Pourquoi n’ai-je pas changé en tant d’années de foi ?
Par Jinru, Chine Lorsqu’un frère ou une sœur soulignait mes défauts ou ne tenait pas compte de mon opinion, soit je me sentais peu...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Par Cheng Nuo, France
En fait, quand la dirigeante a chargé Sœur Lin d’abreuver une Église de nouveaux venus avec moi, cela ne m’a pas beaucoup plu. Je me disais que j’avais été capable de gérer deux Églises seule, alors pourquoi aurais-je besoin d’une partenaire pour n’en gérer qu’une ? Toute réussite allait forcément être considérée comme l’œuvre de deux personnes, donc je ne serais pas mise en valeur et personne ne m’admirerait. Alors que les frères et sœurs me jugeraient compétente si je m’en chargeais moi-même et que j’assumais seule autant de travail. Ce devoir reposerait sur moi, je deviendrais indispensable. Je pourrais vraiment briller. En plus, avec une partenaire, je ne pourrais pas avoir le dernier mot, donc je n’aurais plus que la moitié du pouvoir, n’est-ce pas ? Je serais obligée de demander l’opinion de ma partenaire sur tout, et j’aurais l’air incompétente. Voyant les choses ainsi, j’ai vraiment résisté à cet arrangement, et je me suis demandé si la dirigeante avait commis une erreur, ou si elle me prenait de haut. Je savais que toutes les autres Églises avaient deux responsables, mais je me disais que j’étais particulièrement compétente, que j’étais à part. J’ai vraiment mis Sœur Lin à l’écart, je ne lui parlais même pas de nombreuses tâches que j’accomplissais. Un jour, il a fallu fusionner deux groupes, car certains membres étaient partis. Je me suis dit que je pouvais me charger seule d’un travail aussi simple. J’avais déjà géré ce genre de choses, il était inutile d’en discuter. J’ai donc réuni ces deux groupes. Quand Sœur Lin s’est renseignée, je lui ai dit avec assurance que je m’en étais occupée. Une autre fois, une dirigeante nous a demandé de voir quels nouveaux venus pouvaient être cultivés pour partager l’Évangile. J’ai aussitôt formé un groupe de candidats prometteurs. Mais quand ces candidats apprenaient les principes de leur tâche, j’ai remarqué que l’un d’entre eux était souvent accaparé par son travail. J’ai décidé unilatéralement de le transférer hors du groupe, et je lui ai retiré son éligibilité à accomplir un devoir. Quand Frère Zhang, le responsable du travail d’Évangile, l’a appris, il m’a traitée, en disant que j’étais autoritaire et arbitraire, que je prenais des décisions sans consulter ma partenaire. À l’époque, j’ai juste répondu qu’il avait raison, mais, au fond, je ne pensais pas que ma corruption était très grave.
Ce genre de choses est arrivé de nombreuses fois, puis, un jour, Sœur Lin est venue me voir, et elle m’a dit : « Nous sommes partenaires. Tu peux faire des choses toute seule, mais tu dois m’en tenir informée, pour que je sache comment notre travail progresse. Sœur Zhang fait toujours l’effort de discuter avec sa partenaire. Elles parlent de tout ensemble. » Je me suis dit : « Si je t’informe, tu te contenteras de suivre mes conseils, n’est-ce donc pas là une simple formalité ? Les gens demandent quand ils ne savent pas faire quelque chose. Pourquoi me donner ce mal, alors que je peux me débrouiller seule sans problème ? Avoir une partenaire est si embêtant, je suis obligée de te parler de tout. J’aurais l’air d’une subordonnée qui rend compte à son supérieur, je passerais pour une incapable. » Elle m’en a reparlé pas mal de fois, mais j’ai continué à faire les choses comme avant. Elle me posait parfois des questions sur des points précis, mais je la snobais. Je me disais qu’elle m’interrogeait sur des sujets déjà traités, donc je l’ignorais. Parfois, lors de nos discussions de travail, je l’entendais soupirer sans relâche, et je me demandais si elle trouvait que je la limitais. Je me sentais un peu coupable. Mais alors, je me disais que je ne lui avais rien fait, donc je ne prenais pas ça au sérieux. Un jour, elle m’a demandé : « Tu pourrais gérer cette Église toute seule, n’est-ce pas ? » À ce moment-là, je n’ai pas compris pourquoi elle me posait cette question, et je me suis demandé si elle allait être transférée ailleurs. J’ai pensé que ce serait formidable, que je j’aurais plus à tout lui signaler, et que je pourrais tout diriger. J’ai juste répondu : « Oui, c’est vrai. » Elle n’a rien dit. Plus tard, j’ai appris qu’elle se sentait contrainte à cause de moi, qu’elle ne pouvait rien faire, et qu’elle voulait démissionner. J’ai juste reconnu que je n’avais pas une bonne attitude envers elle, mais je n’ai pas beaucoup réfléchi sur moi-même.
La dirigeante a demandé à Sœur Lin de concentrer ses efforts sur un autre projet, de sorte que j’ai assumé davantage de travail de l’Église. En secret, j’étais ravie, je me disais que j’allais enfin pouvoir afficher mes compétences et avoir le dernier mot. Mais les choses ne se sont pas passées du tout comme ça. Mon devoir est évidemment devenu bien plus difficile, et quand des frères et sœurs rencontraient un problème dans leur devoir, je ne parvenais pas à en voir l’essence, donc je ne pouvais pas le résoudre à la racine. Au bout d’un moment, de plus en plus de nouveaux venus ont cessé de se réunir régulièrement, et la dirigeante m’a dit que mon travail produisait les pires résultats. Sœur Lin a aussi souligné mes problèmes de nombreuses fois, disant que je faisais cavalier seul, que je ne consultais pas les autres, et que je ne cherchais pas la vérité dans les choses. J’étais très rigide à l’époque, et je m’en fichais, ni réfléchi sur moi-même. Après ça, mon état n’a fait qu’empirer, j’étais très désorientée. Un jour, la dirigeante a dit qu’elle voulait discuter de mon état avec moi, et elle a organisé une réunion avec une autre sœur. J’avais entendu dire que le travail de cette dernière donnait de mauvais résultats, j’ai donc cru que la dirigeante pensait que j’étais comme cette sœur. J’ai eu un peu peur. Mon problème était-il vraiment si grave ? Allais-je perdre mon devoir ? Tout s’était bien passé quand j’avais géré deux Églises, auparavant, mais maintenant, avec une seule Église, en faisant un travail que je connaissais bien, que j’avais déjà fait, pourquoi n’obtenais-je pas de bons résultats ? Quelque chose devait clocher chez moi. Je suis venue devant Dieu en prière, en Lui demandant de m’aider à réfléchir à mon problème et à le comprendre. Et puis, un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Lorsque deux personnes sont responsables de quelque chose, et que l’une d’entre elles a l’essence d’un antéchrist, qu’est-ce qui se manifeste chez elle ? Peu importe de quoi il s’agit, elle, et elle seule agit, pose les questions, règle les choses, apporte une solution. Et la plupart du temps, elle garde son coéquipier totalement dans l’ombre. Qui est-il à ses yeux ? Pas son adjoint, mais simplement une façade. Aux yeux de l’antéchrist, il n’est simplement pas son coéquipier. À chaque fois qu’il y a un problème, l’antéchrist y réfléchit dans sa tête, rumine, et une fois qu’il a décidé de la ligne de conduite à suivre, il informe tous les autres que c’est comme cela qu’il faut faire, et personne n’a le droit de contester. Quelle est l’essence de sa coopération avec les autres ? Le fait est que c’est lui qui prend les décisions. Il agit seul, parle, résout les problèmes et assume le travail seul, ses coéquipiers n’étant qu’une façade. Et étant incapable de travailler avec quiconque, échange-t-il sur son travail avec les autres ? Non. Dans bien des cas, les autres découvrent cela seulement lorsqu’il a déjà terminé ou réglé la question. Les autres lui disent : “Tous les problèmes doivent être discutés avec nous. Quand as-tu traité avec cette personne ? Comment as-tu géré les choses avec elle ? Comment se fait-il que nous n’en ayons pas eu connaissance ?” Il ne fournit pas d’explication ni ne prête aucune attention ; pour lui, son coéquipier n’a pas d’utilité. Quand quelque chose se produit, il y réfléchit et se fait sa propre idée, agissant comme bon lui semble. Peu importe combien de personnes il a autour de lui, c’est comme si elles n’étaient pas là ; pour l’antéchrist, elles pourraient aussi bien être de l’air. De cette manière, sa collaboration avec les autres produit-elle quoi que ce soit de tangible ? Non, il agit pour la forme, joue un rôle. Les autres lui disent : “Pourquoi n’échanges-tu pas avec tout le monde quand tu rencontres un problème ?” Ce à quoi il répond : “Que savent-ils ? Je suis le chef d’équipe, c’est à moi de décider.” Les autres disent : “Et pourquoi n’as-tu pas échangé avec ton coéquipier ?” Il répond : “Je lui ai demandé, il n’avait pas d’opinion.” Il prétexte que son coéquipier n’a pas d’opinion ou n’est pas capable de penser par lui-même pour dissimuler le fait qu’il obéit lui-même à sa propre loi. Et cela n’est pas suivi par la moindre introspection, et encore moins par l’acceptation de la vérité ; ce serait impossible. C’est là un problème qui concerne la nature de l’antéchrist » (« Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Ce passage m’a vraiment émue. J’ai eu l’impression qu’à chaque mot, Dieu m’exposait directement. J’ai finalement compris que vouloir sans cesse avoir le dernier mot en toutes choses, traiter Sœur Lin comme si elle n’existait pas, et ne pas la consulter sous prétexte que je pouvais me charger de tout, c’était se montrer dictatorial et prendre le chemin d’un antéchrist. Pendant tout ce temps, j’avais accompli mon devoir de cette façon. Quand les deux groupes avaient été réunis, je m’en étais chargée sans en parler à Sœur Lin. Je ne lui avais même pas dit que c’était fait. Quand j’avais vu qu’un nouveau venu était accaparé par son travail, je n’avais pas discuté avec elle de la meilleure ligne de conduite à adopter, je m’étais contentée d’exclure directement ce frère du groupe et de lui enlever son devoir. Quand Sœur Lin m’interrogeait au sujet de projets ou de nouveaux croyants, je ne lui répondais pas patiemment, je m’énervais contre elle, me disant que c’était comme si je rendais compte à un supérieur, comme si j’étais inférieure à elle, et je la dédaignais. Je voulais toujours avoir le dernier mot, je voulais avoir le pouvoir. Je me montrais autoritaire et arbitraire dans mon devoir, je ne voulais pas travailler avec qui que ce soit, et je freinais Sœur Lin. Ce n’était pas ça, accomplir un devoir. C’était perturber le travail de la maison de Dieu et agir comme un laquais de Satan.
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu. « Certains antéchrists disent : “Lorsque je rencontre un problème, j’aime prendre les décisions. Je n’aime pas en discuter avec quiconque, car j’aurais l’air stupide et incompétent !” Qu’est-ce que ce genre de point de vue ? Est-ce un tempérament arrogant ? Ils pensent que coopérer et discuter des choses avec les autres, chercher des réponses auprès d’eux et leur poser des questions est indigne et avilissant, et porte atteinte à leur estime de soi. Et donc, afin de préserver leur estime, ils ne s’autorisent pas la transparence dans aucun de leurs agissements, ni n’en informent les autres, et encore moins en parlent-ils avec les autres. Ils pensent que discuter avec les autres, c’est se montrer incompétents ; que solliciter en permanence l’opinion des gens, cela signifie qu’ils sont stupides et incapables de penser par eux-mêmes ; que travailler avec les autres pour accomplir une tâche ou régler un problème leur donne l’air inutile. N’est-ce pas là le point de vue ridicule qu’ils ont dans le cœur ? S’agit-il là de leur tempérament corrompu ? Quand leur esprit est dominé par ce genre de tempérament, ils sont incapables de bien travailler avec les autres. Est-il question ici d’arrogance et d’autosuffisance ? Incontestablement. Toujours penser qu’ils ont raison, qu’ils sont ceux qui devraient être responsables et prendre des décisions : est-ce là leur mentalité ? D’un côté, c’est leur mentalité corrompue et leur motivation ; mais surtout, c’est leur tempérament corrompu. Comme faisant partie intégrante de leur tempérament corrompu, ils pensent que travailler avec les autres, c’est affaiblir et fragmenter leur pouvoir, que lorsque le travail est partagé avec les autres, leur propre pouvoir est diminué. Intervenir moins équivaut à une absence de réel pouvoir, ce qui, pour eux, est une perte terrible. Et donc, quel que soit le problème qu’ils rencontrent, s’ils en ont la possibilité, et sont capables de le régler par eux-mêmes, alors ils n’en discuteront avec personne d’autre, préférant faire des erreurs plutôt que d’informer les autres, préférant faire des erreurs plutôt que de partager le pouvoir avec quiconque, préférant être révoqués plutôt que de permettre aux gens de mettre la main sur leur travail. C’est cela un antéchrist. Ils préfèrent nuire aux intérêts de la maison de Dieu, parier sur les intérêts de la maison de Dieu, plutôt que de partager leur pouvoir avec quiconque. Ils pensent que lorsqu’ils réalisent un ouvrage ou gèrent une affaire, tant qu’ils comprennent la vérité et sont capables de le faire eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de collaborer avec quiconque, et n’ont pas besoin non plus de chercher des principes ; ils pensent qu’ils doivent l’accomplir et le terminer eux-mêmes, et que seul cela les rend compétents. Sous couvert de ce prétexte, ils atteignent leur objectif : mettre tout en œuvre pour faire leur autopromotion, se distinguer, exercer le pouvoir. Les antéchrists s’accrochent ainsi au pouvoir qu’ils détiennent, et ils n’y renonceront jamais, jamais » (« Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Quand j’ai lu ça, je me suis dit que si j’étais aussi autoritaire, et incapable de travailler avec les autres, c’était parce que je craignais de voir mon pouvoir divisé, si plus de gens intervenaient dans le travail de l’Église, et de ne pas être la seule aux commandes, à mener le jeu, ou à gagner l’admiration des autres. Quand j’avais travaillé avec Sœur Lin, comme j’avais déjà été responsable d’Églises de nouveaux venus, je m’étais dit que j’avais de l’expérience, que j’étais douée pour ça, et compétente. J’en avais tiré parti et j’étais devenue arrogante, me disant que j’étais à part et que je devrais me trouver à un échelon plus élevé. Sœur Lin voulait que je l’informe avant de faire quelque chose, mais je croyais que discuter avec elle me ferait paraître incompétente, donc j’agissais seule. Parfois, je me demandais si je devais la consulter, mais pour pouvoir m’afficher et gagner l’admiration des autres, je prétextais qu’elle n’avait aucun opinion à partager, qu’elle se contenterait d’être d’accord avec moi, de toute façon. L’Église s’était arrangée pour que nous fassions le travail d’Église ensemble. Sœur Lin avait le droit de participer à toutes les tâches, d’en connaître les détails et les progrès, mais je l’écartais pour faire les choses toute seule, la privant ainsi de son droit de savoir ce qui se passait et d’intervenir, faisant d’elle un simple prête-nom. Je gardais tout le travail sous mon contrôle, sans la laisser participer. N’étais-je pas devenue un antéchrist qui bâtit son propre empire ? J’ai pensé à la dictature du grand dragon rouge, et à son contrôle absolu, que les gens doivent accepter sans poser de questions. Et moi, je voulais être responsable de tout ce que je faisais, en dominant les autres et en étant incapable de discuter avec eux. Je me montrais dictatoriale au sein de l’Église et j’avais les pleins pouvoirs. En quoi étais-je différente du grand dragon rouge ? Plus j’y ai réfléchi, plus j’ai vu que mon refus de coopérer avec les autres constituait un problème grave, et j’ai eu assez peur. Seuls Christ et la vérité détiennent le pouvoir au sein de l’Église. Quoi qu’il arrive, nous devons chercher la vérité et faire les choses conformément au principe. Or je voulais toujours avoir le dernier mot dans l’Église que je prenais en charge. Ne voulais-je pas simplement être le roi de la montagne ? Je ne me demandais pas comment pratiquer la vérité, ni protéger les intérêts de la maison de Dieu, mais seulement si mes désirs personnels allaient être satisfaits. En fin de compte, le travail d’Église que je dirigeais ne faisait aucun progrès, et c’est moi qui constituais un obstacle, à tout point de vue. Dieu m’avait exaltée à faire ce devoir, en espérant que je poursuivrais vraiment la vérité, que je travaillerais bien avec les frères et sœurs, et que j’abreuverais les nouveaux croyants, pour qu’ils puissent solidement s’engager sur la vraie voie. Or j’avais pris ça comme une occasion de m’afficher, d’exercer mon pouvoir, et d’amener les autres à m’admirer. J’étais toujours impérieuse, j’affichais mes compétences. Non seulement cela faisait obstacle au travail de la maison de Dieu, mais cela nuisait aussi aux frères et sœurs, et, en plus, cela nuisait à ma propre vie.
J’ai vu une vidéo de lecture des paroles de Dieu, qui a transformé mon point de vue erroné. Dieu Tout-Puissant dit : « Une coopération harmonieuse nécessite que les autres puissent avoir leur mot à dire et formuler des suggestions alternatives, et cela signifie apprendre à accepter l’aide et les conseils des autres. Parfois, les gens ne disent rien, et il faut solliciter leur point de vue. Quels que soient les problèmes que vous rencontrez, vous devez chercher les principes de la vérité et essayer de parvenir à un consensus. Agir de cette façon engendrera une coopération harmonieuse. En tant que dirigeant ou ouvrier, si tu t’estimes toujours au-dessus des autres, et te divertis dans ton devoir comme un fonctionnaire, convoitant toujours les atouts de ton poste, élaborant toujours tes propres plans, gérant toujours tes propres affaires, visant toujours la réussite et la promotion, alors tu auras des problèmes : agir de cette manière comme un fonctionnaire est extrêmement risqué. Si c’est ainsi que tu agis toujours, si tu ne veux coopérer avec personne et que tu ne veux pas déléguer ton autorité, voir tes idées reprises par d’autres ni te faire voler la vedette, si tu veux uniquement avoir tout pour toi seul, alors tu es un antéchrist. En revanche, si tu cherches souvent la vérité, si tu tournes le dos à la chair, à tes propres motivations et conceptions, et si tu peux prendre l’initiative de coopérer avec les autres, en ouvrant souvent ton cœur pour les consulter et solliciter leurs conseils, et que tu peux suivre leurs suggestions et écouter attentivement leurs réflexions et leurs paroles, alors tu es sur la bonne voie et tu vas dans la bonne direction. Descends de ton piédestal et fais abstraction de ton titre. Ne fais pas attention à ces choses-là, traite-les comme des choses sans importance et ne les considère pas comme une marque de statut, comme des lauriers. Crois, au fond de toi, que les autres et toi, vous êtes égaux : apprends à te placer sur un pied d’égalité avec les autres, et sois même capable de t’abaisser à demander aux autres leur avis. Sois capable d’écouter sérieusement, soigneusement et attentivement ce que les autres ont à dire. De cette façon, tu susciteras une coopération pacifique entre les autres et toi-même. À quoi sert donc une coopération pacifique ? Elle remplit effectivement une fonction très utile. Tu obtiendras des choses que tu n’as jamais eues auparavant, de nouvelles choses, des choses d’un domaine plus élevé ; tu découvriras les qualités des autres et apprendras de leurs points forts. Et, il y a aussi autre chose : les aspects de tes idées qui te font considérer que les autres sont bêtes, stupides, insensés et te sont inférieurs : lorsque tu écoutes leurs suggestions ou lorsqu’ils ouvrent leur cœur pour te parler, tu te rends compte malgré toi que personne n’est simple, que chacun, qui qu’il soit, peut avoir quelques idées intéressantes. Et de cette manière, tu cesseras d’être un je-sais-tout, tu ne te considèreras plus comme plus intelligent et meilleur que tout le monde. Cela t’empêche de te croire intelligent et de te sentir supérieur. Cela t’empêche de vivre toujours dans un état narcissique d’auto-admiration. Cela te sert à te protéger, n’est-ce pas ? Tels sont le résultat et l’intérêt de travailler avec d’autres » (« Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Après avoir regardé cette vidéo, j’ai compris que je refusais de coopérer avec Sœur Lin et que j’avais peur que mon pouvoir se trouve divisé parce que je ne considérais pas le devoir que Dieu m’avait donné comme Sa commission, ni comme ma mission. Je le considérais comme un poste officiel, comme s’il s’agissait de mon statut et de ma couronne. Je refusais de coopérer avec les autres, et je me montrais sans cesse arrogante, je voulais sortir du lot par moi-même. C’était le mauvais chemin. Cette période a révélé que ma compréhension de la vérité et mon approche des problèmes, étaient superficielles. Je n’avais pas une vision globale de notre travail, et je ne faisais pratiquement aucun travail pratique. J’avais du mal à aider les frères et sœurs à résoudre leurs problèmes d’entrée dans la vie, et il y avait de nombreuses tâches que j’étais incapable de faire seule. J’avais besoin qu’une autre personne soit là, pour travailler et discuter avec elle, pour qu’elle me donne son avis, pour que j’apprenne de ses qualités afin de suppléer à mes défauts. J’ai pensé à Dieu incarné qui exprime tant de vérités pour le salut de l’humanité, mais qui ne S’est jamais mis Lui-même dans la position de Dieu. Il écoute les suggestions des gens dans bien des domaines. Il n’a pas la moindre arrogance et ne S’affiche jamais. Sans cesse, Il exprime calmement des vérités pour abreuver et nourrir l’humanité. J’ai vu à quel point l’essence de Dieu était adorable et belle. Mais j’étais corrompue par Satan, pleine de tempéraments sataniques, et je ne comprenais pas la vérité. J’étais incapable de comprendre bien des choses. Mais je restais hautaine, et croyais que j’étais à part, que je pouvais me charger seule de toutes sortes de tâches sans partenaire, sans tenir compte de quiconque. J’ai compris que j’étais incroyablement arrogante. En fait, discuter des problèmes et échanger davantage dans son devoir est raisonnable et sage, ce n’est pas faire étalage de son incompétence. C’est gagner, grâce aux autres, des choses que l’on ne peut voir ou comprendre seul, et éviter de prendre un mauvais chemin à cause de notre vanité. C’est la seule façon de bien faire un devoir et de gagner la protection de Dieu. Maintenant, je comprends la volonté de Dieu. Discuter, se montrer coopératif, et suppléer mutuellement à nos défauts est la seule façon de bien faire un devoir et de plaire à Dieu.
J’ai lu cet autre passage : « Lorsque vous vous coordonnez avec d’autres pour accomplir vos devoirs, pouvez-vous être ouverts aux opinions divergentes ? Pouvez-vous accepter ce que disent les autres ? Croyez-vous qu’il existe quelqu’un de parfait ? Aussi forts, capables ou talentueux que soient les êtres humains, ils ne sont pas parfaits. Il faut l’admettre ; c’est un fait. Le reconnaître est aussi l’attitude la plus juste de quiconque considère correctement ses points forts, ses avantages ou ses défauts ; voilà la rationalité que l’on devrait posséder. Avec une telle rationalité, tu peux composer correctement avec tes forces et tes faiblesses comme avec celles des autres, et cela te permettra de travailler harmonieusement à leurs côtés. Si, fort de cet aspect de la vérité, tu parviens à pénétrer cet aspect de la réalité de la vérité, tu arriveras à vivre en harmonie et à t’entendre avec tes frères et sœurs, et tu puiseras dans les points forts des uns et des autres la capacité à compenser les faiblesses que vous pouvez avoir. De cette manière, quel que soit le devoir ou la tâche que tu accomplis, tu les feras toujours de mieux en mieux et tu auras la bénédiction de Dieu » (« On ne peut posséder l’humanité normale qu’en pratiquant la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). C’est vrai. Être important et compétent ne peut rendre quelqu’un complet. Tout le monde a ses défauts et ses qualités, qui doivent être abordés convenablement. Nous devons apprendre à écouter les suggestions et à nous soutenir mutuellement, pour avoir la rationalité de bien coopérer avec les autres. Auparavant, je n’avais accordé d’attention qu’à l’abreuvement des nouveaux croyants, et Sœur Lin s’était chargée du travail d’Évangile. Si j’avais pris en charge tout ce travail seule, je n’aurais jamais pu m’en sortir, ni le faire correctement. Ma perspective était limitée, à bien des égards, dans mon devoir. J’étais imprudente. Chaque fois qu’une dirigeante s’informait sur mon travail, elle trouvait des tas d’erreurs et de tâches qui n’avaient pas été réalisées correctement. J’ai compris que j’avais vraiment besoin d’une partenaire pour ce devoir. Je n’avais jamais compris ça avant, et je ne me connaissais pas moi-même. J’étais arrogante, je voulais diriger, et j’étais incapable de travailler avec les autres. Cela retardait le travail de l’Église. Je me suis sentie incroyablement coupable, alors j’ai prié Dieu en silence, ne voulant plus vivre dans la corruption, étant prête à bien travailler avec Sœur Lin dans mon devoir.
Après ça, en travaillant avec elle, j’ai vu qu’elle avait des tas de qualités. Elle était plus prévenante que moi, et cherchait les principes de la vérité quand des problèmes survenaient. Et elle échangeait alors minutieusement. Je n’étais pas dirigeante depuis très longtemps, donc je n’avais qu’une idée vague de la façon dont il fallait gérer le travail de l’Église. Je manquais un peu de clarté quant aux détails du travail et des échanges. Je n’étais pas à sa hauteur dans ces domaines. Et elle donnait plus d’amour que moi quand elle abreuvait les nouveaux croyants. Quand elle les aidait, elle échangeait encore et encore, et assurait un suivi. Même quand je pensais qu’elle avait déjà fait du bon travail, elle disait qu’elle devait assurer davantage de suivi. J’ai songé à la façon dont je n’avais pas coopéré avec elle, dont je l’avais traitée comme si elle était de trop. Elle s’était parfois montrée négative, mais alors, elle changeait vite d’attitude et continuait à faire son devoir. Même si j’avais fait peu de cas d’elle, elle continuait à poser sans cesse des questions. Elle était aimante et patiente, et assumait authentiquement la responsabilité de son devoir. Ces qualités me faisaient défaut. Je me suis sentie vraiment coupable quand j’ai compris ça. J’ai vu à quel point mon tempérament corrompu avait blessé Sœur Lin et nui au travail de la maison de Dieu. Si je m’étais montrée soucieuse de coopérer avec elle dès le début, de discuter de tout avec elle, les choses n’auraient pas tourné de la sorte. Remplie de regrets, je suis venue devant Dieu pour prier : « Dieu, je peux voir ma corruption et mes défauts, et je comprends maintenant Ta volonté. Désormais, je vais coopérer avec Sœur Lin et vivre une ressemblance humaine. »
Ensuite, quand j’ai travaillé avec Sœur Lin, j’ai pris soin de lui poser des questions telles que : « Est-ce que ça te convient ? Tu as une autre suggestion ? » Un jour, alors que nous discutions de notre travail, elle m’a demandé comment se passait l’abreuvement des nouveaux venus. J’ai pensé : « On vient d’en parler il y a deux jours, pourquoi revenir là-dessus ? S’il y a le moindre problème, je peux m’en occuper. » J’ai eu envie de l’ignorer de nouveau. Et puis j’ai compris que mon vieux problème refaisait surface, que je voulais de nouveau diriger. J’ai vite dit une prière, en demandant à Dieu de me guider pour que je n’agisse pas par corruption. Après ma prière, j’ai songé à tous mes échecs au fil du temps, comment j’avais été dictatoriale et autoritaire, voulant sans cesse faire les choses à ma façon et m’afficher. Tout cela était une expression de Satan. Je devais renoncer à moi-même et pratiquer les paroles de Dieu, et coopérer avec Sœur Lin. Alors j’ai partagé sincèrement avec elle tout ce que je savais sur mon travail, et quand j’ai terminé, elle a partagé ses réflexions avec moi. J’ai appris des choses grâce à son échange, et je me suis dit que c’était une façon merveilleuse de faire un devoir. Après ça, j’ai pris l’habitude d’aller la chercher pour discuter de notre devoir. Ensemble, nous cherchions la vérité et échangions sur les problèmes des nouveaux venus. Au bout d’un moment, mon état s’est amélioré, comme mes performances dans mon devoir. Je suis si reconnaissante à Dieu. Et j’ai vu que pratiquer la vérité dans mon devoir, bien travailler avec autrui, et se soutenir les uns les autres était béni par Dieu !
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