Il est merveilleux de se libérer des entraves du statut

1 octobre 2019

Par Liang Zhi, Chine

Je m’appelle Liang Zhi, et cela fait six ans que j’ai accepté le salut de Dieu dans les derniers jours. Lors d’une élection démocratique de l’Église, j’ai été élu en tant que guide de l’Église. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai été pris par surprise et enchanté, et je me suis dit : Le fait d’avoir été élu guide parmi tant de frères et de sœurs, d’être responsable de tout l’œuvre de l’Église, cela montre que je suis meilleur que les autres frères et sœurs ! Animé par cette idée, j’ai senti malgré moi un sentiment de supériorité m’envahir, je marchais la tête haute et le torse bombé, et je me montrais très confiant lorsque je m’adressais aux frères et sœurs lors des réunions. Cependant, après un certain temps, j’ai constaté qu’une sœur qui travaillait avec moi était de haute qualité, qu’elle avait des idées claires et communiquait efficacement la vérité, et qu’elle était capable de traiter à la racine les questions posées par les frères et les sœurs, de formuler des réponses et de les résoudre, et d’indiquer des solutions concrètes. Les frères et les sœurs voulaient tous l’entendre s’exprimer. Voyant cela, je me suis senti envieux et jaloux et désireux de conserver ma place, je préparais méticuleusement chaque réunion afin d’identifier la situation des frères et des sœurs, je me creusais la tête pour trouver des moyens de communiquer qui seraient plus complets et plus lumineux que ceux de la sœur. Lorsque j’avais fini de m’exprimer et que je voyais les frères et sœurs acquiescer, j’étais très fier de moi et j’avais le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’important. Si je voyais que les frères et sœurs ne manifestaient aucune réaction, je me sentais angoissé et perdu. Plus tard, j’ai également découvert qu’un frère qui travaillait en partenariat avec moi connaissait relativement bien l’industrie cinématographique et était également doué en informatique. Lorsque j’ai vu que les frères et sœurs qui collaboraient à la production de films d’évangélisation abordaient souvent avec lui des questions de nature professionnelle, et que moi, un responsable de l’Église, je ne pouvais pas placer un mot, je me suis senti inapte à répondre à leurs besoins, délaissé. J’avais le sentiment d’avoir travaillé très dur et j’avais un goût désagréable dans la bouche. Je soupçonnais que les frères et sœurs communiquaient tous avec lui lorsque quelque chose se produisait, cela ne signifiait-il pas qu’ils considéraient que j’étais moins compétent que lui ? Si je maîtrisais également ce savoir-faire professionnel, je me sentirais beaucoup mieux. Les frères et les sœurs ne viendraient-ils pas me voir pour discuter de leurs problèmes ? Je me suis donc mis à travailler du soir au matin afin de trouver des documents sur cette question et d’acquérir des connaissances en matière de production cinématographique. Je n’étais jamais fatigué de faire des recherches et de m’affairer afin d’améliorer mon statut, mais des problèmes survenaient constamment dans le travail de chacune des équipes de l’Église, et la manière dont j’organisais les réunions et dont je m’exprimais n’y changeait rien. Je subissais une pression si forte que je pouvais à peine faire une pause pour reprendre mon souffle, et mon esprit était tourmenté, je me disais : Que vont penser de moi les frères et les sœurs ? Ne vont-ils pas penser que moi, qui suis leur guide, je suis incompétent et que je ne suis pas du tout à la hauteur de la tâche ? Il semblerait que ma position de guide ne puisse pas être préservée. Plus j’y songeais, plus je devenais négatif. Je me sentais totalement vidé, je n’avais plus ma vigueur d’antan. J’étais dans un état relâché et constamment négatif, au point que j’ai fini par perdre l’œuvre du Saint-Esprit et j’ai été renvoyé et remplacé en raison d’un manque de résultats réels dans mon devoir. À ce moment-là, je me suis senti totalement discrédité, je mourais d’envie de trouver une crevasse dans laquelle me glisser. En même temps, j’étais envahi par la suspicion : se pourrait-il que les frères et les sœurs disent dans mon dos que je suis un faux guide qui ne recherche que la renommée et le gain, et qui ne réalise aucun travail concret ? Plus je nourrissais ce genre de pensée, plus je me sentais affligé comme si toutes sortes de voix critiques résonnaient dans mes oreilles... Le soir venu, je me couchais et je me retournais sans cesse, incapable de fermer l’œil. Je ne pouvais que prier Dieu de manière répétée, Le suppliant de me montrer la voie, de me guider... J’ai lu ces paroles prononcées par Dieu : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. Ces choses existent dans le cœur des gens entièrement parce que le poison de Satan ronge toujours les pensées des gens, et les gens sont toujours incapables de se débarrasser de ces tentations de Satan. Ils vivent au milieu du péché, mais ils ne croient pas que ce soit le péché, et tout de même ils pensent : “Nous croyons en Dieu, alors Il doit nous accorder des bénédictions et tout arranger pour nous de manière appropriée. Nous croyons en Dieu, donc nous devons être supérieurs aux autres, et nous devons avoir plus de statut et plus d’avenir que quiconque. Puisque nous croyons en Dieu, Il doit nous donner une infinité de bénédictions. Sinon, cela ne s’appellerait pas croire en Dieu.” […] Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. […] Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être traité sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être traités et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). « Il y a toujours des gens qui ont peur que les autres ne leur volent la vedette et les surpassent, qu’ils soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont laissés dans l’ombre. Cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là de la jalousie envers les autres, plus compétents ? Un tel comportement n’est-il pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malice ! Les gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes, ne satisfont que leurs propres désirs, n’ont aucune considération pour les devoirs des autres et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu ne les aime pas. Si tu es vraiment capable d’être attentif à la volonté de Dieu, tu seras capable d’être juste envers autrui. Si tu donnes à quelqu’un les moyens de cultiver ses dons grâce à une recommandation et de devenir une personne de talent, ajoutant ainsi une autre personne talentueuse dans la maison de Dieu, n’auras-tu pas alors bien travaillé ? N’auras-tu pas été loyal en accomplissant ton devoir ? C’est une bonne action devant Dieu, et c’est le genre de conscience et de raison que les êtres humains devraient posséder » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ).

La parole de Dieu a dévoilé la substance de ma quête de renommée, de gain et de statut, et j’ai senti mon cœur transpercé. Depuis que j’avais commencé à accomplir le devoir de dirigeant d’Église, je m’étais toujours dépensé avec enthousiasme et avais donc cru être quelqu'un qui était en quête de la vérité. Or, à présent que les faits m’avaient été révélés, confronté au jugement et au châtiment des paroles de Dieu, je voyais finalement les profanations de ma foi en Dieu. Je réfléchissais à la manière dont, chaque fois que je me réunissais avec mes frères et sœurs pour communiquer la parole de Dieu, cela n’était pas pour élever Dieu, pour témoigner en faveur de Dieu, pour permettre aux frères et aux sœurs de comprendre la vérité de la parole de Dieu, pour comprendre les intentions de Dieu, pour savoir comment mettre en pratique et entrer dans la réalité des paroles de Dieu. C’était, au contraire, pour me creuser les méninges en me demandant comment faire pour mieux m’exprimer que ma partenaire afin que les frères et les sœurs me louent et m’admirent. J’avais tenté d’implanter ma propre image dans les esprits des frères et des sœurs, afin d’étayer encore davantage mon propre statut. Lorsque j’ai vu que les compétences professionnelles de mon partenaire étaient supérieures aux miennes et que c’était toujours avec lui que les frères et les sœurs cherchaient à s’entretenir, quel que soit le sujet, lorsqu’il est devenu évident que ce n’était pas moi qu’ils choisissaient, j’ai été pris de jalousie et je l’ai exclus, craignant désespérément que ce frère me vole la vedette et monopolise l’attention. Lorsque survenaient au sein de l’Église des problèmes que je ne pouvais pas résoudre, je ne me présentais pas devant Dieu pour prier et me reposer sur Lui, pour Lui témoigner mon respect, pas plus que je ne recherchais la vérité avec les sœurs et les frères pour résoudre le problème, mais je passais la journée toute entière à m’inquiéter à propos de mes gains et de mes pertes en termes de statut, et je redoutais profondément que ma position de guide soit remise en question si je ne me montrais pas à la hauteur. J’ai vu que je n’accomplissais pas mon devoir pour rechercher la vérité et satisfaire les intentions de Dieu, ni pour chercher à changer de tempérament tout en accomplissant mon devoir, mais que c’était au contraire pour faire de mon devoir une sorte de carrière, pour me distinguer des autres, et pour me faire un nom. Je ne pensais donc qu’à me mettre en valeur et à m’affirmer, pour être estimé et apprécié par les masses, et pour satisfaire mes propres ambitions et mon désir d’être au-dessus des autres. Pouvait-on dire que je remplissais ma tâche et que je préparais de bonnes actions ? Je ne vivais que pour la renommée, le gain et le statut !

J’ai vu ces paroles de Dieu : « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il attire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable » (« La Parole apparaît dans la chair »). Lorsque j’ai lu la parole de Dieu, j’ai compris les intentions de Dieu. Lorsqu’Il décide du sort d’un homme, Dieu ne se base pas sur son statut ou sur ses qualifications, ni sur la quantité de travail qu’il a accompli pour Dieu, ni sur les souffrances qu’il a endurées, mais Dieu regarde si cet homme a recherché la vérité, s’il a obtenu la vérité, si son tempérament de vie a changé ou non. Voilà l’essentiel. J’ai songé à ma propre croyance en Dieu pendant plusieurs années... Je n’avais pas du tout œuvré afin de rechercher la vérité et de mettre en pratique la parole de Dieu, au contraire j’avais seulement recherché la renommée, le gain et le statut. Mon point de vue sur ce qu’il fallait rechercher était totalement contraire aux exigences de Dieu. En raison de cela, je n’étais entré dans aucune réalité de la vérité, malgré le fait que je croyais en Dieu depuis plusieurs années. Mon tempérament de vie n’avait pas du tout changé. Lors des réunions avec les frères et les sœurs, je parlais peu d’expérience et de connaissance de la parole de Dieu et je mentionnais souvent quelques lettres et doctrines pour abuser les gens. À la fin, j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit, et le fait que j’accomplissais mes devoirs ne produisait aucun fruit. Si je continuais à suivre un chemin erroné, je ne pourrais qu’être révélé et éliminé par Dieu, perdant l’opportunité de recevoir le salut de Dieu. À présent, quand je pense à ma destitution et à mon remplacement en tant que guide de l’Église, il m’apparaît clairement qu’il s’agissait du jugement et du châtiment de Dieu. Il s’agissait de traiter et de purifier les ambitions et les désirs qui s’agitaient en mon for intérieur, cette soif de renommée et de gain, et de me guider sur le bon chemin de recherche de la vérité. Il s’agit du salut de Dieu pour moi ! À ce moment-là, je n’ai pu m’empêcher de me présenter devant Dieu pour prier : Oh, mon Dieu, merci à Toi de m’avoir jugé et châtié, de m’avoir fait reconnaître la mauvaise route que j’arpentais, et voir les dangereuses conséquences de ma quête de renommée, de gain et de statut. Oh, Dieu, je souhaite revenir à Toi, mettre de côté la renommée, le gain et le statut, et choisir le chemin de la recherche de la vérité pour conforter Ton cœur.

Après avoir traversé une période de contemplation spirituelle et d’introspection, mon état a commencé à s’améliorer peu à peu. Les dirigeants de l’Église ont pris leurs dispositions pour que j’abreuve des frères et des sœurs qui faisaient leurs débuts dans la foi. J’étais particulièrement reconnaissant envers Dieu de m’avoir offert l’opportunité d’accomplir mon devoir. J’ai secrètement pris une décision : je dois sans nul doute chérir cette opportunité de réaliser mon devoir. Je ne peux pas reprendre le même chemin vers la perdition en suivant la voie de la recherche de la renommée, du gain et du statut ! Par la suite, dans l’accomplissement de mon devoir, lorsque je rencontrais des problèmes, j’en discutais avec les frères et les sœurs, et j’écoutais leurs suggestions. Lorsque mon appétit de renommée et de gain s’est manifesté, j’ai prié Dieu et j’ai volontairement lu davantage de paroles de Dieu sur le jugement de l’essence corrompue de l’homme, et j’ai agi conformément à la parole de Dieu. Au bout d’un certain temps, j’ai eu le sentiment d’avoir mis de côté, dans une certaine mesure, mon désir de renommée, de gain et de statut. Cependant, comme j’avais été profondément corrompu par Satan, même si j’étais pour le moment capable d’abandonner la chair et de mettre en pratique la vérité, cela ne représentait certainement pas un vrai changement dans mon tempérament de vie. La nature satanique de mon for intérieur, assoiffée de renommée et de gain, cherchant à s’élever au-dessus des autres, ne pouvait pas être corrigée simplement grâce à un peu de connaissance. Pour pouvoir obtenir la purification et le changement, il fallait que je subisse encore davantage le jugement et le châtiment de Dieu. Au bout de plusieurs mois, Dieu a une nouvelle fois créé les conditions nécessaires pour me révéler et me sauver. Puisqu’un nombre de plus en plus important de personnes recherchaient et recevaient l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, l’œuvre consistant à abreuver et à soutenir les nouveaux croyants est devenue de plus en prenante. Les guides ont déclaré qu’il était nécessaire de sélectionner un chef d’équipe qui serait responsable d’organiser ce travail. Dès que j’ai entendu cela, j’ai commencé à soupeser en moi-même : Parmi les sept frères et sœurs de l’équipe, je considérais que la capacité de travail du frère Zhang sortait clairement du lot. Il avait aussi le sens de la justice et savait exprimer la vérité de manière concrète. Il était capable de protéger positivement l’œuvre de l’Église. Il était probable que ce frère serait choisi comme chef d’équipe. Mais dès que j’ai songé au fait que j’avais autrefois organisé tout le travail du frère Zhang lorsque j’étais guide de l’Église et au fait que, s’il était choisi comme chef d’équipe, je devrais respecter ses dispositions, alors ne serait-il pas évident que je suis inférieur à lui ? Ne perdrais-je pas la face ? Dès que j’ai pensé à cela, je me suis senti mal. Une fois le jour de l’élection venu, j’ai senti la tension m’envahir malgré moi, un combat sans fin se disputait en moi : Pour quoi devrais-je voter ? Devrais-je voter pour frère Zhang ? Mais dès que j’ai pensé à la manière dont les frères et sœurs le consultaient généralement lorsqu’ils rencontraient des difficultés pour accomplir leur devoir, je me suis senti très jaloux, et je n’ai eu aucune envie de le choisir. Et si je votais pour moi-même ? Ma capacité de travail n’est pas vraiment à la hauteur de celle du frère Zhang. Si les frères et les sœurs ne me choisissent pas, je ne peux pas être le chef d’équipe. A ce moment, je me sentais particulièrement perdu et j’eus même une mauvaise pensée : je ne serai pas chef d’équipe, et je ne te laisserai pas l’être non plus. C’est pourquoi j’ai voté pour frère Li, avec qui je m’entends généralement bien, mais dont les compétences de travail sont quelques peu lacunaires. Cependant, le frère Zhang a tout de même été élu chef d’équipe. J’ai été très malheureux lorsque j’ai vu le résultat, mais je me suis ensuite senti déboussolé. Sur le chemin du retour, j’ai réfléchi aux pensées et aux idées qui m’avaient envahi durant l’élection, et je me suis rendu compte qu’une fois de plus, j’étais tombé dans le piège de la recherche de la renommée et du gain, et j’ai été envahi par l’inquiétude. Je n’avais pas pas l’intention de lutter pour la renommée et le gain, mais dès que quelque chose se présente, pourquoi est-ce que je succombe toujours à mes vieux travers ? J’ai prié Dieu dans mon cœur, Le suppliant de m’éclairer et de me guider, de me rendre capable de trouver la source de ce problème qui m’affligeait. En rentrant chez moi, j’ai vu les paroles de Dieu : « Qu’est-ce que Satan utilise pour garder l’homme solidement sous son contrôle ? (La gloire et le gain.) Donc, Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache l’homme avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus méchante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres, alors que Satan en récolte la gloire et le gain. Si l’on regarde maintenant les actions de Satan, ses sombres motivations ne sont-elles pas abominables ? Peut-être qu’aujourd’hui vous ne pouvez toujours pas les percer à jour parce que vous pensez qu’il n’y a pas de vie sans gloire ni gain. Vous pensez que si les gens y renoncent, alors ils ne verront plus la voie à suivre, perdront de vue leurs objectifs et leur avenir deviendra sombre, obscur et lugubre. Cela dit, vous comprendrez tous un jour que la gloire et le gain sont des chaînes monstrueuses que Satan utilise pour attacher l’homme. Ce jour-là, tu résisteras totalement au contrôle de Satan et aux liens qu’il utilise pour t’enchaîner. Quand tu voudras te débarrasser de tout ce qu’il t’a inculqué, tu te sépareras entièrement de Satan et détesteras tout ce qu’il t’a imposé. C’est seulement alors que tu auras un véritable amour et un véritable désir pour Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI).

« Quel comportement une personne qui craint Dieu en son cœur affichera-t-elle ? (Elle ne fera pas simplement ce qu’elle veut ni ne sera libertine.) Alors, que doit faire quelqu’un pour ne pas agir à sa guise ? (Avoir un cœur qui cherche.) Certaines gens peuvent considérer que leur pensée est fausse, mais ils se sentent également réticents à écouter les bonnes suggestions des autres, pensant : “Je suis normalement meilleur que lui. Si j’écoute sa suggestion maintenant, il paraîtra supérieur à moi ! Non, je ne peux pas l’écouter à ce sujet. Je vais juste agir à ma façon.” Ensuite, ils trouvent une raison et une excuse pour exclure l’autre personne. S’ils voient quelqu’un qui est meilleur qu’eux, qu’ils le répriment, fabriquent une rumeur à son sujet ou emploient des moyens peu scrupuleux afin que les autres n’en aient pas une haute opinion et que personne ne soit meilleur que les autres, alors ils ont un tempérament corrompu d’arrogance, de suffisance, de fourberie, de tromperie et de sournoiserie. Des gens de ce genre ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs. Ils vivent de cette façon, mais pensent quand même qu’ils sont géniaux et qu’ils sont de bonnes personnes. Cependant, ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Premièrement, pour analyser ces questions selon le point de vue de leur nature même, les gens qui agissent de cette façon ne font-ils pas simplement ce qu’ils veulent ? Prennent-ils en compte les intérêts de la famille de Dieu ? Ils ne pensent qu’à leurs propres sentiments et veulent seulement atteindre leurs propres objectifs, peu importe la perte subie par le travail de la famille de Dieu. Non seulement ces gens-là sont arrogants et suffisants, mais ils sont aussi égoïstes et méprisables. Ils ne prêtent absolument aucune attention à l’intention de Dieu et, de telles gens, sans l’ombre d’un doute, n’ont pas la crainte de Dieu dans leur cœur. C’est pourquoi ils font ce qu’ils veulent et agissent en libertins, sans aucune culpabilité, sans aucune inquiétude, sans aucune appréhension ni préoccupation, et sans tenir compte des conséquences. C’est ce qu’ils font souvent, et c’est ainsi qu’ils se sont toujours conduits. Quelles sont les conséquences auxquelles de telles personnes sont confrontées ? Elles auront des problèmes, n’est-ce pas ? Pour faire simple, de telles personnes sont bien trop jalouses et ont un désir bien trop ardent de renommée personnelle et de statut : elles sont trop malhonnêtes et perfides. Pour le dire plus crûment, le problème essentiel est qu’elles n’ont pas le moins du monde la crainte de Dieu dans leur cœur. Elles ne craignent pas Dieu, elles se croient de la plus haute importance et considèrent tout aspect d’elles-mêmes comme plus élevé que Dieu et que la vérité. Dans leur cœur, Dieu est ce qui mérite le moins d’être mentionné et ce qu’il y a de plus insignifiant, et Dieu n’a aucune place dans leur cœur » (« Les cinq conditions permettant à l’homme d’entrer dans le droit chemin de la foi en Dieu », dans Récits des entretiens de Christ)., dans Récits des entretiens de Christ).

Lorsque j’ai tenté de réfléchir aux paroles de Dieu, j’ai compris que la renommée, le gain et le statut que je n’avais cessé de convoiter étaient, au bout du compte, les entraves invisibles avec lesquelles Satan lie l’homme. C’était le poison de Satan qui trompe et corrompt l’homme ! J’ai pensé à l’époque révolue où je ne croyais pas en Dieu. « Un homme laisse son nom derrière lui partout où il s’arrête, tout comme une oie pousse son cri partout où elle vole. » « Les hommes doivent toujours s’efforcer d’être meilleurs que leurs contemporains. » « Plus tu souffres, plus tu réussiras. » « L’homme s’élève vers les sommets, l’eau coule vers les abîmes. » J’avais fait de ces pensées et points de vue sataniques les règles et les maximes de mon existence. Ayant reçu ces pensées sataniques, j’étais devenu particulièrement arrogant et prétentieux, épris de pouvoir et de statut. J’avais adopté la quête de la renommée, du gain et du statut, et le fait de surpasser les autres, comme s’il s’agissait de l’objectif d’une vie humaine et je m’étais battu et j’avais œuvré sans relâche pour y parvenir. Tant que je pouvais obtenir de la renommée, du gain et du statut, je pouvais si nécessaire endurer la douleur et l’épuisement. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’avais continué de rechercher la renommée, le gain et le statut, et de vouloir surpasser les autres, en m’appuyant sur les poisons de Satan. Ils étaient devenus ma nature. Sous le contrôle d’une nature satanique, je m’étais malgré moi révolté contre Dieu, et je lui avais résisté. Lorsque j’ai repensé à mes pensées et à mes actions durant l’élection, j’ai eu trop honte pour oser montrer mon visage, une honte indescriptible. Je savais parfaitement qu’il serait bon pour l’œuvre de l’Église que le frère Zhang devienne le chef d’équipe, mais j’enviais son talent et ses capacités, et je craignais grandement d’être surpassé. C’est pourquoi, afin de protéger mon statut et ma réputation, je ne lui avais pas donné mon vote. Pour moi, il aurait été préférable que cette tâche ne soit pas confiée à une personne compétente, et que l’œuvre de l’Église en pâtisse, plutôt que de laisser le frère Zhang être élu. J’ai vu que j’avais été profondément corrompu par Satan. Afin de protéger ma réputation et mon statut, j’avais adopté des méthodes honteuses pour l’exclure et je n’avais en rien accepté le regard de Dieu, mon cœur ne vénérait en rien Dieu. Lorsque quelque chose se produisait, je ne prenais en compte que mon propre statut et ma propre réputation, et je ne protégeais en rien l’œuvre de l’Église. J’étais si égoïste et infâme, je n’avais pas la moindre humanité. Comment Dieu aurait-il pu ne pas être dégoûté et révulsé ? J’ai pensé à ce que Dieu a dit : « Les transgressions conduiront l’homme en enfer. » J’ai ressenti que mon propre état était extrêmement dangereux. Si cela continuait ainsi, je serais froidement exclu et éliminé par Dieu. J’ai pensé aux pharisiens qui avaient résisté au Seigneur Jésus. Pour protéger leur statut et leur pouvoir dans le temple sacré, ils n’avaient pas le moins du monde recherché l’apparition du Seigneur Jésus ni la vérité qu’Il exprimait. Ils avaient résisté au Seigneur Jésus et L’avaient condamné aveuglément et ils avaient même cloué le Seigneur Jésus sur la croix, encourant ainsi la punition et la damnation de Dieu. J’ai vu clairement que dans ma croyance en Dieu, je n’avais pas accordé d’importance à la recherche de la vérité, ni au fait d’entrer dans la vérité, mais que j’avais au contraire consacré tous mes efforts à la quête de la renommée, du gain et du statut. Tel était le chemin qu’avaient emprunté les pharisiens en résistant à Dieu ! À ce stade de mes réflexions, je n’ai pas pu m’empêcher d’être effrayé d’avoir suivi une mauvaise voie et j’ai décidé de me débarrasser des liens et des préjudices terribles que m’avait causé ma quête de la renommée, du gain et du statut, et d’emprunter le chemin de la recherche de la vérité et du dévouement pour accomplir mon devoir et pour obtenir les louanges de Dieu. Après cela, j’ai lu les paroles de Dieu : « u acceptes l’examen de Dieu, ton cœur est sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il toujours dans ton cœur ? Les gens de ce type n’ont aucune révérence pour Dieu. Ne faites pas toujours les choses pour vous-mêmes, ne considérez pas constamment vos propres intérêts ; ne pensez pas à votre propre statut, à votre prestige ou à votre réputation. Ne prête aucune considération non plus aux intérêts de l’homme. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par réfléchir si, oui ou non, tu as été impur dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as fait ton maximum pour être loyal, si tu as fait de ton mieux pour assumer tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as songé à ton devoir et au travail de la maison de Dieu. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Penses-y fréquemment et il sera plus facile pour toi de bien accomplir ton devoir. […] En plus, si tu peux remplir tes responsabilités, accomplir tes obligations et devoirs, laisser de côté tes désirs égoïstes, renoncer à tes propres intentions et motifs, tenir compte de la volonté de Dieu, et mettre en premier les intérêts de Dieu et de Sa maison, alors, après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de vivre : c’est une vie franche et honnête, sans qu’on y soit quelqu’un d’abject ni bon à rien et on y vit correctement et honorablement plutôt qu’en y étant étroit d’esprit ou méchant. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait vivre et agir. Peu à peu, le désir de ton cœur de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ). Ces paroles m’ont clairement indiqué l’objectif et les principes de ma conduite dans la vie. Mon cœur était particulièrement illuminé, et je savais comment me comporter conformément aux intentions de Dieu. Après cela, j’ai pris l’initiative de révéler au frère Zhang à quel point j’avais vécu dans la convoitise de la renommée et du gain et j’avais été jaloux de lui. J’ai dévoilé les viles intentions qui m’avaient échappé durant l’élection. Après m’avoir écouté, le frère m’a dit qu’il ne me méprisait pas le moins du monde, mais il a exprimé directement la vérité par rapport à mon état et il s’est également ouvert à moi pour parler de son expérience et de ses connaissances. Après notre échange, la distance entre le frère et moi s’est estompée et je me suis senti particulièrement soulagé et déterminé dans mon cœur. Par la suite, lorsque j’avais des difficultés ou des problèmes que je ne parvenais pas à résoudre pour réaliser mon devoir, je sollicitais activement son aide et le frère me répondait et m’expliquait alors patiemment les choses. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à obtenir des résultats de plus en plus satisfaisants. Je comprenais vraiment que le fait de mettre de côté la renommée, le gain et le statut, de vivre conformément aux paroles de Dieu et de se tourner vers Dieu pour accomplir son devoir serait béni par Dieu. Il est juste et honorable de vivre de cette manière, le cœur est résolu et en paix, ma relation avec Dieu est devenue de plus en plus étroite.

En octobre 2017, les élections annuelles de l’Église ont débuté. J’ai été choisi comme candidat au poste de guide de l’Église. En apprenant la nouvelle, je n’ai pas ressenti le même engouement qu’auparavant mais, au lieu de cela, j’ai changé mon état d’esprit pour vivre l’œuvre de Dieu. J’ai pris part à l’élection non pas parce que je désirais accéder à un poste élevé, mais parce que je considérais le processus électoral comme une manière d’exercer ma propre responsabilité. Conformément aux principes de l’Église en matière de sélection des guides, des personnes compétentes devaient être élues à ce poste. Si j’étais élu au poste de guide, je n’aurais de cesse, en toute sincérité et honnêteté, de remplir mon devoir de créature de Dieu pour Le satisfaire et je n’affligerais pas Son cœur comme je l’avais fait par le passé en recherchant la renommée et le gain. Si je perdais l’élection, je ne blâmerais pas Dieu, je continuerais de coopérer avec Lui, et je consacrerais toute mon énergie à l’accomplissement de mon devoir, à obéir à l’orchestration et aux dispositions de Dieu. Puisque je suis à l’origine une créature de Dieu, quelles que soient les tâches que j’entreprends, elles relèvent toutes de ma responsabilité et je dois les accomplir de tout mon cœur et de toute ma force. Quand les résultats de l’élection ont été publiés, j’ai appris que j’avais été élu guide de l’Église, mais je n’étais plus suffisant, je n’avais plus le sentiment d’avoir réussi, d’être meilleur que les frères et les sœurs. Au contraire, je me sentais investi d’une responsabilité. Je sentais l’attente que Dieu avait placé en moi. Il est certain que je dois scrupuleusement rechercher la vérité et coopérer avec Dieu pour accomplir mon devoir comme Dieu le souhaite et ne pas me montrer indigne de l’amour et du salut de Dieu. La parole de Dieu dit : « Dans la vie, si l’homme veut être purifié et réaliser des changements dans son tempérament, s’il veut vivre une vie qui a du sens et accomplir son devoir de créature, alors il doit accepter le châtiment et le jugement de Dieu et ne doit pas permettre que la discipline et la punition de Dieu s’écartent de lui, afin qu’il puisse se libérer de la manipulation et de l’influence de Satan et vivre dans la lumière de Dieu. Sache que le châtiment et le jugement de Dieu sont la lumière, et la lumière du salut de l’homme, et qu’il n’y a pas de meilleures bénédiction, grâce ou protection pour l’homme » (« La Parole apparaît dans la chair »). Grâce à mon expérience, j’ai vraiment compris : Le jugement et le châtiment de Dieu sont la lumière qui sauve l’homme, et ils sont l’amour le plus authentique de Dieu. Ce sont le jugement et le châtiment, la remontrance et la discipline des paroles de Dieu qui m’ont fait voir clairement le terrible préjudice que m’avaient causé la renommée, le gain et le statut et qui m’ont donné le courage et la détermination de rechercher la vérité. Après avoir mis de côté la renommée, le gain et le statut, j’ai senti que j’avais mis de côté non seulement mon statut, mais également les entraves dont Satan avait couvert mon corps. Les tréfonds de mon cœur ont obtenu une paix, une joie, une détente et une délivrance sans précédent. Bien que je révèle toujours un tempérament corrompu de quête de la renommée et du gain, je ne suis plus contrôlé et entravé par lui. J’ai compris que le fait de pratiquer la vérité permet de se débarrasser du tempérament satanique corrompu et que plus l’on pratique la vérité, plus l’on peut vivre à l’image d’un homme, et recevoir la bénédiction de Dieu. Je ressens vraiment que chaque petite chose que Dieu réalise sur moi est le prix que Dieu paie scrupuleusement pour moi. Le salut que Dieu me réserve est si concret, l’amour de Dieu est si énorme, et si réel ! À partir d’aujourd’hui, je désire encore davantage vivre le jugement et le châtiment de Dieu, rechercher la vérité et, dès que possible, rejeter le tempérament satanique, pour conforter le cœur de Dieu en vivant à l’image d’un véritable homme. Grâce soit rendue à Dieu de m’avoir sauvé !

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