Le jugement est l’amour de Dieu

28 janvier 2022

Par Sien, États-Unis

La parole de Dieu dit : « Quel témoignage l’homme rend-il finalement à Dieu ? L’homme témoigne que Dieu est le Dieu juste, que Son tempérament est justice, colère, châtiment et jugement ; l’homme témoigne du tempérament juste de Dieu. Dieu utilise Son jugement pour perfectionner l’homme, Il a aimé l’homme et sauvé l’homme. Mais que contient Son amour ? Il contient jugement, majesté, colère et malédiction. Bien que Dieu ait maudit l’homme dans le passé, Il n’a pas complètement jeté l’homme dans l’abîme, mais Il a utilisé ce moyen pour épurer la foi de l’homme ; Il n’a pas mis l’homme à mort, mais a agi pour perfectionner l’homme. L’essence de la chair appartient à Satan, Dieu l’a très bien dit, mais les faits accomplis par Dieu ne sont pas réalisés selon Ses paroles. Il te maudit pour que tu puisses L’aimer et pour que tu connaisses l’essence de la chair ; Il te châtie pour que tu sois éveillé, pour te permettre de connaître tes faiblesses et de connaître la totale indignité de l’homme. Ainsi, les malédictions de Dieu, Son jugement, Sa majesté et Sa colère, tout cela contribue à perfectionner l’homme. Tout ce que Dieu fait aujourd’hui, ainsi que le tempérament juste qu’Il met en évidence en vous, tout cela contribue à perfectionner l’homme, et tel est l’amour de Dieu » (« Le jugement de Dieu est amour », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Avant, quand on évoquait l’amour de Dieu, je pensais à Sa pitié, Sa compassion, Sa grâce et Ses bénédictions. Je ne comprenais pas vraiment Son amour par le jugement et le châtiment. Mais après en avoir fait l’expérience, j’ai compris son importance, et vu que les paroles de Dieu étaient la vérité, et entièrement pratiques. Le jugement est vraiment l’amour de Dieu pour l’humanité, et le meilleur salut.

J’étais responsable de l’équipe d’abreuvement, mais, en septembre dernier, j’ai été démise car je ne faisais pas de travail pratique. La dirigeante d’Église s’est alors arrangée pour que Sœur Wang me remplace. Je ne peux pas exprimer ce que j’ai ressenti. J’avais supervisé le travail de Sœur Wang auparavant, et maintenant, elle allait superviser le mien. Ça me faisait paraître incompétente, n’est-ce pas ? Après avoir dirigé, je devenais un membre ordinaire de l’équipe d’abreuvement. Si les frères et sœurs qui me connaissaient l’apprenaient, ce serait humiliant, pas vrai ? J’ai vraiment regretté de ne pas avoir bien fait mon devoir. Plus tard, lors d’une discussion d’équipe sur notre travail, tout le monde s’est tu pendant un long moment, et, tandis que le temps passait, je me suis dit que même si je n’étais plus responsable, j’avais vraiment de l’expérience pour ce qui était du travail d’abreuvement, et que je devais donc davantage m’en charger, et dire ce que j’en pensais. Tout le monde verrait ainsi que je jouais encore un rôle important, et pourrait m’admirer. Alors j’ai commencé à participer proactivement, en proposant réflexions et idées, et après quelques discussions, les gens sont en grande partie tombés d’accord avec moi. Pratiquement à chaque discussion, mes idées l’emportaient, et je me suis dit que mes capacités se démarquaient vraiment au sein de l’équipe. Je ne supervisais pas, mais je pouvais quand même assumer ce genre de travail. J’ai cru que les autres allaient m’admirer, et qu’un jour, je serais peut-être de nouveau promue. Après ça, je me suis mise à participer plus activement. Avant chaque réunion, je m’enquérais de l’état de tout le monde et je trouvais des paroles de Dieu pertinentes. Ça prenait beaucoup de temps et d’énergie, mais je me disais que bien faire les choses prouverait mes capacités, et que ça en valait donc largement la peine.

À cette période, j’ai découvert des problèmes dans notre travail, et les autres ont, en grande partie, accepté mes solutions et suggestions. Je me disais que tout le monde voyait à quel point je travaillais dur, et que je serais peut-être promue quand la dirigeante examinerait notre travail et verrait que je m’en sortais bien. Mais le temps a passé et la dirigeante n’a pas semblé avoir la moindre intention de me promouvoir. J’ai remarqué que de plus en plus de gens rejoignaient l’Église, il fallait donc davantage de responsables, mais personne ne semblait songer à me promouvoir. J’ai commencé à déprimer. J’avais l’impression d’avoir changé, et de bien me débrouiller dans mon devoir. L’Église manquait de main-d’œuvre, alors pourquoi ne me donnait-on pas une deuxième chance ? Ayant été démise une fois, n’allais-je jamais pouvoir diriger de nouveau ? Cela n’avait aucun sens à mes yeux. Je ne comprenais pas pourquoi mes efforts ne payaient pas. En quoi étais-je déficiente ? Ensuite, je me suis dit que je ne travaillais pas assez, ou pas assez bien, que je ne réussissais pas suffisamment, que je devais continuer à travailler dur, et ne pas me concentrer uniquement sur les réussites dans mon devoir, mais aussi sur l’entrée dans la vie et la poursuite de la vérité, pour qu’on voit mes progrès personnels. Alors Dieu aurait pitié de moi et me donnerait une deuxième chance. J’ai pensé qu’avec une « poursuite » appropriée, les choses finiraient par changer, que je pourrais me distinguer au sein de notre équipe, même sans être promue, et gagner l’admiration des frères et sœurs. Je me suis donc lancée dans le travail d’abreuvement de notre équipe, et quand des nouveaux venus avaient des problèmes, j’y réfléchissais bien et je trouvais des paroles de Dieu sur lesquelles échanger. Quand quelque chose m’échappait, je priais et cherchais sincèrement. Peu à peu, j’ai de mieux en mieux réussi à abreuver les nouveaux venus. Par la suite, lors d’une réunion, la cheffe d’équipe a dit que j’avais assumé un fardeau dans mon devoir, et que j’étais douée pour résoudre les problèmes des nouveaux venus. J’étais très contente de moi. Je me suis dit que tout le monde allait voir que je me débrouillais bien, et que si je parvenais à améliorer davantage mes résultats, j’allais gagner l’admiration de tous. Alors j’aurais une chance d’êtres promue. Ensuite, je me suis vraiment donnée à fond. En plus de mes propres responsabilités, j’ai assumé, autant que je le pouvais, le reste du travail de l’équipe, j’ai fait des suggestions et apporté mon aide au superviseur quand je décelais des problèmes. Je ne négligeais pas non plus ma poursuite de la vérité, et lisais les paroles de Dieu dès que j’en avais le temps. Je venais devant Dieu en prière et en recherche quand je ne me sentais pas bien, et j’échangeais activement dans les réunions.

Mais je n’ai toujours pas été promue, malgré une assez longue période d’efforts. Quels que soient mes efforts ou mes succès, j’avais l’impression que Dieu n’allait jamais me récompenser, que la dirigeante n’allait jamais me promouvoir. Alors, ça servait à quoi tout ça ? Ensuite, j’ai cessé de faire autant d’efforts, et quand j’ai vu que les nouveaux venus ne se réunissaient plus régulièrement, j’ai juste demandé ce qui se passait, sans entrer dans les détails, ni proposer mon aide. Parfois, quand Sœur Wang me demandait de trouver des paroles de Dieu adaptées à l’état exact des frères et sœurs, je me disais que cela ne me concernait pas, que, même si je me débrouillais bien, personne ne le remarquerait, donc je me défilais. Mon propre état a commencé à se détériorer, je ne savais plus quoi dire en prière. Lire les paroles de Dieu ne m’éclairait pas, et me faisait même parfois somnoler. Mon esprit était envahi par une profonde obscurité et je ne ressentais pas l’œuvre du Saint-Esprit. Bientôt, j’ai constaté que d’autres frères et sœurs étaient promus, tandis que je restais un membre modeste de l’équipe d’abreuvement. Cela m’a encore plus découragée. Des croyants exactement comme moi devenaient dirigeants et chefs d’équipe, mais moi je n’étais pas promue. Avais-je échoué en tant que croyante et dans mon devoir ? J’avais travaillé si dur, mais j’en étais toujours au même point. Je me disais que je n’avais aucune chance d’être jamais promue. Je suis devenue si négative que je n’avais plus aucune motivation pour rien.

À ce moment-là, je me suis demandé pourquoi j’étais aussi déprimée, pourquoi je ne vivais que pour le statut. N’avais-je poursuivi que le statut durant toutes mes années de foi ? En y réfléchissant, j’ai compris à quel point j’étais pitoyable. En tant qu’être humain, pourquoi étais-je aussi obsédée par le statut ? Je me suis vraiment détestée. Je me suis agenouillée devant Dieu en prière, et j’ai dit : « Ô Dieu, je veux poursuivre la vérité dans ma foi, Te rendre Ton amour, et accomplir le devoir d’un être créé. Pourquoi suis-je aussi préoccupée par le statut ? Je ne veux pas vivre dans cet état, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je suis tombée dans les griffes de mon désir de statut. Ô Dieu, éclaire-moi et sauve-moi, s’il Te plaît, pour que je puisse comprendre mon problème et le résoudre. » Après avoir prié, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Un antéchrist a le tempérament et l’essence d’un antéchrist, et c’est ce qui le distingue d’une personne normale. En apparence, il peut sembler se soumettre de bonne grâce à sa révocation, être capable d’accepter cette réalité, mais il y a une chose qu’il ne change jamais : peu importe où il accomplit un devoir, le groupe de gens auquel il se mêle, il veut se distinguer de la foule, être considéré et admiré par les autres ; même s’il n’a pas un poste et un titre légitimes de dirigeant d’Église ou de chef d’équipe, il continue de vouloir dépasser les autres en standing et en statut. Peu importe s’il est capable de réaliser le travail, peu importe le genre d’humanité ou d’expérience de vie dont il dispose, il mettra au point toutes sortes de moyens et ne ménagera pas ses efforts pour trouver des opportunités de s’élever, acheter le cœur des gens, conquérir les autres, les tromper et les séduire, dans le but de gagner leur admiration. Qu’y a-t-il à admirer chez eux ? “Un chameau décharné est toujours plus gros qu’un cheval”. Même s’il a été renvoyé, il n’en demeure pas moins un aigle qui vole au-dessus des poules. N’est-ce pas là l’arrogance et la suffisance propres à l’antéchrist, et ce qui le caractérise ? Il ne peut se faire à l’idée d’être dépourvu de statut, d’être un croyant ordinaire, d’être simplement une personne quelconque. Il ne peut simplement pas réaliser son devoir en gardant les pieds sur terre et en restant à sa place, bien faire son propre devoir, s’y consacrer et faire de son mieux. Cela est loin de le satisfaire. Sur quoi reposent ses ambitions ? Sur le fait d’être admiré, adulé, et de détenir le pouvoir. Donc, même s’il n’a pas de titre spécifique lié à son nom, un antéchrist se démènera, se défendra et se justifiera, faisant son maximum pour se donner en spectacle, montrer ce qu’il sait faire, et il est terrorisé à l’idée de passer inaperçu. Il se jettera sur toute opportunité lui permettant d’être mieux connu, d’accroître son prestige, de faire voir à davantage de personnes ses talents et ses points forts, qu’il est supérieur aux autres. Dans tout ce qu’il fait, un antéchrist est prêt à payer n’importe quel prix pour s’exhiber et faire l’éloge de lui-même, afin de convaincre tout le monde que, même s’il n’est plus dirigeant, et n’a plus de statut, il continue d’être supérieur au commun des mortels. C’est de cette manière qu’un antéchrist atteint son but. Il ne veut pas être une personne quelconque, une personne ordinaire ; il veut pouvoir et prestige, et être encensé » (« Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bénédictions », dans Exposer les antéchrists). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment ouvert les yeux. J’ai eu l’impression que Dieu était juste devant moi et qu’Il m’exposait. Dieu dit que ceux qui sont comme des antéchrists veulent la renommée, le statut et le pouvoir, et l’admiration des autres, peu importe le moyen. Afin de satisfaire cette folle ambition, les antéchrists sont prêts à tout pour se faire remarquer, s’exalter eux-mêmes, convaincre les autres. J’ai compris que ma poursuite était exactement celle d’un antéchrist. Dans ma foi, je voulais avoir un statut, diriger ou superviser. Je voulais exceller au sein de mon groupe, être admirée et soutenue par les autres. Après avoir été démise, je n’ai pas résolu mon désir de devenir superviseuse. Je participais activement aux discussions de travail, faisais des suggestions, et donnais mon opinion aux dirigeants dès que je découvrais des problèmes, pour qu’ils sachent que j’étais capable de les déceler, mais aussi de fournir des solutions, et que j’avais la tête sur les épaules. Alors je serais bien partie pour être promue. Je travaillais dur dans mon devoir, pour que les frères et sœurs voient que j’étais capable de faire du travail pratique. Une fois que j’aurais gagné leur approbation, j’aurais une chance d’être promue. J’étais proactive, même dans les tâches ne relevant pas de ma responsabilité, et prête à y consacrer beaucoup de temps et d’énergie. Je ne négligeais pas non plus ma poursuite de la vérité, pour que tous puissent voir quel fardeau j’assumais, et que j’étais capable de porter une lourde charge tout en continuant à chercher la vérité, pour qu’ils m’approuvent. Je saisissais toutes les occasions de faire mes preuves, de m’afficher et de convaincre les autres. N’est-ce pas là le genre de comportement d’antéchrist que Dieu expose ?

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui décrit vraiment en détail l’essence corrompue des antéchrists. Dieu Tout-Puissant dit : « Le but et la motivation qui se cachent derrière tout ce que fait un antéchrist tournent autour de ces deux aspects : le statut et la réputation. Qu’il s’agisse de sa façon extérieure de parler, d’agir, ou de se comporter, ou d’un mode de pensée et d’un type de point de vue, ou d’une manière de chercher, tout tourne autour de sa réputation et de son statut. Pour un antéchrist, attaquer ou abîmer sa réputation et son statut est une chose encore plus grave que d’essayer de lui ôter la vie. Il aura beau écouter quantité de sermons ou lire quantité de paroles de Dieu, cela ne lui causera ni tristesse ni regret de n’avoir jamais pratiqué la vérité et d’avoir emprunté le chemin de l’antéchrist, et de posséder la nature et l’essence d’un antéchrist. Au contraire, il se creuse en permanence les méninges pour trouver une manière d’obtenir un statut et d’accroître sa réputation. On peut dire que tout ce que fait ce genre de personne, elle le fait devant les autres, et pas devant Dieu. Pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce que ces gens-là sont tellement épris de leur statut qu’ils le considèrent comme leur vie même, comme le but et le sens de leur vie. De plus, ils aiment tellement leur statut qu’ils ne croient jamais en l’existence de la vérité. Cela implique que, du fait que ces gens ont ce type d’essence et de nature, ils ne croient absolument pas en l’existence de Dieu. Ainsi, ils auront beau calculer et essayer d’utiliser de fausses apparences pour tromper les gens et Dieu, tout au fond de leur cœur, ils n’éprouvent pas de culpabilité et n’ont aucune conscience, et encore moins ressentent-ils une quelconque anxiété. Par conséquent, depuis le début, alors qu’ils recherchent systématiquement et peu scrupuleusement statut et réputation, ils répudient aussi tout ce que Dieu fait. Tout au fond de leur cœur, dans leur esprit subconscient, ils ont une certaine compréhension. Ils pensent : “Le statut d’une personne et tout le reste dépendent de ses efforts. Ce n’est qu’en s’imposant parmi les gens et en acquérant un pouvoir absolu et le statut le plus haut que sa vie peut avoir une quelconque valeur ; ce n’est qu’alors qu’on peut vivre comme un humain. Dans le cas contraire, ce serait lâche de vivre en étant soumis – comme dans la parole de Dieu – à la souveraineté de Dieu et à Ses arrangements en toute chose, pour occuper, de bonne grâce, la place de la création et vivre comme quelqu’un de normal ; personne n’admirerait quelqu’un comme ça. C’est par ses propres combats que l’on doit gagner son statut, sa réputation et son bonheur ; on doit se battre pour eux et s’en emparer avec une attitude positive et active. Personne d’autre ne te les donnera ; il est inutile d’attendre passivement.” […] Dans leur recherche et dans le périmètre de leurs connaissances, les antéchrists pensent que les seuls véritables objets de la création sont ceux qui possèdent un statut, et qu’avoir un statut signifie être capable de tout obtenir et fait vivre une personne à la ressemblance humaine. Comment les antéchrists considèrent-ils le statut ? Ils le considèrent comme la vérité ; ils le voient comme étant l’objectif le plus élevé que les gens normaux doivent poursuivre. Néanmoins, cela n’est-il pas problématique ? Ils pensent que chercher la vérité, chercher l’obéissance à Dieu, chercher l’honnêteté sont des processus dénués de sens, qu’ils sont là pour que Dieu les voie et qu’ils ne sont pas les critères de conduite. Cette compréhension est grotesque et ridicule. Seuls ceux qui sont insensés de ne pas aimer la vérité peuvent produire une idée aussi ridicule » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans Exposer les antéchrists). Lire ce passage des paroles de Dieu m’a vraiment émue. Il m’a semblé que tout ce que je cachais dans mon cœur avait été amené dans la lumière par Dieu. Et que je ne pouvais me cacher nulle part. J’ai commencé à réfléchir sur moi-même, et plus je le faisais, plus je trouvais que ma réflexion était celle d’un antéchrist. Mes paroles et mes actes tournaient tous autour du statut, et tout ce que je faisais visait à gagner l’admiration des autres. Pour moi, le statut était plus important que tout. Avant d’avoir gagné la foi, j’avais toujours voulu sortir du lot, et j’adorais gagner le soutien et l’approbation d’autrui. Après avoir gagné la foi, j’avais poursuivi des postes de dirigeant, pour qu’on m’admire et que je puisse jouer un rôle important dans l’Église. Quand j’ai perdu mon poste de supervision, je me suis plongée dans mon devoir et j’ai travaillé dur pour pouvoir jouer de nouveau un rôle important. Mais mes efforts n’ayant rien donné, je me suis découragée. Je me suis désintéressée de mon devoir après m’être autant dépensée et avoir fait du bon travail sans que personne ne s’en aperçoive. Ne gagnant aucun statut, j’ai perdu la volonté de réussir dans mon devoir. J’ai même mal compris Dieu et L’ai blâmé, j’ai raisonné avec Lui et je Lui ai résisté. Je me suis laissée emporter par ma réflexion sur la renommée et le statut. J’avais perdu la conscience et la raison qu’un être créé devrait avoir. J’avais été démise parce que je ne faisais pas de travail pratique, mais je n’avais pas regretté mes erreurs passées. Je ne me demandais pas comment me repentir et bien faire mon devoir pour rendre à Dieu ce que je Lui devais. Je saisissais juste l’occasion de faire un devoir pour m’afficher, pour poursuivre le statut sans réserve. Je ne me satisfaisais pas de n’être qu’un membre ordinaire de l’équipe, j’étais malfaisante et indécente, exactement comme un antéchrist, et totalement déraisonnable. Ces paroles de Dieu m’ont vraiment aidée : « Ils pensent que chercher la vérité, chercher l’obéissance à Dieu, chercher l’honnêteté sont des processus dénués de sens, qu’ils sont là pour que Dieu les voie et qu’ils ne sont pas les critères de conduite » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans Exposer les antéchrists). Elles m’ont vraiment fait l’effet d’une gifle. Poursuivre et pratiquer la vérité est une chose positive, et c’est notre devoir en tant que personnes. Nous devons poursuivre la vérité dans nos vie, et vivre selon les paroles de Dieu. Cependant, la poursuite et la pratique de la vérité me servaient de monnaie d’échange pour obtenir un statut personnel. Je voulais les échanger contre une situation. N’est-ce pas là traiter la vérité comme un jouet, ou quelque chose à piétiner ? Avoir une motivation aussi infâme dans mon devoir ne pourrait jamais me valoir l’approbation de Dieu. Les paroles de Dieu m’ont montré l’absurdité de mon point de vue. Je pensais que c’était seulement en ayant statut et pouvoir, en étant estimée, connue et admirée, que je pouvais avoir une vie valable. Ne pas avoir de statut en tant que croyante, être une adepte ordinaire, était une façon de vivre pitoyable, c’était un échec. Quelle perspective insensée ! C’est là une logique purement satanique. Dieu nous demande d’être des êtres créés qualifiés, de rester à notre place, de nous soumettre respectueusement à la règle et aux arrangements de Dieu, de nous acquitter des responsabilités d’un être créé. Mais j’ai tourné le dos aux principes à suivre pour être une bonne personne, que le Créateur établit pour nous. Je ne voulais pas rester à ma place, mais être une personne importante, faisant un travail essentiel, avoir un poste élevé et obtenir ainsi davantage d’admiration. C’est là un tempérament satanique. Je connaissais assez bien le travail d’abreuvement, donc j’étais capable d’avancer idées et suggestions lors de nos discussions. C’est complètement normal, et cela faisait partie de mon devoir. Mais j’avais ce désir fou d’utiliser mes connaissances pour m’afficher et être promue. Ne pas obtenir ce que je voulais m’a contrariée, et je me suis dit que Dieu ne voyait pas mes efforts. Ne gagnant pas de statut, j’ai cru que j’avais échoué dans ma foi, et je me suis désintéressée de mon devoir. J’ai pris mon ambition pour de la dévotion à Dieu. Cette soi-disant dévotion était vraiment frelatée, elle était malhonnête et transactionnelle. En quoi était-ce pratiquer la vérité et faire un devoir ? J’essayais d’utiliser Dieu, de tricher avec Lui, et je suivais carrément le chemin d’un antéchrist contre Dieu. Dieu voit dans nos cœurs et nos esprits, et Il est juste et saint. Je prenais le mauvais chemin tête baissée. Comment aurais-je pu gagner l’œuvre du Saint-Esprit ? Mon état se détériorait et j’étais dans l’obscurité. C’était Dieu qui me châtiait et me mettait à l’écart. C’est alors que j’ai compris que la poursuite de la renommée et du statut était vraiment effrayante. Je ne me connaissais pas moi-même, j’ignorais si j’étais capable de faire du travail pratique. Sans relâche, je poursuivais juste un poste plus élevé. J’étais si corrompue par Satan que j’avais perdu toute raison normale, toute conscience de moi. Je ne savais vraiment pas où était ma place. C’est pourquoi j’avançais en trébuchant et me débattais avec mes souffrances. Ma corruption se jouait de moi et me nuisait. Satan nous corrompt et nous nuit à travers notre poursuite de la renommée et du statut. Ce n’est pas le bon chemin à prendre, et même si nous obtenons un statut, sans poursuivre la vérité nous finirons forcément par être éliminés. Nous devons poursuivre la vérité et faire un devoir d’être créé pour être sauvés. J’ai alors pensé à un passage des paroles de Dieu : « Vous comprendrez tous un jour que la gloire et le gain sont des chaînes monstrueuses que Satan utilise pour attacher l’homme. Ce jour-là, tu résisteras totalement au contrôle de Satan et aux liens qu’il utilise pour t’enchaîner. Quand tu voudras te débarrasser de tout ce qu’il t’a inculqué, tu te sépareras entièrement de Satan et détesteras tout ce qu’il t’a imposé. C’est seulement alors que tu auras un véritable amour et un véritable désir pour Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Je me suis dit que ces paroles étaient si vraies. J’ai vu que tout mon malheur était dû à Satan. Manipulée et tourmentée par Satan, je poursuivais sans cesse le statut. J’avais perdu la direction du Saint-Esprit et je vivais dans l’obscurité. Mon désir m’anéantissait vraiment. Je me détestais pour avoir été aussi têtue et rigide. Pendant tout ce temps, j’avais suivi le chemin d’un antéchrist, en m’opposant à Dieu. Je méritais punition et élimination. Mais Dieu ne m’a pas privée d’une chance de salut. Il a patiemment continué à m’abreuver et me nourrir avec Ses paroles, Il m’a donné l’occasion d’avoir un devoir, pour que je puisse voir le problème dans ma poursuite et faire demi-tour. Mais je n’ai pas compris. Je suis restée négative et j’ai blâmé Dieu. J’étais tellement déraisonnable. J’ai été submergée par la culpabilité quand j’ai compris ça, et j’ai fait cette prière : « Ô Dieu, merci pour Ton jugement et Ton châtiment, qui m’ont permis de me connaître. Je ne veux pas poursuivre la renommée et le statut, mais chercher la vérité pour résoudre ma corruption, et me repentir sincèrement. »

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, la dernière partie de « Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse ». « Ce que Dieu requiert des hommes n’est pas la capacité de remplir un certain nombre de tâches ou d’accomplir un grand projet et Il n’a pas non plus besoin qu’ils se lancent dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou honorable, Il n’a pas besoin non plus que tu opères des miracles et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu écoutes Ses paroles et, une fois que tu les as entendues, que tu les prennes à cœur et y sois attentif en pratiquant d’une manière pragmatique, de sorte que les paroles de Dieu puissent devenir ce que tu vis et deviennent ta vie. Ainsi, Dieu sera satisfait. Tu cherches toujours la grandeur, la noblesse et la dignité ; tu cherches toujours l’exaltation. Que ressent Dieu quand Il voit cela ? Il le déteste et ne veut pas le voir. Plus tu poursuis des choses comme la grandeur, la noblesse et plus tu cherches à être supérieur aux autres, distingué, exceptionnel et remarquable, plus Dieu te trouve dégoûtant. Si tu ne réfléchis pas sur toi-même et ne te repens pas, alors Dieu te méprisera et t’abandonnera. Veille à ne pas être quelqu’un que Dieu trouve dégoûtant ; sois une personne que Dieu aime. Alors, comment peut-on atteindre l’amour de Dieu ? En recevant la vérité d’une manière terre à terre, en se plaçant dans la position d’un être créé, en s’appuyant fermement sur la parole de Dieu pour être une personne honnête et accomplir ses devoirs, et en vivant à l’image d’un véritable être humain. Cela suffit. Ne nourris pas d’ambition, n’entretiens pas de rêves vains, ne cherche pas la gloire, le profit, le statut ou à te distinguer de la masse. En outre, n’essaie pas d’être une personne remarquable ou surhumaine, qui serait supérieure parmi les hommes et que les autres adoreraient. C’est le désir de l’humanité corrompue et c’est le chemin de Satan ; Dieu ne sauve pas de tels êtres créés. Si certaines personnes poursuivent encore la gloire, le profit et le statut et refusent de se repentir, alors il n’y a pas de remède pour elles, et une seule fin leur est réservée : être éliminées » (Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai compris, grâce aux paroles de Dieu, qu’Il ne voulait pas que nous devenions célèbres, grands ou nobles. Il veut que nous soyons terre-à-terre, que nous fassions notre devoir, et que nous nous soumettions simplement à Lui. Mais je ne me connaissais pas moi-même et je ne faisais pas sincèrement mon devoir. Je voulais l’admiration et les louanges, occuper une place dans le cœur d’autrui. C’était exactement le contraire de ce que Dieu demande. Je suis un être créé, profondément corrompu par Satan, et je ne me satisfaisais pas d’être une personne ordinaire. Je ne voulais que le statut, et être au-dessus du lot. J’étais très arrogante, sans aucune conscience de moi-même. Dieu est le Créateur, Il est grand et majestueux par essence. Il est devenu chair personnellement, et est venu sur terre pour exprimer la vérité afin de sauver l’humanité, mais Il ne s’affiche jamais et ne prend pas position en tant que Dieu. À la place, Il accomplit calmement Son œuvre pour sauver l’humanité. Dieu est très humble et caché, et Son essence est incroyablement aimable. En y réfléchissant ainsi, j’ai eu vraiment honte, et j’ai décidé que je devais absolument renoncer à la chair et pratiquer la vérité.

Après ça, je me suis lancée dans mon devoir sans réserve, et je me suis vraiment demandé comment abreuver les nouveaux venus. J’ai cessé de penser à mon statut, acceptant avec joie d’être une personne ordinaire, et j’ai fait mon devoir de mon mieux. Quand j’y ai mis tout mon cœur, Dieu m’a éclairée, et donné un chemin à suivre dans mon travail d’abreuvement. En un rien de temps, je me suis améliorée dans mon devoir, et je me suis sentie bien mieux en pratiquant de la sorte. Je me souviens qu’un jour nous avons dû organiser une réunion pour les nouveaux croyants. Mais une sœur qui débutait dans l’équipe d’abreuvement comprenait mal ces nouveaux croyants, et elle ne savait pas comment les aborder. Je savais qu’il fallait que je prenne les choses en main et que je l’aide, mais il m’est venu à l’esprit que se charger du travail préparatoire de prise de contact avec les gens n’était vraiment pas très reluisant. Est-ce que ça n’allait pas me faire descendre d’un cran si je proposais mon aide ? À ce moment-là, j’ai compris que j’avais tort, que les devoirs n’avaient pas une importance variable, et que communiquer constituait également un devoir. Alors pourquoi ne pas le faire ? J’ai ensuite proposé d’aider à contacter les frères et sœurs. J’ai compris que, quel que soit le devoir concerné, si on a de bonnes intentions, que l’on fait ce devoir de tout cœur, face à Dieu, on sera à l’aise, en paix. Parfois, quand je voyais que la superviseuse était très occupée, et que les frères et sœurs demandaient des détails sur le travail d’abreuvement, je ne pensais pas à mon statut, je voulais simplement bien travailler avec tout le monde, et bien faire mon devoir. Alors je faisais tout mon possible pour échanger et résoudre les problèmes. Au bout d’un moment, après avoir changé d’état d’esprit, tout a changé dans mon devoir. Je me suis sentie plus responsable et j’ai décelé davantage de problèmes, et mon état s’est amélioré peu à peu.

Un jour, une dirigeante est venue me voir. Elle m’a dit qu’elle voulait que je me charge d’un travail d’Église avec une autre sœur. J’ai vraiment été surprise d’entendre ça. Je ne sais pas comment décrire ce que j’ai ressenti. J’ai eu l’impression que toutes mes incompréhensions et ma distance par rapport à Dieu disparaissaient en un instant. J’avais toujours été étroite d’esprit et j’avais mal compris Dieu. J’avais l’impression d’avoir échoué dans mon devoir auparavant, et je m’étais donc dit que même si je travaillais dur, personne ne s’en apercevrait. Dieu n’aurait pas pitié de moi et ne me donnerait pas d’autre chance. Mais Dieu attendait depuis le début que je reprenne ma vie en main. Il organisait les choses pour que je puisse trouver ma place et accepter les arrangements du Créateur. J’avais toujours essayé de me battre pour mon propre statut, et j’avais échoué à chaque étape. Quand j’ai lâché prise et cessé de penser à ma propre situation, Dieu m’a confié une nouvelle commission. J’ai vu à quel point l’essence de Dieu était bonne et aimable Dieu n’a jamais anéanti personne pour ce genre de chose, et même si Son jugement et Son châtiment contiennent Sa colère, ils sont aussi pleins de Ses attentes profondes. Il espère qu’après Son châtiment, après avoir souffert, les gens grandiront dans leur vie. C’est là l’amour précieux de Dieu ! Je remercie sincèrement Dieu de m’avoir sauvée.

Autrefois, je poursuivais sans relâche la renommée et le statut, ce qui me torturait et m’épuisait. Sans le jugement, les épreuves et les révélations des paroles de Dieu, je n’aurais jamais compris que Satan m’avait profondément corrompue, ni à quel point je me souciais du statut. Manipulée par Satan, j’aurais continué à me battre pour ces choses, sans aucune ressemblance humaine. J’ai personnellement éprouvé que le jugement et le châtiment de Dieu constituent Sa meilleure protection, Son meilleur salut, et Son amour le plus authentique. Comme le dit Dieu : « Dans la vie, si l’homme veut être purifié et réaliser des changements dans son tempérament, s’il veut vivre une vie qui a du sens et accomplir son devoir de créature, alors il doit accepter le châtiment et le jugement de Dieu et ne doit pas permettre que la discipline et la punition de Dieu s’écartent de lui, afin qu’il puisse se libérer de la manipulation et de l’influence de Satan et vivre dans la lumière de Dieu. Sache que le châtiment et le jugement de Dieu sont la lumière, et la lumière du salut de l’homme, et qu’il n’y a pas de meilleures bénédiction, grâce ou protection pour l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement).

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