel que soit le domaine dans lequel tu es bon, c’est là que tu dois faire un effort. Quel que soit le devoir auquel tu es apte, c’est ce devoir que tu dois accomplir. N’essaie pas de te forcer dans des domaines qui sortent de tes compétences, et n’envie pas les autres. À chacun sa fonction. Ne pense pas pouvoir tout faire bien, ne pense pas être plus parfait ou meilleur que les autres, en désirant toujours les remplacer et te mettre en valeur. C’est là un tempérament corrompu. Il y a ceux qui pensent qu’ils ne peuvent rien faire de bien et qu’ils n’ont aucune compétence. Si c’est ton cas, tu dois simplement être une personne qui écoute et se soumet de manière terre-à-terre. Fais ce que tu peux et fais-le bien, de toutes tes forces. C’est assez. Dieu sera satisfait » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que le calibre et les forces de chacun sont différents, ils ont tous été prédéterminés par Dieu, et nous ne pouvons pas rivaliser pour les obtenir. L’intention de Dieu est que nous traitions correctement nos propres forces et faiblesses, ainsi que celles des autres, que nous restions à notre place et faisions bien nos devoirs. Il était évident que mes capacités professionnelles et ma compréhension des principes n’étaient pas aussi bonnes que celles de Jian Ran, et que les frères et sœurs la consultaient davantage dans le but de bien faire leurs devoirs, et non pas pour l’admirer et me rabaisser. Chacun faisait son devoir en tant qu’être créé dans son rôle respectif ; personne n’était au-dessus ou en dessous des autres. Les forces de Jian Ran compensaient précisément mes faiblesses, je devais donc chercher activement ses conseils et apprendre d’elle pour gagner davantage. À ce moment-là, je me suis senti éclairée. Je dois faire face à mon propre calibre et à mes insuffisances, mettre de côté mes ambitions et mes désirs, et bien faire ce que je suis capable de faire. C’est la raison que je devais avoir. Plus tard, je me suis concentrée sur le travail que je devais faire au mieux de mes capacités, et j’ai cherché et discuté avec Jian Ran quand je rencontrais des choses que je ne discernais pas bien. Plus tard, face à des personnes qui étaient meilleures que moi, la jalousie refaisait surface par moments, mais je pouvais réfléchir consciemment sur moi-même et prier pour me rebeller contre cela, et mon cœur ne se sentait plus aussi contraint et lié. Vivre ainsi m’apportait bien plus d’aisance et de libération. Gloire à Dieu !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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