Je ne lutte plus pour être dirigeante
Par Fengxian, ChineEn 2016, j’étais responsable du travail textuel dans l’Église. À l’époque, les résultats d’une tâche spécifique étaient...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
J’étais cheffe adjointe du service d’orthopédie d’un hôpital. Pendant quatre décennies, je me suis totalement consacrée à mon travail et j’ai acquis une vaste expérience clinique. Patients et collègues reconnaissaient tous mon expertise médicale, et partout où j’allais, j’étais admirée et respectée. J’avais le sentiment que je me démarquais de la foule et que j’étais au-dessus des autres. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, j’ai vu que certains frères et sœurs servaient en tant que dirigeants d’Église et diacres, et échangeaient souvent avec d’autres au sujet de la vérité pour aider à résoudre les problèmes. Certains frères et sœurs faisaient un travail basé sur le texte ou produisaient des vidéos. Je les enviais vraiment et je sentais que les gens devaient avoir une haute opinion d’eux à faire ces devoirs. Je méprisais l’hébergement et la gestion des affaires générales, car j’avais l’impression que ces devoirs étaient ordinaires et anonymes. Je me disais : « Je ne pourrais jamais faire ce genre de devoir. J’ai un statut social et une bonne éducation. Mon devoir doit corresponde à mon identité et à mon statut. »
En 2020, après le Nouvel an chinois, un dirigeant d’Église m’a dit : « Il y a quelques sœurs qui travaillent sur le texte et qui n’ont pas d’endroit sûr où loger. Ta croyance en Dieu n’est pas largement connue, donc ta maison devrait être relativement sûre. Pourrais-tu héberger ces sœurs ? » J’ai pensé : « Je suis prête à faire mon devoir. Mais comment une digne cheffe de service digne comme moi, experte en mon domaine, peut-elle être réduite à héberger des frères et sœurs, à s’occuper tous les jours de casseroles et de poêles, et à s’acharner au-dessus d’un fourneau chaud ? N’est-ce pas la même chose qu’être une nounou ? » Je n’étais pas disposée à le faire et j’ai pensé : « N’importe quel autre devoir est plus digne que celui d’héberger. Quoi que vous fassiez, vous devez m’arranger un devoir qui a un statut ou qui exige une certaine compétence. Ainsi, je ne perdrai pas ma dignité ! Héberger les sœurs, n’est-ce pas gâcher mon talent ? Si mes amis et mes proches savaient que j’ai renoncé à mon rôle de spécialiste simplement pour rester à la maison et cuisiner pour les autres, est-ce qu’ils ne se tordraient pas de rire ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais lésée. Mais à cette époque, l’Église avait urgemment besoin d’une maison d’accueil. Donc, même si ce devoir ne me plaisait pas, je ne pouvais pas le refuser à un moment aussi critique : cela montrerait un manque d’humanité. Plus tard, je me suis rendue compte que ma stature était petite et que j’avais peu de compréhension de la vérité. Mais si j’interagissais toujours avec ces sœurs qui travaillaient sur le texte, je pourrais apprendre d’elles. Alors peut-être l’Église pourrait arranger pour moi que je fasse ce devoir aussi. L’hébergement des sœurs serait temporaire. De plus, à cette époque, les avantages économiques d’un travail à l’hôpital n’étaient pas très intéressants et je n’avais pas envie d’aller travailler. J’ai donc démissionné de mon poste et j’ai assumé volontiers le devoir d’hébergement.
Auparavant, j’avais toujours été occupée par mon travail et je cuisinais rarement. Cependant, pour m’assurer que les sœurs puissent apprécier de savoureux repas, je me suis lancée dans l’apprentissage de la cuisine. Mais après avoir fait cuire la nourriture, je ne voulais pas l’apporter à table, car j’ai toujours eu le sentiment que c’était la tâche d’une serveuse de servir autrui. Quand je travaillais à l’hôpital, d’autres personnes me préparaient des repas, des collègues de chaque service se levaient pour me parler quand j’apparaissais et j’étais appréciée partout où j’allais. Or, maintenant, chaque jour, je portais un tablier et des vêtements tachés d’huile et je nettoyais des casseroles et des poêles graisseuses, tandis que les sœurs portaient des vêtements propres et étaient assises devant des ordinateurs. J’ai ressenti de la douleur dans mon cœur, et je me sentais lésée, en pensant : « “Ceux qui triment avec leur esprit gouvernent les autres et ceux qui triment avec leur corps sont gouvernés par les autres” et “Qui se ressemble s’assemble”. Cuisiner et être hôtesse est un travail physique, et pas au même niveau que ce que faisaient les sœurs. » Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. C’était comme porter un lourd fardeau que je ne pouvais pas déposer, et je ne voulais pas faire ce devoir à long terme. J’ai pensé : « J’ai rédigé des articles médicaux et j’ai été félicitée dans mon domaine, donc mes compétences en écriture ne peuvent pas être trop mauvaises. Si je peux écrire quelques bons articles de témoignage d’expérience, peut-être que le dirigeant verra que j’ai du talent et s’arrangera pour que je fasse un travail basé sur le texte. » J’ai donc commencé à me lever tôt et à me coucher tard pour écrire des articles sur des témoignages d’expérience. Les sœurs les ont lus et ont dit que j’écrivais plutôt bien. J’étais ravie et j’ai envoyé les articles au dirigeant. J’ai attendu et attendu, mais le dirigeant n’arrangeait toujours rien pour que je fasse un travail basé sur le texte. J’ai été très déçue, et progressivement j’ai perdu mon enthousiasme à rédiger des essais.
Quelques jours plus tard, j’ai entendu dire que l’Église avait besoin de personnel pour produire des vidéos et j’ai pensé : « La production de vidéos est un rôle qui demande une certaine compétence. C’est une opportunité, et si je peux apprendre comment produire des vidéos, j’aurai une compétence spécialisée. » Je me suis donc remise à me lever tôt et à me coucher tard, et j’ai travaillé pour acquérir des compétences en production vidéo. Mais étant plus âgée, je ne pouvais pas travailler assez vite pour suivre le rythme des jeunes. Cet espoir a donc également été anéanti. J’étais découragée. Il semblait que je n’étais pas destinée à obtenir un devoir plus « élevé » et que j’étais astreinte à faire du travail physique. J’avais l’impression d’être snobée et pendant quelques jours, je n’ai pas bien mangé ni bien dormi. J’oubliais aussi ce que je faisais au milieu de la cuisine et je ne pouvais me concentrer sur rien. Parfois, je me coupais en éminçant des légumes, ou je me brûlais la main. Je n’arrêtais pas de faire tomber des bols, des cuillères et des couvercles, provoquant un vacarme terrible qui me faisait sursauter. Lorsque les sœurs entendaient ce remue-ménage, elles abandonnaient ce sur quoi elles travaillaient et se précipitaient pour m’aider à nettoyer. Lorsque j’ai vu l’impact que j’avais sur les sœurs alors qu’elles faisaient leur devoir, je me suis sentie très coupable. Au milieu de ma misère, j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu ! Devoir héberger ces sœurs me fait toujours me sentir inférieure aux autres. Je me sens lésée et je ne peux pas me soumettre. Je ne sais pas comment traverser cela. S’il Te plaît, guide-moi. »
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quel que soit ton devoir, ne fais pas la différence entre ce qui est élevé et ce qui est indigne. Imagine que tu dises : “Bien que cette tâche soit une commission de la part de Dieu et le travail de la maison de Dieu, si je la fais, on pourrait me mépriser. D’autres ont à faire un travail qui les fait se démarquer. On m’a donné cette tâche qui ne me fait pas me démarquer, mais fait que je m’épuise en coulisse. C’est injuste ! Je ne ferai pas ce devoir. Mon devoir doit en être un qui fait que je me démarque devant les autres et qui me permet de me faire un nom, et même si je ne me fais pas un nom et ne me démarque pas, je dois tout de même en profiter et me sentir à l’aise physiquement.” Est-ce une attitude acceptable ? Être sélectif, ce n’est pas accepter ce qui vient de Dieu ; c’est faire des choix selon tes propres préférences. Ce n’est pas accepter ton devoir ; c’est un refus de ton devoir, une manifestation de ta rébellion contre Dieu. Une telle sélection est altérée par tes préférences et désirs individuels ; dès lors que tu prends en considération ton propre bénéfice, ta réputation, etc., ton attitude envers ton devoir n’est pas docile » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). Ce que les paroles de Dieu exposaient était le reflet parfait de mon propre état. Je me considérais comme une experte avec un statut élevé, qui étais appréciée et admirée partout où j’allais. Sur cette base, j’avais le sentiment que je me démarquais de la foule. Quand on m’a confié l’hébergement des sœurs, j’ai eu l’impression de perdre mon statut d’« experte » et que c’était une injustice. Grâce au jugement et à l’exposition de la parole de Dieu, je me suis rendu compte que la raison pour laquelle je méprisais le travail d’hébergement était que j’avais toujours considéré les devoirs du point de vue d’une non-croyante. Je voyais les devoirs comme élevés ou bas, en les classant selon une hiérarchie. J’étais contente de faire n’importe quel devoir qui pourrait m’apporter reconnaissance et réputation, mais je méprisais les devoirs discrets. Étant liée par ces perspectives, je faisais mon devoir à contrecœur, et j’envisageais même d’y renoncer complètement. J’ai vu que dans l’exécution de mon devoir, je n’accordais pas la moindre considération aux intentions de Dieu. Il s’agissait clairement pour moi de me démarquer de la foule et de poursuivre la réputation et le statut. C’était la grâce de Dieu qui m’avait donné l’opportunité de faire mon devoir, mais je choisissais en fonction de mes préférences personnelles. Je n’avais vraiment aucun sens de la raison. Quand je l’ai compris, je me suis sentie vraiment redevable à Dieu, et j’ai tranquillement résolu de calmer mon esprit et de faire de mon mieux pour exécuter mon devoir.
Après cela, j’ai consciemment mangé et bu la parole de Dieu, je L’ai prié au sujet de mon état, et j’ai pu me calmer et héberger les sœurs. Mais ce qui s’est passé ensuite m’a encore secouée. L’une des sœurs que j’accueillais a été élue dirigeante d’Église. Je l’ai vraiment enviée et j’ai pensé : « Je peux voir que les gens qui travaillent sur le texte sont valorisés. Ils sont bien considérés et se démarquent, et peuvent même être dirigeants d’Église. Mais regardez-moi à accueillir des sœurs, quelle chance ai-je de me distinguer ? Tous les jours je portais un tablier et je sentais en permanence lhuile et la fumée de la cuisine. Chaque fois que je sortais pour faire le plein de nourriture, j’avais peur d’être reconnue par quelqu’un que je connaissais, et qui se serait demandé pourquoi un si bon médecin avec d’aussi grandes capacités médicales comme moi ne travaillait pas. Donc, chaque fois que je sortais, je gardais la tête baissée, rasais les murs et essayais de me faufiler. Quand je rentrais chez moi, je pouvais enfin pousser un soupir de soulagement. Dans le passé, en toute occasion, je gardais la tête haute et je montais souvent sur scène pour parler. Et partout où j’allais, tout le monde prenait l’initiative de me serrer la main. Mais maintenant, je ne voulais pas qu’on me voie, et quand j’achetais des légumes, j’avais l’impression de chercher à passer inaperçue. » Plus j’y pensais, plus je souffrais intérieurement. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ma gloire passée dans la société laïque, et j’étais particulièrement nostalgique de titres comme « experte », « directrice » et « professeur ». Je ne pouvais pas m’empêcher de me remémorer les dirigeants qui me tenaient en haute estime, les collègues qui me félicitaient et les patients qui m’entouraient de paroles de remerciement, en me donnant le sentiment d’avoir vécu une vie décente et digne. Je suis sentie passer du sommet du monde au bas de la pyramide, et je me demandais quand mon devoir actuel prendrait fin. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être triste. Je voyais que les sœurs appréciaient leurs repas, mais je n’avais pas envie de manger et j’ai bientôt perdu pas mal de poids. Puis j’ai reçu un appel inattendu du directeur de l’hôpital m’invitant à reprendre le travail. Cela m’a à nouveau déstabilisée, et j’ai pensé : « Il vaudrait mieux retourner au travail, vivre le genre de vie où les gens me respectent et retrouver mon prestige d’experte. Mais l’hébergement est assez important. Je dois être à la maison et protéger la sécurité des sœurs, et si je retournais au travail, je ne serais pas en mesure de faire ce devoir. » Je me suis dépêchée de prier Dieu : « Ô mon Dieu ! Je ne peux pas abandonner le statut et la gloire de mon passé. S’il Te plaît, guide-moi pour que je me connaisse moi-même et que je me soumette. »
Alors que je cherchais, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Pensez à cela – comment devez-vous appréhender la valeur d’un homme, son statut social et son milieu familial ? Quelle est l’attitude correcte que vous devriez avoir ? Tout d’abord, vous devriez l’envisager à partir des paroles de Dieu, la façon dont Il aborde ces questions ; c’est seulement de cette façon, que vous parviendrez à comprendre la vérité et à ne rien faire qui aille à son encontre. Alors, comment Dieu envisage-t-Il le milieu familial d’une personne, son statut social, l’éducation qu’elle a reçue et les richesses qu’elle possède dans la société ? Si tu ne vois pas les choses basées sur les paroles de Dieu et, si tu ne peux pas te tenir au côté de Dieu et accepter les choses comme venant de Dieu, alors la façon dont tu vois les choses sera certainement très éloignée de l’intention de Dieu. S’il n’y a pas beaucoup de différence, seulement une petite divergence, alors il n’y a pas de problème ; si la façon dont tu vois les choses va complètement à l’encontre de l’intention de Dieu, alors elle est en désaccord avec la vérité. En ce qui concerne Dieu, ce qu’Il donne aux personnes et combien Il donne Le regarde, et le statut social des personnes est aussi décrété par Dieu et n’est absolument pas arrangé par les personnes elles-mêmes. Si Dieu fait souffrir quelqu’un en causant douleur et pauvreté, cela signifie-t-il qu’il n’a aucun espoir d’être sauvé ? S’il a une valeur inférieure et une position sociale inférieure, Dieu ne le sauvera-t-Il pas ? S’il a un statut inférieur dans la société, a-t-il un statut inférieur aux yeux de Dieu ? Pas nécessairement. De quoi cela dépend-il ? Cela dépend du chemin que cette personne emprunte, de ce qu’elle poursuit et de son attitude envers la vérité et Dieu. Si le statut social de quelqu’un est très bas, sa famille très pauvre et qu’il a un niveau d’instruction bas, mais qu’il croit en Dieu de façon terre-à-terre et qu’il aime la vérité et les choses positives, alors, aux yeux de Dieu, sa valeur est élevée ou faible, noble ou vile ? Il est précieux. En adoptant ce point de vue, de quoi dépend la valeur d’une personne – qu’elle soit élevée ou faible, noble ou inférieure ? Cela dépend de la façon dont Dieu te voit. Si Dieu te voit comme quelqu’un qui poursuit la vérité, alors tu as de la valeur et tu es précieux – tu es un vase précieux. Si Dieu voit que tu ne poursuis pas la vérité et que tu ne te dépenses pas sincèrement pour Lui, alors tu es sans valeur et tu n’es pas précieux – tu es un vase sans valeur. Peu importe ton niveau d’instruction ou combien ton statut est élevé dans la société, si tu ne poursuis ou ne comprends pas la vérité alors ta valeur ne peut jamais être élevée ; même si de nombreuses personnes te soutiennent, t’apprécient et t’adorent, tu restes un malheureux méprisable. Alors pourquoi Dieu voit-Il les gens de cette façon ? Pourquoi une personne si “noble”, avec un statut social si élevé, avec tant de personnes qui l’apprécient et l’admirent, même avec un prestige si élevé, est-elle vue par Dieu comme basse ? Pourquoi la façon dont Dieu voit les personnes est-elle totalement contradictoire avec l’opinion que les personnes ont des autres ? Dieu Se place-t-Il Lui-même intentionnellement en opposition aux personnes ? Pas du tout. C’est parce que Dieu est vérité, Dieu est droiture, alors que l’homme est corrompu et n’a ni vérité ni droiture, et Dieu mesure l’homme selon Ses propres normes et Sa norme pour mesurer l’homme est la vérité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie I)). Ces paroles de Dieu ont éclairé mon cœur. La cause première de ma souffrance était que je n’envisageais pas les choses en fonction des paroles de Dieu et de la vérité. Au lieu de cela, j’utilisais le point de vue de Satan pour classer les devoirs comme hauts ou bas, et pour établir une hiérarchie de rangs, et utilisais le statut social, la réputation, l’éducation, et les accomplissements professionnels comme baromètres de la réussite. Dominée par ce genre de points de vue, je me considérais vraiment supérieure et respectable. Je me disais que j’étais une experte avec un statut et une bonne situation, que je sortais du lot, et que j’atais meilleure que les autres. Même après avoir cru en Dieu, j’ai gardé ce point de vue. Donc je voyais les devoirs comme dirigeant ou ouvrier, et ceux qui nécessitaient de hautes compétences, comme importants. Mais héberger ou gérer les affaires générales n’avaient pas pour moi d’importance, et j’avais l’impression qu’il s’agissait de postes subalternes qui ne correspondaient pas à mon statut social. Lorsque le dirigeant a voulu que j’héberge les sœurs, je n’ai pas pu me soumettre. Tout en faisant mon devoir, mon prestige passé me manquait, aussi je n’arrivais pas à manger et à dormir correctement. J’étais en détresse et je perdais du poids. C’était insupportablement douloureux. Mais grâce à l’exposition et au jugement des paroles de Dieu, j’ai vu le tempérament juste de Dieu. Il ne se préoccupe pas de savoir si le statut de quelqu’un est élevé ou inférieur, ni de ses qualifications ou de ses diplômes. Dieu ne se préoccupe pas de savoir si les gens poursuivent la vérité, et quel chemin ils empruntent. Peu importe la hauteur de leur statut, la grandeur de leur réussite scolaire et leur réputation, s’ils n’aiment pas la vérité et ont une aversion pour la vérité, ils sont humbles aux yeux de Dieu. Dieu estime ceux qui poursuivent et gagnent la vérité même s’ils n’ont aucun statut. J’ai appris que, peu importait le nombre de gens qui me supportaient et m’adoraient, et peu importait combien mon statut était élevé, si je ne parvenais pas à me soumettre à Dieu et à faire le devoir d’un être créé, je n’avais strictement aucune valeur.
Plus tard, je me suis interrogée sur la raison pour laquelle, bien que sachant clairement que j’avais un point de vue erroné, je n’ai pas pu m’empêcher de poursuivre des tâches plus prestigieuses qui me permettraient de me démarquer. Tout en cherchant, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres par la gloire et le gain avec lesquels Satan les a tentées » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai vu que Satan me prenait pour cible et me liait par la renommée et le gain, tout en gardant une emprise sur moi. Depuis mon plus jeune âge, j’avais accepté des choses inculquées par mes parents, enseignées dans les écoles et transmises par la société laïque comme : « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval », « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Ceux qui triment avec leur esprit gouvernent les autres et ceux qui triment avec leur corps sont gouvernés par les autres ». Très tôt, ces philosophies et faussetés sataniques avaient pris racine dans mon cœur. Cela m’a amenée à considérer la réputation et le gain comme des objectifs corrects dans la vie et à penser que si je les atteignais, les autres auraient une haute opinion de moi et me soutiendraient. Donc, que ce soit à l’école, dans la société ou à l’Église, j’accordais de l’importance au rang et au statut. J’ai travaillé dur pour développer des compétences spécialisées, espérant atteindre un statut et un prestige plus élevés au sein du groupe. J’avais le sentiment que c’était le seul genre de vie qui refléterait la valeur de mon existence. Quand je ne pouvais pas atteindre la réputation et le statut, l’avenir me paraissait sombre, misérable, et j’étais apathique à l’idée de faire mon devoir. Le statut, la réputation et le gain étaient comme des chaînes qui me contrôlaient constamment, donc je ne pouvais pas m’empêcher de fuir et de trahir Dieu. J’ai aussi compris que même si héberger les sœurs semblait quelque chose de plutôt ordinaire, cet environnement m’a aidé à reconnaître que j’avais une vision erronée de ce qu’il fallait poursuivre, et à être capable de poursuivre la vérité en faisant mon devoir et en me débarrassant des entraves de la réputation et du gain. Une fois que j’ai compris les bonnes intentions de Dieu, je L’ai remercié du fond de mon cœur, et j’ai été remplie de remords. Je L’ai prié : « Ô mon Dieu, merci d’avoir mis en place cet environnement pour révéler mon point de vue erroné sur la poursuite. Je veux me repentir et arrêter de poursuivre le statut et la réputation. Je veux me soumettre et bien faire mon devoir. » Ensuite, j’ai poliment décliné l’offre de l’hôpital et j’ai continué à rester à la maison et à faire mon devoir.
Après cela, j’ai lu deux passages de plus des paroles de Dieu : « Quel genre de personne Dieu veut-Il ? Veut-Il une personne éminente, une célébrité, une personne noble ou une personne très importante ? (Non.) Mais alors, quel genre de personne Dieu veut-Il ? (Quelqu’un qui a les pieds bien ancrés sur terre et qui remplit le rôle d’un être créé.) Oui, et quoi d’autre ? (Dieu veut une personne honnête qui Le craint, s’éloigne du mal et se soumet à Lui.) (Quelqu’un qui se tient du côté de Dieu en toute chose, qui s’efforce d’aimer Dieu.) Ces réponses sont également correctes. Il s’agit de quiconque a le même cœur et le même esprit que Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Un tempérament corrompu ne peut être résolu qu’en acceptant la vérité). « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils font, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai compris que Dieu ne voulait pas de gens nobles. Il veut des gens qui mènent à bien le devoir d’un être créé avec les pieds fermement ancrés au sol. Même si j’avais une certaine identité et un certain statut dans le monde séculier, ma compréhension de la vérité était trop superficielle. Être dirigeante, une ouvrière ou faire un travail basé sur le texte exige une compréhension de la vérité et il ne suffit pas d’avoir un statut, des connaissances et de l’instruction. Je devais être raisonnable et faire tous les devoirs dont j’étais capable. Parce que ma maison convenait à l’hébergement, je devais accueillir les sœurs de manière pragmatique et faire de mon mieux pour poursuivre la vérité. C’était la raison que je devais posséder. Quelle que soit le devoir que nous faisons, même si les titres et les tâches sont différents, l’identité et l’essence d’un être créé restent inchangées. J’avais l’habitude d’avoir une opinion exagérée de moi-même et je pensais que j’étais vraiment noble. Je m’étais toujours considérée comme un médecin expert et reconnu, comme si j’étais meilleure que tout le monde. Je trouvais qu’héberger des frères et sœurs était un statut inférieur et j’aspirais à un devoir plus prestigieux et plus important. J’avais l’impression que l’herbe était toujours plus verte de l’autre côté, et je n’arrivais pas à garder les pieds sur terre et à bien faire mon devoir. Dans mon cœur, je m’opposais même à Dieu. J’étais arrogante au point d’être totalement déraisonnable. J’ai pensé à Job, qui était le plus grand de tous les hommes de l’Orient. Il avait un statut élevé et une grande réputation, mais il ne se voyait pas en termes de statut, ni ne se souciait du prestige que cela lui donnait. Qu’il ait eu un statut ou non, Job a pu craindre et honorer Dieu comme étant grand. Job était rationnel. Bien que je ne puisse pas me comparer à Job, je veux suivre son exemple et poursuivre à être un être créé. Lorsque j’ai cessé de poursuivre la réputation, le gain et le statut, mon attitude a également changé. J’ai vu que chaque devoir est important, et même indispensable. Si personne n’agit en tant qu’hôte, les frères et sœurs ne pourront pas avoir un environnement convenable où ils puissent se sentir à l’aise et faire leur devoir. Par la suite, j’ai fait un effort conscient pour me rebeller contre moi-même, et j’ai consacré mes efforts à préparer de bons repas et à protéger la sécurité des sœurs afin qu’elles puissent faire leur devoir en paix. Peu à peu, je n’ai plus ressenti d’écart de statut entre nous et je me suis mise à chanter silencieusement des hymnes tout en cuisinant. Et une fois mon travail terminé, je lisais les paroles de Dieu, je calmais mon cœur et réfléchissais à ce que j’avais acquis grâce à mon expérience, puis je rédigeais des articles de témoignages d’expérience. Chaque jour, je mène une vie plutôt épanouissante. Je sens que c’est une façon paisible de vivre, et mon cœur a été libéré.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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