La parole de Dieu est ma force dans la vie

5 novembre 2019

Par Xu Zhigang, municipalité de Tianjin

Dans le passé, j’ai été profondément influencé par les valeurs traditionnelles chinoises, et je me suis fixé comme objectif majeur dans ma vie d’acheter un bien immobilier pour mes enfants et mes petits-enfants. Pour y parvenir, je me suis consacré à l’apprentissage des techniques de réparation automobile. J’ai aussi ouvert un garage de réparation, et l’affaire a été florissante. À cette époque de ma vie, je croyais que je contrôlais mon propre destin, si bien que le jour où ma belle-sœur m’a prêché l’Évangile du Seigneur Jésus, non seulement j’ai refusé de l’accepter, mais je me suis moqué d’elle, parce que je trouvais que je pouvais vivre tout aussi bien sans croire au Seigneur. Or, les bons moments n’ont pas duré. Dans mon garage, les choses sont allées de mal en pis et j’ai eu beau travailler dur, je n’ai pas pu redresser la situation. Je m’épuisais à tenter d’y remédier, j’étais exténué et malheureux, si bien que je me suis mis à boire de l’alcool toute la journée pour atténuer mon anxiété. Un jour, j’ai été inattentif au volant et j’ai fini par avoir un accident. Ma voiture a été réduite en miettes, mais par chance et par miracle, j’ai survécu. Peu de temps après, au printemps 1999, ma femme m’a prêché l’Évangile des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. J’ai compris certaines vérités en lisant les paroles de Dieu Tout-Puissant, et j’ai appris que la raison pour laquelle j’avais vécu une situation aussi malheureuse et désespérée était que j’avais accepté les principes de vie que Satan inculque aux hommes. J’avais voulu compter sur mes propres efforts pour me créer un foyer heureux, et le résultat était que j’étais floué au point de me retrouver dans une souffrance extrême, et pas loin d’en perdre la vie. C’est Dieu Tout-Puissant qui m’a sauvé d’une situation où j’étais à deux doigts de la mort et qui m’a amené dans Sa maison, et je Lui ai été extrêmement reconnaissant de m’avoir témoigné Sa miséricorde. Depuis, j’ai lu tous les jours la parole de Dieu, j’ai participé à des réunions et j’ai échangé avec mes frères et sœurs, et mon cœur en a été rempli de lumière. Cela m’a plu, et je me suis réjoui d’avoir trouvé le véritable chemin dans la vie. Cependant, je n’ai pas tardé à devenir la cible des arrestations par le gouvernement du PCC en raison de ma croyance en Dieu, et j’ai été obligé de quitter ma famille et d’aller me cacher. À ce moment-là, même si je traversais des périodes de faiblesse, j’avais la conviction que peu importe où j’irais et peu importe les poursuites de Satan, les paroles de Dieu me guideraient. Plus de dix ans après, guidé et nourri par la parole de Dieu, j’ai peu à peu compris certaines vérités et ma vie a été très gratifiante. Durant toute la période qui a suivi, au cours de laquelle j’ai été arrêté et persécuté, j’ai constaté de façon encore plus concrète que la parole de Dieu est ma force vitale, car c’est elle qui m’a permis de rester fort, droit et sans crainte au milieu de la torture et du supplice cruels de Satan, de telle sorte que je sois capable enfin d’humilier complètement celui-ci. Depuis cette expérience, j’ai chéri davantage encore la parole de Dieu, et je n’ai pas pu m’en séparer ne serait-ce qu’un instant.

Un jour, en février 2013, alors que je diffusais l’Évangile avec plusieurs frères et sœurs, nous avons été stoppés sur le chemin du retour par une berline. Trois agents de police en sont sortis et nous ont demandé notre identité. Ayant remarqué mon accent qui n’était pas celui de la région, ils m’ont fouillé énergiquement sans même en donner la raison. Ils ont retiré de mes poches une carte de la Banque agricole de Chine sur laquelle il y avait plus de 700 yuans, plus de 300 yuans en espèces, un téléphone portable, un lecteur MP5 et de la documentation évangélique. Un des agents, aussitôt qu’il a appris que j’étais un fidèle de Dieu Tout-Puissant, est devenu violent, m’a menotté de force et m’a précipité dans la voiture. Au poste de police, on m’a ordonné de rester debout contre le mur et un agent m’a demandé avec dureté : « Comment tu t’appelles ? Où tu habites ? Qui t’a prêché la croyance en Dieu ? » Voyant que je ne répondais pas, il s’est tout de suite mis en colère, m’a arraché mon manteau rembourré, puis il m’a retourné, m’a relevé mon pullover dans le dos jusque sur ma tête et m’a asséné de violents coups dans le dos avec sa matraque. À chaque fois, il me donnait plusieurs coups puis il me demandait : « Tu vas parler maintenant ? » Il m’a ainsi frappé répétitivement à quinze reprises. Mon dos était lacéré, et j’avais l’impression que ma colonne vertébrale était brisée, tant j’avais mal. Cependant, il a eu beau me battre, j’ai refusé de parler. Finalement, bouillant de colère, il a hurlé : « Très bien, j’abandonne ! Te battre comme ça, j’en ai mal au poignet, et tu ne parles toujours pas ! » Au fond de moi, je savais que Dieu me protégeait. De moi-même, je n’aurais pas pu supporter un tabassage aussi violent. J’ai remercié Dieu en silence.

Ayant constaté que me tabasser était inefficace, ils ont changé de méthode. Un de ces policiers malfaisants a apporté un bâton d’environ un mètre de longueur et six centimètres de diamètre et a déclaré avec un rictus sinistre : « On va lui faire ‘goûter les délices’ d’être à genoux là-dessus, et on verra s’il ne parle pas ! » J’avais entendu dire qu’après être resté agenouillé sur un bâton comme celui-là pendant une demi-heure, on ne pouvait plus ni se tenir droit ni marcher. Face à ce genre de torture, j’ai eu le sentiment que ma stature spirituelle était trop petite et que ma chair ne pourrait pas supporter cela. J’ai eu peur, et j’ai donc invoqué Dieu de toutes mes forces : « Dieu ! Ma stature est trop petite, et j’ai peur de ne pas pouvoir supporter ce genre de supplice. Protège-moi et donne-moi la force d’endurer ce supplice sans Te trahir. » J’ai invoqué Dieu encore et encore, et Dieu a su que ma chair était faible. Il a entendu ma prière, car ces policiers malfaisants ont finalement décidé de ne pas utiliser ce genre de torture. J’avais sous mes yeux la preuve de la miséricorde et de la protection que Dieu m’accordait, ce qui a renforcé ma confiance en Lui et a grandement atténué ma peur. S’ils avaient décidé de ne pas utiliser cette méthode de torture, ils n’avaient pas, pour autant, l’intention de me relâcher. Au lieu de cela, ils ont réfléchi à une autre méthode de torture. Ils m’ont obligé à m’agenouiller par terre, le buste droit, et un colosse de plus de 1,80 m s’est mis debout sur mes mollets et m’a piétiné avec les deux pieds aussi fort qu’il le pouvait. Dès qu’il s’est mis debout dessus, j’ai ressenti une douleur fulgurante. J’ai alors prié Dieu de toutes mes forces : « Dieu ! Je ne peux pas supporter une torture aussi inhumaine, mais je veux Te satisfaire, alors je Te supplie de me donner la foi, la force et la volonté d’endurer la souffrance. Je veux rester ferme dans mon témoignage pour Toi. » Grâces soient rendues à Dieu, car une fois de plus, Il a entendu ma prière. Cet agent de police grassouillet, ne pouvant pas conserver une position stable sur mes mollets, n’a pas tardé à redescendre. Le cruel agent qui était à côté de lui s’est mis en colère : « Espèce de nul ! Pourquoi tu redescends déjà ? » Ces démons étaient vraiment incomparablement mauvais et méchants. Ils ont cherché toutes les méthodes possibles pour me torturer, et cela les démangeait de me tuer, à croire que seule ma mort les aurait satisfaits. Ils m’ont forcé à rester agenouillé en position verticale, sans me permettre de bouger. Par la suite, un des policiers à jeté aux autres un regard éloquent, puis les autres sont sortis et m’ont laissé seul dans la pièce avec cet agent qui me surveillait. Il est venu vers moi et a tenté de s’attirer mes bonnes grâces avec un sourire forcé : « Ma mère aussi croit en Dieu. Dis-moi comment tu es devenu croyant. J’aimerais croire en Dieu avec toi, alors fais-moi rencontrer tes supérieurs. » En entendant ses mensonges et en voyant son sourire hypocrite, j’ai soudainement éprouvé un profond dégoût. Au moment où j’allais dénoncer son stratagème, je me suis soudain rappelé cette parole de Dieu : « Tu dois posséder Mon courage en toi […]. Pour moi, cependant, de plus, tu ne dois pas céder à aucune des forces obscures. Fie-toi à Ma sagesse pour marcher sur la voie parfaite » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Ces paroles de Dieu ont été pour moi des orientations en temps opportun, elles m’ont permis de comprendre que, plus encore que de courage, c’était de sagesse dont j’avais besoin en présence de Satan. À tout moment, nous devons nous fier à Dieu pour qu’Il nous accorde la sagesse afin de lutter contre Satan. Grâce à l’éclairage et à l’orientation de la parole de Dieu, j’ai su quoi lui répondre : « Si vous voulez vraiment croire, il vous suffit de lire la parole de Dieu chez vous. Vous n’avez pas besoin d’aller rencontrer quelqu’un. » J’avais tout juste fini de parler quand le policier malfaisant qui m’avait tabassé est revenu et m’a déclaré avec méchanceté : « On se casse sacrément la tête, à travailler avec toi ! » J’ai su que Satan avait échoué et était humilié, et j’ai remercié Dieu en silence. J’ai compris que Dieu était toujours avec moi, qu’Il me guidait, m’encourageait et me préservait miraculeusement de la violence de la main noire du diable. L’amour que Dieu a pour moi est si grand ! À ce moment, bien que je sois enfermé dans une cellule, j’ai senti que ma relation avec Dieu était plus étroite que jamais auparavant, et je me suis senti bien soutenu et à l’aise. Ils m’ont forcé à rester à genoux pendant plus de deux heures. Enfin, à une heure du matin passée, se rendant compte que l’interrogatoire ne donnait aucun résultat, ils n’ont rien pu faire d’autre que repartir découragés.

Le lendemain matin, les agents de police m’ont amené dans une dépendance du Bureau de sécurité publique. Quand nous sommes arrivés dans la salle d’interrogatoire, le chef de la police criminelle m’a demandé avec colère : « Comment tu t’appelles ? Où tu habites ? Qui t’a initié à la croyance en Dieu ? Depuis combien de temps tu es croyant ? Qui sont tes contacts ? Dis-moi tout, ou je te promets que tu le regretteras ! » Or, peu importait ce qu’il me demandait, je ne lui ai rien dit. Il m’a interrogé toute la journée en recourant tantôt à des méthodes brutales, tantôt à des méthodes douces, mais il n’a rien obtenu de moi, et finalement, en colère, il m’a crié : « Tu ne veux pas parler ?! Eh bien, on va voir si tu aimes la vie dans la maison de détention ! Si tu veux que les choses se compliquent, on peut faire ça, c’est certain ! Si tu ne nous donnes pas les réponses que nous voulons, tu resteras enfermé là-bas pour toujours ! » J’ai donc été emmené à la maison de détention et enfermé dans la cellule qui abritait le plus grand nombre de grands délinquants. Dès que j’y suis entré, l’ambiance lugubre et terrifiante du lieu m’a glacé le sang. Les murs de la cellule étaient hauts de quatre mètres, c’était sombre et humide, seule une unique petite fenêtre laissait passer de faibles rayons de soleil, et il y régnait une forte odeur de ranci qui rendait l’air pratiquement irrespirable. Cette pièce minuscule était remplie de malfaiteurs : il y avait là des assassins, des toxicomanes et des voleurs, que des grands délinquants. Ils avaient tous l’air barbares et démoniaques, et plusieurs d’entre eux étaient grands de taille, fortement musclés et avaient un visage horrible, leurs corps étaient couverts de tatouages de dragons, de phénix, de serpents et autres choses de ce genre. Certains étaient minces comme des manches à balai, squelettiques, et je tremblais rien qu’à les voir. Il y avait une hiérarchie parmi les détenus, et les fidèles de Dieu Tout-Puissant étaient tout en bas et n’avaient absolument pas droit à la parole. Le bouton d’appel d’urgence fixé au mur était initialement destiné à être utilisé par les prisonniers en situation d’urgence pour appeler l’agent correctionnel, mais les fidèles de Dieu Tout-Puissant n’avaient absolument pas le droit d’en « profiter ». Quelque inhumaine que puisse être la maltraitance, personne ne répondrait jamais.

Le premier jour de mon arrivée dans la cellule, le chef des prisonniers, ayant appris ma situation, s’est moqué de moi : « Puisque tu crois en Dieu Tout-Puissant, demande-Lui de te faire sortir d’ici. Si ton Dieu est si bon, pourquoi te laisserait-Il croupir dans cet endroit ? » L’infâme prisonnier qui était à côté de lui s’est moqué de moi à son tour : « À ton avis, qui est mieux, notre chef ici présent, ou ton Dieu ? » Les entendre manquer de respect envers Dieu et L’insulter m’a mis en colère. J’ai voulu discuter avec eux, mais j’en ai été incapable. Je me suis rappelé que les Sermons et échange sur l’entrée dans la vie disent que l’essence des malfaiteurs est celle des démons, et c’est absolument vrai ! Ces démons étaient complètement déraisonnables et méritaient d’être maudits ! Comme je ne répondais pas, le chef des prisonniers s’est mis en colère et m’a violemment giflé deux fois, puis il m’a donné un coup de poing au menton, ce qui m’a précipité au sol. Face à ces démons, j’avais très peur, et je ne pouvais qu’implorer Dieu : « Ô Dieu ! Tu sais que je suis lâche et faible, et que j’ai toujours eu peur des voyous et des gangsters. Protège-moi, donne-moi la foi et la force, et fais que je ne perde pas mon témoignage dans cette situation. » Ces démons, comprenant que je ne parlerais pas, ont cherché différents moyens de me tourmenter. Un malfaiteur qui ressemblait à un squelette est venu vers moi et m’a forcé à reculer contre le mur. Ensuite, il a demandé à deux autres prisonniers de me maintenir contre le mur par les épaules et m’a pincé à l’intérieur de la cuisse aussi fort qu’il le pouvait, d’abord la cuisse gauche, puis la droite, et à chaque fois j’ai ressenti une douleur indicible (par la suite, mes jambes ont été recouvertes de gros bleus, qui n’ont même pas disparu aujourd’hui). Ensuite, il m’a donné de violents coups de poing sur l’extérieur des cuisses. Peu après, je me suis retrouvé accroupi au sol et il m’était presque impossible de me relever. Là encore, ils n’ont pas cessé de me tourmenter. Nous étions au milieu de l’hiver et il faisait un froid cinglant, mais ces démons m’ont ordonné d’enlever mes vêtements et de m’accroupir contre le mur sous un robinet. Ils m’ont versé de l’eau dessus sans arrêt et ont ouvert la fenêtre exprès, et j’ai eu si froid que je ne pouvais pas m’arrêter de trembler. Un des prisonniers, voyant que je serrais les dents pour supporter la torture, s’est emparé d’un morceau de carton mousse et l’a agité devant moi comme un éventail afin de souffler de l’air froid vers moi, si bien que j’ai eu l’impression que mon sang avait gelé et s’était solidifié, et que je ne pouvais plus arrêter de claquer des dents. Je ne pouvais pas m’empêcher de prier Dieu en silence : « Ô Dieu ! Je sais que Tes bonnes intentions sont pour quelque chose dans ce qui m’arrive maintenant, et je Te supplie de me guider dans la compréhension de Ton dessein, car seul, je ne peux vraiment pas supporter les tourments de ces démons. Ô Dieu ! Donne-moi une plus grande foi et une plus grande force, pour que j’aie la volonté et la détermination de surmonter ces difficultés. » Après avoir prié, je me suis alors rappelé ces paroles de Dieu : « “Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. Vous avez tous déjà entendu ces paroles, pourtant aucun d’entre vous n’en a compris la vraie signification. Aujourd’hui, vous avez acquis une conscience profonde de leur véritable signification. Ces paroles seront accomplies par Dieu dans les derniers jours, et elles s’accompliront en ceux qui ont été brutalement persécutés par le grand dragon rouge dans le pays où il se tapit. Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans ce pays, ceux qui croient en Dieu sont donc soumis à l’humiliation et à l’oppression, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, en ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). En méditant ces paroles de Dieu, j’ai compris Son dessein. Le fait que je souffre à présent en raison de ma croyance en Dieu était quelque chose de glorieux, c’était tout à mon honneur. Satan me tourmentait dans le but de me faire trahir et renier Dieu parce que je ne pouvais pas supporter la souffrance charnelle, et je ne pouvais donc absolument pas me soumettre à Satan. À cet instant, je me suis soudain souvenu de la manière dont l’agent de police malfaisant m’avait menacé de mort dans la maison de détention, et je me suis rendu compte, tout à coup, que si les prisonniers me tourmentaient et me maltraitaient si impitoyablement, c’était parce que les policier malfaisants leur en avaient donné l’ordre ! Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai compris clairement que cette « police du peuple » moralisatrice était en réalité extrêmement malfaisante et méprisable. Les policiers se servaient de ces prisonniers pour faire le sale boulot. Ils sont totalement mauvais au plus profond d’eux, ce ne sont que des démons capables de commettre un meurtre sans même devoir répandre le sang eux-mêmes ! Satan essayait toutes les méthodes possibles pour m’assujettir à eux, mais la sagesse de Dieu s’exerce en fonction des manigances de Satan. Dieu utilisait cette situation pour me donner une vraie foi en Lui, pour me permettre de percevoir clairement le visage hideux de Satan et son essence maléfique, et ainsi, d’éprouver une vraie répugnance pour eux. Quand j’ai compris le dessein de Dieu, mon cœur a été illuminé et j’ai trouvé la force. Je ne pouvais pas me permettre de me laisser duper par Satan. Peu importaient ma douleur charnelle et ma faiblesse, il fallait que je reste ferme dans mon témoignage pour Dieu. J’étais reconnaissant à Dieu de me donner le courage de surmonter la torture et le supplice que m’infligeaient ces démons, et de vaincre Satan une fois encore.

Dans la maison de détention, nos repas quotidiens étaient constitués de chou décongelé et bouilli, de légumes marinés et d’un petit pain de maïs à la vapeur, et cela ne remplissait pas du tout l’estomac. La nuit, le chef des prisonniers et sa suite dormaient sur la plate-forme de couchage, tandis que pour le reste d’entre nous, nous devions dormir par terre. Quand je me suis étendu sur le sol glacial, en voyant les prisonniers autour de moi, j’ai songé à ma situation pitoyable et j’ai tout de suite ressenti le frisson de la solitude. J’ai repensé aux moments passés avec mes frères et sœurs, quand j’étais chaque jour heureux et joyeux. Mais maintenant, je passais mes jours avec ces malfaiteurs, je devais aussi supporter leur harcèlement et leurs insultes, et je me sentais effroyablement, atrocement malheureux… Je me présentais devant Dieu et Le priais : « Ô Dieu ! J’ignore combien de temps je vais devoir vivre comme cela, et je ne sais pas comment affronter ce qui m’attend. Maintenant, ma chair est faible et je ne veux plus continuer dans cette situation. Ô Dieu ! Donne-moi la détermination de supporter la souffrance, et guide-moi pour que je comprenne Ton dessein, afin que je puisse Te satisfaire dans cette situation. » Après ma prière, ces paroles de Dieu ont clairement surgi dans mon esprit : « Nombreuses sont les nuits sans sommeil que Dieu a endurées pour le bien de l’œuvre de l’humanité. De très haut au plus bas, Il est descendu dans l’enfer dans lequel l’homme vit dans le but de passer Ses journées avec l’homme, Il ne S’est jamais plaint de la pauvreté de l’homme et Il ne lui a jamais reproché sa désobéissance, mais endure la plus grande humiliation tout en accomplissant personnellement Son œuvre. […] Pour le bien de l’humanité tout entière, pour que toute l’humanité puisse trouver le repos plus tôt, Il a enduré l’humiliation et subi l’injustice en venant sur terre et en entrant personnellement dans “l’enfer” et “le séjour des morts”, dans l’antre du tigre, afin de sauver l’homme. En quoi l’homme est-il qualifié pour s’opposer à Dieu ? Quelle raison a-t-il pour se plaindre de Dieu ? Comment peut-il avoir le culot de regarder Dieu ? Dieu du ciel est venu sur cette terre de souillure et de vice, et n’a jamais présenté Ses griefs ni ne S’est plaint de l’homme mais, au contraire, Il accepte en silence les ravages[1] et l’oppression de l’homme. Il ne S’est jamais vengé des exigences déraisonnables de l’homme, n’a jamais fait de demandes excessives à l’homme, et n’a jamais formulé de demandes déraisonnables à l’homme. Il fait tout simplement tous les travaux requis par l’homme sans Se plaindre : enseigner, éclairer, reprocher, épurer par les mots, rappeler, exhorter, consoler, juger et révéler » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (9)). J’ai médité ces paroles de Dieu, j’ai pensé aux souffrances que Dieu avait endurées pour l’humanité les deux fois qu’Il était venu, incarné, dans le monde, et malgré moi, mes yeux ont été baignés de larmes. Le Seigneur Jésus avait été crucifié, Il avait utilisé Sa propre vie pour racheter l’humanité, laquelle avait été corrompue par Satan. Aujourd’hui, Dieu Tout-Puissant S’est à nouveau incarné et est venu en Chine, cette nation qui résiste le plus à Dieu, dans laquelle Il risque Sa vie pour prononcer Ses paroles et nous sauver. Qui pourrait savoir quelles difficultés et quelles souffrances Il a subies pour ce faire ? Qui pourrait apprécier cela ? Pendant ce temps, moi, membre de l’humanité corrompue, je ne supportais pas d’être aussi malheureux et je ne voulais qu’une chose, échapper à ma situation après avoir passé quelques jours seulement avec ces malfaiteurs. Dieu, qui est saint et juste, vit avec nous dans ce monde mauvais et déchu depuis des décennies. N’a-t-Il pas souffert bien davantage ? Par ailleurs, si je souffrais, c’était pour me libérer de la corruption et obtenir le vrai salut. Mais Dieu est innocent et n’est pas de ce monde, ni de cet enfer sur terre, et pourtant, simplement par amour pour l’humanité, Il est venu dans les profondeurs du repaire du grand dragon rouge, prêt à sacrifier Sa vie pour sauver l’humanité. L’amour de Dieu est vraiment extraordinaire ! Si j’éprouvais ne serait-ce qu’un peu d’amour pour Lui, je ne devais pas trouver ma propre situation insupportable et je ne devais pas me sentir trop lésé. Vis-à-vis de l’amour de Dieu, je ne ressentais que regret et honte. Enfin, en contemplant cet amour, je sentais en moi des vagues de chaleur. Dieu est vraiment grand, et Son amour pour l’humanité est tellement profond et vrai ! Si je n’avais pas vécu personnellement une telle situation, je ne connaîtrais pas la valeur et la beauté de Dieu. L’expérience de cette situation m’avait ravagé physiquement, mais elle m’était formidablement profitable dans ma vie. En y songeant, j’ai été rempli de gratitude pour Dieu, et j’ai trouvé la détermination de rester ferme dans mon témoignage pour Lui, malgré ma souffrance extrême.

Dans la maison de détention, le chef des prisonniers m’a souvent parlé des moyens utilisés par les agents correctionnels pour tourmenter les « criminels » qui croient en Dieu : ils leur enfoncent des punaises dans les doigts, ce qui leur occasionne une douleur indicible ; ils remplissent une bouteille d’eau bouillante et obligent le croyant à y plonger un doigt, et quand la peau est brûlée, ils lui font retirer le doigt et ils frottent les cloques avec du piment en poudre… En écoutant ces descriptions de tortures à glacer le sang, je bouillais de colère et ma haine envers le gouvernement du PCC, ce régime satanique, ne faisait que s’intensifier. Il se présente d’une manière très positive tout en commettant les actes les plus infâmes. Il déclare la « liberté de croyance », proclame que « toute personne jouit des droits et intérêts légitimes du citoyen » et que « les prisonniers sont traités comme des membres de la famille », et en secret, il maltraite et torture les gens, ne montre aucune considération pour la vie humaine et ne traite pas les gens comme des êtres humains. Pour quiconque croit en Dieu, entrer dans leur monde, c’est entrer en enfer, un endroit où l’on est tourmenté et dégradé, et dont on ne peut jamais savoir si l’on ressortira vivant. J’étais terrifié à cette idée, car j’avais peur que l’on me fasse subir ces tortures. Chaque fois que j’entendais les agents correctionnels ouvrir la minuscule fenêtre sur la porte métallique, mon cœur battait la chamade, parce que j’avais peur d’être traîné dehors et torturé. J’étais chaque jour accablé par la peur, et j’avais le sentiment de me trouver dans un piège inextricable. Dans mon malheur, je ne pouvais que prier Dieu en silence : « Ô Dieu ! Mon cœur est faible maintenant et je me sens si craintif, mais je veux Te satisfaire, alors donne-moi la foi et la force. Je veux me fier à Toi pour surmonter la tentation de Satan ! » Après avoir prié, j’ai trouvé l’inspiration dans cette parole de Dieu : « Ne crains pas, le Dieu Tout-Puissant des armées sera sûrement avec toi ; Il vous soutient et Il est votre bouclier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). « Lorsque les hommes sont prêts à sacrifier leur vie, tout devient insignifiant, et personne ne peut l’emporter sur eux. Qu’est-ce qui pourrait être plus important que la vie ? Ainsi, Satan devient incapable de faire plus chez les hommes, il ne peut rien faire avec l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 36). Cette parole de Dieu m’a grandement réconforté et encouragé. « Oui, me suis-je dit. Le Dieu en Lequel je crois est le Seigneur de la création qui a créé les cieux et la terre et toutes les choses qui s’y trouvent, qui est souverain sur toutes choses, et qui contrôle tout et tout le monde. Par ailleurs, est-ce que la vie et la mort de chaque individu ne sont pas entre Ses mains ? Sans Sa permission, le diable Satan n’oserait rien me faire. Si j’ai passé toute la journée fragilisé et terrorisé, n’est-ce pas simplement ma peur de la mort et ma crainte de la souffrance physique ? Satan a utilisé cette faiblesse pour s’attaquer à moi, pour m’y faire succomber et me faire trahir Dieu. C’est le stratagème de Satan pour dévorer les gens. Mais si je suis prêt à renoncer à vivre, y aurait-il vraiment quelque chose que je ne pourrais pas supporter ? » J’ai songé à l’histoire de Job : quand Satan a fait son pari avec Dieu, Job a souffert dans sa chair, mais sans la permission de Dieu, Satan avait beau le torturer, il ne pouvait pas lui ôter la vie. À présent, je voulais suivre l’exemple de Job et avoir une vraie foi en Dieu, car même si mon corps était torturé à mort par les démons, mon âme était entre les mains de Dieu. Ces démons auraient beau me torturer et me tourmenter, je ne céderais jamais devant la maltraitance tyrannique de Satan. J’ai fait le serment de ne jamais devenir un Judas ! Je suis reconnaissant à Dieu pour l’orientation pertinente que j’ai trouvée dans Sa parole, qui m’a libéré de la servitude et des contraintes de la mort, et qui m’a permis de ne pas être victime du stratagème de Satan. Grâce à la protection de Dieu, je n’ai pas subi ces tortures, et là encore, j’ai vu l’amour et la compassion que Dieu m’a accordés.

Quelques jours plus tard, ce policier malfaisant est revenu m’interroger, espérant obtenir de moi des renseignements sur les dirigeants de l’Église, mais comme je ne lui ai pas répondu, il est devenu extrêmement violent. Il m’a fixé des yeux tout en m’attrapant par le menton et m’a incliné la tête à gauche et à droite, puis il m’a dit en serrant les dents : « Est-ce qu’il y a quelque chose d’humain en toi ? Vas-y donc, crois en Dieu ! Je vais mettre une photo de toi sur Internet et inventer quelques histoires sur toi, et tous ceux qui croient en Dieu Tout-Puissant penseront que tu as trahi Dieu et que tu as dénoncé tes frères et sœurs. Personne ne te parlera plus. Et puis, je vais t’emmener dans un endroit que personne ne connaît, creuser un trou et t’y enterrer vivant, et personne ne le saura jamais. » Dans sa colère, ce démon m’a expliqué leurs manigances et leurs plans secrets, et c’était aussi leur moyen habituel de manipuler les gens : les piéger, les diffamer, monter de fausses accusations de crimes et de meurtres. Ils n’ont absolument aucun respect pour la vie humaine, et l’on ne saurait dire combien de coups inhumains et impitoyables ils ont manigancés en secret ! Cette fois, en l’entendant hurler ses menaces, je suis resté calme et je n’ai pas eu peur du tout, car Dieu était mon soutien solide. Dieu était avec moi, je n’avais donc rien à craindre. Plus Satan devient féroce, plus il révèle sa laideur et son impuissance ; plus il persécute les croyants, plus il dévoile son essence mauvaise et réactionnaire qui fait de lui l’ennemi de Dieu, lui fait faire des choses immorales et le fait agir contre le Ciel et la nature ; plus il fait du mal aux croyants, plus il stimule ma détermination à croire en Dieu et à Le suivre jusqu’au bout : je veux consacrer ma vie à Dieu et tourner le dos à Satan une fois pour toutes ! Comme le dit la parole de Dieu : « Depuis longtemps l’homme a rassemblé toutes ses forces, il a consacré tous ses efforts, payé tout le prix pour ceci : dévoiler le visage hideux de ce démon et permettre aux gens qui ont été aveuglés et ont enduré toutes sortes de souffrances et d’épreuves de s’extraire de leur douleur et de tourner le dos à ce vieux démon méchant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). À ce moment-là, je bouillais de colère, et j’ai fait ce serment dans ma tête : peu importait combien de temps je devrais rester là, et peu importait la manière dont ces démons me torturaient, je ne trahirais jamais Dieu. Le policier a compris que je n’allais pas lui répondre, et il a fini par me ramener dans la cellule. Et ainsi, grâce à l’orientation de la parole de Dieu, j’ai triomphé des tentatives répétées de ces démons de m’arracher des aveux par leur torture. Je n’ai jamais révélé le moindre renseignement sur l’Église, et après 50 jours passés dans la maison de détention, la police a été obligée de me relâcher sans inculpation.

Cette expérience d’arrestation m’a permis de voir clairement l’essence démoniaque du gouvernement du PCC. Il se bat contre le Ciel et se fait l’ennemi de Dieu. Il refuse de vénérer Dieu, et il utilise aussi tous les moyens possibles pour tromper et contrôler les gens, pour les empêcher de croire en Dieu et de Le vénérer. Il s’efforce d’obtenir des gens qu’ils ignorent Dieu et Lui résistent, et qu’ainsi, ils soient finalement détruits en enfer et avec l’enfer. C’est si méprisable, si méchant et si diabolique ! Cependant, plus important encore, cette expérience m’a permis de comprendre véritablement les merveilles et la sagesse de Dieu, et l’autorité et le pouvoir de Sa parole. Dans un tel pays, où Dieu est considéré comme un ennemi juré, les croyants sont comme des épines dans les yeux et la chair du gouvernement athée. Or, il est absolument incapable de faire barrage à ceux qui croient sincèrement en Dieu. Il a beau opprimer, emprisonner et blesser notre chair, il ne peut pas éliminer notre désir d’aller vers la lumière et de poursuivre la vérité, et il ne peut pas ébranler notre résolution de croire en Dieu et de Le suivre. J’ai été arrêté et j’ai personnellement fait l’expérience de la cruauté sauvage de ces démons. Satan a vainement désiré me faire succomber à sa domination despotique en m’arrêtant et en me persécutant, mais la parole de Dieu m’a continuellement guidé, m’a donné la sagesse, la foi et la force qui m’ont permis de rester fort au milieu de la cruelle persécution par Satan. Grâce à mon expérience concrète, j’ai assisté aux merveilles de Dieu, ma confiance en Dieu s’est considérablement renforcée et je suis parvenu à une compréhension plus concrète de Sa parole. J’ai constaté que la parole de Dieu est la vérité, et qu’elle est la force et la source de la vie des hommes. Guidé par la parole de Dieu, je n’ai rien à craindre, et peu importent toutes les difficultés et tous les obstacles que je pourrai rencontrer à l’avenir, je veux suivre Dieu jusqu’au bout !

Note de bas de page :

1. « Ravages » est utilisé pour exposer la désobéissance de l’humanité.

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