La force vitale inextinguible

9 avril 2018

Par Dong Mei, province de Henan

Je suis une personne ordinaire. Je menais une vie banale. Comme beaucoup de personnes qui aspirent à la lumière, j’ai essayé de chercher le vrai sens de l’existence humaine de nombreuses façons, essayant de donner plus de sens à ma vie. En fin de compte, tous mes efforts étaient vains. Mais après avoir eu la chance d’accepter l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, des changements miraculeux se sont produits dans ma vie. Cette acceptation a apporté plus de couleur à ma vie, et j’ai compris que seul Dieu est le vrai Pourvoyeur de l’esprit et de la vie des hommes et que seules les paroles de Dieu sont le vrai sens de la vie humaine. J’étais heureuse d’avoir enfin trouvé le bon mode de vie. Cependant, dans l’accomplissement de mes devoirs, j’ai été arrêtée illégalement une fois et brutalement torturée par le gouvernement du PCC. De là, une expérience que je n’oublierai jamais s’est ajoutée à mon parcours de vie…

Un jour de décembre 2011 vers 7 heures du matin, un autre guide de l’Église et moi étions en train de dresser un inventaire des biens de l’Église lorsque plus de dix policiers ont soudainement défoncé la porte. L’un de ces méchants policiers s’est précipité vers nous et a crié : « Ne bougez pas ! » Voyant ce qui se passait, je devins perplexe. Dans mon esprit, je me suis dit que c’était mauvais, que l’Église perdrait beaucoup de biens. Ensuite, les méchants policiers nous ont fouillés comme des bandits qui commettaient un vol. Ils ont également saccagé chaque pièce, les mettant sens dessus dessous très rapidement. Finalement, ils ont trouvé des biens de l’Église : trois cartes bancaires, des reçus de dépôt, des ordinateurs, des téléphones portables, etc. Ils les ont tous confisqués et nous ont emmenés au poste de police.

Dans l’après-midi, les méchants policiers ont amené trois autres sœurs qu’ils avaient arrêtées. Ils nous ont enfermés tous les sept dans une pièce et ne nous ont pas laissés parler, ni laissés dormir à la tombée de la nuit. En voyant ces sœurs enfermées avec moi et en pensant à tout l’argent perdu par l’Église, je me sentais vraiment angoissée. Tout ce que je pouvais faire, c’était de prier Dieu d’urgence : Ô Dieu ! Face à cet environnement, je ne sais pas quoi faire. S’il Te plaît, protège mon cœur et calme-le. Après cette prière, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « N’ayez pas peur : quand de telles choses se produisent dans l’Église, elles se produisent avec Ma permission. Levez-vous et parlez pour Moi. Ayez foi que toutes les choses et toutes les affaires sont permises par Mon trône et contiennent en elles Mes intentions » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). « Tu sais que toutes les choses dans l’environnement autour de toi sont là avec Ma permission ; Je les planifie toutes. Vois clairement et satisfais Mon cœur dans l’environnement que Je t’ai donné » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). Les paroles de Dieu ont étouffé la panique dans mon cœur. Je me suis rendu compte ce jour-là que cet environnement m’était arrivé avec la permission de Dieu et que le temps était venu où Dieu me demandait de Lui rendre témoignage. Ayant compris la volonté de Dieu, j’ai prié Dieu et j’ai dit : « Ô Dieu ! Je veux obéir à Tes orchestrations et à Tes arrangements et tenir ferme dans mon témoignage pour Toi, mais je suis de petite stature et je demande que Tu me donnes la foi et la force et que Tu me m’aides à tenir ferme. »

Le lendemain matin, ils nous ont séparés et interrogés. « Je sais que tu es une guide de l’Église. Nous vous surveillons depuis cinq mois », a lancé fièrement l’un des méchants policiers. Quand je l’ai entendu décrire en détail tout ce qu’ils avaient fait pour me surveiller, j’ai senti un frisson descendre le long de ma colonne vertébrale. Dans mon esprit, j’ai pensé que le gouvernement du PCC se donnait vraiment beaucoup de mal pour nous arrêter. Comme ils savent déjà que je suis une guide de l’Église, ils ne me laisseront jamais partir. J’ai immédiatement pris ma décision devant Dieu : je préfère mourir plutôt que de trahir Dieu et être un Judas. Voyant que leur interrogatoire ne produisait aucun résultat, ils ont assigné quelqu’un pour me surveiller et m’empêcher de dormir.

Pendant l’interrogatoire du troisième jour, le chef des méchants policiers a allumé un ordinateur et m’a fait lire des documents vilipendant Dieu. Voyant que je restais indifférente, il m’a ensuite interrogée en détail sur les finances de l’Église. J’ai tourné la tête et je l’ai ignoré. Cela l’a tellement fâché qu’il s’est mis à proférer des jurons. « Peu importe si tu ne dis rien, nous pouvons te détenir indéfiniment et te torturer quand nous le voulons », a-t-il menacé avec férocité. Au milieu de cette nuit-là, les policiers ont commencé la torture. Ils m’ont tiré un bras derrière l’épaule et l’autre vers le haut de mon dos. Pressant mon dos avec leurs pieds, ils ont menotté mes deux poignets ensemble. J’avais tellement mal que j’ai crié de douleur ; j’avais l’impression que les os et la chair de mes épaules allaient se déchirer. Je ne pouvais que m’agenouiller sans bouger, la tête au sol. Je pensais que mes cris allaient les amener à cesser, mais au lieu de cela, ils ont mis une tasse à thé entre les menottes et mon dos, ce qui a redoublé la douleur. Je me sentais comme si les os de la partie supérieure de mon corps avaient été cassés en deux. J’avais tellement mal que je n’osais pas expirer et une sueur froide coulait sur mon visage. Au moment même où je sentais que je ne pouvais plus supporter la douleur, l’un de ces méchants policiers en a profité pour me dire : « Donne-nous juste un nom et nous te laisserons partir tout de suite. » À cet instant, j’ai invoqué Dieu pour qu’Il protège mon cœur. J’ai tout de suite pensé à un hymne : « Dieu en chair, Il souffre ; combien plus ne le devrais-je ? Si je cédais aux ténèbres, comment verrais-je Dieu ? […] Quand je pense à Tes paroles, elles me font Te désirer. Quand je vois Ta face, coupable, je Te salue. Comment T'abandonnerais-je pour une prétendue liberté ? Je préférerais souffrir pour rétablir Ton cœur en deuil » (« Attendant les bonnes nouvelles de Dieu », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). « Oui », j’ai pensé. « Le Christ est le Dieu saint et juste. Il S’est incarné dans la chair et est venu sur la terre pour apporter le salut à l’humanité profondément corrompue. Depuis un moment, Il a été persécuté et chassé par le gouvernement du PCC, et Il a dû faire face à l’opposition et à la condamnation de l’humanité. Dieu n’aurait jamais dû souffrir de cette façon. Au contraire, Il subit tout cela en silence pour nous sauver » Alors, après réflexion, j’ai réalisé que je souffrais à présent afin de gagner le salut : je devais traverser cette souffrance. Si je cédais à Satan parce que je ne peux pas supporter la douleur, comment pourrais-je faire face à Dieu de nouveau ? Réfléchir ainsi m’a donné de la force et je suis redevenue inébranlable. Les méchants policiers m’ont tourmentée pendant environ une heure. Quand ils ont détaché les menottes, tout mon corps s’est mollement effondré par terre. « Si tu ne parles pas, nous allons recommencer ! », ont-ils crié. Je les ai regardés et je n’ai rien dit. Mon cœur était rempli de haine pour ces méchants policiers. Un des méchants policiers s’est levé pour remettre les menottes. En pensant à la douleur atroce que je venais de subir, j’ai continué à prier Dieu dans mon cœur. À ma grande surprise, quand il a essayé de me tirer les bras derrière le dos, il n’a pas pu les bouger. Je n’avais pas trop mal non plus. Il essayait tellement fort que toute sa tête était couverte de sueur, mais il ne parvenait toujours pas à mettre les menottes. « Tu es plutôt forte ! », soupira-t-il en colère. Je savais que c’était Dieu qui prenait soin de moi, que Dieu me donnait de la force. Merci mon Dieu !

Attendre jusqu’à l’aube était difficile. J’étais encore traumatisée quand je repensais à la façon dont les méchants policiers m’avaient torturée. Ils m’ont aussi menacée de m’emmener au fond des montagnes pour m’y exécuter si je ne disais rien. Par la suite, lorsqu’ils ont arrêté d’autres croyants, ils ont raconté que j’avais vendu l’Église – ils ont sali mon nom et ont amené les autres frères et sœurs de l’Église à me haïr et à me renier. Imaginant cela, mon cœur était submergé de vagues de désolation et d’impuissance. Je me suis sentie timide et faible. Dans mon esprit, je me suis dit : il vaut mieux que je meurs. De cette façon, je ne serai pas un Judas et je ne trahirai pas Dieu, et mes frères et sœurs ne me renieront pas non plus. J’éviterai aussi la douleur de la torture de la chair. J’ai donc attendu que les méchants policiers qui me gardaient soient distraits et je me suis fracassé la tête contre le mur, mais tout ce qui s’est passé, c’est que ma tête a enflé ; je ne suis pas morte. À ce moment-là, les paroles de Dieu m’ont éclairée de l’intérieur : « Lorsque les autres te comprennent mal, tu peux prier Dieu et dire : “Ô Dieu ! Je ne demande pas que les autres me supportent ou me traitent bien ni qu’ils me comprennent ou m’approuvent. Je demande seulement de pouvoir T’aimer dans mon cœur, d’être à l’aise dans mon cœur et d’avoir la conscience tranquille. Je ne demande pas que les autres me louent ou me tiennent en haute estime ; je ne cherche qu’à Te satisfaire dans mon cœur” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). Les paroles de Dieu m’ont chassé la morosité du cœur. Oui. Dieu voit les tréfonds du cœur des personnes. Si les policiers me font porter le chapeau, même si les autres frères et sœurs se méprennent vraiment sur moi et me renient parce qu’ils ne savent pas ce qui s’est réellement passé, j’ai confiance en la bonté des intentions de Dieu ; Dieu éprouve ma foi et mon amour pour Lui et je dois continuer à satisfaire Dieu. Ayant découvert les astucieux stratagèmes du diable, je me suis soudainement sentie gênée et honteuse. J’ai vu que ma foi en Dieu était trop petite. J’avais été incapable de tenir ferme après avoir enduré un peu de douleur et j’avais pensé à m’échapper et à éviter les orchestrations de Dieu par la mort. Le but des menaces des méchants policiers était de me pousser à tourner le dos à Dieu. Et sans la protection de Dieu, j’aurais été la victime de leur astucieux stratagème. Alors que je méditais les paroles de Dieu, mon cœur se remplit de lumière. Je ne voulais plus mourir, mais mener une bonne vie et utiliser ce que j’avais réellement vécu pour rendre témoignage à Dieu et faire honte à Satan.

Les deux méchants policiers chargés de me garder m’ont demandé pourquoi je m’étais cogné la tête contre le mur. J’ai répondu que c’était parce que les autres policiers m’avaient battue. « Nous travaillons principalement par l’éducation. Ne t’inquiète pas, je ne les laisserai pas te frapper de nouveau », dit l’un d’entre eux en souriant. En entendant ses paroles de réconfort, je me suis dit : ces deux-là ne sont pas mauvais ; depuis que j’ai été arrêtée, ils ont été très gentils avec moi. Avec cela, j’ai baissé ma garde. Mais à ce moment-là, les paroles de Dieu ont jailli dans mon cœur : « En tout temps, Mon peuple devrait être sur ses gardes contre les plans rusés de Satan, surveillant pour Moi la porte de Ma maison ; […] afin d’éviter de tomber dans le piège de Satan, auquel cas il serait trop tard pour les regrets » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 3). Les paroles de Dieu m’ont rappelé, à point nommé, que les stratagèmes astucieux du diable sont nombreux et je devrais être sur mes gardes contre ces démons en tout temps. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils révèlent bientôt leurs vraies couleurs. L’un des méchants policiers a commencé à calomnier Dieu, tandis que l’autre s’est assis à côté de moi, me caressant la jambe, me regardant d’un air vicieux et me posant des questions sur les finances de l’Église. Le soir, voyant que je somnolais, il a commencé à me tâter la poitrine. Constatant qu’ils avaient révélé leurs vrais visages, j’étais remplie d’indignation. C’est seulement à ce moment-là que j’ai vu que la prétendue police du peuple n’était rien de plus que des voyous et des brutes. Voilà les choses méprisables et méchantes dont ils étaient capables. Par conséquent, je ne pouvais que prier Dieu de toute urgence de me protéger de leur méchanceté.

Au cours des jours qui ont suivi, les méchants policiers m’ont non seulement interrogée longuement au sujet de l’Église, mais ils ont aussi veillé sur moi à tour de rôle pour que je ne puisse pas dormir. Ensuite, voyant que je ne leur avais rien donné, les deux méchants policiers qui m’interrogeaient se sont mis en colère. L’un d’entre eux m’a attaquée, me giflant au visage, me frappant je ne sais combien de fois. Mon visage endolori a commencé à enfler et, à la fin, est devenu tellement engourdi que je ne sentais plus rien. Vu que leurs interrogatoires n’avaient rien tiré de moi, un soir, le chef des méchants policiers m’a crié dessus et m’a dit : « Il faut que tu commences à ouvrir la bouche. Tu mets ma putain de patience à l’épreuve, je ne crois pas qu’on ne puisse rien faire de toi. J’ai rencontré des personnes beaucoup plus dures que toi. Si nous ne sommes pas durs avec toi, tu ne te soumettras pas, putain ! » Il a donné l’ordre et plusieurs policiers méchants ont commencé à me torturer. Le soir, la salle d’interrogatoire était sombre et terrifiante ; j’avais l’impression d’être en enfer. Ils m’ont fait m’accroupir par terre et m’ont enchaîné les mains entre les genoux et les pieds. Ensuite, ils ont inséré un bâton de bois entre les creux de mes bras et derrière mes genoux, obligeant tout mon corps à se courber. Ils ont ensuite soulevé le bâton et l’ont posé entre deux tables, laissant mon corps tout entier en l’air, la tête en bas. Dès qu’ils m’ont soulevée, j’ai eu le vertige et j’ai eu du mal à respirer. J’avais l’impression d’étouffer. Comme j’étais suspendue à l’envers, tout mon poids était suspendu à mes poignets. Au début, pour éviter que les menottes ne me coupent la chair, j’ai serré mes mains l’une contre l’autre, j’ai recourbé mon corps et j’ai fait de mon mieux pour rester dans cette position. Mais mes forces ont lentement diminué. Mes mains ont glissé de mes chevilles jusqu’à mes genoux et les menottes m’ont profondément coupé la chair, me laissant dans une douleur atroce. Après être restée suspendue comme ça pendant environ une demi-heure, je me sentais comme si tout le sang de mon corps s’était accumulé dans ma tête. La distension douloureuse dans la tête et les yeux me donnait l’impression qu’ils allaient exploser. De profondes entailles avaient creusé mes poignets et mes mains étaient si enflées qu’elles ressemblaient à deux miches de pains. Je sentais que j’étais sur le point de mourir. « Je n’en peux plus, faites-moi descendre ! », criai-je désespérément. « Tu es la seule à pouvoir te sauver. Donne-nous simplement un nom et nous te laisserons descendre », a dit vicieusement l’un des méchants policiers. À la fin, ils ont vu que j’avais vraiment des problèmes et ils m’ont fait descendre. Ils m’ont donné du glucose et ont recommencé à m’interroger. J’étais étendue comme de la boue sur le sol, les yeux clos et serrés, sans leur accorder la moindre attention. Soudainement, les méchants policiers m’ont de nouveau hissée dans les airs. Sans la force de me maintenir avec les mains, je n’avais d’autre choix que de laisser les menottes m’enfoncer les poignets, les bords dentelés sciant dans ma chair. À ce moment-là, j’ai eu tellement mal que j’ai poussé un cri déchirant. Je n’avais pas la force de continuer à me battre et ma respiration était devenue extrêmement superficielle. On aurait dit que le temps s’était arrêté. J’avais l’impression de vaciller au bord de la mort. Pensant que cette fois-ci j’allais vraiment mourir, je voulais exprimer à Dieu les paroles dans mon cœur avant que ma vie ne se termine : « Ô Dieu ! En ce moment, alors que je suis vraiment au bord de la mort, j’ai peur, mais même si je meurs ce soir, je louerai toujours Ta justice. Ô Dieu ! Dans le bref voyage de ma vie, je Te remercie de me choisir pour rentrer à la maison de ce monde de péché, de m’arrêter d’errer, perdue, et de me permettre de vivre dans Ta chaleureuse étreinte. Ô Dieu, j’ai tellement profité de Ton amour et pourtant, c’est seulement maintenant, alors que ma vie est sur le point de se terminer, que je me rends compte que je n’ai pas chéri Ton amour. Je T’ai souvent rendu triste et je T’ai déçu ; je suis comme un enfant naïf qui ne sait que jouir de l’amour de sa mère, mais qui n’a jamais pensé à le rembourser. C’est seulement maintenant où je suis sur le point de perdre ma vie que je comprends que je dois chérir Ton amour, et c’est seulement maintenant que je regrette d’avoir manqué tant de bons moments. Maintenant, ce que je regrette le plus, c’est que je n’ai rien pu faire pour Toi et que je Te dois tant, et si je peux encore vivre, je ferai certainement de mon mieux pour accomplir mon devoir et compenser ainsi ce que je Te dois. En ce moment, je demande seulement que Tu me donnes la force me permettant de ne plus jamais craindre la mort et d’être forte dans ce que j’endure… » Goutte après goutte, des larmes tombèrent de mon front. La nuit était terriblement calme. Le seul bruit était le tic-tac de l’horloge, comme si elle comptait à rebours les secondes qui restaient à ma vie. C’est alors que quelque chose de miraculeux s’est produit : j’avais l’impression que la lumière chaude du soleil brillait sur moi et j’ai lentement cessé de ressentir la douleur dans mon corps. Les paroles de Dieu se répercutaient dans mon esprit : « Dès lors que tu viens au monde en poussant ton premier cri, tu commences à accomplir ton devoir. Pour le plan de Dieu et pour Son ordination, tu assumes ton rôle et tu commences ton voyage dans la vie. Quels que soient tes antécédents et quel que soit le voyage qui t’attend, personne ne peut échapper à l’orchestration et aux arrangements que le Ciel a préparés, et aucun de nous n’a le contrôle de sa propre destinée, car seul Celui qui domine sur toutes les choses est capable d’une telle œuvre » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). Oui, Dieu est la source de ma vie, Dieu règne sur ma destinée et je dois me laisser entre les mains de Dieu et me mettre à Sa disposition. La contemplation des paroles de Dieu m’a donné une agréable sensation de tranquillité dans le cœur, comme si je reposais dans l’étreinte chaleureuse de Dieu. Je me suis retrouvée en train de m’endormir. Craignant de me voir mourir, le méchant policier m’a fait descendre et m’a donné à la hâte du glucose et de l’eau. Dans mon flirt avec la mort, j’avais vu les miracles de Dieu.

Le lendemain, les méchants policiers ont passé toute la soirée à me suspendre encore et encore. Ils m’ont demandé où se trouvaient les fonds pour les reçus qu’ils avaient confisqués. Pendant tout l’interrogatoire, je n’ai rien dit, mais ils ne se sont pas découragés pour autant. Pour s’emparer de l’argent de l’Église, ils ont utilisé tous les moyens méprisables pour me torturer. À ce moment-là, les paroles de Dieu ont résonné dans mon cœur : « Des milliers d’années de haine sont concentrés dans le cœur, des millénaires de condition pécheresse sont gravés dans le cœur. Comment cela n’inspirerait-il pas le dégoût ? Vengez Dieu, étouffez complètement Son ennemi, cessez la course effrénée des démons et ne leur permettez plus de soulever autant de troubles qu’ils le veulent ! Le temps est venu. Depuis longtemps l’homme a rassemblé toutes ses forces, il a consacré tous ses efforts, payé tout le prix pour ceci : dévoiler le visage hideux de ce démon et permettre aux gens qui ont été aveuglés et ont enduré toutes sortes de souffrances et d’épreuves de s’extraire de leur douleur et de tourner le dos à ce vieux démon méchant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Les paroles de Dieu m’ont donné de la force et de la foi. Je me battrais jusqu’à la mort contre Satan et, même si je mourais, je resterais ferme dans mon témoignage à Dieu. Inspirée par les paroles de Dieu, j’ai involontairement oublié la douleur. Ainsi, chaque fois qu’ils me suspendaient, les paroles de Dieu m’inspiraient et me motivaient et donc, plus ils me soulevaient, plus je découvrais leur essence – laquelle était de mauvais démons – et plus j’étais déterminée à rester ferme dans mon témoignage et à satisfaire Dieu. À la fin, ils se sont tous épuisés à cause de moi. « La plupart des gens ne supportent pas d’être suspendus comme ça pendant une demi-heure, mais elle a tenu tout ce temps ; elle est vraiment dure ! », ont-ils commenté. En entendant ces mots, j’étais submergée par l’excitation. Dans mon esprit, je me suis dit : avec Dieu qui me soutient, vous ne pouvez pas me vaincre. En plus de la torture physique pendant mes neuf jours et nuits au poste de police, les méchants policiers m’ont également privé de sommeil. Chaque fois que je fermais les yeux et que je commençais à somnoler, ils frappaient leurs matraques contre la table, ou bien ils me faisaient me lever et courir, ou encore ils me criaient dessus en essayant de me faire tomber et de me briser l’esprit. Au bout de neuf jours, voyant qu’ils n’avaient pas atteint leur objectif, les policiers n’ont toujours pas abandonné. Ils m’ont emmenée dans un hôtel où ils m’ont menotté les mains devant les jambes, puis ils ont inséré un bâton en bois entre les courbes de mes bras et de mes jambes, me forçant à m’asseoir le corps enroulé sur le sol. Ils m’ont obligée à rester dans cette position assise sur le sol pendant plusieurs jours, ce qui a provoqué des coupures de menottes dans ma chair. Mes mains et mes poignets se sont gonflés et sont devenus pourpres, et mes fesses me faisaient si mal que je n’osais pas les frotter ni les toucher ; j’avais l’impression d’être assise sur des aiguilles. Un jour, l’un des chefs des méchants policiers, voyant que mon interrogatoire avait été infructueux, s’est approché de moi ivre de rage et m’a frappée durement au visage, si durement qu’il m’a arraché deux dents.

Finalement, deux chefs de section du ministère provincial de la Sécurité publique sont venus. Dès qu’ils sont arrivés, ils ont enlevé les menottes, m’ont fait asseoir sur un canapé et m’ont versé un verre d’eau. « Tu as vécu des moments difficiles ces derniers jours, mais ne le prends pas à cœur, ils suivaient juste des ordres », dirent-ils de façon hypocrite. Leur hypocrisie m’a tellement poussée à les haïr que je grinçais des dents. Ils ont aussi allumé un ordinateur pour me montrer de fausses preuves. Ils ont dit beaucoup de paroles qui condamnaient et blasphémaient Dieu. Dans mon cœur, je me sentais enragée. Je voulais discuter avec eux, mais je savais que cela ne ferait que les encourager à blasphémer encore plus frénétiquement contre Dieu. En ce moment, j’ai réellement senti à quel point les souffrances du Dieu incarné avaient été grandes et combien Dieu avait souffert d’humiliation pour sauver l’humanité. Qui plus est, j’ai vu l’indignité et l’ignominie de ces méchants démons. Dans mon cœur, j’ai juré secrètement que je romprais complètement avec Satan et que je serais à jamais fidèle à Dieu. Par la suite, peu importe comment ils essayaient de me tromper, je restais bouche cousue et ne disais rien. Voyant que leurs paroles n’avaient aucun effet, les deux chefs de section ont dû repartir fâchés.

Pendant les dix jours et nuits à l’hôtel, ils ont gardé les menottes sur moi, m’obligeant à m’accroupir par terre en tenant mes jambes. Depuis mon arrestation, j’avais passé dix-neuf jours et nuits dans le commissariat de police et à l’hôtel. La protection de l’amour de Dieu m’avait permis de faire une petite sieste, mais les méchants policiers ne m’avaient pas laissé dormir ; je n’avais qu’à fermer les yeux un instant pour qu’ils fassent tout pour me garder éveillée : ils frappaient la table, me donnaient des coups de pied féroces, me criaient dessus, m’ordonnaient de courir, etc. Chaque fois, j’étais effrayée, mon cœur battait la chamade et je me sentais terrifiée. Cela, ajouté à la torture fréquente des méchants policiers, et ma force a fini par s’épuiser totalement, tout mon corps était enflé et mal à l’aise et je voyais tout en double. Je savais qu’il y avait devant moi des personnes qui parlaient, mais le son de leur voix semblait venir de l’horizon lointain. De plus, mes réactions devenaient très lentes. C’est grâce à la grande puissance de Dieu que j’ai réussi à m’en sortir ! Comme Dieu l’a dit : « Il fait renaître l’homme et lui permet de vivre obstinément dans chacun de ses rôles. Grâce à Sa puissance et à Sa force vitale inextinguible, l’homme a vécu de génération en génération, au cours desquelles la puissance de la vie de Dieu a été le pilier de l’existence de l’homme, et pour laquelle Dieu a payé un prix qu’aucun homme ordinaire n’a jamais payé. La force vitale de Dieu peut prévaloir sur toute puissance ; en outre, elle dépasse tout pouvoir. Sa vie est éternelle, Sa puissance extraordinaire, et Sa force vitale ne peut pas être engloutie par une créature ou une force ennemie, quelles qu’elles soient » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Seul Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle). Dans mon cœur, j’ai sincèrement remercié et loué Dieu : Ô Dieu ! Tu règnes sur toutes choses, Tes actions sont inestimables, Toi seul es tout-puissant, Tu es la force vitale inextinguible, Tu es la source d’eau vive de ma vie. Dans cet environnement spécial, j’ai contemplé Ta puissance et Ton autorité uniques. En fin de compte, les méchants policiers n’ont reçu aucune réponse à leurs questions de ma part et ils m’ont envoyée au centre de détention.

Sur le chemin du centre de détention, deux policiers m’ont dit : « Vous vous êtes très bien débrouillés. Vous êtes peut-être au centre de détention, mais vous êtes des gens bien. Il y en a de toutes sortes là : trafiquants de drogue, meurtriers, prostituées – vous verrez à votre arrivée. » « Puisque vous savez que nous sommes de bonnes personnes, pourquoi nous arrêtez-vous ? Le gouvernement ne parle-t-il pas de liberté de religion ? », ai-je demandé. « C’est le Parti communiste qui vous ment. Le Parti nous donne notre gagne-pain, alors nous devons faire ce qu’il dit. Nous n’avons pas de haine pour vous ; nous n’avons rien contre vous. Nous vous avons simplement arrêtés parce que vous croyez en Dieu », a affirmé un policier. En entendant ça, j’ai repensé à tout ce que j’avais vécu. Je ne pouvais m’empêcher de me souvenir des paroles de Dieu : « Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Les paroles de Dieu ont tranché dans le vif du sujet, me permettant de vraiment découvrir le vrai visage du gouvernement du PCC et comment il essaie de gagner des félicitations qu’il ne mérite pas ; en surface, il agite le drapeau de la liberté religieuse, mais en secret il arrête, opprime et attaque ceux qui croient en Dieu dans tout le pays, dans le vain espoir de proscrire l’œuvre de Dieu, et il pille aussi l’argent de l’Église de façon éhontée. Tout cela met à nu son essence démoniaque qui hait Dieu et hait la vérité.

Dans le centre de détention, il y avait des moments où j’étais faible et souffrais. Mais les paroles de Dieu continuaient de m’inspirer, me donnant force et foi, me permettant de comprendre que même si Satan m’avait dépouillée de la liberté de la chair, la souffrance m’avait édifiée, m’apprenant à compter sur Dieu pendant la torture de ces méchants démons, me permettant de comprendre le vrai sens de beaucoup de vérités, de découvrir la valeur inestimable de la vérité, et augmentant ma détermination et ma motivation à poursuivre la vérité. J’étais prête à continuer d’obéir à Dieu et à faire l’expérience de tout ce que Dieu avait arrangé pour moi. Par conséquent, en travaillant dans le centre de détention, je chantais des hymnes et pensais tranquillement à l’amour de Dieu. Je sentais que mon cœur s’était rapproché de Dieu et je ne trouvais plus les journées si pénibles et douloureuses.

Pendant ce temps, de méchants policiers m’ont interrogée plusieurs fois de plus. J’ai remercié Dieu de m’avoir aidée à supporter leur torture à maintes reprises. Ensuite, les méchants policiers ont retiré tout l’argent de mes trois cartes bancaires. Regarder, impuissante, l’argent de l’Église être pris par les méchants policiers m’a brisé le cœur. Mon cœur était rempli de haine pour ce groupe de démons avides et méchants et je désirais ardemment que le royaume de Christ arrivât bientôt. En fin de compte, bien qu’ils n’eussent aucune preuve, ils m’ont condamnée à un an et trois mois de rééducation par le travail pour « troubles à l’ordre public ».

Après avoir été brutalement persécutée par le gouvernement du PCC, j’avais vraiment goûté l’amour et le salut de Dieu pour moi, et j’avais fini par apprécier la toute-puissance et la souveraineté de Dieu et Ses miracles, j’avais vu l’autorité et la puissance des paroles de Dieu. De plus, j’avais vraiment méprisé Satan. Durant ce temps de persécution, les paroles de Dieu m’avaient accompagnée tout au long de ces pénibles jours et nuits ; les paroles de Dieu m’avaient permis de découvrir les stratagèmes astucieux de Satan et m’avaient offert une protection opportune. Les paroles de Dieu m’avaient rendue forte et courageuse, me permettant de surmonter leur torture sauvage à maintes reprises. Les paroles de Dieu m’avaient donné la force et la foi, elles m’avaient donné le courage de combattre Satan jusqu’à la fin… Merci mon Dieu ! Dieu Tout-Puissant est la vérité, le chemin et la vie ! Je suivrai Dieu Tout-Puissant éternellement !

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