La délivrance du cœur

9 juillet 2020

Par Zheng Xin, États-Unis

En octobre 2016, mon mari et moi avons accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, alors que nous étions à l’étranger. Quelques mois plus tard, la sœur Wang, qui avait accepté l’œuvre de Dieu avec moi, avait progressé rapidement. Je me souviens qu’à l’époque, tout le monde la louait pour son bon calibre. Je me souviens aussi, à la fin d’une réunion, avoir entendu la sœur Lin déclarer : « Tout ce que la sœur Wang a échangé aujourd’hui, sur son acceptation et sa compréhension des paroles de Dieu, venait du cœur. Ce qu’elle a dit est aussi porteur de lumière, et pour moi, c’est très utile. » En fait, au début, en entendant tout le monde dire ça, j’ai été très envieuse. Mais un peu plus tard, j’ai commencé à être mécontente : Pour quelle raison tout le monde la couvrait d’éloges, et pas moi ? Je n’avais pas progressé du tout ? Quelque chose n’allait pas dans ce que je disais ? Peu à peu, n’acceptant pas l’idée qu’elle était meilleure que moi, je me suis mise à rivaliser secrètement avec elle. Je me suis dit : « Tu peux échanger sur les paroles de Dieu, mais moi aussi. Le jour viendra où je te surpasserai. J’accumulerai le savoir que je tirerai des paroles de Dieu pour le partager au cours des réunions. Ainsi, tout le monde verra que ce que j’échange est aussi très valable et très concret. »

Après cela, pendant un certain temps, j’ai noté sur un cahier tout ce que j’apprenais et comprenais des paroles de Dieu. Au moment des réunions, je devais méditer attentivement tout cela, pour voir comment je pourrais le partager de façon aussi claire, structurée et méthodique que la sœur Wang. Mais pour une raison ou une autre, plus je m’efforçais de me mettre en valeur devant mes frères et sœurs, plus je me ridiculisais. Dès que c’était mon tour d’échanger, soit j’avais un trou de mémoire, soit mes mots sortaient de façon désordonnée. J’étais incapable de formuler clairement les points de vue que je voulais exprimer. Je me retrouvais dans une situation très gênante au cours de la réunion. Un jour, de retour chez moi, j’ai dit à mon mari : « Chaque fois que j’entends dire qu’il y a de la lumière dans l’échange de la sœur Wang sur les paroles de Dieu, au cours des réunions, je suis vraiment mal à l’aise… » Mais avant que j’aie terminé, mon mari m’a lancé un regard noir et m’a déclaré avec le plus grand sérieux : « L’échange de la sœur Wang est plein de lumière et nous est utile. Nous devons remercier Dieu pour ça. Cet inconfort que tu ressens, est-ce que ce n’est pas simplement de la jalousie ? » C’était comme si je recevais une gifle. J’ai aussitôt secoué la tête : « Non, ce n’est pas ça. Je ne suis pas comme ça. » Mon mari a continué : « Nos frères et sœurs ont tous eu du plaisir à écouter la sœur Wang, mais toi, ça te met mal à l’aise. Ça veut dire que tu es jalouse parce qu’elle est plus capable que toi, je n’ai pas raison ? » Entendre ça m’a déstabilisée un peu plus encore. Se pouvait-il que je sois vraiment quelqu’un de jaloux ? Je lui ai répondu : « Arrête de parler, maintenant. Laisse-moi me calmer, et je vais y réfléchir. » Après cela, mon mari a parlé à la sœur Liu, dans l’Église, de ce qui m’arrivait, en espérant qu’elle m’aiderait. Quand je l’ai appris, je le lui ai reproché : « Comment tu peux lui en parler sans me consulter d’abord ? Si elle en parle à tout le monde, de quoi j’aurai l’air ? » Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée. J’ai prié Dieu en silence : « Ô Dieu ! Dis-moi quoi faire. Aide-moi. »

Le lendemain, j’ai réfléchi à ce que j’avais révélé durant cette période. Je me suis rendu compte que d’habitude, quand je lisais les paroles de Dieu, je gardais pour moi l’éclairage que j’y trouvais, puis je le partageais au cours de nos réunions. En fait, ce que je désirais, c’était parler à mes frères et sœurs de ce qu’ils ignoraient pour qu’ils aient une plus haute opinion de moi. Quand je voyais que l’échange de la sœur Wang était plein de lumière, j’étais toujours mal à l’aise et je voulais la surpasser. J’avais l’habitude de penser que je m’entendais bien avec les autres et ne faisais jamais d’histoires pour des broutilles, que j’étais une personne de cœur. Or, il s’avérait que je pouvais être jalouse de quelqu’un et que je pouvais manigancer contre lui et rivaliser avec lui en secret. Comment pouvais-je être ainsi ? J’ai téléphoné à une sœur et je lui ai demandé : « Ma sœur, est-ce qu’il t’arrive d’être jalouse durant les réunions en entendant un échange plein de lumière d’autres frères et sœurs sur les paroles de Dieu ? » Elle m’a répondu : « Non. Quand nos frères et sœurs échangent dans la lumière, ça m’est utile. Ça me rend vraiment heureuse, et j’apprécie beaucoup ! » En l’entendant, j’ai été encore plus mal à l’aise. J’ai senti intensément combien j’étais jalouse. Personne n’était jaloux de la sœur, à part moi. Dans une telle situation, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je ne veux pas être une personne jalouse, mais chaque fois que j’entends le magnifique échange de cette sœur, je suis jalouse d’elle malgré moi. Ô Dieu ! Je ne sais pas quoi faire. Puisses-Tu m’aider à me débarrasser de cette servitude de l’envie. »

Par la suite, la sœur Liu, de notre Église, est venue me voir. Elle a échangé avec moi à propos de ma situation, et elle a aussi lu un passage des paroles de Dieu. « Il y a toujours des gens qui ont peur que les autres ne leur volent la vedette et les surpassent, qu’ils soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont laissés dans l’ombre. Cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là de la jalousie envers les autres, plus compétents ? Un tel comportement n’est-il pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malice ! Les gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes, ne satisfont que leurs propres désirs, n’ont aucune considération pour les devoirs des autres et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu ne les aime pas » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Quand j’ai entendu ces paroles de Dieu, j’ai trouvé que ça correspondait exactement à ma situation. L’échange de la sœur Wang sur les paroles de Dieu était éclairant, mais je n’essayais pas de comprendre la vérité ni de chercher un chemin de pratique à partir de ce qu’elle avait dit. Au contraire, j’étais envieuse. Quand mon propre échange n’était pas bon et que je finissais par me discréditer au lieu de me mettre en valeur, mon esprit était embrouillé et je devenais très négative et déstabilisée. J’avais très peur de voir mes frères et sœurs me regarder de haut. J’étais vraiment égoïste et indigne, et je ne pensais qu’à pouvoir me distinguer, mais j’étais tout à fait incapable de supporter de voir quelqu’un faire mieux que moi. Est-ce que je n’étais pas jalouse et envieuse ? Il n’y a pas là une once d’humanité normale ! Quand j’y repense, j’étais aussi comme ça avant de croire en Dieu. Quand j’avais des échanges avec mes amis et mes proches, mes voisins et mes collègues, je voulais toujours qu’on dise du bien de moi. Parfois, quand une collègue louait devant moi le travail de quelqu’un d’autre, j’étais mal à l’aise, et pour qu’on dise du bien de moi, je m’appliquais à bien faire mon travail et j’étais contente de le faire, même si c’était difficile ou épuisant. Je n’y prêtais pas attention, je n’y songeais que comme une sorte de désir de promotion. Je me rends compte seulement maintenant que c’étaient des manifestations du tempérament satanique corrompu. Par la suite, je me suis souvent présentée devant Dieu pour Le prier au sujet de mes difficultés. Durant les réunions, je me suis efforcée d’apaiser mon cœur et d’écouter les échanges des autres. Quand c’était mon tour d’échanger, je ne cherchais plus à le faire mieux que la sœur Wang. Je méditais calmement les paroles de Dieu et échangeais sur ce que j’en avais compris. En pratiquant de cette manière, je me suis vraiment sentie plus détendue et libérée.

Au bout d’un certain temps, j’ai vraiment eu le sentiment que ma jalousie n’était plus ce qu’elle avait été, mais le tempérament satanique corrompu est profondément enraciné, et se révèle dès que les circonstances s’y prêtent. Plus tard, au cours des réunions, en voyant les autres frères et sœurs louer l’échange de la sœur Wang, il m’est arrivé de redevenir un peu jalouse. Ensuite, je sentais comme une distance entre elle et moi. Cependant, étant dans cet état d’esprit, je n’osais pas m’en ouvrir aux autres. J’avais peur de me faire mal voir. Alors, durant plusieurs réunions, j’ai été très inhibée.

Un soir, la sœur Liu m’a appelée. Soucieuse, elle m’a demandé si j’avais connu des difficultés dernièrement. Je lui ai répondu : « Est-ce que je suis trop corrompue ? Est-ce que Dieu refusera de sauver quelqu’un comme moi ? » Craignant qu’elle me méprise, je n’ai rien ajouté. Elle m’a alors lu un passage des paroles de Dieu concernant ma situation : « Quand certains entendent dire que pour être une personne honnête, il faut s’ouvrir et se mettre à nu, ils disent : “Il est difficile d’être honnête. Dois-je dire aux autres tout ce que je pense ? N’est-ce pas suffisant de communiquer les choses positives ? Je n’ai pas besoin de parler aux autres de mon côté sombre ou corrompu, n’est-ce pas ?” Si tu ne dis pas ces choses aux autres et ne te dissèques pas toi-même, alors tu ne te connaîtras jamais toi-même ; tu ne discerneras jamais ce que tu es vraiment, et les autres ne pourront jamais te faire confiance. C’est un fait. Si tu souhaites que les autres te fassent confiance, tu dois d’abord être honnête. En tant que personne honnête, tu dois d’abord mettre ton cœur à nu afin que tout le monde puisse le sonder, voir tout ce que tu penses et apercevoir ton vrai visage ; tu ne dois pas te déguiser ou te faire plus beau que tu ne l’es. Alors seulement, les gens te feront confiance et te considéreront comme honnête. C’est la pratique la plus fondamentale, et une condition préalable pour être une personne honnête » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Après m’avoir lu ces paroles de Dieu, elle a échangé avec moi : « Nous devons nous ouvrir et échanger pour chercher la vérité : c’est un moyen de se libérer spirituellement. C’est aussi un moyen de pratiquer la vérité et d’être une personne honnête. Ça nous permet de recevoir de l’aide de nos frères et sœurs. Ainsi, nos tempéraments corrompus sont résolus plus vite et nous nous sentons libérés. Si on se refuse à exposer nos difficultés, on se laissera facilement prendre par la ruse de Satan et nos vies en seront affectées. » Après avoir écouté l’échange de la sœur Liu, j’ai rassemblé mon courage pour lui dire ce qui m’était arrivé. La sœur Liu m’a ensuite lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dieu sauve les gens qui ont été corrompus par Satan et en sont ainsi arrivés à avoir des tempéraments corrompus. Ils ne sont pas des gens parfaits sans le moindre défaut ni des gens qui vivent en vase clos. Dès que leur corruption est révélée, certains se disent : “Encore une fois, j’ai résisté à Dieu ; je crois en Lui depuis de très nombreuses années, mais je n’ai toujours pas changé. Dieu ne veut sûrement plus de moi !” Qu’est-ce donc que cette attitude ? Ils ont perdu espoir en eux-mêmes et pensent que Dieu ne veut plus d’eux. N’est-ce pas un cas de mécompréhension de Dieu ? Quand tu es aussi négatif, il est plus facile à Satan de découvrir des failles dans ton armure et, une fois qu’il a réussi, les conséquences sont inimaginables. Par conséquent, peu importe les difficultés que tu rencontres ou à quel point tu te sens négatif, tu ne dois jamais te rendre ! Pendant que leur vie évolue et pendant qu’ils sont sauvés, les gens empruntent parfois le mauvais chemin ou s’égarent. Ils montrent des états d’esprit et un comportement immatures dans leur vie pendant un certain temps, ou deviennent parfois faibles et négatifs, disent les mauvaises choses, glissent et tombent ou subissent un échec. Du point de vue de Dieu, de telles choses sont toutes normales et Il n’en ferait pas de bruit » (« L’entrée dans la vie est très importante pour croire en Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

Elle m’a expliqué ceci : « Nous avons tous été gravement corrompus par Satan. Nous sommes arrogants, rusés, mauvais et vicieux. Ces tempéraments sataniques sont profondément ancrés en chacun de nous et sont devenus notre nature même. Pour cette raison, notre conduite et nos attitudes révèlent la corruption à tout bout de champ. Ça m’irritait vraiment : J’avais assez conscience de mon tempérament corrompu et j’avais des remords après l’avoir révélé, alors pourquoi j’allais recommencer à la prochaine occasion ? En lisant les paroles de Dieu, j’ai fini par m’apercevoir que mon tempérament satanique était vraiment préoccupant et je me suis dit qu’un changement de tempérament ne peut pas se produire du jour au lendemain. Il ne suffit pas de prendre un peu conscience de ce qu’on est pour pouvoir changer. Sans le jugement et le châtiment des paroles de Dieu à long terme, sans être émondé et traité et sans les épreuves et l’épurement, un vrai changement est impossible. Si Dieu vient accomplir le jugement et le châtiment, c’est pour nous purifier et nous changer. Il sait combien Satan nous a corrompus, et Il est conscient de notre stature et des difficultés que nous rencontrons en essayant de changer nos tempéraments, donc Il est indulgent et patient avec ceux qui poursuivent la vérité. Il souhaite que nous soyons décidés à le faire et que nous cherchions sincèrement à changer nos tempéraments. » Nous devons donc nous traiter correctement. Nous devons manger et boire davantage les paroles de Dieu, accepter leur jugement et leur châtiment, renoncer à la chair et mettre la vérité en pratique. Et un jour, nos tempéraments corrompus vont changer.

Ensuite, nous avons lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dès qu’il s’agit de position, de contenance ou de réputation, le cœur de chacun bondit d’anticipation et il faut toujours se démarquer, être célèbre, être glorifié. Personne n’est prêt à céder, voulant plutôt toujours être dans le rapport de force, bien que l’affrontement soit embarrassant et non autorisé dans la maison de Dieu. Cependant, sans rapport de force, tu n’es toujours pas content. Voir quelqu’un se démarquer suscite la jalousie, un sentiment de haine et l’impression que c’est injuste. “Pourquoi ne puis-je pas me démarquer ? Pourquoi est-ce toujours lui qui se démarque et n’est-ce jamais mon tour ?” Il y a alors du ressentiment. Un effort est fait pour le réprimer, mais ça ne réussit pas. Tu pries Dieu et tu te sens mieux pendant un moment, mais ensuite, dès que tu te retrouves à nouveau dans ce genre de situation, tu n’arrives pas à surmonter cela. Est-ce que cela n’est pas le signe d’une stature immature ? N’est-ce pas un piège quand quelqu’un tombe dans ces conditions ? Ce sont les chaînes de la nature corrompue de Satan qui lient les humains. […] Tu dois apprendre à abandonner et mettre de côté ces choses, à appuyer les autres et à leur permettre de se démarquer. Ne lutte pas ni ne te hâte à tirer avantage dès que tu as l’occasion de te démarquer ou d’obtenir de l’honneur. Tu dois apprendre à céder, mais ne dois pas retarder l’accomplissement de ton devoir. Sois une personne qui travaille en secret et qui ne s’affiche pas devant les autres tandis que tu accomplis fidèlement ton devoir. Plus tu mettras de côté ton prestige et ton statut, et plus tu te détacheras de tes propres intérêts, plus tu deviendras paisible et plus il y aura d’espace à l’intérieur de ton cœur, plus ta condition s’améliorera. Plus tu luttes et entres en compétition, plus ta condition sera sombre. Si tu ne le crois pas, fais un essai et constate par toi-même ! Si tu veux inverser ce genre d’état, si tu ne veux pas être contrôlé par ces choses, alors tu dois d’abord les mettre de côté et les abandonner. Sinon, plus tu luttes, plus les ténèbres t’encercleront, et la jalousie et la haine dans ton cœur augmenteront, et tu auras un désir plus fort d’acquérir. Plus ton désir d’acquérir sera ardent, moins tu seras capable de le faire, et en acquérant moins, ta haine augmentera. À mesure que ta haine augmentera, tu deviendras plus sombre à l’intérieur. Plus tu seras sombre à l’intérieur, plus tu accompliras ton devoir médiocrement ; plus tu accompliras ton devoir médiocrement, moins tu seras utile. C’est un cercle vicieux où tout est interconnecté. Si tu n’arrives jamais à accomplir ton devoir correctement, alors, progressivement, tu seras éliminé » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

Cet échange de la sœur sur les paroles de Dieu m’a fait prendre conscience que ma jalousie était née d’un désir trop intense de gloire et de statut, et que mon tempérament avait été trop arrogant. Depuis mon enfance, j’avais reçu l’éducation du PCC et toutes sortes de philosophies de vie et de poisons sataniques, comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « L’homme se débat vers le haut ; l’eau coule vers le bas », et « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres. » J’avais été profondément pénétrée de ces poisons sataniques, ce qui m’avait rendue arrogante, suffisante, égoïste et indigne. J’étais devenue particulièrement ambitieuse et agressive : quoi que je fasse, je devais surpasser les autres. J’avais été comme ça en société, et je l’avais été aussi dans l’Église. Même en échangeant et en priant au cours des réunions, je voulais faire mieux que les autres, et je n’étais contente que lorsque j’étais encensée. Dès que quelqu’un d’autre se montrait meilleur que moi, je ne pouvais pas l’accepter et j’étais jalouse. Dans mon for intérieur, je résistais et travaillais contre lui. Quand je ne pouvais vraiment pas le surpasser, je me réfugiais dans la négativité et l’incompréhension, incapable de me traiter correctement. Je me méprenais même sur Dieu, et je pensais que je ne pouvais pas faire l’objet de Son salut. J’ai compris que la corruption de Satan m’avait rendue arrogante et fragile, égoïste et ignoble, et que ma vie était devenue effroyablement misérable. Plus tard, j’ai trouvé un chemin de pratique dans les paroles de Dieu. Je dois apprendre à lâcher prise, à laisser certaines choses de côté et à pratiquer selon les paroles de Dieu. Je dois apprendre à renoncer à ma propre chair et à rejeter mon égo et mon statut, tirer davantage de leçons des points forts de la sœur Wang, et compenser mes propres points faibles. C’était le seul moyen de comprendre et d’obtenir davantage de vérités.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Les fonctions ne sont pas les mêmes. Il y a un seul corps. Chacun fait son devoir, chacun à sa place et faisant de son mieux – pour chaque étincelle, il y a un éclair de lumière – et cherchant la maturité dans la vie. Ainsi, Je serai satisfait » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 21). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que le calibre et les dons que Dieu accorde étant différents d’une personne à une autre, Ses exigences sont différentes également. En fait, tant que nous faisons tout notre possible pour nous acquitter de nos devoirs, le cœur de Dieu est consolé. La sœur Wang est capable et comprend très vite la vérité. Aujourd’hui, Dieu nous fait nous rassembler, et Son but est que nous nous instruisions des points forts des autres pour compenser nos propres points faibles, afin de comprendre la vérité et d’entrer ensemble dans la réalité de Ses paroles. Je dois gérer correctement mes points forts et mes points faibles. Peu importe quelles sortes de capacités Dieu a décrété que j’aurais, je dois me soumettre à Sa règle et à Ses arrangements, rectifier mes motivations et poursuivre la vérité de tout mon cœur. Je dois échanger quel que soit ce que je comprends, et pratiquer quelles que soient mes connaissances. Je dois faire de mon mieux, et ainsi, Dieu m’éclairera et me guidera. Dans ce but, j’ai pris devant Dieu la résolution suivante : Dorénavant, je compte m’efforcer de poursuivre la vérité, cesser d’être étroite d’esprit et jalouse des gens plus capables que moi, et vivre comme un être humain véritable afin de satisfaire la volonté de Dieu.

La réunion d’Église suivante est très vite arrivée. J’ai voulu raconter à mes frères et sœurs combien j’avais été jalouse de la sœur Wang et quels aspects de mon tempérament corrompu j’avais révélés, mais rien que d’y penser, j’ai eu peur de l’image que je leur donnerais et de ce que penserait la sœur Wang si elle apprenait combien j’avais été envieuse vis-à-vis d’elle. Au fond de moi, j’ai été un peu réticente à affronter la situation. En silence, en moi-même, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, puisses-Tu me donner foi et courage. Je désire renoncer à ma vanité et à mon statut, échanger ouvertement avec mes frères et sœurs et abattre les barrières entre nous. Dieu, puisses-Tu être mon guide. » Après avoir prié, je me suis sentie bien plus apaisée et j’ai donc parlé de l’état dans lequel j’avais été et de tout ce qui m’était arrivé. Après m’avoir écoutée jusqu’au bout, non seulement mes frères et sœurs ne m’ont pas méprisée, mais ils ont admiré mon courage, d’avoir été capable de pratiquer honnêtement. Ils ont dit que mon expérience leur faisait prendre conscience que pratiquer conformément aux paroles de Dieu était leur seul moyen de se défaire de leurs propres tempéraments corrompus et sataniques et d’obtenir la liberté. Ils ont dit aussi que dorénavant ils savaient quoi faire la prochaine fois qu’ils seraient confrontés à une telle situation. Au cours des réunions qui ont suivi, j’ai découvert chez la sœur Wang beaucoup de points forts : En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, elle était capable d’intégrer son propre état dans son échange. Chaque fois qu’elle rencontrait un problème, elle était en mesure de se présenter devant Dieu pour chercher Ses intentions et de trouver dans Ses paroles un chemin de pratique. Il m’a fallu voir ses points forts pour comprendre qu’elle n’était pas ma rivale, mais quelqu’un qui pouvait m’aider. C’est alors seulement que j’ai compris, au plus profond de moi, que l’arrangement de Dieu pour qu’on travaille ensemble servait à nous faire apprendre des points forts des autres afin de compenser nos points faibles. Quand j’y ai réfléchi de cette manière, je me suis sentie complètement émancipée. Maintenant, chaque réunion est pour moi un plaisir. Je ne suis plus sous l’emprise de la jalousie, mais je suis capable de tirer parti des points forts des autres pour compenser mes propres faiblesses, vivre en harmonie avec eux et me sentir libérée spirituellement.

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