Apprendre par la coopération

26 août 2020

Par Zan En, Corée du Sud

Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu veux remplir correctement tes devoirs et répondre à la volonté de Dieu, tu dois d’abord apprendre à travailler en harmonie avec les autres. Quand tu collabores avec tes frères et sœurs, tu dois te demander : qu’est-ce que l’harmonie ? La façon dont je leur parle est-elle harmonieuse ? Mes pensées conduisent-elles à une harmonie avec eux ? La façon dont je fais les choses conduit-elle à une harmonie avec eux ? Réfléchis à la manière d’être en harmonie. Parfois, être en harmonie demande de la patience et de la tolérance, mais cela comprend aussi le fait de maintenir sa position et de faire respecter des principes ; cela ne veut pas dire concilier les différences sans tenir compte des principes ni essayer d’être “le gentil” ou s’en tenir à la voie de la modération. Et notamment, il ne s’agit pas de s’attirer les bonnes grâces de quelqu’un. Voilà pour les principes. Une fois que tu les auras saisis, sans même t’en rendre compte, tu agiras conformément à la volonté de Dieu et tu vivras aussi la réalité de la vérité ; de cette manière, tu parviendras à l’unité avec tes frères et sœurs. Dans leurs interactions mutuelles, quand les hommes fondent leur vie, leurs notions, leurs idées, leurs désirs, leur égoïsme, leurs propres capacités, dons, spécialités et intelligence sur des philosophies, ils sont absolument incapables d’atteindre l’unité devant Dieu. Comme ils vivent et agissent de l’intérieur d’un tempérament satanique corrompu, ils ne peuvent pas réaliser leur unité. Quelle est la conséquence ultime de cela ? L’œuvre divine ne s’exerce pas sur eux. Comme Dieu n’agit pas sur eux et qu’ils continuent à s’appuyer sur leurs maigres aptitudes, sur leur intelligence, sur leurs spécialités et sur le peu de connaissances et de compétences qu’ils ont acquises, ils peinent à contribuer pleinement au service de la maison de Dieu et trouvent aussi très difficile de se conformer à Sa volonté. Car si Dieu n’agit pas sur vous, tu ne peux jamais saisir les principes consistant à mettre la vérité en pratique ou à faire les choses ; c’est-à-dire que tu ne parviens jamais à saisir l’essence ou l’origine des principes qu’il y a derrière le devoir que tu accomplis ni savoir comment agir en harmonie avec la volonté de Dieu ou quoi faire pour Lui apporter de la joie. Tu ne peux pas non plus savoir comment agir en accord avec les principes de la vérité. Tu es incapable de saisir ces choses essentielles ; tu n’en as aucune idée. Tes tentatives confuses pour remplir ton devoir sont vouées à l’échec et tu es sûr d’être rejeté par Dieu » (« Récits des entretiens de Christ »).

Je me souviens qu’il y a trois ans, nous avons conçu la chorégraphie d’une danse pour un spectacle. La musique contenait des sonorités puissantes, nos mouvements et formations devaient donc dégager de l’ardeur et de la passion. Nous avions besoin de plus de dix danseurs. Une fois tous les danseurs choisis, nous avons commencé les répétitions. Au début, nous avons discuté des mouvements. Tout le monde a approuvé mes idées et les a acceptées. J’ai commencé à me sentir fière de moi et j’ai pensé : « On dirait que je suis une chorégraphe plutôt douée. » Du coup, je me suis mise à penser que mes opinions étaient toujours les bonnes et à accorder de moins en moins d’attention aux opinions de mes frères et sœurs. Je me souviens d’une fois ou nous répétions des mouvements de la chanson. Tout le monde a donné son avis et j’ai donné le mien. Je pensais que, comme nous étions au point d’orgue de la chanson, il nous fallait une formation imposante et fluide. Quand j’ai fini de parler, une sœur s’est exprimée. Elle a dit : « Vu les paroles, nous avons besoin d’exprimer l’aspiration des croyants pour la venue du Seigneur. Je pense qu’il vaut mieux se réunir en formation de prière pour exprimer la sincérité de leur attente de l’arrivée du Seigneur. » Quand elle a fini de parler, j’ai pensé : « Comment ? Alors que la musique atteint son apogée, on va juste rester immobiles au lieu d’être dans la fluidité et de se disperser ? C’est ça, le projet ? » J’ai tout de suite rejeté son opinion. J’ai vu qu’elle se sentait un peu gênée, mais je n’y ai pas vraiment prêté attention. Je voyais les choses comme cela : quand on pense que quelque chose ne fonctionne pas, il faut le dire. Il faut assumer la responsabilité de son devoir. Sur le chemin de la maison, à l’heure du déjeuner, un frère m’a fait remarquer que je ne devrais pas rejeter si rapidement les opinions d’autrui et devrais plutôt les explorer. J’ai pensé que sa remarque était juste, mais me suis dit : « Je ne pense pas que sa proposition pourrait fonctionner. De plus, mon idée est fondée sur le bon sens, donc elle doit être la bonne. Nous saurons si c’est le cas quand tout le monde l’essayera. » À ce moment-là, je ressentais encore une grande confiance en moi. Mais, à ma grande surprise, quand on a répété, mon idée s’est révélée plate et sans inspiration. Par contre, son idée exprimait parfaitement l’aspiration des croyants à la venue du Seigneur, même si elle ne contenait pas de mouvements audacieux ni rien de ce genre. La scène était très émouvante et correspondait parfaitement à la musique. Tout le monde a préféré sa suggestion. Je me suis sentie un peu humiliée. Je me suis rendu compte que j’avais été déraisonnable d’écarter arbitrairement son idée, mais j’avais encore l’impression d’avoir juste mal abordé le problème. Je n’ai pas réfléchi à mon comportement.

À chaque fois que nous discutions de nos idées après cela, je pensais encore souvent que mes opinions étaient les bonnes. Parfois, quelqu’un faisait une proposition avec laquelle je n’étais pas d’accord et je la rejetais directement. À d’autre moments, les autres choisissaient des idées différentes des miennes et je ne l’acceptais pas. Je me disais : « Mais à quoi pensez-vous donc ? Mon idée est clairement le genre d’énergie que nous recherchons. Vous n’avez tous aucun goût ! » Alors je continuais à défendre ma suggestion. Je trouvais des problèmes dans les propositions des autres : « Ça ne va pas. » « Ce n’est pas bon. » Au fil du temps, certains frères et sœurs ont commencé à me trouver trop autoritaire et ont cessé d’exprimer leurs points de vue. De moins en moins de personnes ont participé aux discussions et les répétitions ont été moins efficaces. Parfois, nous n’avancions plus du tout durant des heures. Nous étions comme dans une impasse. Quand les responsables du projet s’en sont rendu compte, ils nous ont rassemblés. Nous avons lu deux passages de la parole de Dieu : « Beaucoup de gens ne font pas attention aux leçons à tirer du travail en commun. J’ai découvert que beaucoup d’entre vous ne peuvent tirer aucune leçon quand ils collaborent avec les autres ; la plupart d’entre vous s’en tiennent à leurs propres opinions. Chacun d’entre vous a son propre point de vue en travaillant dans l’Église et il y a un manque de communication ; vous ne coopérez pas du tout en fait. Vous êtes tous très absorbés par la simple communication de vos propres idées ou par la libération des “fardeaux” que vous portez à l’intérieur de vous, vous ne cherchez pas du tout la vie. Tu sembles ne faire le travail que de façon superficielle, croyant toujours que tu devrais suivre ton propre chemin, peu importe ce que quiconque dit ou pense ; croyant échanger selon la direction du Saint-Esprit, quoi que disent les autres. Tu n’es pas capable de voir les forces des autres, ni de t’examiner toi-même. Votre acceptation des choses est vraiment perverse et erronée. On peut dire que même maintenant, tu manifestes toujours beaucoup de suffisance, comme si tu avais rechuté dans cette vieille maladie. » « Chaque fois que vous faites face à quelque chose, vous devriez échanger entre vous afin que votre vie puisse en bénéficier. Vous ne devriez prendre une décision qu’après avoir échangé sur différents sujets. Ce n’est pas être négligent, mais assumer la responsabilité de l’Église » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Servir comme les Israélites). Quand j’ai lu les paroles de Dieu « la libération des “fardeaux” que vous portez à l’intérieur de vous, » et « s’en tenir à ses opinions, » mon cœur s’est serré. J’avais toujours pensé qu’en exprimant mes opinions et mes désaccords, j’accomplissais mon devoir. En réfléchissant à mon comportement à la lumière des paroles de Dieu, j’avais tort. Les paroles de Dieu nous disent que, quand nous œuvrons, nous devons chercher ensemble les principes de la vérité et compenser nos manquements en apprenant des autres. C’est la seule manière de remplir notre devoir. En y repensant, seules mes opinions m’importaient, et le fait de prouver que j’avais raison. Je n’oubliais pas ma personne, n’écoutais pas, ni ne jugeais les choses selon les principes. Je rejetais les opinions d’autrui quand je les pensais mauvaises. De la sorte, je n’ai pas œuvré dans l’harmonie, et n’ai pas été responsable envers mon devoir.

Plus tard, j’ai lu des paroles de Dieu : « Ne sois pas suffisant ; puise les forces des autres et utilise-les pour compenser tes propres carences, observe comment les autres vivent selon les paroles de Dieu, et vois s’il vaut la peine d’imiter leur vie, leurs actions et leur discours. Si tu considères les autres comme inférieurs à toi, alors tu es suffisant, vaniteux et d’aucun bénéfice pour qui que ce soit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 22). J’ai réfléchi à mon comportement. Je croyais que mes idées étaient meilleures et que j’avais raison sur tout. Quand quelqu’un faisait une suggestion, je ne me demandais pas si son résultat serait bon ou non, ou si elle exprimerait mieux le sens des paroles de Dieu, je l’écartais simplement sur la base d’une impression fugace. Je finissais par me disputer avec les autres et trouver des failles dans leurs idées. À ce moment seulement, j’ai compris que je ne portais pas de fardeau, mais manifestais un tempérament arrogant. Je faisais mon devoir avec un tempérament arrogant. Je n’acceptais pas les conseils des autres et ne pensais pas au travail de la maison de Dieu. Du coup, tous se sentaient commandés et réprimés. La chorégraphie a été interrompue et ça a retardé le tournage. Est-ce que je ne jouais pas le rôle de Satan, à interrompre le travail de la maison de Dieu ? À cette pensée, je me sentis très mal. C’est un fait que chacun pense de manière différente et que les réflexions de chacun sont uniques. J’aurais dû écouter les idées des autres et les étudier pour voir si elles étaient guidées par le Saint-Esprit. En écoutant les suggestions des gens, je pourrais apprendre d’eux et compenser mes défaillances. De plus, une idée n’est jamais parfaite au moment où quelqu’un la propose. Si ses principes et sa direction sont justes, tout le monde peut intervenir et rendre l’idée meilleure. Mais je trouvais des lacunes aux idées des autres, ce qui n’était pas coopérer avec eux. Maintenant, je comprends mieux. Je ne devais pas soutenir mes opinions par arrogance. Je devais chercher la vérité et l’accepter en faisant mon devoir. Nous devons utiliser l’idée qui porte le témoignage de Dieu, peu importe de qui elle vient. Il faut renoncer à nous-même, tout en travaillant à renforcer les suggestions d’autrui… Alors seulement, nous pouvons recevoir la direction du Saint-Esprit. Après cela, j’ai appris à me mettre en retrait et à écouter les autres durant les répétitions. Alors, j’ai compris que les autres avaient abordé les choses plus profondément et que mes idées étaient loin d’être parfaites. Avant, quand les autres exprimaient leurs opinions, je faisais semblant d’écouter mais j’étais absorbée dans mes propres pensées. Parfois, j’avais une idée que j’aimais bien et j’interrompais quelqu’un pour faire un discours de longue haleine. J’étais si arrogante. Je n’avais pas du tout de raison. Après cela, j’appris à renoncer à ma personne. Quand je voulais insister sur l’une de mes idées et rejeter les autres, je me demandais : « Est-ce que mon idée est vraiment juste ? Puis-je apprendre quelque chose de leurs suggestions ? ». En repensant à mes suggestions pas toujours justes, je rejetais mon tempérament et priais Dieu. Je me mettais de côté et priais Dieu de me guider. Au fil du temps, j’ai moins exprimé mes opinions. J’ai écouté avec attention les autres et réfléchi davantage à leurs opinions. En travaillant avec les autres, j’ai progressé sur mes défaillances. J’ai aussi aidé à améliorer leurs idées. En remplissant mon devoir de cette manière, j’ai senti que nous deviendrions un seul esprit. Mon cœur était serein et rempli de joie. À cette époque, plus de dix d’entre nous sommes entrés dans la vérité d’œuvrer harmonieusement, et notre chorégraphie a progressé. Rapidement, nous avons eu tous nos mouvements chorégraphiés.

Une fois la chorégraphie terminée, nous nous sommes concentrés sur les répétitions. Afin d’assurer la précision de nos mouvements, nous les avons répétés un à un, encore et encore, jusqu’à les maitriser complètement et ne plus faire d’erreurs. C’est là que nous avons pu avancer. Je me rappelle un moment, en répétition, où je pensais avoir bien dansé et pouvoir continuer. Mais notre professeur dit à quelqu’un : « Eh toi, ce n’était pas bon. On recommence depuis le début. » Peu disposée à accepter ça, j’ai regardé la personne qui avait fait l’erreur avec un air méprisant, et j’ai pensé : « Nous avons répété ce mouvement tellement de fois, comment peux-tu rater ça ? Est-ce que tu n’es pas assez sérieux, ou juste fainéant ? ». Quand je voyais un frère ou une sœur se décaler du tempo, qu’il soit en retard ou en avance, cela m’énervait. « Nous répétons depuis des mois. Nous connaissons la musique. Tu devrais y arriver, maintenant ! Pourquoi est-ce que tu te trompes ? Tu n’as pas de talent. » Certains n’avaient aucun sens du placement et se tenaient au mauvais endroit. Le professeur nous disait : « Hé, toi là-bas ! Tu es encore au mauvais endroit. » Je m’énervais encore plus et je pensais : « Sois conscient de ce qui t’entoure. Ce n’est pas compliqué. » Même si je savais qu’il ne fallait pas mépriser les autres, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un air contrarié sur le visage à chaque erreur ou performance décevante.

Un jour, une sœur m’a dit : « Ces derniers temps, je me suis sentie très bridée par toi. À chaque fois que je fais une erreur ou une performance décevante, tu as toujours cet air irrité ou méprisant, comme si tu étais vraiment bonne et meilleure que tous les autres. À chaque fois que je te vois comme ça, je me sens très mal. » Quand elle m’a fait remarquer ça, je me suis énervée et lui ai dit qu’elle avait tort, mais me suis sentie ensuite très contrariée. J’ai repensé à ce qu’elle avait dit. Elle avait raison. Récemment, j’avais montré mon irritation durant les répétitions. Je n’avais peut-être rien dit, mais mes expressions avaient trahi mon tempérament arrogant et mis les autres mal à l’aise. Je me suis sentie triste. J’ai pense : « Pourquoi mon tempérament arrogant n’a-t-il pas changé ? » Quelques jours plus tard, lors d’une réunion, tout le monde a partagé ses difficultés rencontrées en répétition. Un frère a dit qu’il n’avait encore jamais appris ce style de dance, et que même s’il voulait bien faire, son corps résistait. À chaque fois qu’il voyait les autres recommencer à cause de son erreur, cela le contrariait et il s’en voulait. Certaines sœurs ont dit qu’elles n’avaient pas l’oreille musicale et qu’au début d’une dance, elles pensaient aux gestes mais n’arrivaient pas à rester dans le rythme. D’autres ont dit qu’ils avaient toujours dansé sur place, que c’était la première fois qu’ils évoluaient en formations et que ça les perturbait. Quand j’ai entendu ça, je me suis sentie vraiment honteuse. J’ai repensé aux regards méprisants que j’avais jetés aux autres et me suis sentie plus mal encore. Ces difficultés les inquiétaient et ils essayaient de faire de leur mieux. Non seulement je n’avais montré aucune d’empathie et ne les avais pas aidés à surmonter ces difficultés, mais je les avais méprisés et m’étais impatientée. Je les avais rendus mal à l’aise et tristes. Où était passée mon humanité ? Comment pouvais-je bien travailler avec eux comme cela ?

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu. « Si la vérité est réellement avec toi, tu emprunteras naturellement le bon chemin. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu avais de l’arrogance et de la vanité, tu ne pourrais pas t’empêcher de défier Dieu. Tu ne le ferais pas par exprès ; tu le ferais à cause de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu t’affiches constamment, et, pour finir, que tu t’assoies à la place de Dieu et te rendes témoignage à toi-même. En fin de compte, tu transformerais tes propres idées, ta propre pensée et tes propres notions en vérités à adorer. Vois combien de mal font les hommes à cause de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (« Récits des entretiens de Christ »). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris mon attitude arrogante. Contrôlée par mon arrogance, j’avais une haute opinion de moi-même, comme si j’étais meilleure que tout le monde. Quand les autres avaient des suggestions, je pensais que seules les miennes étaient bonnes. Je m’accrochais à mes points de vue et rejetais ceux des autres, et en venait même à des disputes. Cela avait même retardé nos progrès et le travail de la maison de Dieu. Après cela, même si je ne rejetais plus les opinions des autres, à chaque fois que je voyais quelqu’un se tromper ou ne pas être parfait, je ne pouvais m’empêcher de montrer mon irritation et cela les refreinaient. J’étais si arrogante. Où était mon humanité ? En pensant à ma nature arrogante, qui refreinait les autres et perturbait le travail de la maison de Dieu, j’ai eu des regrets. J’ai compris à ce moment-là que, si je ne dépassais pas cette arrogance, je ferais le mal et que je ne pourrais pas travailler correctement avec mes frères et sœurs.

Après cela, durant les répétitions, je ne me suis plus concentrée sur les lacunes des autres. Petit à petit, j’ai compris que je rencontrais des difficultés avec mes propres mouvements. Mon équilibre et mes mouvements étaient souvent imparfaits et il fallait que je m’entraîne beaucoup. Je n’étais pas formidable. Je n’avais pas compris la vérité, ni ma propre arrogance. Je ne me connaissais pas. Je pensais être meilleure que les autres. Je n’avais aucune raison ! J’ai lu les paroles de Dieu : « Croyez-vous qu’il existe quelqu’un de parfait ? Aussi forts, capables ou talentueux que soient les êtres humains, ils ne sont pas parfaits. Il faut l’admettre ; c’est un fait. Le reconnaître est aussi l’attitude la plus juste de quiconque considère correctement ses points forts, ses avantages ou ses défauts ; voilà la rationalité que l’on devrait posséder. Avec une telle rationalité, tu peux composer correctement avec tes forces et tes faiblesses comme avec celles des autres, et cela te permettra de travailler harmonieusement à leurs côtés. Si, fort de cet aspect de la vérité, tu parviens à en pénétrer la réalité, tu arriveras à t’entendre avec tes frères et sœurs, et vous puiserez dans les points forts les uns des autres pour compenser les faiblesses que vous avez. De cette manière, quel que soit le devoir ou la tâche que tu accomplis, tu les feras toujours de mieux en mieux et tu auras la bénédiction de Dieu » (« Récits des entretiens de Christ »). « En tout ce que vous faites, vous devez n’avoir qu’un seul esprit. Et comment n’avoir qu’un seul esprit ? Vous devez pratiquer la vérité ; alors seulement serez-vous capables de devenir aussi forts qu’une corde à trois brins : tous ensemble et tous d’un seul esprit » (« Récits des entretiens de Christ »). J’ai ensuite compris que si l’on veut bien travailler avec les autres, il faut les traiter de la bonne manière. Quand on voit les faiblesses de quelqu’un, il ne faut pas le décourager, il faut l’aider. Ainsi, nous bénéficions de l’orientation de Dieu et de sa bénédiction, et nous atteignons des résultats. Je me mettais en avant et méprisais les autres, mais en réalité, je n’aurai pas pu faire cette danse toute seule. Il nous fallait danser tous ensemble. Pour atteindre notre but et élever tout le monde au même niveau d’exigence en peu de temps, pour que nos mouvements soient synchronisés, il nous fallait travailler ensemble et compenser nos faiblesses respectives.

Nous avons commencé à partager nos ressentis, à parler de ce qui requérait notre attention et des difficultés à éviter pour réussir. Quand on voyait quelqu’un peiner, on identifiait le problème et lui montrait la bonne voie. Lors des formations, nous regardions les autres et ne nous préoccupions pas seulement de notre placement. Nous nous considérions comme faisant partie d’un tout. Si quelqu’un se déplaçait sans le faire exprès, j’adaptais ma position pour corriger son erreur afin de préserver la formation dans son ensemble. Progressivement, nos mouvements sont devenus plus uniformes et les formations plus belles. Le jour du tournage est arrivé. Après, nous avons regardé le montage et avons été époustouflés par la qualité de l’ensemble. Nous n’aurions jamais pu faire aussi bien avec nos compétences individuelles en danse. C’était le résultat de l’orientation de Dieu. Nous avons accompli cela en travaillant ensemble et en recevant l’œuvre du Saint-Esprit.

Quand je repense à l’époque où nous répétions cette danse, c’étaient la parole de Dieu et Son arrangement qui nous ont aidés à atteindre la vérité et à bien travailler ensemble. En pratiquant la vérité, j’ai appris à me mettre en retrait et à traiter les autres correctement, et j’ai commencé à en savoir plus sur mon arrogance. J’en suis venue à comprendre que l’on ne peut pas accomplir notre devoir sans bien travailler avec les autres. Merci à Dieu !

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