Ce n’est qu’en faisant son devoir de manière responsable qu’on a de la conscience

22 mars 2025

Par Li Guo, Chine

Mi-juin 2023, j’ai été choisie pour être dirigeante d’Église. Après quelques jours de familiarisation avec le travail, ma sœur partenaire Yang Xin et moi-même nous sommes réparties les responsabilités du travail de l’Église. J’étais principalement chargée des travaux d’évangélisation et de purge. Je me suis rappelé que peu de temps auparavant, certains dirigeants et ouvriers chargés du travail d’évangélisation avaient été renvoyés parce qu’ils ne faisaient pas un travail concret. Certaines de leurs actions étaient de nature malveillante, ils allaient à l’encontre des arrangements de travail et faisaient les choses à leur manière, trompant à la fois leurs supérieurs et leurs subordonnés, provoquant de graves perturbations et une interruption du travail de l’Église, et conduisant finalement à leur éviction. Je craignais que si je n’accomplissais pas correctement le travail d’évangélisation, je sois également révélée comme une fausse dirigeante. Si je causais du tort au travail et que mes transgressions étaient trop nombreuses, je n’aurais peut-être aucune issue ni destination positives. En ayant cela présent à l’esprit, je ne voulais plus être responsable du travail d’évangélisation. Mais j’avais aussi le sentiment que penser ainsi n’était pas conforme à l’intention de Dieu, alors j’acceptais cette responsabilité à contrecœur.

Quelques jours plus tard, un dirigeant de niveau supérieur a envoyé une lettre émondant Yang Xin pour avoir accompli ses devoirs avec lenteur à l’époque où elle était responsable du travail d’évangélisation, et pour ne pas avoir travaillé en harmonie avec les ouvriers d’évangélisation, retardant ainsi le travail d’évangélisation. Après avoir lu la lettre, Yang Xin était si bouleversée qu’elle en a pleuré. J’ai échangé avec elle en lui disant qu’elle devait traiter la situation correctement, mais à l’intérieur j’étais profondément perturbée et je me disais : « Maintenant, je suis responsable du travail d’évangélisation. Puis-je l’accomplir correctement ? Si je retarde le travail, la prochaine personne à émonder, ce sera moi. Je manque de capacité de travail et lorsqu’il s’agit d’aborder les notions et les difficultés des destinataires potentiels de l’Évangile, je suis également en peine. Si je devais retarder le travail d’évangélisation, ce serait un acte malfaisant, et si les dirigeants de niveau supérieur me tiennent pour responsable, non seulement je serai émondée, mais je pourrais également être renvoyée. Si j’accumule les actes malfaisants plutôt que les bonnes actions en accomplissant mes devoirs, pourrai-je encore obtenir l’approbation de Dieu ? » J’ai commencé à sentir que les devoirs d’une dirigeante n’étaient pas faciles à accomplir, et j’ai prévu de démissionner une fois qu’on m’aurait trouvé un remplaçant compétent. Par la suite, je suis devenue très passive dans mes devoirs. Yang Xin m’a rappelé que je devais réaffecter les ouvriers d’évangélisation incompétents, et m’a rappelé comment assurer le suivi et la mise en œuvre du travail d’évangélisation, mais je me suis contentée d’écouter sans vraiment m’engager. Un jour, mon visage est soudainement devenu rouge et boursouflé, et après deux jours, la boursouflure n’avait toujours pas diminué. Dans mon cœur, j’ai commencé à me demander : « Serait-ce la discipline de Dieu qui s’abat sur moi ? Dieu m’a accordé la grâce de me former pour devenir dirigeante, mais je suis lâche et je veux rejeter mon devoir. N’est-ce pas une trahison envers Dieu ? » Alors j’ai prié et interrogé Dieu sur mon état actuel.

Durant ma quête, je suis tombée sur les paroles de Dieu : « Certains ont peur de prendre leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à prendre des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils ne prennent aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et fourbe ? Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la propagation de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas prendre d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en prendre la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. Quiconque ne prend pas ses responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir n’est pas sincère envers Dieu le moins du monde, sans parler de loyauté. Quel genre de personne ose prendre ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent de prendre leurs responsabilités dans leurs devoirs parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités, ils sont égoïstes et ignobles, ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu et ils n’acceptent pas la vérité le moins du monde. Pour cette raison, ils ne peuvent être sauvés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). La parole de Dieu est limpide : ceux qui craignent d’assumer leurs responsabilités ne pensent qu’à servir leurs propres intérêts. Ils ne sont pas disposés à souffrir ni à se sacrifier pour accomplir leurs devoirs. Ces personnes sont égoïstes et méprisables, et ce sont des individus extrêmement rusés. En revanche, ceux qui sont loyaux envers Dieu ont le courage de porter de lourds fardeaux, et sont capables de se lever et d’assumer le travail de la maison de Dieu dans les moments critiques. J’ai réfléchi sur moi-même, et sur la manière dont, lorsque j’avais appris que j’avais été élue dirigeante et responsable du travail d’évangélisation, j’avais continué à y revenir dans mon esprit, en réfléchissant attentivement à la décision, en me demandant si ce devoir me serait bénéfique, craignant que si j’interrompais et perturbais le travail, je puisse être renvoyée ou chassée. Pour cette raison, j’avais hésité à accepter ce devoir. Plus tard, même après avoir accepté à contrecœur, j’avais passé mes journées à me sentir comme un oiseau effrayé, craignant de prendre la responsabilité d’un travail mal fait, et j’avais même pensé à poser ma démission. Un arrangement simple de mon devoir me faisait constamment réfléchir et calculer les choses. J’étais vraiment fourbe ! J’ai aussi pris conscience que dans la maison de Dieu, quel que soit le devoir que l’on accomplit, il doit être accompli selon les vérités-principes pour être bien fait. Si l’on agit de manière imprudente et sans principes, et que ce faisant, on retarde le travail, on doit en assumer la responsabilité. Cela est vrai non seulement pour le devoir d’un dirigeant, mais pour chaque devoir que l’on accomplit. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, mon désir constant de me soustraire à mon devoir de dirigeante n’est pas en accord avec Tes intentions. Je ne veux plus fuir mes responsabilités. Je Te demande de me donner la foi et la force nécessaires pour assumer ce devoir. » Après cela, je suis devenue plus proactive dans mes devoirs, en participant activement au travail d’évangélisation, en me familiarisant avec les détails du travail et en suivant et en supervisant les affaires. Après m’être appliquée de cette manière pendant un certain temps, le travail d’évangélisation a fait quelques progrès.

En juillet 2023, l’Église a fait l’objet d’arrestations par le PCC, et de nombreux frères et sœurs ont été arrêtés. Parmi eux se trouvait un Judas qui a donné les noms de 32 personnes, allant même jusqu’à livrer les adresses de ces frères et sœurs à la police. J’étais furieuse. Quand je pensais au travail qui allait devoir être accompli par la suite, j’étais quelque peu inquiète, et je me disais : « Tant de frères et sœurs ont été trahis, comment vais-je gérer les conséquences de cela ? Si je ne maîtrise pas bien la situation et que les livres de la parole de Dieu sont endommagés, ou que davantage de frères et sœurs sont arrêtés, ce serait une grave transgression ! » Penser à ces choses-là me crispait au plus haut point, et je sentais que les risques encourus en étant dirigeante étaient vraiment très grands. Heureusement, Yang Xin s’occupait à mes côtés des suites de l’incident. Elle accomplissait ses devoirs depuis plus longtemps que moi, et le fait qu’elle prenne les choses en main a un peu allégé la pression que je subissais. Mais à mon grand étonnement, quelques jours plus tard, Yang Xin a rencontré un problème de dernière minute et a été contrainte de partir. J’ai paniqué en me disant : « Comment suis-je censée mener ce travail toute seule ? Si je ne m’en occupe pas correctement et que je cause des dégâts, j’en serai tenue pour seule responsable ! » Je me disais, avec une pointe de regret dans mon coeur : « Si je n’avais pas assumé ce devoir, je n’aurais pas à porter une responsabilité aussi lourde. » Mais à présent, il n’y avait plus personne d’autre pour s’occuper des suites de l’incident et je ne pouvais pas simplement laisser le travail sans surveillance. J’ai donc prié Dieu, Lui demandant de protéger et d’apaiser mon cœur, en disant : « Dieu, je ne peux pas simplement ignorer ce travail, je dois faire de mon mieux pour le faire avancer. Je Te demande d’enlever cette peur en moi et de me donner la foi. »

Par la suite, je n’arrêtais pas de tomber dans cet état. D’un côté, je voulais faire mon devoir correctement, mais d’un autre côté, j’avais peur que si je faisais mal les choses, je nuise au travail, ce qui serait une transgression dont je porterais la responsabilité. J’étais très angoissée, alors j’ai cherché des paroles de Dieu à lire, et un passage m’a particulièrement touchée. Dieu Tout-Puissant dit : « Ce n’est pas un hasard si les antéchrists sont capables de faire leur devoir – de manière absolue, ils accomplissent leur devoir avec leurs propres intentions et buts et le désir de gagner des bénédictions. Quel que soit le devoir qu’ils font, leur but et leur attitude sont bien entendu inséparables du gain de bénédictions, d’une bonne destination, de bonnes perspectives et du destin de qualité auxquels ils pensent et qui les préoccupent jour et nuit. Ils sont semblables à des hommes d’affaires qui ne parlent de rien d’autre que de leur travail. Quoi que fassent les antéchrists, tout est lié à la gloire, au gain et au statut – tout est lié au gain de bénédictions, de perspectives et d’un destin. Au fond, leur cœur est empli de telles choses ; telle est la nature-essence des antéchrists. C’est précisément à cause de ce genre de nature-essence que les autres sont capables de voir clairement que leur fin ultime est d’être éliminés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists pensent toujours à leurs propres intérêts lorsqu’ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu. Ils accordent une grande importance à leur issue et à leur destination. Chaque fois que quelque chose menace cela, ils choisissent toujours de protéger leurs propres intérêts et de se laisser une porte de sortie, et ils n’ont aucune loyauté envers leur devoir. Je me comportais exactement comme un antéchrist. Je réfléchissais en permanence à la manière de fuir mes responsabilités et de m’assurer une bonne issue et une bonne destination, au lieu de penser au travail de l’Église. Lorsque l’Église a fait l’objet d’arrestations par le PCC, j’ai craint d’être tenue pour responsable d’une possible mauvaise gestion des retombées, et j’ai craint que si je provoquais des dégâts importants, je n’aie pas une issue favorable. J’ai donc fait machine arrière. Quand j’ai constaté que Yang Xin était partie et que je n’étais plus que toute seule à m’occuper de ce travail, je me suis inquiétée encore plus, car j’avais le sentiment que si je ne gérais pas correctement les choses, j’en serais tenue pour seule responsable, et j’ai donc regretté d’avoir accepté ce devoir de direction. J’étais bien consciente qu’en tant que dirigeante d’Église, il était urgent de gérer les retombées en ce moment critique, mais je continuais à donner constamment la priorité à mes intérêts personnels et à peser le pour et le contre. Dès que j’ai vu que mon issue et ma destination pouvaient être menacées, j’ai voulu me ménager une voie de sortie. J’ai vu ô combien j’étais égoïste et méprisable, et à quel point j’avais exactement le même tempérament qu’un antéchrist. Je savais que si je ne me repentais pas et ne changeais pas, Dieu finirait par me révéler et m’éliminer. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne veux plus me concentrer sur mes propres intérêts. Je suis prête à porter ce fardeau. »

Puis j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Certaines personnes ne croient pas que la maison de Dieu puisse traiter les gens avec justice. Ils ne croient pas que Dieu règne dans Sa maison et que la vérité y règne. Ils croient que, quel que soit le devoir accompli par une personne, si un problème se produit à cause de cette personne, la maison de Dieu s’occupera immédiatement de cette personne en lui retirant le droit d’accomplir ce devoir, la renverra ou ira même jusqu’à l’exclure de l’Église. Est-ce vraiment comme cela que fonctionnent les choses ? Certainement pas. La maison de Dieu traite chaque personne selon les vérités-principes. Dieu est juste dans Sa façon de traiter chaque personne. Il ne regarde pas seulement comment une personne se comporte dans un seul cas. Il regarde sa nature-essence, ses intentions, son attitude et Il cherche surtout à savoir si elle peut réfléchir sur elle-même quand elle commet une erreur, si elle a des remords et si elle peut pénétrer l’essence du problème en se basant sur Ses paroles, parvenir à comprendre la vérité, à se détester et à se repentir sincèrement. Si elle n’a pas cette attitude correcte et si elle est entièrement dévoyée par ses intentions personnelles, si elle est remplie de manigances rusées et de révélations de tempéraments corrompus, et, quand les problèmes se manifestent, si elle recourt aux faux-semblants, aux sophismes et à l’autojustification, si elle refuse obstinément de reconnaître ses actions, alors, une telle personne ne peut pas être sauvée. Elle n’accepte pas du tout la vérité et a été complètement révélée. Les gens qui n’ont pas raison et qui ne peuvent pas du tout accepter la vérité sont par essence des incrédules et ne peuvent qu’être éliminés. […] Dites-Moi, si quelqu’un a fait une erreur, mais qu’il est capable d’une véritable compréhension et prêt à se repentir, la maison de Dieu ne lui donnerait-elle pas une autre chance ? Alors que le plan de gestion de six mille ans de Dieu tire à sa fin, il y a énormément de devoirs à accomplir. Mais si tu n’as ni conscience ni raison et ne t’occupes pas de ton propre travail, si tu as gagné l’occasion d’accomplir un devoir, mais que tu ne sais pas la chérir, ne recherches pas le moins du monde la vérité et laisses passer le meilleur moment, alors tu seras révélé. Si tu es constamment superficiel dans l’accomplissement de ton devoir et que tu ne te soumets pas du tout quand tu es émondé, la maison de Dieu t’utilisera-t-elle encore pour accomplir un devoir ? Dans la maison de Dieu, c’est la vérité qui règne, pas Satan. Dieu a le dernier mot sur tout. C’est Lui qui accomplit l’œuvre de salut de l’homme, c’est Lui qui exerce Sa souveraineté sur tout. Il ne t’est pas nécessaire d’analyser ce qui est bien et mal : tu n’as besoin que d’écouter et de te soumettre. Quand il s’agit pour toi d’être émondé, tu dois accepter la vérité et être capable de corriger tes erreurs. Si tu le fais, la maison de Dieu ne te privera pas de ton droit à accomplir un devoir. Si tu as toujours peur d’être éliminé, que tu fournis toujours des excuses et que tu ne cesses de te justifier, c’est un problème. Si tu laisses les autres voir que tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité et que tu es insensible à la raison, tu as des ennuis. L’Église sera obligée de s’occuper de toi. Si tu n’acceptes pas du tout la vérité dans l’accomplissement de ton devoir et que tu as toujours peur d’être révélé et éliminé, alors ta peur est entachée d’intention humaine, d’un tempérament satanique corrompu et de suspicion, de circonspection et d’incompréhension. Aucune de ces attitudes n’en est une qu’une personne devrait avoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu est juste envers tout le monde, et que la maison de Dieu traite également tout un chacun selon les vérités-principes. Nul n’est condamné ou éliminé pour avoir commis une erreur. Je me suis rappelé que lorsque j’effectuais le travail de purge auparavant, j’agissais en fonction de mon tempérament arrogant et j’avais jugé à tort quelqu’un sans suivre les principes. Plus tard, j’avais pris conscience de mon erreur et je l’avais profondément regrettée, mais l’Église ne m’avait pas renvoyée ou éliminée simplement parce que j’avais commis cette erreur. J’ai compris que commettre des erreurs n’est pas effrayant en soi, et que ce qui importe, c’est de savoir si une personne peut accepter la vérité et se repentir sincèrement après avoir commis une erreur. Certains se révèlent être des antéchrists non pas parce qu’ils ont commis une seule erreur, mais parce qu’ils ne respectent pas les exigences ou les principes de la maison de Dieu dans l’accomplissement de leurs devoirs et agissent de manière imprudente. Malgré les échanges et l’aide qu’ils reçoivent, non seulement ils ne changent pas, mais refusent également d’entendre raison, s’obstinant à suivre leur propre voie, perturbant gravement le travail de l’Église. Ce n’est qu’après leur refus absolu de se repentir qu’ils sont expulsés. Certains frères et sœurs commettent également des transgressions, mais ils sont capables de chercher la vérité et de trouver la cause profonde de leur résistance à Dieu, de se repentir sincèrement et de changer, puis d’accomplir leurs devoirs selon les vérités-principes. La maison de Dieu continue à promouvoir et à utiliser de telles personnes. J’ai vu que Dieu offre à chacun plusieurs chances de se repentir, et que Son essence est juste et fidèle. Je savais que je ne pouvais plus me cacher de Dieu ni me soustraire à mes devoirs.

Plus tard, ma façon d’appréhender mes devoirs s’est améliorée, et l’Église a choisi une autre sœur pour coopérer avec moi. Peu de temps après, j’ai appris qu’une vingtaine d’autres frères et sœurs avaient été arrêtés, et que la police était venue les avertir, les forçant à signer les « Trois Déclarations ». Lorsque j’ai appris cette nouvelle, j’ai ressenti à nouveau de la peur, craignant qu’en cas de mauvaise gestion des retombées, j’en sois tenue pour responsable. Ces pensées m’ont fait prendre conscience que mon état n’était pas le bon, alors j’ai prié Dieu dans mon coeur. Je me suis rappelé les paroles de Dieu : « Ce qui est à la portée des gens, les gens doivent faire tout leur possible pour l’atteindre ; le reste, c’est à Dieu de le faire, d’exercer Sa souveraineté, d’orchestrer les choses et de guider les gens. C’est là ce qui nous préoccupe le moins. Nous avons Dieu derrière nous. Non seulement nous avons Dieu dans notre cœur, mais nous avons aussi la foi authentique. Il ne s’agit pas d’un soutien spirituel ; en fait, Dieu agit dans l’ombre, et Il est aux côtés des gens, toujours présent avec eux. Chaque fois que les gens font quoi que ce soit ou un quelconque devoir, Il veille ; Il est là pour t’aider à tout moment et en tout lieu, en te préservant et en te protégeant. Ce que les gens ont à faire, c’est de faire tout leur possible pour accomplir ce qu’ils ont à faire. Tant que tu es conscient, que tu ressens dans ton cœur, que tu vois dans les paroles de Dieu, que les gens autour de toi te le rappellent, ou que Dieu t’envoie un quelconque signal ou présage pour t’informer que c’est quelque chose que tu dois faire, que c’est une mission que Dieu t’a confiée, alors tu dois t’acquitter de ta responsabilité et ne pas rester les bras croisés ou être un simple spectateur. Tu n’es pas un robot ; tu as un esprit et des pensées. Lorsque quelque chose se produit, tu sais absolument ce que tu dois faire, et tu as résolument des sentiments et une conscience. Applique alors ces sentiments et cette conscience aux situations réelles, fonde ta vie sur eux, transforme-les en actes personnels, et tu auras ainsi mené à bien ta responsabilité. Pour les choses dont tu peux être conscient, tu dois pratiquer selon les vérités-principes que tu comprends. De cette façon, tu fais tout ton possible et tu t’efforces au mieux de faire ton devoir » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (21)). Les paroles de Dieu m’ont donné foi et force. Les premières choses que j’ai dû faire ont été d’assumer mes responsabilités, de mettre tout en œuvre pour sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu, de protéger la sécurité de mes frères et sœurs et de minimiser les pertes autant que possible. C’était ma responsabilité. Il ne m’était plus possible d’être aussi égoïste et méprisable et de me concentrer uniquement sur mon propre avenir et ma propre destination. En repensant à la façon dont j’ai toujours essayé de me protéger et de fuir toute responsabilité, j’ai pris conscience que cette fois-ci, je devais pratiquer la vérité et avoir le courage d’assumer mes responsabilités. Même si je faisais quelques écarts en cours de route, je devais assumer les responsabilités qui m’incombaient. Pour certaines questions complexes où je doutais de la conduite à tenir, je pouvais m’adresser à la direction supérieure, et s’il y avait des erreurs ou des lacunes dans mon travail, je devais les récapituler et y apporter les corrections nécessaires en temps voulu. Plus tard, j’ai travaillé avec ma sœur partenaire pour gérer les suites de l’incident, et nous avons échangé sur les intentions de Dieu avec les frères et sœurs, puis discuté de la manière de remplir nos devoirs pendant cette période difficile. Les frères et sœurs ont collaboré activement, et le travail lié aux retombées a été achevé avec rapidité.

À présent, je ne pense plus à mes propres intérêts, à mon issue et à ma destination comme je le faisais auparavant. Au lieu de cela, je fais mes devoirs de tout mon cœur, et mon cœur se sent beaucoup plus en paix. Sans cette révélation, je n’aurais pas reconnu mon tempérament satanique ou mes vues erronées sur la poursuite. Je rends grâce à Dieu de m’avoir guidée dans l’apprentissage de ces leçons !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Le chemin de l’évangélisme

Je me souviens qu’à l’époque où j’apprenais à prêcher l’Évangile, j’ai rencontré Frère Xu, un membre de l’Église de la Grande Louange, dans...

Contactez-nous par WhatsApp