Voir mes parents tels qu’ils sont

24 novembre 2022

Par Aliyah, Corée du Sud

Depuis que je suis petite, j’ai toujours considéré mes parents comme des exemples à suivre, pour ce qui est de croire en Dieu. J’avais l’impression qu’ils étaient vraiment fervents dans leur foi et prêts à faire des sacrifices. Peu après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours, ma mère a quitté un très bon emploi pour faire son devoir à temps plein. Elle avait des compétences et des connaissances, et était prête à payer un prix, alors elle a toujours eu des devoirs importants dans l’Église. Plus tard, notre famille a été trahie par un Judas, de sorte que mes parents et moi avons dû nous cacher, alors que j’étais encore jeune, pour éviter d’être arrêtés par le PCC. Mes parents ont quand même continué à faire leurs devoirs. En même temps, ils menaient une vie très simple et leur comportement semblait dans l’ensemble pieux et spirituel, et j’entendais souvent des membres de l’Église dire qu’ils avaient une bonne humanité, qu’ils étaient de vrais croyants et qu’ils poursuivaient la vérité. J’ai dû être séparée de mes parents à l’âge de dix ans à cause de la répression exercée par le Parti, mais même s’il nous était impossible de nous voir, j’ai toujours gardé une image très positive d’eux. Je les admirais et je les adorais vraiment, et j’avais l’impression que leur foi était immense, qu’avec tous les sacrifices qu’ils avaient faits, ils devaient poursuivre la vérité et avoir une bonne humanité, et que Dieu devait les approuver. J’avais même l’impression qu’ils étaient des gens qui pouvaient être sauvés. J’étais très fière d’avoir de tels parents.

Par la suite, nous avons tous fini par fuir à l’étranger à cause des persécutions du Parti. Quand je suis entrée en contact avec eux, peu après, j’ai vu qu’ils y faisaient encore des devoirs. Quand j’ai découvert que ma mère avait supervisé bon nombre de projets, en particulier, je l’ai admirée encore davantage. Mes parents étaient croyants depuis tant d’années, ils avaient fait l’expérience de tant de choses et maintenant, ils faisaient des devoirs tellement importants. J’étais certaine qu’ils poursuivaient la vérité, qu’ils avaient une stature, et que je pourrais donc leur demander de l’aide chaque fois que j’aurais le moindre état ou que je rencontrerais des difficultés. C’était formidable.

Plus tard, nous avons parfois échangé sur chacun de nos états récents. Un jour, mon père a dit qu’il exécutait une tâche qui ne demandait aucune compétence technique, à ses yeux, et qu’il avait toujours l’espoir de passer à un devoir différent. Il s’est trouvé que je vivais dans le même état, à ce moment-là, alors nous avons échangé les uns avec les autres et partagé des paroles de Dieu pour entrer ensemble dans ces paroles. Au fil du temps, en mangeant et en buvant les paroles de Dieu, j’en suis venue à comprendre que je coupais les cheveux en quatre, quant à mon devoir, et que j’étais prête à accomplir des devoirs qui me donnaient accès à la renommée et à des avantages, mais que, si je ne pouvais pas gagner ces choses, je faisais preuve de négligence. Je m’étais montrée vraiment égoïste, méprisable, et je n’avais pas un cœur sincère vis-à-vis de Dieu. J’en suis venue à me détester et à me mépriser, et j’ai réussi à sortir de cet état. Mais mon père est resté bloqué et il a continué à vivre dans cet état, il ne parvenait tout simplement pas à se motiver pour faire son devoir. Cela m’a désorientée. Puisqu’il était croyant depuis plus de dix ans, il aurait dû avoir une certaine stature, alors pourquoi ne pouvait-il pas résoudre ce problème qui consistait à se montrer difficile vis-à-vis de son devoir ? Je me suis aussi aperçue que, souvent, quand je parlais de mes difficultés et de mes problèmes à mes parents, même s’ils m’envoyaient des paroles de Dieu et échangeaient avec moi sur leur façon de voir les choses, ce qu’ils disaient ne résolvait pas réellement mes problèmes. J’ai commencé à avoir la vague impression qu’ils ne comprenaient pas réellement la vérité, contrairement à ce que j’avais imaginé. Plus tard, les frères et sœurs ont tous rédigé des essais sur leurs expériences afin de rendre témoignage à Dieu. Comme mes parents étaient croyants de longue date, j’ai pensé qu’ils avaient dû faire bon nombre d’expériences, surtout ma mère. Elle avait été opprimée par un antéchrist et expulsée à tort de l’Église, mais elle avait continué à prêcher l’Évangile du mieux qu’elle pouvait. Après avoir été de nouveau admise dans l’Église, elle s’était entièrement consacrée à tous ses devoirs, quels qu’ils soient. Elle avait également fait l’expérience plusieurs fois du renvoi et de la réaffectation, elle devait donc avoir fait de nombreuses expériences. Je me suis dit qu’elle devrait raconter ces expériences par écrit dès que possible, pour témoigner de Dieu. Alors je me suis mise à inciter ma mère à rédiger un essai dès qu’elle le pourrait, mais elle n’arrêtait pas de se dérober, en disant qu’elle voulait le faire, mais qu’elle était trop occupée par son devoir et qu’elle ne parvenait pas à se calmer suffisamment pour cela. J’ai insisté, mais elle n’a jamais rien écrit. Un jour, elle m’a dit qu’elle voulait rédiger un essai, mais qu’elle n’arrivait pas à organiser ses pensées et qu’elle ne savait pas par où commencer. Elle voulait donc en discuter avec moi. J’en ai été très contente. Je voulais vraiment qu’elle me raconte toutes les expériences qu’elle avait faites au fil des années. Mais j’ai été très surprise quand, après avoir raconté ce qui lui était arrivé et la corruption qu’elle avait montrée, elle n’a pas évoqué la moindre véritable compréhension et, au contraire, a dit des tas de choses négatives, en se limitant elle-même. Se souvenir de certaines de ses expériences passées semblait être très douloureux pour elle, comme si elle s’y était simplement soumise parce qu’elle n’avait pas eu le choix. Elle n’a pas parlé de quoi que ce soit de réel qu’elle avait gagné grâce à ces expériences. Notre conversation m’a beaucoup contrariée. Je m’étais dit que si elle avait vraiment acquis une compréhension ou gagné des choses, même si ce qu’elle avait vécu à l’époque était douloureux ou négatif, tant qu’elle mangeait et buvait les paroles de Dieu, qu’elle cherchait la vérité, qu’elle en venait à comprendre la volonté de Dieu, et gagnait une véritable connaissance d’elle-même et de Dieu, alors, en fin de compte, elle éprouverait finalement un sentiment de douceur et un certain plaisir. Mais quand elle parlait de ses expériences passées, elle paraissait encore très peinée et négative, et il semblait que sa compréhension d’elle-même était profondément sentimentale et absolument pas concrète. Cela signifiait-il qu’elle manquait d’expérience réelle ? J’ai soudain pris conscience qu’il n’était pas étonnant qu’elle soit aussi réticente à rédiger un essai témoignant de Dieu. C’était simplement pour cacher cela qu’elle disait qu’elle n’avait pas le temps. Le fond du problème, c’était qu’elle n’avait pas atteint la vérité ni vraiment gagné quoi que ce soit, elle ne pouvait donc pas rédiger un témoignage d’expérience. Quant à mon père, il était disposé à pratiquer la rédaction d’essais, mais ses tentatives étaient pleines de futilités et ne contenaient pas grand-chose sur sa véritable connaissance de lui-même ni sur ce qu’il avait gagné grâce à ses expériences. Ces tentatives n’étaient pas à la hauteur de ses années de foi. Je me suis souvenue que Dieu disait : « Que tu puisses être sauvé ne dépend pas de ton ancienneté ou de tes années de travail, et encore moins des qualifications que tu as accumulées. Cela dépend plutôt de ta recherche, si elle a porté des fruits ou non. Tu dois savoir que ceux qui sont sauvés sont les “arbres” qui portent des fruits, pas les arbres au feuillage luxuriant et aux fleurs abondantes qui ne produisent pourtant aucun fruit. Même si tu as passé de nombreuses années à errer dans les rues, qu’est-ce que cela importe ? Où est ton témoignage ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (7)). Cela m’a ouvert les yeux. C’est vrai. Peu importe depuis combien de temps une personne croit en Dieu, peu importe la somme de travail qu’elle a accomplie ou le nombre de choses dont elle a fait l’expérience, si elle n’a pas réellement gagné la moindre chose grâce à ce qu’elle a traversé, et si elle n’a pas gagné la moindre vérité et qu’elle est incapable de rendre témoignage, cela signifie qu’elle manque de vie. Les personnes de ce genre ne peuvent jamais être sauvées, même si elles croient jusqu’à la fin. Je ne peux pas décrire ce que j’ai ressenti quand j’ai compris cela. L’image que j’avais de mes parents, celle de gens qui « comprenaient la vérité » et qui « avaient une stature », a volé en éclats pour la première fois. Je ne comprenais pas. Pourquoi n’avaient-ils toujours pas gagné la vérité après toutes ces années de foi et tous leurs sacrifices ? Je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes en secret. Je les ai moins admirés après ça, mais j’ai continué à penser que, quoi qu’il en soit, après toutes ces années de sacrifices, cela signifiait, à tout le moins, qu’ils avaient une humanité décente et qu’ils étaient de vrais croyants. S’ils pouvaient bien accomplir un devoir et commencer à poursuivre la vérité, ils pouvaient encore être sauvés. Mais alors, certaines choses se sont passées, qui m’ont de nouveau fait changer d’avis sur eux.

Un jour, j’ai découvert que mon père avait été renvoyé parce qu’il se montrait sans cesse négligent, qu’il évitait les tâches difficiles et qu’il n’obtenait pas de bons résultats. Peu après, j’ai appris que ma mère avait aussi été renvoyée parce qu’elle avait une humanité médiocre, qu’elle ne défendait pas les intérêts de l’Église, qu’elle avait un tempérament particulièrement arrogant et qu’elle ne jouait pas un rôle positif dans son devoir. Cela m’a abasourdie, à ce moment-là, et j’ai eu du mal à y croire. Je me suis dit : « Comment cela a-t-il pu se produire ? Ne pas être capable de faire un devoir ne revient-il pas, en fait, à être exposé et banni ? Ont-ils une humanité médiocre ? Tous ceux qui ont connu mes parents auparavant disaient toujours qu’ils avaient une formidable humanité. Sinon, comment auraient-ils pu faire autant de sacrifices ? » J’étais vraiment bouleversée et toutes sortes d’inquiétudes et d’appréhensions n’arrêtaient pas de remonter à la surface. Je me demandais comment mes parents allaient, s’ils étaient affectés ou s’ils souffraient. Plus j’y pensais, plus je me sentais morose et déprimée. Je savais que l’Église avait dû arranger tout cela sur la base des principes, et que c’était approprié, mais j’avais du mal à l’accepter, je me disais : « Mes parents croient en Dieu depuis tant d’années, ils ont tant souffert, ils ont dû se cacher à cause des persécutions du PCC, et depuis que je suis petite, nous avons été séparés plus longtemps que nous n’avons été ensemble. J’espérais tant que nous pourrions être réunis dans le royaume quand l’œuvre de Dieu se conclurait. Mais maintenant… Après avoir rencontré des difficultés pendant tant d’années et avoir fait autant de travail, comment ont-ils pu être renvoyés aussi facilement ? » Plus j’y réfléchissais, plus cela me contrariait, et je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes à nouveau. Pendant ces quelques jours, je n’ai pu m’empêcher de soupirer en permanence et je n’ai eu aucune énergie dans mon devoir. À chaque fois que je pensais à cette histoire, cela me bouleversait et toutes mes forces m’abandonnaient. C’était comme si j’avais subitement perdu toute motivation pour la poursuite. Je savais que je n’étais pas dans un bon état et, logiquement, je me répétais : « Le renvoi de papa et maman devait être approprié, Dieu est juste. » Mais je ne pouvais tout simplement pas l’accepter dans mon cœur et je ne pouvais pas m’empêcher de raisonner avec Dieu. Je me disais : « Il y a des frères et sœurs qui n’ont pas réellement contribué au travail de l’Église ni accompli le moindre devoir significatif, et ils font encore leurs devoirs, malgré tout, alors pourquoi mes parents ont-ils été renvoyés ? Quels que soient leurs problèmes, même s’ils n’ont rien accompli pendant toutes ces années, ils ont vraiment essayé, malgré tout, alors ne peut-on pas leur donner une autre chance, étant donné toutes leurs souffrances et le travail qu’ils ont fait ? » Je savais que je n’étais pas dans un bon état, mais mon cœur restait inflexible et je n’avais aucune motivation pour chercher la vérité. Alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Mon Dieu, je souffre tant. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je puisse comprendre Ta volonté. »

Ensuite, j’ai demandé à une sœur comment résoudre mon état et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer en lui expliquant toute la situation. Elle a échangé avec moi et m’a dit : « Tes parents ont été renvoyés, mais ils n’ont pas été exclus ou expulsés. Pourquoi es-tu aussi contrariée ? Tu devrais voir qu’il y a l’amour de Dieu là-dedans. C’est Dieu qui leur offre une chance de se repentir. » J’ai finalement ouvert les yeux quand elle a dit cela. C’était vrai. Dieu n’a jamais dit qu’un renvoi signifiait qu’une personne était exposée et bannie. De nombreux frères et sœurs ne commencent à réfléchir sur eux-mêmes, à avoir des regrets, à vraiment se repentir et à changer qu’après avoir été renvoyés. Par la suite, ils assument de nouveau un devoir dans l’Église. De toutes façons, avoir un devoir ne garantit pas qu’on puisse être sauvé. Si on ne poursuit pas la vérité, on peut encore être banni par Dieu. En réalité, ce renvoi, c’était Dieu qui donnait une chance à mes parents de réfléchir et de se repentir, mais j’avais cru qu’être renvoyé était la même chose qu’être exposé et banni. Cette vision des choses n’était pas en accord avec la vérité ! Je me suis sentie un peu mieux en y songeant de cette manière, mais ça a continué à vraiment me contrarier à chaque fois que j’y ai pensé par la suite. J’avais encore l’impression que l’Église avait été trop dure avec eux.

Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Plus tu manques de compréhension sur un certain sujet, plus tu dois avoir un cœur pieux et craignant Dieu, et te présenter fréquemment devant Dieu pour chercher Sa volonté et la vérité. Lorsque tu ne comprends pas les choses, tu as besoin de l’éclairage et des conseils de Dieu. Lorsque tu rencontres des choses que tu ne comprends pas, tu dois demander à Dieu d’œuvrer davantage sur toi. Ce sont les bonnes intentions de Dieu. Plus tu te présenteras devant Dieu, plus ton cœur sera proche de Dieu. Et n’est-il pas vrai que plus ton cœur sera proche de Dieu, plus Dieu y habitera ? Plus Dieu sera dans le cœur d’une personne, meilleurs seront sa quête, le chemin qu’elle suit et l’état de son cœur » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Je me suis sentie un peu plus calme après avoir lu ces paroles de Dieu. Dieu dit que moins on comprend quelque chose, plus on doit chercher la vérité, en ayant un cœur qui craint Dieu. C’est seulement de cette façon que notre état peut continuer à s’améliorer. Quand je réfléchissais au renvoi de mes parents, je savais, d’après la doctrine, qu’il était approprié que l’Église procède ainsi, et que je ne devais pas me plaindre ou porter de jugements, et j’essayais de ne pas y penser sans cesse, mais je n’avais toujours pas réellement résolu mes incompréhensions ou mon éloignement vis-à-vis de Dieu. À chaque fois que je pensais à cette affaire, j’éprouvais encore un sentiment inexplicable de peine et de souffrance. Arrivée à ce stade, j’en suis venue à admettre que, face à quelque chose que nous ne comprenons pas ou que nous ne saisissons pas, nous devons activement chercher la vérité, ne pas nous en tenir aux règles et nous limiter, en restant dans le brouillard le temps que ça passe. Ce n’est pas comme cela qu’on peut résoudre les problèmes. En réalité, je ne connaissais pas très bien mes parents. Je les avais simplement vu faire des sacrifices et se dépenser, en apparence, et j’avais entendu les autres dire du bien d’eux, mais cette vision était vraiment étriquée et à sens unique. Il fallait que j’en apprenne davantage sur eux grâce aux frères et sœurs avec lesquels ils avaient été en contact récemment, et ne pas me fier uniquement à mes sentiments. J’ai commencé à examiner en détail le comportement de mes parents dans leurs devoirs. J’ai lu leurs essais et les évaluations qui avaient été rédigées sur eux. Ces évaluations disaient que mon père était négligent dans ses devoirs, qu’il se dérobait face aux difficultés, qu’il n’était pas prêt à s’investir dans quoi que ce soit qui implique une souffrance physique et que, même s’il avait des compétences, il s’était toujours montré passif dans son devoir et n’avait pas accompli grand-chose. Il avait été renvoyé et transféré plusieurs fois, mais il n’avait bien fait aucun des devoirs qui lui avaient été confiés après ces transferts. Plus tard, quand il avait prêché l’Évangile, il s’était encore montré négligent et avait évité de travailler dur. Il n’avait rien accompli sans surveillance du superviseur. Quand des frères et sœurs lui avaient fait remarquer des problèmes dans son devoir, il s’était toujours cherché des excuses au lieu de réfléchir sur lui-même, disant qu’il se faisait vieux et qu’il avait des problèmes de santé, que ce devoir ne faisait pas appel à ses points forts, qu’il était donc normal qu’il y ait des problèmes et qu’on en attendait trop de lui. Par conséquent, il avait été renvoyé parce qu’il n’avait jamais obtenu de bons résultats dans son devoir. Et même si ma mère semblait vraiment dynamique et capable de payer un prix dans son devoir, elle ne faisait qu’un travail superficiel et elle se contentait vraiment de faire dans l’à-peu-près la plupart du temps. Elle n’avait pas fait de travail concret et avait retardé l’avancement des tâches. Elle travaillait beaucoup, mais il y avait de nombreux problèmes dans son travail, ce qui avait fortement nui aux intérêts de la maison de Dieu. En plus de cela, elle couvrait sans cesse ses arrières et protégeait ses propres intérêts au lieu de protéger ceux de l’Église. Par exemple, quand il fallait s’occuper rapidement de certaines choses, et qu’elle était la mieux placée pour le faire, elle envoyait quelqu’un d’autre, de peur d’offenser quelqu’un, ce qui retardait le travail de l’Église. Les frères et sœurs disaient aussi qu’elle avait un tempérament vraiment arrogant et qu’elle était têtue. Elle se servait de son expérience comme d’une béquille et faisait ce qu’elle voulait, sans en discuter avec les autres. Elle était également incapable d’accepter les suggestions des autres, elle se montrait possessive vis-à-vis de son travail, elle manquait de transparence, et les frères et sœurs n’étaient pas sûrs des détails spécifiques concernant la façon dont elle faisait beaucoup de choses. Et dès que quelqu’un faisait quelque chose qui n’était pas conforme à ses souhaits, elle s’énervait et elle le réprimandait avec colère, ce qui amenait cette personne à se sentir contrainte. Un frère s’était senti tellement contraint qu’il lui avait dit : « Ma sœur, je manque de calibre. Travailler avec moi doit être un vrai calvaire pour toi, je suis désolé ! » Et d’autres disaient : « Si mon devoir ne m’y obligeait pas, je ne voudrais jamais interagir avec quelqu’un comme elle. » Quand les autres soulignaient ses problèmes, elle n’était pas disposée à l’accepter. Elle avait également beaucoup de préjugés contre la sœur qui la supervisait et elle lui résistait. Elle pensait constamment que c’étaient toujours les autres qui lui rendaient la vie difficile et qu’ils étaient incapables de la traiter équitablement. J’ai été choquée en lisant ces évaluations. Je ne voulais tout simplement pas croire que mes parents étaient effectivement comme ça.

Par la suite, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et méprisables.) Les personnes égoïstes et méprisables sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni de la volonté de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). « Quand une personne a une bonne humanité, un cœur sincère, une conscience et de la raison, ce ne sont pas là des choses vagues ou creuses qu’on ne peut pas visualiser ou toucher, mais ce sont plutôt des choses que l’on peut découvrir partout dans la vie de tous les jours ; toutes ces choses appartiennent à la réalité. Disons qu’une personne est splendide et parfaite : est-ce quelque chose que tu peux voir ? Tu n’arrives pas à voir, à toucher ni même à imaginer ce que c’est que d’être parfait ou splendide. Mais si on dit qu’une personne est égoïste, arrives-tu à visualiser les actes de cette personne et correspond-elle à la description ? Si on dit de quelqu’un qu’il est honnête et qu’il a un cœur sincère, arrives-tu à visualiser ce comportement ? Si on dit de quelqu’un qu’il est menteur, malhonnête et ignoble, arrives-tu à visualiser ces choses ? Même les yeux fermés, tu arrives à sentir si l’humanité de cette personne est normale ou méprisable à travers ce qu’elle dit et la manière dont elle agit. Par conséquent, “bonne ou mauvaise humanité” n’est pas une expression creuse. Par exemple, l’égoïsme et l’ignominie, la malhonnêteté et la tromperie, l’arrogance et la prétention sont toutes des choses qu’on arrive à saisir dans la vie quand on entre en relation avec quelqu’un ; ce sont les éléments négatifs de l’humanité. Ainsi, les éléments positifs de l’humanité que les gens devraient posséder – comme l’honnêteté et l’amour de la vérité – peuvent-ils être perçus dans la vie de tous les jours ? Si quelqu’un a l’éclairage du Saint-Esprit, s’il peut recevoir l’orientation de Dieu, s’il possède l’œuvre du Saint-Esprit, pouvez-vous voir toutes ces choses ? Pouvez-vous les discerner toutes ? Quelles sont les conditions qu’une personne doit remplir pour obtenir l’éclairage du Saint-Esprit, recevoir la direction de Dieu et agir conformément aux vérités-principes en toutes choses ? Elle doit avoir un cœur honnête, aimer la vérité, rechercher la vérité en toutes choses et être capable de pratiquer la vérité une fois qu’elle l’a comprise. Remplir ces conditions signifie avoir l’éclairage du Saint-Esprit, être capable de comprendre les paroles de Dieu et être capable de mettre facilement la vérité en pratique. Si quelqu’un n’est pas une personne honnête et n’aime pas la vérité dans son cœur, il aura du mal à gagner l’œuvre du Saint-Esprit, et même si tu échanges sur la vérité avec lui, rien n’en sortira. Comment savoir si quelqu’un est une personne honnête ? Tu ne dois pas seulement regarder s’il ment et triche, mais le plus important est de voir s’il est capable d’accepter la vérité et de la mettre en pratique. C’est ce qui est le plus important. La maison de Dieu a toujours chassé des gens, et à ce stade, beaucoup ont déjà été chassés. Ce n’étaient pas des gens honnêtes, c’étaient tous des gens trompeurs. Ils aimaient les choses injustes, ils n’aimaient pas du tout la vérité. Quel que soit le nombre d’années depuis lequel ils croyaient en Dieu, ils ne pouvaient pas comprendre la vérité ni entrer dans la réalité. Ces personnes étaient encore moins capables d’un véritable changement. Par conséquent, leur bannissement était inévitable. Lorsque tu entres en contact avec quelqu’un, que regardes-tu en premier ? Regarde ses paroles et ses actes pour voir s’il est honnête, s’il aime la vérité et peut accepter la vérité. C’est crucial. Tu peux essentiellement voir l’essence d’une personne tant que tu peux déterminer si c’est une personne honnête, si elle est capable d’accepter la vérité et de la mettre en pratique. Si quelqu’un n’a que des paroles suaves à la bouche, mais qu’il ne fait rien de concret – si, quand vient l’heure de réaliser quelque chose de concret, il ne pense qu’à lui et jamais aux autres –, de quel genre d’humanité s’agit-il alors ? (Égoïsme et bassesse. Il n’a pas d’humanité.) Est-il facile pour quelqu’un qui n’a pas d’humanité de gagner la vérité ? Cela lui est difficile. […] N’accordez aucune attention à ce que les gens disent ; vous devez voir ce qu’ils vivent, ce qu’ils révèlent et quelle est leur attitude quand ils accomplissent leurs devoirs, et aussi ce qu’est leur état intérieur et ce qu’ils aiment. Si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur leur fidélité envers Dieu, si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur les intérêts de la maison de Dieu, ou si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur la considération qu’ils montrent pour Dieu, alors de telles personnes possèdent-elles une humanité ? Ce ne sont pas là des personnes avec de l’humanité. Leur conduite peut être vue par les autres et par Dieu. Il est très difficile pour de telles personnes de gagner la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que pour évaluer l’humanité de quelqu’un et savoir si cette humanité était bonne ou mauvaise, il fallait examiner l’attitude de cette personne vis-à-vis de son devoir et de la vérité. Les gens qui ont une bonne humanité aiment la vérité et se soucient de la volonté de Dieu dans leur devoir. Ils traitent leur devoir de manière responsable, ils sont dignes de confiance et protègent les intérêts de l’Église. Ceux qui ont une humanité médiocre sont vraiment égoïstes et ignobles, et ils ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Ils bâclent leurs devoirs, ils essaient de tirer au flanc et ne font que parler, sans accomplir de travail réel. Ils peuvent même ignorer les intérêts de l’Église ou les trahir pour protéger leurs propres intérêts. En examinant le comportement de mes parents à la lumière des paroles de Dieu, j’ai vu qu’ils n’étaient vraiment pas des gens dotés d’une bonne humanité, contrairement à ce que j’avais cru. C’était vraiment le cas de mon père. Il faisait certains sacrifices superficiels, mais il était négligent et fuyait les efforts, au lieu de porter un fardeau dans son devoir. Quand il y avait un prix à payer, il trouvait des tas d’excuses pour se soucier de sa chair et pour ne pas prendre en considération les besoins de l’Église. Il devait être constamment surveillé et encouragé dans son devoir. Il était vraiment passif. Quant à ma mère, même si elle était occupée en permanence, même si elle pouvait souffrir et payer un prix pour son devoir, et qu’elle semblait accomplir des tâches, elle n’obtenait absolument aucun résultat réel dans ses devoirs, et elle ne les faisait que pour la galerie. Elle semblait incroyablement occupée et concentrée sur l’efficacité, mais elle ne cherchait en fait que des gains rapides, et ne faisait tout cela que pour sa renommée et son statut. Elle n’avait pas un cœur qui craint Dieu dans son travail, ce qui faisait subir de grandes pertes aux intérêts de l’Église. Dans les affaires qui impliquaient les intérêts de l’Église, elle savait qu’elle était la mieux placée pour faire le travail, mais elle insistait pour que d’autres s’en chargent. J’ai compris qu’elle ne protégeait pas du tout les intérêts de l’Église en ce qui concernait les questions cruciales et qu’elle n’était pas d’un seul cœur avec Dieu. J’avais simplement vu qu’elle avait accompli de nombreuses tâches et payé un prix élevé, mais je n’avais pas examiné ses motivations quand elle avait payé ce prix et je ne m’étais pas demandé si elle avait accompli quoi que ce soit en faisant ces tâches, ni si elle avait vraiment apporté quoi que ce soit à l’Église ou si, en réalité, elle avait fait plus de mal que de bien. J’ai finalement compris que pour évaluer l’humanité de quelqu’un et savoir si cette humanité était bonne ou mauvaise, il ne fallait pas regarder combien de sacrifices et d’efforts cette personne semblait avoir faits, mais qu’il fallait davantage se demander si ses motivations étaient correctes, si cette personne pensait sincèrement au travail de l’Église ou si elle agissait pour sa renommée et son statut. Les gens dont l’humanité est vraiment bonne ne comprennent pas forcément la vérité, mais ils ont bon cœur et suivent leur conscience. Ils sont d’un seul cœur avec la maison de Dieu et sont capables de protéger les intérêts de l’Église quand il se passe quelque chose, de sorte qu’ils peuvent obtenir de bons résultats. Mais, quant à ceux qui ont une mauvaise humanité, même s’ils semblent souffrir et travailler dur, et même s’ils parlent bien, en réalité ils sont superficiels dans tout ce qu’ils font, ils ne se soucient que de leurs intérêts, ne font de projets que dans leur propre intérêt, sans penser sincèrement du tout aux intérêts de l’Église, de sorte qu’ils oublient beaucoup de choses dans leur travail et qu’ils n’accomplissent pas vraiment quoi que ce soit de réel. Ils peuvent accomplir certaines choses en comptant temporairement sur leurs dons ou leur expérience, mais, à long terme, les pertes impliquées par l’utilisation de ce genre de personnes l’emportent sur les gains, parce que leur humanité et leur caractère sont en dessous des normes. Ils ne sont pas fiables et ne font pas de travail réel. On ne peut jamais savoir quand ils vont occasionner des pertes au travail de l’Église. Quand j’ai compris ça, j’ai acquis la certitude que mes parents n’avaient pas une bonne humanité.

J’avais toujours pensé à tout ce à quoi ils avaient renoncé dans leur foi, notamment à une vie très confortable, pour faire leur devoir avec constance pendant presque vingt années de défis, et je m’étais toujours dit que même s’ils n’avaient pas poursuivi la vérité, ils étaient au moins de vrais croyants, des gens dotés d’une bonne humanité. Mais en réalité, beaucoup de gens peuvent afficher une capacité à endurer les souffrances, et les motivations et l’essence de chaque personne peuvent varier quand ils font cela. Je n’avais pas vu ce qui les incitait à souffrir et à se dépenser, et je n’avais pas regardé s’ils avaient réellement accompli quoi que ce soit dans leurs devoirs. Je n’avais regardé que leurs sacrifices et leurs efforts apparents, et je les avais pris pour de vrais croyants dotés d’une bonne humanité. C’était un point de vue vraiment superficiel et stupide ! En tant que croyants, pendant toutes ces années, même si nous avions subi les persécutions du Parti communiste et eu la douleur de voir notre famille déchirée, nous avions aussi beaucoup profité de la grâce de Dieu. Non seulement Dieu nous accorde de très nombreuses vérités, mais Il nous donne aussi une nourriture abondante pour ce dont nous avons besoin dans la vie. Quelqu’un qui a véritablement conscience et raison doit faire de son mieux pour accomplir son devoir et rendre à Dieu Son amour. Mais après toutes ces années de foi, et après avoir compris autant de doctrine, mes parents n’avaient toujours pas le sens le plus élémentaire du fardeau ou des responsabilités vis-à-vis de leurs devoirs, ce qu’ils auraient dû avoir. Ils ne protégeaient même pas les intérêts de l’Église. Si l’on considérait la façon dont ils avaient agi, le fait que l’Église les ait renvoyés était entièrement la justice de Dieu ! Les gérer de cette façon n’était pas seulement bon pour le travail de l’Église, c’était aussi bon pour eux. Si trébucher et échouer de cette façon pouvait les aider à réfléchir sur eux-mêmes, à se connaître et à se tourner vers Dieu, à changer d’attitude envers leurs devoirs, ce serait leur salut et un tournant dans leur chemin de foi. S’ils continuaient à agir comme ils l’avaient fait, sans aucunement réfléchir sur eux-mêmes, sans aucunement se repentir ou changer, de quelque façon que ce soit, ils risquaient vraiment d’être exposés et bannis. J’ai repensé à quelque chose que Dieu avait dit : « La quantité de souffrance qu’un individu devait endurer et la distance qu’il devait parcourir sur son chemin étaient décrétées par Dieu et personne ne pouvait vraiment aider quiconque » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le chemin… (6)). À ce stade, tout ce que je pouvais faire, c’était signaler les problèmes que je voyais et aider mes parents de mon mieux, mais quant au chemin qu’ils choisissaient, ce n’était pas quelque chose dont je devais me soucier. Mon cœur s’est éclairci quand j’ai compris ces choses, et je ne me suis plus sentie contrariée ou blessée en leur nom. J’ai pu aborder le problème correctement.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Tu dois savoir quel genre de personnes Je désire ; ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! Depuis la fondation du monde jusqu’à ce jour, Je n’ai jamais offert un accès facile à Mon royaume à ceux qui cherchent à s’attirer Mes faveurs. C’est une loi céleste, et personne ne peut la transgresser ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Ces passages m’ont vraiment émue. Pour juger si les gens peuvent être sauvés, Dieu a une seule norme, Il regarde s’ils possèdent la vérité et s’ils ont transformé leur tempérament. Dieu a œuvré pendant toutes ces années et Il a exprimé de très nombreuses vérités, nous livrant un échange précis et détaillé sur le chemin de l’entrée dans la vérité-réalité et de l’obtention du salut. Tant que quelqu’un est capable d’aimer et d’accepter la vérité, il a l’espoir d’atteindre le salut de Dieu. Mais, si quelqu’un se satisfait de faire des sacrifices superficiels, même après des années de foi, sans pratiquer du tout la vérité ni changer du tout son tempérament corrompu, alors il n’accepte pas la vérité, il est écœuré par la vérité. De telles personnes, quels que soient leurs sacrifices, le nombre d’années pendant lesquelles elles ont travaillé ou le nombre de devoirs importants qu’elles ont accomplis, si elles n’ont pas gagné la vérité et la vie, ni opéré le moindre changement dans leur tempérament corrompu, au bout du compte, et si elles résistent encore à Dieu et se rebellent encore contre Lui, perturbant et interrompant le travail de l’Église, ne peuvent pas être sauvées. Ceux qui font beaucoup de mal seront punis par Dieu, voilà qui est déterminé par Son tempérament juste. En réfléchissant à cela, j’ai vu plus clairement comment mes parents en étaient arrivés là. Même s’ils avaient renoncé à leur maison et à leurs emplois, et travaillé dur, ils n’aimaient pas la vérité. Ils étaient négligents et obstinés dans leur devoir, et ils ne réfléchissaient pas sur eux-mêmes et ne se connaissaient pas eux-mêmes en se basant sur les paroles de Dieu. Quand des frères et sœurs signalaient leurs problèmes, ils ne se soumettaient pas, ils se trouvaient des excuses, ils pensaient toujours que les autres essayaient de leur rendre la vie difficile et qu’ils en attendaient trop d’eux. Cela m’a montré qu’ils étaient écœurés par la vérité et qu’ils ne l’acceptaient pas, et que c’était pour ça que leurs tempéraments corrompus n’avaient pas changé, même après leurs nombreuses années de foi. Au contraire, plus ils avaient accumulé d’années de foi et de travail, plus leur tempérament arrogant était devenu grave. J’ai compris, d’après leur attitude vis-à-vis de la vérité, qu’ils n’avaient pas fait tous leurs sacrifices pour gagner la vérité et la vie, mais qu’ils les avaient faits à contrecœur, pour des bénédictions. Exactement comme Paul, qui avait fait tout ce qu’il avait fait pour conclure un marché avec Dieu. Paul n’était pas un vrai croyant qui se dépensait sincèrement pour Dieu. Il m’est finalement apparu clairement que pour savoir si quelqu’un croit sincèrement en Dieu, s’il a une bonne humanité, s’il peut être sauvé, il fallait en juger d’après son attitude envers la vérité. Il n’est pas correct de juger cette personne en fonction du nombre de ses sacrifices superficiels, de la mesure de son travail ou du type de devoirs qu’elle a fait. Même si certains frères et sœurs n’apportent peut-être pas de grandes contributions à l’Église, et que leurs devoirs peuvent paraître insignifiants, ils sont constants dans leurs devoirs, ils y mettent tout leur cœur et toutes leurs forces. Ils se concentrent sur la recherche de la vérité dans leur devoir et réfléchissent à leur tempérament corrompu. Et étant parvenus à reconnaître cela, ils sont capables d’avoir des regrets personnels, de pratiquer la vérité et d’opérer des changements dans leur tempérament corrompu. Ce genre de personne peut rester ferme dans la maison de Dieu. Plus j’y ai réfléchi, plus j’en suis venue à voir que Dieu était vraiment juste. La norme que Dieu utilise pour évaluer les gens n’a jamais changé. C’est juste que le salut était pour moi un vœu pieux. J’avais toujours pensé que Dieu ne devait pas abandonner ou bannir ceux qui avaient apparemment fait de grands sacrifices et travaillé dur, même s’ils n’avaient apporté aucune contribution. Mais j’ai vraiment vu la justice de Dieu grâce au cas de mes parents. Dieu n’agit pas en se basant sur les émotions ou sur les notions et l’imagination des hommes, mais Il utilise les normes de la vérité pour juger et considérer chaque personne. Même les gens qui ont joué un rôle important dans la maison de Dieu ne font pas exception. Quand j’ai compris ces choses, mon cœur s’est senti plus joyeux et plus libre.

Plus tard, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu. Dieu dit : « Un jour, quand tu comprendras une partie de la vérité, tu ne penseras plus que ta mère est la meilleure personne ni que tes parents sont les meilleures personnes. Tu te rendras compte qu’ils sont aussi des membres de la race humaine corrompue et que leurs tempéraments corrompus sont tous les mêmes. La seule chose qui les distingue est le lien du sang physique qu’ils ont avec toi. S’ils ne croient pas en Dieu, alors ils sont semblables aux incroyants. Tu ne les considéreras plus du point de vue de la parenté ou du point de vue de vos relations charnelles, mais du point de vue de la vérité. Quels sont les principaux aspects que tu devrais considérer ? Tu devrais considérer leurs points de vue sur la croyance en Dieu, leurs points de vue sur le monde, leurs points de vue sur la gestion des affaires et, plus important encore, leurs attitudes envers Dieu. Si tu évalues ces aspects avec précision, tu seras en mesure de voir clairement s’il s’agit de bonnes ou de mauvaises personnes. Un jour, tu pourras peut-être voir clairement qu’ils sont des personnes avec des tempéraments corrompus, tout comme toi. Il sera peut-être encore plus clair qu’ils ne sont pas les personnes au bon cœur qui ont un véritable amour pour toi que tu as imaginé, et qu’ils ne sont absolument pas capables de te conduire à la vérité ou sur le bon chemin dans la vie. Tu verras peut-être clairement que ce qu’ils ont fait pour toi ne t’est pas très profitable et que cela ne t’est d’aucune utilité pour prendre le bon chemin dans la vie. Tu trouveras peut-être également que nombre de leurs pratiques et opinions sont contraires à la vérité, qu’elles sont charnelles et que cela t’amène à les mépriser et à ressentir de l’aversion et de la haine. Si tu parviens à voir ces choses, alors tu seras en mesure de traiter correctement tes parents dans ton cœur et ils ne te manqueront plus, tu ne te soucieras plus d’eux et tu ne seras plus incapable de vivre séparément d’eux. Ils ont déjà accompli leur mission en tant que parents, tu ne les considéreras donc plus comme les personnes les plus proches de toi et tu ne les idolâtreras plus. Au lieu de cela, tu les traiteras comme des gens ordinaires et à ce moment-là, tu échapperas complètement à la servitude des émotions et tu t’affranchiras vraiment de tes émotions et de ton attachement familial » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut amener une véritable transformation). « Beaucoup de gens souffrent émotionnellement de façon inutile. En fait, tout cela est de la souffrance non nécessaire, inutile. Pourquoi dis-Je cela ? Les gens sont toujours contraints par leurs émotions, si bien qu’ils sont incapables de pratiquer la vérité et de se soumettre à Dieu. En outre, être contraint par les émotions n’est pas du tout bénéfique pour faire son devoir ou pour suivre Dieu, et c’est aussi un immense obstacle à l’entrée dans la vie. Souffrir des contraintes de l’émotion n’a donc pas de sens, et Dieu ne s’en souvient pas. Alors, comment peux-tu te libérer de cette souffrance dénuée de sens ? Tu as besoin de comprendre la vérité, et de percevoir et comprendre l’essence de ces relations charnelles. Il te sera alors facile de te libérer des contraintes des émotions de la chair. […] Satan veut utiliser l’affection pour contraindre et lier les gens. Si les gens ne comprennent pas la vérité, il leur est facile d’être trompés. Très souvent, pour le bien de leurs parents et de leurs proches, ils sont malheureux, ils pleurent, ils endurent des souffrances et ils font des sacrifices. Voilà leur ignorance et leur inculture. Ils encaissent sans broncher et récoltent ce qu’ils ont semé. Souffrir ces choses est sans valeur, un effort futile dont Dieu ne Se souviendra pas du tout, et on pourrait dire qu’ils vivent un enfer. Quand tu comprendras vraiment la vérité et que tu percevras leur essence, tu deviendras libre. Tu sentiras que ta souffrance antérieure avait pour causes l’ignorance et l’inculture. Tu ne blâmeras personne d’autre. Tu blâmeras ton propre aveuglement, ta stupidité et le fait que tu n’as pas compris la vérité ou vu les choses clairement » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut amener une véritable transformation). Lire ces paroles de Dieu m’a vraiment émue. Dieu nous comprend si bien. Toutes mes larmes et mes souffrances inutiles étaient dues au fait que j’étais trop émotive et que je ne comprenais pas les choses clairement. Auparavant, je n’avais pas compris la vérité et je n’avais eu aucun discernement concernant mes parents, et j’avais simplement pensé qu’ils étaient vraiment formidables et admirables, qu’ils étaient mes modèles et que je devais essayer d’être comme eux. J’avais même cru qu’ils étaient des gens qui comprenaient la vérité et qui étaient sur le point d’être sauvés. Mais quand je les ai examinés à la lumière des paroles de Dieu et de la vérité, j’ai finalement compris à quel point mes opinions étaient incroyablement erronées et j’ai finalement gagné un certain discernement sur le genre de personnes qu’ils étaient vraiment. J’ai vu beaucoup de choses en eux que non seulement je n’admirais pas, mais que je méprisais. J’ai cessé de les adorer, de les admirer, et j’ai cessé de souffrir et de pleurer à cause d’eux. Je suis devenue capable de les voir objectivement et précisément.

Grâce à l’exposition de cette situation, j’ai finalement vu que j’étais trop émotive. Quand j’avais vécu dans les limites de mes affections charnelles, j’avais uniquement pensé que mes parents devaient éprouver douleur et souffrances, et j’avais été incapable d’accepter la manière dont l’Église les avait gérés. J’avais été pleine de résistance et je m’étais même plainte que Dieu n’était pas juste. Désormais, je comprends pourquoi Dieu déteste les liens affectifs entre êtres humains. C’est parce que, lorsque les gens vivent dans ces émotions, ils confondent le vrai et le faux, le bien et le mal, ils s’éloignent de Dieu et ils se rebellent contre Lui. Je ne me connaissais pas moi-même, auparavant. Quand je voyais des frères et sœurs en larmes pendant des jours parce que des parents à eux avaient été renvoyés, exclus ou expulsés, je les regardais de haut. Je pensais que je ne serais pas aussi faible si une telle chose m’arrivait jamais. Mais quand j’ai réellement fait face à la même chose, j’ai été bien plus faible que n’importe qui et je me suis effondrée. Je n’ai pas juste pleuré quelques fois, j’ai vécu dans la négativité et cela a affecté mon devoir. J’ai été vraiment stupide et naïve, et aussi quelque peu déraisonnable. Grâce à cette expérience, j’ai finalement gagné une certaine compréhension de ces frères et sœurs qui luttaient pour échapper à leurs émotions, et j’ai gagné une certaine honte quant à mon ignorance et à ma vantardise passées. J’ai aussi appris qu’il y avait une vérité à chercher dans tout ce qui se produisait, qu’il y avait toujours une chance de gagner en discernement et de tirer des leçons, et que nous devons traiter tout le monde autour de nous, y compris nos parents, conformément aux paroles de Dieu et à la vérité. Alors nous ne les traiterons pas en fonction de nos émotions et de notre imagination, et nous ne ferons rien qui résiste à Dieu. Dieu soit loué !

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