Être loyal envers les autres fait-il de vous une bonne personne ?

1 mars 2025

Par Yu Ming, Chine

En 2012, lorsque j’étais dirigeant d’Église, Zheng Xin a attiré et induit en erreur certains frères et sœurs afin de pouvoir briguer le poste de dirigeant, me jugeant comme un faux dirigeant et appelant à mon éviction, ce qui a entraîné le chaos au sein de l’Église. À ce moment-là, Wang Chen a remarqué ce qui se passait et me l’a rapidement signalé, et ensemble, nous avons échangé avec les frères et sœurs pour discerner et disséquer la nature des actions de Zheng Xin. Les frères et sœurs ont discerné Zheng Xin, et le chaos au sein de l’Église s’est finalement apaisé. À partir de ce moment-là, j’ai été reconnaissant envers Wang Chen. Sans son aide pour mettre fin au chaos, j’aurais vraiment pu être réprimé et tourmenté, être évincé de mon rôle, et perdre mon devoir. En 2019, ma femme et moi étions poursuivis par la police et ne pouvions pas interagir avec les frères et sœurs. Nous avons perdu tout contact avec l’Église. Ce n’est qu’en 2021 que les frères et sœurs ont repris contact avec moi et m’ont transféré dans une autre Église. À l’époque, le dirigeant d’Église qui est venu nous chercher n’était autre que Wang Chen, et il a organisé notre participation aux réunions et le début de nos devoirs. Cela n’a fait que renforcer ma gratitude envers lui, et j’ai senti qu’il m’avait favorisé. Je le considérais comme un membre de ma famille, me disant : « Je ne sais pas comment le remercier pour cela. Je dois le remercier comme il se doit quand j’en aurai l’occasion. »

Plus tard, j’ai été choisi comme dirigeant d’Église et j’ai fait équipe avec Wang Chen et Chen Mo. Au bout d’un moment, j’ai remarqué que Wang Chen analysait toujours trop les gens et les choses et aimait semer le trouble. Il se disputait avec Chen Mo et jamais il ne réfléchissait ou n’essayait de se connaître lui-même, et répandait même ses préjugés et son mécontentement envers Chen Mo pendant les réunions. Résultat, les frères et sœurs se retrouvaient impliqués dans le conflit, prenaient parti pour lui, et jugeaient Chen Mo. De plus, il ne pratiquait jamais la vérité, interagissant toujours avec les autres sur la base de philosophies des relations mondaines. Quand les frères et sœurs rencontraient des difficultés dans leurs devoirs, il n’échangeait pas sur la vérité pour les résoudre. Au lieu de ça, il considérait toujours leur chair et leur disait de ne pas être trop durs avec eux-mêmes, ce qui les amenait à se complaire dans leurs faiblesses et à s’en accommoder. J’ai aussi remarqué que Wang Chen s’informait ou vérifiait rarement le travail, et qu’il ne résolvait pas les problèmes quand il les découvrait. Si les nouveaux venus ne pouvaient pas assister aux réunions, il les ignorait. Il n’organisait pas correctement les ouvriers d’évangélisation, et pour traiter avec les dirigeants supérieurs, il recourait à la ruse et mentait à ses supérieurs tout en cachant des choses à ses subalternes. Quand les frères et sœurs faisaient remarquer ses problèmes, il ne les acceptait pas, trouvant diverses excuses et essayant de se justifier. Il répandait même de la négativité parmi les frères et sœurs, disant qu’il avait beaucoup souffert dans son devoir au fil des ans et n’y avait rien gagné, et qu’il valait peut-être mieux ne pas croire en Dieu et plutôt profiter d’une vie mondaine de la chair. À ce moment-là, certains des nouveaux croyants étaient incapables de le discerner, étaient induits en erreur et ne voulaient plus faire leurs devoirs. Durant cette période, Wang Chen perturbait continuellement la vie de l’Église, affectant tous les frères et sœurs dans leurs devoirs. À ce moment-là, les dirigeants supérieurs ont réalisé que Wang Chen était un faux dirigeant qui ne faisait pas de travail réel et se préparaient à le renvoyer. Mais à travers mes interactions avec Wang Chen, j’ai réalisé que non seulement c’était un faux dirigeant, mais c’était aussi un incrédule. Ses problèmes étaient graves, et il devait être rapidement renvoyé et exclu, sinon il continuerait à perturber la vie de l’Église. J’ai pensé à signaler ses comportements d’incrédule aux dirigeants supérieurs. Mais ensuite, les souvenirs de Wang Chen m’aidant à calmer le chaos de l’Église et prenant des dispositions pour mon devoir ont inondé mon esprit, me faisant hésiter dans mon cœur. Je me suis dit : « Si je signale ses problèmes, m’accusera-t-il de ne pas avoir de conscience et d’être ingrat ? » En pensant à cela, mon cœur a été incapable de trouver la paix pendant longtemps. S’il était vraiment exclu, cela signifierait la fin de son cheminement dans la foi, et il m’en voudrait sûrement ! J’étais vraiment déchiré, et je n’arrivais pas à me résoudre à écrire le rapport. Je me suis dit : « Peut-être que je devrais l’aider à nouveau ? S’il peut changer un peu et arrêter de causer des interruptions et des perturbations, peut-être qu’il n’aura pas besoin d’être exclu ? » Ces pensées en tête, je me suis abstenu de signaler les problèmes de Wang Chen. Quand j’ai revu Wang Chen, j’ai échangé sur la parole de Dieu avec lui, l’exhortant à réfléchir et à essayer de mieux se connaître quand des choses lui arrivaient. Mais quel que soit mon échange, il ne le prenait pas au sérieux et continuait à perturber l’Église comme il le faisait auparavant, empêchant les frères et sœurs d’avoir une vie d’Église normale et affectant leur entrée dans la vie. Je me sentais mal et je m’en voulais, me disant : « Comment ai-je pu être aussi confus ? Pourquoi ne puis-je pas me tenir aux côtés de Dieu et protéger le travail de l’Église ? » C’est alors que j’ai commencé à chercher la vérité et à réfléchir sur moi-même.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Qu’est-ce qui caractérise les sentiments ? Certainement rien de positif. C’est une focalisation sur les relations physiques et sur la satisfaction des prédilections de la chair. Faire preuve de favoritisme, défendre les défauts des autres, dorloter, choyer et gâter, tout cela relève des sentiments. Certains accordent une grande importance aux sentiments, ils réagissent à tout ce qui leur arrive en fonction de leurs sentiments ; dans leur cœur, ils savent parfaitement qu’ils ont tort, et pourtant, ils sont toujours incapables d’être objectifs, et encore moins capables d’agir conformément aux principes. Quand on est en permanence dominé par ses sentiments, est-on capable de pratiquer la vérité ? C’est extrêmement difficile ! Ce sont les sentiments qui rendent beaucoup de gens incapables de pratiquer la vérité ; ils considèrent les sentiments comme étant particulièrement importants, ils les placent en première position. Aiment-ils la vérité ? En aucun cas. Que sont les sentiments, en substance ? Ils sont une sorte de tempérament corrompu. On peut caractériser les manifestations des sentiments en utilisant différents termes : favoritisme, protection des autres sans respect des principes, préservation des relations physiques et partialité. Voilà ce que sont les sentiments » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai eu une prise de conscience. Durant toute cette période, j’avais vécu dans mes sentiments et agi sans principes. J’avais clairement réalisé que Wang Chen n’était pas seulement un faux dirigeant qui ne faisait aucun travail réel, mais aussi un incrédule. J’aurais dû exposer ses comportements aux dirigeants supérieurs. Cependant, je continuais à penser à la faveur qu’il m’avait accordée et à me soucier de notre soi-disant amitié. Je n’ai donc pas signalé ses problèmes, ce qui lui a permis de continuer à faire le mal dans l’Église et à perturber la vie de l’Église. J’agissais sur la base des sentiments, le protégeant et le couvrant. En voulant garder un incrédule dans l’Église, je pactisais avec Satan et devenais sa complice. J’étais vraiment en train de faire le mal ! Le grand dragon rouge arrête, persécute, et perturbe le travail de l’Église, et voilà que je protégeais un incrédule au sein de l’Église, faisant ce que le grand dragon rouge voulait faire mais ne pouvait pas. N’était-ce pas se rebeller contre Dieu et aller contre Lui ? J’agissais comme le bouclier de Satan ! À travers ce que les faits ont révélé, j’ai finalement vu que je vivais en me basant sur les sentiments, incapable de distinguer le juste de l’injuste ou le bien du mal, dépourvu de tout sens de la justice et laissant un incrédule perturber la vie de l’Église. Je m’étais trop rebellé contre Dieu ! Je me suis souvenu que Dieu avait dit : « Les sentiments sont Son ennemi » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Interprétations des mystères des « paroles de Dieu à l’univers entier », Chapitre 28). J’ai ressenti un profond remords et je m’en voulais. J’ai décidé de signaler les problèmes de Wang Chen aux dirigeants supérieurs.

Quelques jours plus tard, lorsque les dirigeants supérieurs sont venus pour renvoyer Wang Chen, j’ai rapporté sa situation. Après vérification, ils ont constaté que Wang Chen était effectivement un incrédule, et ils m’ont demandé de noter ses comportements pour aider à compiler ses documents en vue de son exclusion. Quand je pensais au renvoi de Wang Chen, je ne pouvais m’empêcher de me rappeler toutes les fois où il m’avait aidé dans le passé, et je me disais : « Il m’a accordé des faveurs, et maintenant je suis sur le point d’écrire une évaluation pour le faire exclure. S’il l’apprend, m’accusera-t-il de remercier sa gentillesse par de l’hostilité et de ne pas avoir de conscience ? Comment vais-je le regarder en face par la suite ? » Mais quand je pensais aux signes qu’il avait en tant qu’incrédule, ma conscience me disait que je devais m’en tenir aux principes et noter ses comportements. Cependant, je n’arrivais pas à oublier cet obstacle intérieur et je me sentais tiraillé. Plus j’y pensais, plus j’avais mal et je sentais une obscurité et un abattement en moi. Ainsi, après avoir procrastiné pendant plus de 10 jours, je n’avais toujours pas écrit sur les comportements de Wang Chen. Durant cette période, j’ai souffert d’un mal de dents sévère, et parfois cela faisait tellement mal que je commençais à transpirer. Je n’osais pas manger et j’étais incapable de dormir. J’ai réalisé que cela pourrait être la discipline de Dieu, et j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, Wang Chen est un incrédule, et je devrais noter ses comportements et l’exclure selon les principes. Mais quand je pense à la faveur qu’il m’a accordée, je ne veux pas écrire. Mon cœur est trop intransigeant, trop rebelle ! Ô mon Dieu, je veux revenir vers Toi. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour me connaître moi-même, pour m’en tenir aux principes et protéger les intérêts de l’Église. »

Après cela, je réfléchissais constamment, me disant : « Qu’est-ce qui m’a empêché de m’en tenir aux principes et de protéger les intérêts de l’Église ? » Lors d’une réunion, j’ai trouvé la réponse dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Au fond de leur cœur, les gens ont toujours beaucoup de notions et d’imaginations, diverses pensées, diverses opinions et divers poisons issus de la culture traditionnelle et nombre de choses hostiles à Dieu. Ces choses-là se trouvent dissimulées à l’intérieur d’eux, elles ne sont pas encore découvertes. Elles sont à l’origine des révélations de leurs tempéraments corrompus et proviennent de l’intérieur de la nature-essence de l’homme. C’est pourquoi, lorsque Dieu fera quelque chose qui ne correspond pas à tes notions, tu Lui résisteras et tu t’opposeras à Lui. Tu ne comprendras pas pourquoi Dieu a agi ainsi, et même si tu sais que la vérité réside en tout ce que Dieu fait et que tu souhaites te soumettre, tu te retrouveras dans l’incapacité de le faire. Pourquoi es-tu incapable de te soumettre ? Quelle est la raison de ton opposition et de ta résistance ? C’est parce qu’il y a beaucoup de choses dans les pensées et les opinions de l’homme qui sont hostiles à Dieu, hostiles aux principes selon lesquels Dieu agit et hostiles à Son essence. Il est difficile pour les hommes d’acquérir une connaissance de ces choses-là » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). « Si Je dis tout cela, c’est pour faire comprendre aux gens que la racine et l’essence de la nature rebelle de l’homme viennent principalement des pensées et des opinions des gens, qui sont formées par l’éducation qu’ils reçoivent de la famille et de la société, ainsi que de la culture traditionnelle. Une fois que ces choses-là sont profondément ancrées dans le cœur des gens, petit à petit, par le biais des conventions familiales ou de l’influence de la société et de l’école, les gens commencent à vivre selon elles. Ils se mettront inconsciemment à croire que cette culture traditionnelle est correcte, irréprochable et à l’abri de toute critique, et que ce n’est qu’en agissant conformément aux exigences de la culture traditionnelle qu’ils pourront être de vraies personnes. À défaut, ils auront l’impression d’être dépourvus de conscience, d’aller à contre-courant de l’humanité et de n’être dotés d’aucune humanité, et ils n’arriveront pas à s’y résoudre. Ces pensées et ces opinions humaines ne sont-elles pas très éloignées de la vérité ? Ce qu’il y a dans les pensées et les opinions humaines, comme les buts que les gens poursuivent, tout cela est orienté vers le monde, vers Satan. L’exigence de Dieu, qui veut que l’homme poursuive la vérité, est orientée vers Dieu, vers la lumière. Ce sont là deux directions distinctes, deux objectifs différents. Agis selon les objectifs que Dieu a donnés à l’homme, et selon Ses exigences pour l’homme et ton humanité deviendra plus normale, tu auras une plus grande ressemblance humaine et tu te rapprocheras de Dieu. Si tu agis selon les pensées et les opinions de la culture traditionnelle, tu perdras de plus en plus ta conscience et ta raison, tu deviendras encore plus faux et artificiel, tu suivras encore plus les tendances du monde et tu feras partie des forces du mal. Tu vivras alors complètement dans les ténèbres, sous l’emprise de Satan. Tu auras entièrement transgressé la vérité et trahi Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Les paroles de Dieu m’ont apporté de la clarté. J’ai réalisé que j’avais agi sur la base des sentiments et que je ne voulais pas documenter les comportements de Wang Chen de peur qu’il soit exclu principalement parce que j’avais été lié et retenu par les idées et les points de vue que Satan avait instillés en moi, tels que « On doit être loyal », « On ne peut pas être insensible et ingrat », « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » et ainsi de suite. Contrôlé par ces idées et points de vue, je mettais toujours la bonté des gens en premier, la considérant même comme plus importante que la pratique de la vérité et les intérêts de l’Église. Quand j’ai envisagé de signaler les manifestations de Wang Chen en tant qu’incrédule, je ne pouvais m’empêcher de me souvenir comment il m’avait aidé dans le passé, pensant que signaler ses comportements était sans cœur et ingrat et que les autres me mépriseraient. Contraint par ces idées et points de vue, je n’ai jamais été capable de pratiquer la vérité ou de m’en tenir aux principes. Même quand les dirigeants m’ont demandé de noter les comportements de Wang Chen, j’ai hésité à cause de la faveur qu’il m’avait accordée, ce qui lui a permis de continuer à faire le mal et à perturber les frères et sœurs dans l’Église. L’Église est un endroit pour que les frères et sœurs accomplissent leurs devoirs et poursuivent la vérité. Ce n’est qu’en excluant rapidement les incrédules de l’Église que la vie de l’Église des frères et sœurs peut être sauvegardée. Écrire sur les manifestations de Wang Chen en tant qu’incrédule était là pratiquer la vérité et une chose positive, mais je le percevais comme une trahison et une absence de conscience. Je ne pouvais vraiment pas distinguer le bien du mal ni comprendre ce qu’il fallait aimer et ce qu’il fallait haïr, et je n’avais aucun principe ni position. Si j’avais rapidement signalé les problèmes de Wang Chen, il aurait pu être exclu de l’Église plus tôt. Mais, vu que je n’ai pas pratiqué la vérité et que je l’ai protégé, il a continué à interrompre et à perturber l’Église, ce qui a entraîné des pertes concernant l’entrée des frères et sœurs dans la vie et a également retardé le travail de l’Église. En tant que dirigeant, non seulement je n’ai pas réussi à prendre en considération la vie des frères et sœurs ni à protéger les intérêts de l’Église, mais j’ai aussi couvert Wang Chen sur la base des sentiments, montrant de la loyauté et de la conscience envers un incrédule. Je mordais la main qui me nourrissait et offrais de l’aide à un étranger, jouant le rôle de laquais de Satan. Avant, j’avais vécu selon les idées et les points de vue que Satan avait instillés en moi, pensant que j’étais noble et loyal. Je ne réalise que maintenant que ces idées et points de vue s’opposent à Dieu. Ils m’avaient empêché de pratiquer la vérité, me coûtant ma conscience et ma raison et me dépouillant de mon humanité. En vivant selon ces idées et points de vue, je ne pouvais que faire le mal, résister à Dieu, et faire que Dieu me rejette et m’élimine. Sans la discipline opportune de Dieu qui m’a fait tomber malade, je n’aurais pas pensé à réfléchir sur moi-même. Je ne pouvais plus continuer à me rebeller ; je devais rapidement retourner à Dieu.

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a aidé à changer quelque peu mes opinions fallacieuses. Dieu Tout-Puissant dit : « Parfois, Dieu utilise les services de Satan pour aider les gens, mais dans de tels cas, nous ne devons pas manquer de remercier Dieu et nous ne devons pas rendre de bonté à Satan : c’est une question de principe. Lorsque la tentation se présente sous la forme d’une personne perverse qui te dispense de la bonté, il faut d’abord que tu saches clairement qui t’aide et te fournit de l’assistance, quelle est ta situation et s’il existe d’autres chemins que tu peux suivre. Dans de tels cas, tu dois te montrer souple. Si Dieu veut te sauver, quelles que soient les personnes dont Il utilise les services pour y parvenir, tu dois d’abord remercier Dieu et accepter tout cela de Dieu. Tu ne dois pas adresser ta gratitude uniquement aux gens, sans parler d’offrir ta vie à quelqu’un en signe de gratitude. C’est une grave erreur. L’essentiel est que ton cœur soit reconnaissant envers Dieu et que tu acceptes tout cela de Lui » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai finalement compris que j’avais toujours vu l’aide de Wang Chen comme de la bonté humaine. Je n’avais pas accepté cela comme venant de Dieu, n’avais pas reconnu Sa souveraineté, ni pensé à la façon de rendre à Dieu Son amour. J’étais vraiment si confus ! Lors du chaos dans l’Église, Wang Chen m’a aidé à apaiser les choses, et a ensuite arrangé un devoir approprié pour moi. C’était le devoir et la responsabilité qu’il devait remplir ; cela ne relevait pas de la bonté. De plus, tout cela était orchestré et arrangé par Dieu. J’aurais dû accepter cela comme venant de Dieu, Le remercier, et Lui rendre Son amour. Mais j’ai considéré l’amour de Dieu pour l’homme et Sa protection de l’homme comme de la bonté humaine. J’étais si aveugle. En réalisant cela, j’ai ressenti un profond remords et j’ai prié Dieu, voulant me repentir et pratiquer la vérité pour Le satisfaire.

Plus tard, j’ai trouvé les principes de pratique dans les paroles de Dieu et j’ai compris ce qui constitue une personne dotée d’une véritable bonne humanité. Dieu Tout-Puissant dit : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre, et d’amener tout le monde à dire du bien de soi-même. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? C’est d’être capable de se soumettre à Dieu et à la vérité. C’est aborder son devoir et toutes sortes de gens, d’événements et de choses avec des principes et le sens des responsabilités. C’est évident pour tout un chacun, tout le monde le sait clairement dans son cœur. De plus, Dieu scrute le cœur des hommes et connaît leur situation ; quels qu’ils soient, aucun d’entre eux ne peut berner Dieu. Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, de ne jamais dire du mal des autres, de ne jamais nuire aux intérêts de quiconque, et ils affirment n’avoir jamais convoité les biens d’autrui. Quand il y a des conflits d’intérêts, ils préfèrent même subir des pertes, plutôt que de profiter des gens, et tous les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont rusés et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu pense et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des personnes malfaisantes commettre le mal, ils ne les exposent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Quelle sorte d’humanité est-ce là ? Ce n’est pas une bonne humanité. N’accordez aucune attention à ce que les gens disent ; vous devez voir ce qu’ils vivent, ce qu’ils révèlent et quelle est leur attitude quand ils accomplissent leurs devoirs, et aussi ce qu’est leur état intérieur et ce qu’ils aiment. Si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur leur loyauté envers Dieu, si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur les intérêts de la maison de Dieu, ou si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur la considération qu’ils montrent pour Dieu, alors de telles personnes possèdent-elles une humanité ? Ce ne sont pas là des personnes avec de l’humanité. Leur conduite peut être vue par les autres et par Dieu. Il est très difficile pour de telles personnes de gagner la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Auparavant, j’ai toujours pensé que ceux qui rendaient la bonté et qui valorisaient la loyauté étaient des gens dotés d’une bonne humanité. Ce n’est qu’après avoir lu les paroles de Dieu que j’ai réalisé que mon opinion sur les choses était assez absurde. Une personne dotée d’une véritable bonne humanité est quelqu’un qui partage les pensées et les préoccupations de Dieu, a un cœur honnête, est droit, aime les choses positives, possède un sens de la justice, et peut défendre les principes de la vérité et comprendre ce qu’il faut aimer et ce qu’il faut haïr. Quant à moi, dans le but de préserver ma bonne image de personne loyale aux yeux des autres, je n’ai pas hésité à nuire aux intérêts de l’Église. J’avais préféré regarder Wang Chen perturber la vie de l’Église et entraver l’accomplissement du devoir des frères et sœurs plutôt que de le faire exclure. Comment pouvait-on me considérer comme une personne dotée d’une bonne humanité ? J’étais simplement une personne sans humanité, quelqu’un d’égoïste et de méprisable. Ayant réalisé cela, je ne pensais plus avoir une bonne humanité. Puis je suis tombé sur un autre passage des paroles de Dieu et j’ai acquis quelques chemins de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer. Dieu aime ceux qui poursuivent la vérité et sont capables de suivre Sa volonté ; ce sont aussi les gens que nous devrions aimer. Ceux qui ne sont pas capables de suivre la volonté de Dieu, qui Le haïssent et se rebellent contre Dieu, sont des gens détestés par Dieu, et nous devrions les détester, nous aussi. C’est ce que Dieu demande à l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai acquis une certaine compréhension de Son intention. Dieu exige que les gens aiment ce qu’Il aime et haïssent ce qu’Il hait, que les gens prennent Son parti quand des choses arrivent et défendent les vérités-principes. Avec les frères et sœurs qui croient sincèrement en Dieu et poursuivent la vérité, lorsqu’une personne voit des problèmes dans leurs devoirs, elle devrait échanger avec eux sur la vérité, les soutenir avec amour et pratiquer l’émondage quand c’est nécessaire. Quant aux personnes malfaisantes, aux incrédules et aux antéchrists, on doit pratiquer l’exposition et le signalement, les fuir et les rejeter. Seules de telles pratiques sont conformes à l’intention de Dieu. Maintenant que Wang Chen avait été révélé comme un incrédule et quelqu’un de l’espèce de Satan, le garder dans l’Église ne ferait que perturber le travail de l’Église. Je ne pouvais plus agir sur la base des sentiments ; je devais mettre ses comportements d’incrédule par écrit et le faire exclure de l’Église le plus tôt possible. Après cela, j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, Tu m’as accordé une telle faveur et m’as donné l’opportunité d’être dirigeant, pourtant je n’ai pas protégé les intérêts de l’Église le moins du monde. Je suis disposé à me repentir envers Toi, à pratiquer la vérité et à protéger le travail de l’Église. » Après avoir prié, j’ai mis par écrit les comportements de Wang Chen. Après enquête, les dirigeants supérieurs ont découvert que Wang Chen était effectivement un incrédule et l’ont exclu de l’Église. En voyant ce résultat, mon cœur était en paix et heureux, car j’ai finalement pu pratiquer la vérité et considérer l’intention de Dieu.

Plus tard, lorsque les dirigeants supérieurs ont analysé les raisons de nos mauvais résultats au travail, cela m’a de nouveau rappelé tous les moments où je n’ai pas protégé le travail de l’Église. En tant que dirigeant d’Église, le fait d’agir sur la base des sentiments et de permettre à un incrédule de rester dans l’Église, causant des perturbations dans la vie de l’Église, était une transgression devant Dieu et une tache. En tant que dirigeant d’Église, j’avais même failli à remplir mon propre devoir et ma responsabilité. En pensant à cela, je me sentais coupable et je m’en voulais. Je me disais que j’étais indigne d’être dirigeant d’Église. J’ai donc dit aux dirigeants supérieurs que j’allais démissionner. Après avoir entendu cela, le dirigeant supérieur a échangé avec moi en disant : « Dieu juge et expose les gens pour les purifier du tempérament satanique qui est en eux et qui résiste à Dieu, pour leur permettre d’avoir un véritable repentir. C’est l’intention sincère de Dieu ; ne te méprends pas sur Lui. » Je me sentais vraiment reconnaissant envers Dieu. Quand j’étais intransigeant et rebelle, Dieu m’avait discipliné par la maladie pour que je puisse réfléchir sur moi-même, et maintenant, une fois que j’avais montré un certain désir de me repentir, Dieu avait eu pitié de moi, me donnant la chance de continuer à faire mon devoir. J’étais profondément ému par cela.

À travers cette expérience, je suis parvenu à voir que beaucoup de mes opinions sur les choses n’étaient pas conformes à la vérité, et que j’avais un besoin désespéré du jugement et de la purification de Dieu. Lors de mes futures expériences, je souhaite davantage pratiquer la vérité, poursuivre le fait d’être une personne qui se soumet à Dieu, et bien faire mon devoir.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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