Mes inquiétudes à l’idée de congédier de faux dirigeants

1 mars 2025

Par Jing Wei, Chine

En septembre 2020, j’étais prédicatrice au sein de l’Église, responsable du travail de quatre Églises. La dirigeante d’une de ces Églises, Li Ying, avait un bon calibre et était enthousiaste dans son devoir. J’avais une très bonne impression d’elle. Mais quelque temps plus tard, j’ai découvert que cette Église avait des incrédules et des personnes malfaisantes manifestes qui n’avaient toujours pas été purgées et qui perturbaient la vie de l’Église. Alors, j’ai échangé avec Li Ying, exposant son état, et je lui ai dit l’essence et les conséquences de ne pas faire un devoir de purge. Li Ying a accepté de purger ces incrédules et ces personnes malfaisantes de l’Église aussitôt que possible. Mais deux mois plus tard, lorsque je me suis à nouveau penchée sur son travail, j’ai découvert que Li Ying ne s’en était toujours pas chargée. Elle prenait même le parti des incrédules et des personnes malfaisantes, et les défendait. Par conséquent, ces personnes qui auraient dû être exclues étaient toujours là et on les laissait causer des interruptions et des perturbations au sein de l’Église. De plus, il y avait des problèmes avec les devoirs des frères et sœurs, mais Li Ying n’échangeait jamais sur la vérité pour les résoudre ni n’émondait ces personnes-là. Au lieu de cela, elle considérait leur chair, et leur assurait des accommodations et des indulgences, ce qui les amenait à ne pas être responsables dans leurs devoirs, et par conséquent, affectait le travail de l’Église. À en juger par son comportement systématique, Li Ying était une fausse dirigeante qui ne faisait pas de travail concret et qui, en conformité avec les principes, aurait dû être congédiée immédiatement. Mais je me suis dit : « Elle est la seule dirigeante au sein de cette Église. Si je la congédie tout de suite, je devrai alors me soucier des différents éléments de cette Église. Je devrai aussi mettre en application certaines de ces tâches en personne. Où suis-je censée trouver le temps et l’énergie pour cela ? De plus, je dois assurer le suivi de plusieurs autres Églises. Je serais débordée. J’ai déjà plus de 60 ans, et je ne suis pas en très bonne santé. Si je me surmène, mon corps pourrait ne pas le supporter ! Si je garde Li Ying, elle sera au moins en mesure de s’occuper des affaires courantes et je pourrai me détendre un peu. » Avec cette idée en tête, je ne l’ai pas congédiée. Puis, en décembre, le mari non croyant de Li Ying a commencé à la surveiller et à la suivre. Elle savait de toute évidence qu’il avait une faible humanité, mais elle a continué de venir sur le lieu des réunions sans la moindre considération pour la sécurité des autres. Par conséquent, elle a mis en péril plusieurs de ces groupes de réunion. Je me suis enfin rendu compte de la gravité du problème de Li Ying et j’ai immédiatement interrompu son travail. Après cela, j’ai eu peur. J’ai compris que cela avait été une conséquence du fait que je n’avais pas congédié Li Ying assez rapidement. J’étais moi aussi responsable !

Durant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit. Les gens doivent acquérir une compréhension approfondie de la manière de traiter ce que Dieu leur confie et, à tout le moins, ils doivent comprendre que les commissions qu’Il confie à l’humanité sont des exaltations et des faveurs spéciales venant de Dieu et qu’elles sont les plus glorieuses des choses. Tout le reste peut être abandonné. Même si une personne doit sacrifier sa propre vie, elle doit quand même réaliser la commission de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que notre devoir est confié par Dieu et qu’il est plus important que tout le reste. Le prendre à la légère et être irresponsable revient à trahir Dieu. Se comporter ainsi revient à être, essentiellement, similaire à Judas, et que nous serons maudits. Si j’avais pu pratiquer comme prédicatrice dans l’Église, c’était la faveur de Dieu. Lorsque je découvre des dirigeants au sein de l’Église qui ne faisaient pas de travail concret, je devais les congédier ou les transférer, si nécessaire. C’était là mon devoir, ma responsabilité. En tant que dirigeante de l’Église, Li Ying avait découvert des problèmes mais n’avait pas échangé sur la vérité pour les résoudre, et avait même entravé le travail de purge. Elle retardait l’exclusion de personnes qui étaient manifestement malfaisantes et incrédules, et prenait même leur défense. Cela confirmait le fait qu’elle était une fausse dirigeante et devait être congédiée sans plus attendre. Mais pour ma part, j’avais craint que tout de suite après l’avoir congédiée, je ne sois pas capable de trouver un remplacement à la hauteur avant quelque temps et que le travail de l’Église me cause encore davantage de soucis. Alors je ne l’avais pas congédiée à temps, ce qui avait mené à des risques en matière de sécurité vis-à-vis du travail de l’Église et des obstructions de ce dernier. J’étais bien consciente du fait que les faux dirigeants et les antéchrists étaient des obstacles et des entraves à l’entrée dans la vie des frères et sœurs et qu’après avoir été découverts, ils devaient être renvoyés et éliminés – on ne peut pas du tout les tolérer. Or, pour m’épargner de l’inquiétude et des difficultés, je n’avais pas congédié Li Ying, bien que je sois consciente qu’elle était une fausse dirigeante. Je voyais bien que j’étais véritablement égoïste et abjecte. Mon attitude vis-à-vis de mon devoir était vraiment répugnante pour Dieu. Ces prises de conscience m’ont beaucoup effrayée, alors j’ai prié Dieu et je me suis repentie devant Lui, et j’ai promptement congédié Li Ying. J’ai aussi exposé et échangé sur l’essence et les conséquences de ses actions, et les autres ont gagné un certain discernement la concernant. Après cela, l’Eglise a élu une autre dirigeante et graduellement, le travail de l’Eglise a enfin repris.

En févier 2021, un prédicateur responsable d’une Eglise à Chengxi a été congédié parce qu’il était incapable de faire du travail concret, et la dirigeante m’a chargée du travail de cette Eglise. Après avoir endossé ce rôle, Soeur Xue Ming m’a informée de problèmes rencontrés avec la dirigeante de l’Eglise et la diaconesse d’abreuvement, « La diaconesse d’abreuvement est toujours irresponsable et négligente dans son travail. Voilà 20 jours qu’elle n’a pas abreuvé les nouveaux venus dont elle a la charge. Certains d’entre eux ont écouté des rumeurs et ont abandonné la foi. La dirigeante de l’Église est toujours distraite par son emploi principal et ce n’est que rarement qu’elle se rassemble avec les autres ou propose un suivi du travail. Des frères et des sœurs l’ont prévenue et ont échangé avec elle, mais elle n’a rien voulu entendre. Elle est aussi consciente du fait que la diaconesse d’abreuvement ne fait aucun travail concret et devrait être congédiée, mais non seulement elle ne la congédie pas, elle se rallie même à elle et prend sa défense. Alors il s’agit là d’une fausse dirigeante et d’une fausse ouvrière qui ne font pas de travail concret et qui ont déjà retardé le travail de l’Église. » Après avoir écouté le compte rendu de Xue Ming, je me suis dit : « À la lumière de ce comportement, ces deux-là devraient être congédiées. Mais l’élection de nouveaux dirigeants et de nouveaux ouvriers n’est pas chose aisée. Si je les congédie toutes les deux et que nous ne pouvons pas élire des remplaçants à la hauteur avant quelque temps, ne vais-je pas devoir me charger du travail de cette Église ? Mon énergie est limitée, alors peu importe l’urgence de cette situation, je vais devoir m’y prendre petit à petit. » Voyant que je ne répondais pas, Xue Ming a dit avec inquiétude : « Si de faux dirigeants et ouvriers ne sont pas rapidement remplacés dans l’Église, cela compromettra à la fois le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs. N’éprouves-tu aucun sentiment d’anxiété ou d’urgence ? Cela n’a-t-il aucune importance pour toi ? Tu ferais mieux de ne pas te comporter comme le prédicateur avant toi qui ne faisait aucun travail concret. » J’ai senti mes joues s’empourprer face à ce déluge de reproches et je me suis dit : « Je viens tout juste d’arriver ici, il y a encore bien des choses que je ne comprends pas. Je ne peux pas avoir les yeux plus gros que le ventre, il faut que je m’y prenne petit à petit. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas dit que je n’allais pas prendre cela en charge. » Plus tard, je me suis rendu compte que mon état était mauvais, alors je me suis empressée de prier Dieu : « Dieu, c’est Toi qui as rendu possible cette situation à laquelle je fais face, mais je ne cesse de me trouver des excuses. Je sais que ce n’est pas en conformité avec Ton intention. S’il te plaît, guide-moi vers la soumission afin que je puisse réfléchir et apprendre de cela. » Après avoir prié, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « À l’heure actuelle, certains ne portent aucun fardeau pour l’Église. Ces gens sont peu sérieux et négligents, et ils ne se soucient que de leur propre chair. Ces gens sont extrêmement égoïstes et ils sont aussi aveugles. Tu ne porteras aucun fardeau si tu ne parviens pas à comprendre cette question clairement. Plus tu montres de la considération pour les intentions de Dieu, plus lourd sera le fardeau qu’Il te confiera. Les égoïstes ne sont pas prêts à souffrir de telles choses, ils ne sont pas prêts à payer le prix, et à la fin, ils manqueront des occasions d’être rendus parfaits par Dieu. Ne se font-ils pas du tort à eux-mêmes ? Si tu es quelqu’un qui montres de la considération pour les intentions de Dieu, tu porteras un véritable fardeau pour l’Église. En fait, au lieu d’appeler cela un fardeau que tu portes pour l’Église, il serait mieux de l’appeler un fardeau que tu portes pour ta propre vie, car le fardeau que tu portes pour l’Église sert à ce que tu sois rendu parfait par Dieu à travers de telles expériences. Par conséquent, ceux qui portent le fardeau le plus lourd pour l’Église, qui portent un fardeau pour l’entrée dans la vie, sont ceux qui seront rendus parfaits par Dieu. As-tu clairement vu cela ? Si l’Église à laquelle tu appartiens est dispersée comme le sable, mais que tu ne t’en inquiètes ni ne t’en soucies, que tu ignores même les occasions où tes frères et sœurs ne mangent pas et ne boivent pas les paroles de Dieu de façon normale, alors tu ne portes aucun fardeau. De tels hommes ne sont pas du genre à plaire à Dieu. Les hommes qui plaisent à Dieu ont faim et soif de justice, et ils montrent de la considération pour les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Sois soucieux de la volonté de Dieu afin d’atteindre la perfection). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai été remplie de honte. N’avais-je pas été ni inquiète ni anxieuse au sujet du travail de l’Église ? Lorsque j’avais écouté Xue Ming faire le compte rendu des problèmes causés par la dirigeante et la diaconesse d’abreuvement, je n’avais pas pris en considération le travail de l’Église et je n’avais pas rapidement investigué et congédié la fausse dirigeante et la fausse ouvrière. Au lieu de cela, j’avais d’abord pris en compte mes intérêts charnels, inquiète à l’idée qu’après que je les aurai congédiées, des remplaçants devraient être élus. J’aurais été obligée de m’inquiéter de cela et d’y consacrer de l’énergie, et ma charge de travail aurait augmenté. Pour m’épargner de payer un prix et d’endurer des difficultés physiques, j’avais estimé qu’il n’y avait pas d’urgence à les congédier, même si je savais qu’elles étaient de fausses dirigeante et ouvrière. En substance, j’étais secrètement en train de les protéger et de me prêter à leur jeu, je les laissais faire de mauvaises choses au sein de l’Église et interrompre et perturber le travail de l’Église. Le fait que Xue Ming m’émonde pour ne pas m’être occupée de mon devoir avec urgence avait été un avertissement utile pour moi. Il m’avait permis de réfléchir rapidement à mon tempérament corrompu, de le reconnaître et de me repentir auprès de Dieu. Si de faux dirigeants et ouvriers étaient autorisés à rester au sein de l’Église, qui sait l’ampleur des pertes que le travail de l’Église pourrait subir ? Je me suis aussi rendu compte que dans le cas précédent, j’avais également considéré ma chair. Mon incapacité à renvoyer rapidement un faux dirigeant avait entravé le travail de l’Église. N’étais-je pas en train de commettre la même erreur ? En cherchant à m’épargner une souffrance physique, je ne prenais pas du tout en compte le travail de l’Église ou les pertes causées à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Je ne faisais pas non plus de travail concret, je me comportais comme une fausse dirigeante. Mon attitude vis-à-vis de mon devoir était véritablement répugnante pour Dieu. Si je n’avais pas été émondée, je n’aurais pas eu à l’esprit de réfléchir sur moi-même. En prenant conscience de ces choses-là, j’ai adressé une prière silencieuse à Dieu, pour lui dire que je voulais me repentir et bien faire mon devoir. Le jour suivant, je suis allée à l’Église avec Xue Ming. Après m’être renseignée, j’ai pu confirmer que la dirigeante et la diaconesse d’abreuvement ne faisaient effectivement aucun travail concret. Elles avaient les mêmes opinions que des non-croyants, elles analysaient trop les choses et les gens, et n’acceptaient pas la vérité. Il s’agissait là d’une fausse dirigeante et d’une fausse ouvrière. Elles ont été congédiées peu de temps après cela, et des remplaçants ont été élus.

Par la suite, je me suis demandé : « Pourquoi, lorsque je découvre de faux dirigeants et de faux ouvriers qui ne font pas de travail concret au sein de l’Église, est-ce que je ne les renvoie pas rapidement ? Qu’est-ce qui cause cela, exactement ? » Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). En réfléchissant aux paroles de Dieu, il m’est apparu clairement que si je ne congédiais pas les faux dirigeants et les faux ouvriers, c’était avant tout parce que j’étais égoïste et paresseuse. Dans tout ce que je faisais, je voulais juste me la couler douce et ne pas souffrir ou payer un prix. « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Bois aujourd’hui le vin d’aujourd’hui, et soucie-toi demain de demain » sont les philosophies de Satan selon lesquelles j’ai vécu. Je ne prenais en considération que mes propres bénéfices et je recherchais le confort physique. Je ne prenais pas du tout en considération le travail de l’Église. À ces deux récentes occasions où il s’agissait de congédier de faux dirigeants et de faux ouvriers, j’étais bien consciente qu’elles ne faisaient aucun travail concret et devaient être congédiées rapidement, mais je m’inquiétais sans cesse à l’idée que nous ne puissions pas trouver de remplaçants à la hauteur avant quelque temps. J’aurais dû alors m’inquiéter encore davantage du travail de ces Églises, sans parler de l’impact sur ma santé physique. J’avais déjà plus de soixante ans et je n’étais pas en très bonne santé. Si je me surmenais, je risquais de traverser une période difficile. Alors, pour me ménager et m’épargner certaines souffrances, je les ai gardées à regret et ne me suis pas hâtée de les remplacer. J’ai estimé que le soutien qu’elles apportaient au travail de ces Églises, je n’aurais pas à souffrir et à m’inquiéter autant. J’ai vu que je ne prenais en considération que mes intérêts charnels dans mon devoir, et qu’à considérer ma chair, j’étais en train de protéger de faux dirigeants et de faux ouvriers, de me prêter à leur jeu tandis qu’ils continuaient d’interrompre et d perturber le travail de l’Église. Je n’étais pas en train de faire mon devoir, mais de commettre le mal ! Je m’inquiétais sans cesse de mon âge, et du fait que mon corps ne serait pas capable de supporter une lourde charge de travail. Mais en réalité, je me trouvais juste des excuses pour être irresponsable et ne pas tenir compte de l’intention de Dieu. Dieu dit : « Dieu ne donne pas aux gens un fardeau trop lourd à porter. Si tu peux porter quarante-cinq kilos, Dieu ne te donnera certainement pas un fardeau plus lourd que quarante-cinq kilos. Il ne te mettra pas la pression. C’est ainsi que Dieu est avec chacun. Et tu ne seras pas contraint par quoi que ce soit : ni par une personne ni par une pensée ou opinion. Tu es libre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (15)). Même si je n’étais pas en très bonne santé et que j’étais parfois un peu fatiguée dès que le travail devenait chargé, j’étais capable de supporter ces choses-là. J’étais largement en mesure d’assumer mes responsabilités. Du moment que j’organisais rationnellement mon temps et que je coopérais plus avec les autres, je pourrais physiquement supporter la charge de travail. Auparavant, je pensais principalement de cette manière parce que j’étais paresseuse et que je considérais trop ma chair, ce qui me rendait hostile à la pression, à la difficulté et au fait de payer un prix dans mon devoir. Je me suis rappelé que quand Dieu a demandé à Moïse de guider les Israélites hors d’Égypte, Moïse avait déjà 80 ans, or il n’a pas dit qu’il était trop vieux ni n’a refusé le mandat de Dieu parce qu’il se souciait de l’effort physique. Au contraire, il a répondu à l’appel de Dieu et a été capable d’accomplir le mandat de Dieu tel que Dieu l’avait requis, du mieux qu’il pouvait. Au final, il a mené les Israélites hors d’Égypte. Certains des autres frères et sœurs avaient plus ou moins le même âge que moi, et certains étaient même plus âgés, et ils assumaient une grande quantité de travail. Ils s’investissaient pourtant pleinement dans leurs devoirs, comme ils l’avaient toujours fait, et je ne les avais jamais vraiment vus épuisés à cause de leurs devoirs. Ne traversaient-ils par une difficulté et une souffrance plus grandes que la mienne ? Quant à moi, je me servais de mon grand âge et de ma mauvaise santé comme une excuse pour ne pas congédier ces faux dirigeants et ouvriers, préférant les garder au sein de l’Église, retardant le travail et l’entrée dans la vie des frères et sœurs. J’étais vraiment égoïste et méprisable. En réalité, Dieu connaissait mon âge et les devoirs dont j’étais capable, et que je sois éreintée ou non, c’était entre les mains de Dieu. En tant que l’une des dirigeantes et ouvrières de l’Église, je devais à tout moment mener à bien mon devoir selon les principes et protéger le travail de l’Église. Quel que soit mon état de santé, je devais toujours me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. C’était là la seule raison qu’un être créé devait posséder. À présent que je comprenais l’intention et les exigences de Dieu, je voulais seulement pratiquer la vérité, me rebeller contre ma chair et bien faire mon travail.

Après cela, j’ai continué à réfléchir. Pourquoi, lorsque je découvrais de faux dirigeants et ouvriers, est-ce que je continuais à les employer au lieu de m’empresser de les congédier ? En y réfléchissant bien, j’ai découvert que j’avais une opinion erronée. J’avais pensé que congédier de faux dirigeants et de faux ouvriers et élire d’autres personnes pour prendre leur travail en charge serait difficile. Si je les gardais pendant quelque temps, ils seraient au moins capables de s’occuper des affaires courantes, ce qui valait mieux que de n’avoir personne. Une sœur m’a envoyé un passage de la parole de Dieu qui porte sur ce problème et qui a beaucoup éclairci les choses. Dieu Tout-Puissant dit : « Le type de celui qui est un faux dirigeant ne fait pas un travail réel, et est incapable de faire un travail réel. Le calibre des faux dirigeants est médiocre, leurs yeux et leur esprit sont aveugles, ils sont incapables de découvrir les problèmes, et de percer à jour divers types de personnes, ce qui les rend inaptes à assumer l’important travail de promotion et de culture de différents types de personnes talentueuses. Les faux dirigeants n’ont donc aucun moyen de faire correctement le travail de l’Église et ils causeront bien des difficultés au peuple élu de Dieu dans leur entrée dans la vie. Compte tenu de ces facteurs, il est clair que ces faux dirigeants ne sont pas aptes à être des dirigeants de l’Église. Il y a d’autres faux dirigeants qui ne font aucun travail spécifique de l’Église et qui n’ont aucun contact avec les superviseurs de travaux spécifiques, ils ne savent donc pas quelles sont les personnes talentueuses capables de faire tel ou tel travail, ni quelles personnes sont faites pour tel ou tel travail, ni si leur travail est conforme aux principes. Ils sont donc incapables de promouvoir et de cultiver les personnes de talent. Alors, comment de telles personnes pourraient-elles faire correctement le travail de l’Église ? La raison principale pour laquelle les faux dirigeants ne peuvent pas faire de travail réel est que leur calibre est médiocre ; ils n’ont aucune perspicacité dans quelque domaine que ce soit et ne savent pas ce qu’est le travail réel. Cela conduit à de fréquents états de stagnation ou de paralysie dans le travail de l’Église. Ces états sont directement liés à la défaillance des faux dirigeants dans l’exécution d’un travail réel. Au cours des dernières années, la maison de Dieu a souligné à maintes reprises le fait que les personnes malfaisantes et les incrédules doivent être renvoyés et que les faux dirigeants et les faux ouvriers doivent être révoqués. Pourquoi les nombreux malfaisants et incrédules doivent-ils être renvoyés ? Parce qu’après avoir cru en Dieu pendant des années, ces personnes n’acceptent toujours aucune vérité et sont parvenues à un point où elles n’ont plus le moindre espoir de salut. Et pourquoi tous les faux dirigeants et les faux ouvriers doivent-ils être révoqués ? Parce qu’ils ne font pas un travail réel et qu’ils ne promeuvent ni ne cultivent jamais ceux qui poursuivent la vérité ; au lieu de cela, ils se livrent à des efforts inutiles. Cela plonge le travail de l’Église dans le chaos et la paralysie, les problèmes existants perdurent et ne sont pas résolus, et cela ralentit également l’entrée dans la vie des élus de Dieu. Si tous ces faux dirigeants et ces faux ouvriers étaient révoqués, et si toutes ces personnes malfaisantes et ces incrédules qui perturbent l’Église étaient exclus, naturellement le travail de l’Église se ferait sans heurts et la vie d’Église deviendrait bien meilleure, et les élus de Dieu pourraient manger et boire normalement les paroles de Dieu et faire leurs devoirs, et entrer dans la bonne voie de la foi en Dieu. C’est ce que Dieu aimerait voir » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les faux dirigeants et les faux ouvriers ne font pas de travail concret et en sont incapables. Même s’ils sont maintenus à contrecœur, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Non seulement ils sont incapables de protéger le travail de l’Église, mais ils ne peuvent que l’interrompre et le perturber. Au moment de congédier Li Ying, je m’étais inquiétée à l’idée que si je congédiais cette fausse dirigeante et n’arrivais pas à élire immédiatement un bon remplaçant, cela puisse facilement retarder le travail. J’avais pensé qu’en la gardant pour le moment, elle pourrait au moins être un soutien dans le travail, ce qui valait mieux que de n’avoir personne. Grâce à l’exposition des paroles de Dieu et à ce que les faits ont révélé, j’ai enfin vu que cette opinion était non seulement erronée, mais qu’elle était absurde, fallacieuse, et absolument pas alignée sur la vérité. Une fois qu’ils sont découverts, les faux dirigeants et les faux ouvriers doivent être congédiés rapidement et un remplaçant adéquat doit être élu pour prendre la charge du travail aussitôt que possible. Même si un remplaçant ne peut pas être immédiatement élu, il vaut mieux cultiver quelqu’un que de garder un faux dirigeant. C’est ainsi que l’on protège le travail de l’Église. Je n’avais pas été capable de voir cela clairement. J’avais pensé que garder ces faux dirigeants me permettrait de partager une partie du travail et de me détendre un peu. Je voyais à présent qu’en agissant ainsi, non seulement je ne m’étais pas épargné de soucis, mais je m’étais retrouvée plus fatiguée et occupée qu’auparavant, car il y avait toujours de nombreux écarts et défauts dans leur travail. Au bout du compte, de nombreux problèmes devaient encore être gérés. Ce n’est qu’après leur remplacement que le travail de l’Église s’est peu à peu amélioré. De plus, mes exigences et critères vis-à-vis des dirigeants avaient été trop élevés. Je pensais que les dirigeants devaient être capables de travailler aussitôt élus, alors j’avais l’impression qu’il n’y avait jamais de candidats adéquats et je retardais le remplacement des faux dirigeants. Alors qu’en réalité, du moment qu’une personne poursuit la vérité, qu’elle a les bonnes intentions, qu’elle est une bonne personne et d’un calibre suffisant, elle peut être façonnée. Peu importe si elle n’a pas cru en Dieu depuis longtemps ou si elle n’a jamais été dirigeante ou ouvrière auparavant, car ce genre de personne peut facilement gagner l’œuvre du Saint-Esprit dès lors qu’elle poursuit la vérité et continue de progresser dans ses devoirs. En me rendant compte de ces choses-là, mon opinion erronée selon laquelle « un faux dirigeant vaut mieux qu’aucun dirigeant » a été profondément corrigée.

Plus tard, les frères et sœurs d’une Église m’ont signalé qu’une dirigeante nommée Liu Li ne faisait pas de travail concret-et qu’elle était une fausse dirigeante. Ils voulaient que je me penche sur la question et que je la congédie aussitôt que possible. Je me suis dit : « Cette Église manque déjà de diacres et de dirigeants, et je dois congédier quelqu’un d’autre ? Ne devrai-je pas me soucier d’élire plus de monde ? D’autant qu’une autre Église a encore besoin d’un dirigeant, ce qui, en soit, représente beaucoup de travail. Si je congédie Liu Li, cela ne va-t-il pas augmenter ma charge de travail ? » Je voulais à nouveau prendre ma chair en considération, mais je me suis alors rendu compte que mon état était mauvais. Je me suis empressée de prier Dieu : « Ô, Dieu Tout-Puissant ! Chaque fois que je dois congédier un dirigeant, je prends ma chair en considération. Je suis incapable de prendre en compte Ton intention ou de protéger le travail de l’Église. Dieu, s’il Te plaît, donne-moi la force de me rebeller contre ma chair, de pratiquer la vérité et de Te satisfaire. » Après avoir prié, je me suis souvenue que la parole de Dieu dit : « Pour tous ceux qui accomplissent un devoir, quelles que soient la profondeur ou la superficialité de leur compréhension de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer l’entrée dans la vérité-réalité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner ses désirs égoïstes, ses intentions personnelles, ses motivations, sa fierté et son statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, c’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit un devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Ce n’est pas accomplir son devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que lorsque mes intérêts personnels entrent en conflit avec le travail de l’Église, je dois mettre de côté mes intérêts personnels et donner la priorité au travail de l’Église. Je dois avant tout prendre en considération l’intention de Dieu et congédier les faux dirigeants rapidement. Il n’y a que cela qui s’aligne sur l’intention de Dieu. Alors j’ai commencé par échanger avec Liu Li, pour exposer et disséquer l’essence et les conséquences graves du fait qu’elle ne faisait pas de travail concret. Mais quelque temps plus tard, j’ai vu qu’elle n’avait toujours pas changé du tout, alors je l’ai congédiée, en conformité avec les principes. J’ai aussi échangé avec les autres et nous avons élu un nouveau dirigeant. Lorsque j’ai agi selon les exigences de Dieu, non seulement je n’ai pas ressenti d’épuisement, mais au lieu de cela, je me suis sentie apaisée et en paix. Si j’ai été capable de m’améliorer et d’entrer de cette manière, c’est entièrement grâce à la direction des paroles de Dieu. Dieu soit loué !

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