Ce qu’un revers m’a appris

11 décembre 2022

Par Shi Fang, Corée du Sud

En 2014, j’ai suivi une formation de producteur audiovisuel pour l’Église. À l’époque, on avait commencé la production d’une nouvelle vidéo. Dans la phase de préparation, il y avait des tâches et des techniques que je ne connaissais pas très bien. Quand il y avait des difficultés, j’échangeais avec les autres sur les principes et cherchais des solutions. Au bout d’un moment, ces techniques me sont devenues plus familières et je les ai mieux maîtrisées. Quand les autres rencontraient des difficultés, ils venaient tous en discuter avec moi. Plus tard, j’ai été élu chef de groupe et j’ai pu régler certains problèmes de l’équipe. Je me suis dit que j’étais vraiment compétent. Sinon, pourquoi aurais-je été élu chef de groupe ? Quand le groupe discutait du travail, je jouais toujours un rôle central. Quand les avis divergeaient lors d’une discussion, je racontais au groupe mes expériences de travail précédentes pour que chacun sache que mon point de vue était fondé. Et finalement, nous faisions toujours les choses à ma façon.

Plus tard, l’Église a élu deux nouvelles superviseuses. J’ai vu qu’il s’agissait de deux anciennes partenaires, Claire et Lily, ce qui m’a beaucoup surpris. Je me suis dit : « Leurs compétences sont moyennes et elles n’ont pas beaucoup d’expérience. Sont-elles à la hauteur d’un travail de superviseur ? Je suis beaucoup plus compétent qu’elles. Qui devrait diriger le travail de qui ? » Ensuite, voir ces superviseuses suivre notre travail m’a rempli de mépris. Un jour, Claire est venue me parler. Elle m’a dit qu’une vidéo du groupe dont j’étais responsable posait problème et elle a suggéré quelques changements. Entendre ça m’a un peu offensé, alors j’ai répondu avec impatience : « Les changements que tu proposes ne marcheront pas. Si nous suivons tes suggestions, le début et la fin ne correspondront pas. Tu devrais regarder les idées dans leur ensemble quand tu soulèves des problèmes, pas seulement une partie isolée. Tu dois en apprendre davantage sur ce travail et étudier plus souvent. » Sur ce, le visage de la sœur est devenu rouge vif. Elle était si gênée qu’elle en est restée bouche bée. Deux autres frères se sont montrés d’accord avec moi. Voir tout le monde du même avis que moi m’a rendu plutôt fier. J’ai alors dit : « Tu vois, nos idées sont meilleures que les tiennes. En matière de production audiovisuelle, je suis plus compétent que vous deux ! » Après ça, quand elles ont fait des suggestions sur les vidéos que j’avais produites, j’ai été encore moins enclin à les accepter, et j’ai pris de haut ces deux superviseuses, pensant : « Vous êtes moins compétentes que moi. Vous feriez mieux de ne pas me chercher avec vos suggestions. » Elles ont fini par se sentir limitées par moi. Un jour, l’une d’entre elles est venue échanger avec moi : « Nous nous sentons limitées quand nous collaborons avec toi. Nous savons que nous manquons de compétences, donc quand tu vois un défaut dans ce que nous faisons, s’il te plaît, aide-nous en nous le signalant. Nous pourrons alors travailler ensemble de façon harmonieuse. J’espère aussi que tu ne t’en tiendras pas toujours à ton propre avis. Si tu peux chercher davantage quand tu es face à des avis différents, nous pourrons échanger sur les principes, compenser nos faiblesses respectives et faire du bon travail. » Après avoir entendu ça, j’ai admis avoir manifesté un tempérament arrogant, mais au fond de moi, je n’ai pas accepté ses remontrances. Je me suis dit : « Je comprends plus de principes que toi, donc quand tu as tort, c’est moi qui devrais te corriger. Oui, je suis un peu arrogant, mais c’est pour le bien du travail. Tu t’es sentie limitée parce que tu es très vaniteuse. » Dans cette histoire, je n’avais pas réfléchi sur moi-même. Au contraire, mon état avait empiré.

Un soir, le groupe a discuté d’idées de production pour une vidéo. Comme ces idées étaient relativement complexes et difficiles, même après plusieurs heures de discussion, rien n’a pu être décidé. J’ai commencé à m’impatienter. Je me suis dit : « Qu’est-ce que vous avez, les superviseuses ? Vous êtes incapables de diriger notre travail, soit, mais vous ne pouvez même pas décider d’un plan d’action conformément aux principes ? » J’ai donc dit aux superviseuses : « Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous traînez en longueur, comment se fait-il que vous n’ayez même pas arrêté une idée ? Vous autres superviseuses n’êtes bonnes à rien ! » En m’entendant me plaindre, plusieurs autres ont dit : « C’est vrai, on attend tous. Ne restez pas là à perdre du temps. » D’autres ont dit : « Dépêchez-vous de prendre une décision. Il est déjà tard. » Nos récriminations ont mis les superviseuses encore plus mal à l’aise, et coupé court à leurs discussions.

Plus tard, le dirigeant d’Église a appris ce que j’avais fait et il m’a traité, en disant : « Tu es trop arrogant, tu aimes limiter les autres et tu es incapable de coopérer normalement avec eux. Tu es chef de groupe, mais tu ne protèges pas le travail de l’Église. Au lieu de ça, tu prends l’initiative de te plaindre et de critiquer les autres, de semer la discorde dans le groupe et d’empêcher les superviseuses de faire leur travail, ce qui retarde la production vidéo. Tes actes interrompent et perturbent le travail de l’Église. » Quand le dirigeant m’a traité, cela m’a profondément ébranlé. Je me suis dit : « Quoi ? C’est moi qui interromps et perturbe le travail ? Manifestement, ce sont les superviseuses qui ne s’avèrent pas à la hauteur et qui sont incapables de faire un vrai travail. Mes compétences professionnelles sont meilleures que les leurs et je comprends plus de principes. J’ai remarqué qu’elles faisaient des erreurs, alors je les ai corrigées. En quoi est-ce interrompre et perturber le travail ? » Le dirigeant a vu que j’étais intransigeant et réfractaire. Il m’a donc lu plusieurs passages des paroles de Dieu. Dieu dit : « Si, au fond de toi, tu comprends vraiment la vérité, alors tu sauras pratiquer la vérité et obéir à Dieu et tu t’engageras naturellement sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si le chemin que tu empruntes est le bon et qu’il est conforme à la volonté de Dieu, alors l’œuvre du Saint-Esprit ne te quittera pas : auquel cas il y aura de moins en moins de risque que tu trahisses Dieu. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta vanité te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées et notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament).

« Le tempérament de Satan comprend de nombreux types de tempéraments corrompus, mais celui qui est le plus évident et qui ressort le plus est le tempérament arrogant. L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont irrationnels, et plus ils sont irrationnels, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu et n’ont aucune crainte de Dieu dans le cœur. Même si les gens peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Entendre ces paroles de Dieu m’a remué le cœur. J’ai reconnu qu’une personne dotée d’une nature satanique agissait involontairement selon son tempérament corrompu et pouvait même interrompre et perturber le travail de l’Église. Mon tempérament arrogant était vraiment excessif. Je pensais avoir de l’expérience en matière de production vidéo et comprendre les principes, j’étais donc très confiant. Je voulais avoir le dernier mot sur tout, je pensais que les autres devaient m’écouter. Quand je collaborais avec les superviseuses, je ne les écoutais jamais, pensant être meilleur en tous points. Quand les avis divergeaient, ma première réaction était de penser des choses du genre : « Vous ne comprenez pas. Moi si. » Ou : « Vous n’êtes pas qualifiées », et je me moquais de leurs suggestions. Parfois, je répondais sans réfléchir, sans avoir la moindre attitude de recherche et d’acceptation. Les superviseuses se sentaient alors limitées et elles avaient peur de me faire des suggestions. Les autres voyaient les superviseuses sous un jour aussi négatif que moi. C’était donc difficile pour elles de suivre le travail du groupe. Comment cela n’aurait-il pas perturbé le travail de l’Église ? Quand les superviseuses et moi collaborions, quelles que soient les suggestions qu’elles faisaient, je ne cherchais jamais une façon de faire qui soit conforme aux principes. Je m’accrochais juste à mon propre point de vue. Comment aurais-je pu avoir toujours raison ? Les choses que je croyais justes auraient-elles pu être toutes conformes aux principes de la vérité ? En fait, je ne me basais que sur mes dons et mon expérience. La plupart de mes opinions n’étaient pas conformes aux principes. Et plus je vivais selon ces choses, plus je pensais avoir de la valeur et avoir raison. Quand je collaborais avec des gens, je les sous-estimais et je m’affichais. J’étais arrogant à en perdre la raison ! J’accomplissais toujours mon devoir comme je l’entendais. Je m’accrochais à mes points de vue et à ce que je comprenais, comme s’il s’agissait de la vérité. Je refusais les suggestions des autres et ne laissais pas leurs idées dépasser les miennes, comme si j’étais le maître de la vérité. En quoi était-ce croire en Dieu ? Manifestement, c’était croire en moi-même. Quand je l’ai compris, cela m’a horrifié et rempli de remords. Ma nature était si arrogante que, sans le vouloir, j’avais commis ces actes malfaisants qui résistaient à Dieu. J’ai alors vu qu’il était extrêmement dangereux d’accomplir mon devoir avec un tempérament arrogant.

Un peu plus tard, la production de la vidéo a pris fin, mais comme j’étais incapable de coopérer, comme je limitais les autres et perturbais le travail vidéo, on m’a renvoyé. Après ça, il a fallu produire une autre série de vidéos, mais on n’a pas fait appel à moi. J’ai recommencé à résister. Je me suis dit : « Ma dernière expérience m’a ouvert les yeux sur ma nature arrogante. Pourquoi refusent-ils de me laisser participer ? » Encore plus surprenant, je n’ai pas non plus fait partie des producteurs choisis pour réaliser une autre vidéo. J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter. Si ça continuait, n’allais-je pas tout simplement être d’aucune utilité à l’Église ? Un passage de la parole de Dieu m’est soudain venu à l’esprit : « Si tu es d’un bon calibre mais que tu es toujours arrogant et vaniteux, que tu penses constamment que tout ce que tu dis est juste et que tout ce que les autres disent est faux, que tu refuses toutes les suggestions des autres, et même, que tu n’acceptes pas la vérité mais que tu lui résistes toujours, quelle que soit la manière dont elle est partagée, alors une personne comme toi peut-elle gagner l’approbation de Dieu ? Le Saint-Esprit œuvrera-t-Il sur une personne comme toi ? Non. Dieu dira que tu as un mauvais tempérament et que tu n’es pas digne de recevoir Son éclairage, et si tu ne te repens pas, Il t’enlèvera même ce que tu avais autrefois. Voilà ce que c’est que d’être exposé » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter. Ces paroles de Dieu parlaient directement de mon état. Pendant toutes ces années où j’avais cru en Dieu, j’avais toujours accompli mon devoir avec un tempérament arrogant. Durant cette période, j’avais été émondé et traité plus d’une fois. Mais je n’avais jamais cherché la vérité, et mon tempérament n’avait pas changé. Alors, j’avais perturbé le travail de l’Église et commis une grave transgression. Allais-je être exposé et banni par Dieu ? En repensant à mon comportement, je me suis dit que, partout où j’allais, je voulais sans cesse sortir du lot. Quand je me montrais plus compétent que les autres, j’étais content de moi et je prenais mes frères et sœurs de haut. Quand les autres se montraient plus compétents que moi, je ne pensais qu’à les battre. Quand mes suggestions n’étaient pas retenues, je ne l’acceptais pas et je me creusais la cervelle pour trouver des contre-arguments, afin que tout le monde suive mes suggestions. Quand d’autres soulignaient mes défauts, je ne disais rien mais, intérieurement, je résistais. Je me disais qu’ils étaient des moins-que-rien et qu’ils n’avaient aucune qualification, comme si moi j’étais quelqu’un. Plus j’y ai réfléchi, plus j’ai eu peur. J’avais accompli mon devoir avec un tempérament arrogant pendant toutes ces années. Je n’avais pas accepté la vérité, je n’avais pas réfléchi sur moi-même et je n’en étais pas venu à me connaître moi-même. De ce fait, mon tempérament corrompu s’était aggravé. Être renvoyé avait été la révélation de la justice de Dieu ! Dans ma douleur, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je sais que je n’ai pas cherché la vérité pendant toutes ces années où j’ai cru en Toi. Quand j’ai été émondé et traité, je n’ai pas réfléchi sur moi-même et je ne me suis pas compris. J’ai donc fait le mal, ce qui a perturbé le travail de l’Église. Dieu, s’il Te plaît, aide-moi à comprendre ma corruption, à suivre le chemin de la recherche de la vérité et à expier mes transgressions et mes dettes. »

Au cours de l’une de mes dévotions, j’ai trouvé ce passage des paroles de Dieu : « Si les gens se connaissent trop superficiellement, il leur sera impossible de résoudre les problèmes et leurs tempéraments de vie ne changeront tout simplement pas. Il est nécessaire de se connaître profondément, c’est-à-dire de connaître sa propre nature : quels éléments comprend cette nature, comment ces choses sont nées et d’où elles sont venues. De plus, es-tu réellement capable de détester ces éléments ? As-tu vu ta propre âme abjecte et ta nature perverse ? Si tu es vraiment capable de voir la vérité à ton sujet, alors tu te mépriseras. Lorsque tu te mépriseras et ensuite mettras la parole de Dieu en pratique, tu pourras renoncer à la chair et auras la force de réaliser la vérité sans la croire ardue. Pourquoi beaucoup de gens se livrent-ils à leurs préférences charnelles ? Parce qu’ils considèrent qu’ils sont très bons, ils ont l’impression que leurs actions sont justes et justifiées, ils croient être sans défaut et même avoir tout à fait raison, ils sont donc capables d’agir en présumant que la justice est de leur côté. Quand quelqu’un reconnaît sa vraie nature, voit qu’elle est si laide, méprisable et pitoyable, alors il n’est pas excessivement fier de lui-même, pas aussi arrogant et pas aussi satisfait de lui-même qu’auparavant. Quelqu’un comme cela se dit : “Je dois être honnête et terre-à-terre quand je pratique certaines paroles de Dieu. Sinon, je ne serai alors pas à la hauteur d’être un humain et j’aurai honte de vivre en présence de Dieu.” Il se voit alors vraiment comme insuffisant, comme vraiment insignifiant. À ce moment-là, il devient facile pour lui de réaliser la vérité et il semblera être à peu près comme un humain devrait être. Ce n’est que lorsque les gens se haïssent vraiment qu’ils sont capables de renoncer à la chair. S’ils ne se haïssent pas, ils ne pourront pas renoncer à la chair. S’avoir vraiment en horreur n’est pas une mince affaire. Il faut trouver en soi plusieurs choses : premièrement, connaître sa propre nature et deuxièmement, se considérer comme nécessiteux et pitoyable, extrêmement petit et insignifiant, et voir sa propre âme pitoyable et souillée. Quand quelqu’un réussit à voir parfaitement ce qu’il est vraiment, alors il acquiert vraiment une connaissance de soi, et l’on peut dire qu’il en est venu à se connaître parfaitement. C’est alors seulement qu’il peut vraiment se détester, allant jusqu’à se maudire et vraiment sentir qu’il a été profondément corrompu par Satan, à tel point qu’il ne ressemble même pas à un être humain » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai eu honte. Dieu disait que ce n’était qu’en reconnaissant sa propre nature, en voyant clairement qu’on accumulait les défauts, l’indigence et les comportements pitoyables que l’on pouvait être dégoûté de soi-même, se haïr et se repentir devant Dieu. J’ai alors commencé à me demander pourquoi j’étais si arrogant. J’ai pensé à la façon dont, après avoir rejoint le groupe vidéo, j’avais produit plusieurs vidéos importantes, et reçu le respect et les éloges de tous. J’avais alors cru que j’avais de l’expérience, que je comprenais de nombreux principes. Je m’étais également dit que j’avais un bon calibre, que j’apprenais vite, que j’avais un talent rare dans l’Église. Et mon tempérament arrogant s’était donc aggravé. J’ai songé au peu de choses que je savais quand j’avais commencé la production vidéo, et à la façon dont mes frères et sœurs m’avaient pris par la main et montré de quoi il retournait. Il m’arrivait encore de faire des erreurs, même quand ils m’expliquaient tout en détails, et j’avais constamment besoin de conseils avant de pouvoir faire les choses correctement. En vivant tout cela, j’ai compris que ce n’était pas que j’étais intelligent ou que j’avais un bon calibre, mais simplement que j’avais eu de nombreuses occasions de pratiquer et que j’avais accumulé de l’expérience. Néanmoins, j’avais pris ça pour un capital et je n’avais pas fait mon devoir les pieds sur terre. Quand j’étais un peu efficace, je pensais vraiment m’y connaître, donc je méprisais les autres avec arrogance et refusais de coopérer avec eux. Où étaient mon humanité et ma raison ? J’ai repensé aux deux superviseuses avec lesquelles j’avais collaboré. Je les avais toujours méprisées. En fait, en interagissant avec elles, j’avais découvert qu’elles avaient de nombreuses qualités. Même si elles manquaient relativement de compétences et d’expérience en matière de production vidéo, leurs intentions étaient bonnes et elles étaient proactives pour ce qui était de surmonter les difficultés. Elles avaient aussi l’esprit vif et ne s’en tenaient pas aux règles. Elles osaient innover et étaient prêtes à apprendre de nouvelles choses. Face à des difficultés ou des problèmes, elles pouvaient s’oublier et demander conseil aux autres. Mais mon tempérament était très arrogant et je croyais que personne n’était à ma hauteur. Je ne voyais pas les qualités des autres. J’ai pensé à Paul, qui était particulièrement arrogant. Il pensait qu’il avait du calibre, des dons, et il ne s’inclinait devant personne. Il témoignait sans cesse qu’il était supérieur aux autres disciples, et il avait même dit, de façon abominable, que vivre c’était être Christ. Il était arrogant jusqu’à la déraison. J’ai compris que j’avais la même nature que Paul. J’avais sans cesse méprisé ces superviseuses, et j’avais sans cesse obligé les autres à faire les choses à ma façon. Je suivais le chemin de Paul. Quand je l’ai reconnu, j’ai éprouvé d’infinis remords. Alors, j’ai prié Dieu : « Dieu ! Ce n’est que maintenant que j’ai une certaine compréhension de ma nature et de mon essence. Pendant ces années de croyance en Dieu, la maison de Dieu m’a toujours abreuvé et apporté la vérité. Mais je n’ai pas cherché la vérité et j’ai suivi le chemin d’un antéchrist, sans tenir compte de Ton souci rigoureux. Tu as orchestré tant de gens, d’événements et de choses pour me rappeler à l’ordre, mais je me suis obstiné et je n’ai pas su me repentir. J’ai suivi ma nature arrogante sur le mauvais chemin et je T’ai fait me mépriser. Dieu, je suis prêt à me repentir. Quoi que l’Église arrange, après ça, j’obéirai. »

Quand j’ai compris ça, à ma grande surprise, le lendemain, une sœur m’a apporté une nouvelle : elle a dit que le travail de certains nouveaux membres du groupe n’était pas à la hauteur et qu’elle espérait que je les formerais. Elle m’a demandé si j’étais d’accord. Je me suis senti très reconnaissant envers Dieu. Juste au moment où je voulais me repentir, l’Église me donnait l’occasion d’accomplir mon devoir. Cette fois, je devais chérir ce devoir. J’ai donc accepté avec joie. Encore plus inattendu, quelques jours plus tard, le dirigeant a arrangé pour moi que je participe à la production d’une nouvelle vidéo. J’ai été vraiment reconnaissant envers Dieu !

En pensant que j’allais bientôt collaborer avec d’autres membres, j’ai cherché un chemin pour coopérer avec eux. J’ai vu que la parole de Dieu disait : « Lorsque vous coopérez avec d’autres pour accomplir vos devoirs, pouvez-vous être ouverts aux opinions divergentes ? Êtes-vous capable de laisser parler les autres ? (Je le suis un peu. Avant, la plupart du temps, je n’écoutais pas les suggestions des frères et sœurs et j’insistais pour faire les choses à ma manière. Ce n’est que plus tard, lorsque les faits ont prouvé que j’avais tort, que j’ai vu que la plupart de leurs suggestions étaient correctes, que c’était le résultat dont tout le monde discutait qui était en fait approprié, que mes propres opinions étaient fausses et insuffisantes. Après avoir vécu cela, je me suis rendu compte à quel point une coopération harmonieuse était importante.) Et que pouvons-nous voir grâce à cela ? En faisant cette expérience, avez-vous bénéficié de certains avantages et compris la vérité ? Croyez-vous qu’il existe quelqu’un de parfait ? Aussi forts, capables ou talentueux que soient les êtres humains, ils ne sont pas parfaits. Il faut l’admettre, c’est un fait. Le reconnaître est aussi l’attitude que les gens devraient avoir envers leurs mérites et leurs points forts ou leurs défauts ; voilà la rationalité que l’on devrait posséder. Avec une telle rationalité, tu peux composer correctement avec tes points forts et tes points faibles tout comme avec ceux des autres, et cela te permettra de travailler harmonieusement à leurs côtés. Si tu as compris cet aspect de la vérité et si tu parviens à pénétrer cet aspect de la réalité de la vérité, tu arriveras à vivre en harmonie et à t’entendre avec tes frères et sœurs, et tu puiseras dans les points forts des uns et des autres la capacité à compenser les faiblesses que vous pouvez avoir. De cette manière, quel que soit le devoir ou la tâche que tu accomplis, tu les feras toujours de mieux en mieux et tu auras la bénédiction de Dieu » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre que personne n’était parfait. Tout le monde a des défauts et des insuffisances. Quels que soient nos dons ou notre expérience, cela ne signifie pas qu’on a la vérité ni que nos actes sont toujours conformes à la vérité. Chacun doit coopérer harmonieusement et compenser les faiblesses de l’autre. Surtout quand il y a des avis divergents, il faut mettre son ego de côté, échanger, et investiguer collectivement la question, avec une attitude de recherche. C’est la seule façon d’avoir de l’humanité et de la raison, de recevoir l’œuvre du Saint-Esprit, de limiter les erreurs dans son devoir et, finalement, de bien faire son devoir. Nous ne comprenons pas la vérité. Nous devons donc travailler ensemble et compenser nos faiblesses respectives. C’est la seule façon de se comporter raisonnablement. Ayant compris cela, j’ai décidé que j’allais continuer en pratiquant ce chemin. S’il y avait à nouveau des avis divergents, lors d’investigations avec les autres, j’allais sciemment renier mes points de vue, pour écouter les opinions des autres. En cas de désaccord, j’échangerais sur les principes en vigueur avec tout le monde et, finalement, je pratiquerais d’une manière qui respecte les principes. Au bout d’un moment, mes rapports avec les autres se sont considérablement améliorés, et j’ai compris que c’était seulement en mettant mon ego de côté et en coopérant harmonieusement que je pourrais facilement gagner l’œuvre et la direction du Saint-Esprit, et être efficace dans l’accomplissement de mon devoir.

En vivant ces situations, j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament arrogant et j’ai changé. Tout ceci résulte du fait de manger et de boire la parole de Dieu ! Je suis tellement reconnaissant envers Dieu !

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