La parole de Dieu a éliminé mon attitude défensive et mes incompréhensions

21 août 2022

Par Li Jin, Chine

En 2014, quand j’étais une dirigeante d’Église, j’étais assez efficace dans mon devoir et j’avais de l’expérience, alors je croyais comprendre la vérité. Quand des problèmes surgissaient, j’agissais souvent arbitrairement, sans chercher les principes de la vérité. À un moment, on m’a signalé que les dirigeants de deux Églises avaient une mauvaise humanité, qu’ils opprimaient et étouffaient les autres. J’ai écouté les rapports, je les ai crus et, sans examiner les faits, j’ai renvoyé l’un des dirigeants, qui était capable de travail concret, et j’ai failli expulser l’un des autres dirigeants par erreur, ce qui a gravement affecté le travail des deux Églises. Mes supérieurs m’ont traitée sévèrement parce que je faisais mon devoir arbitrairement, n’agissais pas en accord avec les principes de la vérité et renvoyais des gens comme bon me semblait. Mais je me connaissais encore mal, je me suis défendue et justifiée, et je me suis dit que tout le monde commettait des erreurs dans son devoir. Parce que je n’acceptais pas la vérité, que j’agissais souvent à l’encontre des principes, de manière arbitraire, et que mon travail n’avait pas d’effet concret, mes supérieurs m’ont renvoyée. Après mon renvoi, au lieu d’arranger un autre devoir pour moi, ils m’ont dit de m’adonner à une réflexion spirituelle chez moi. À ce moment-là, je n’ai pas compris la volonté de Dieu et j’ai été très négative. Je me disais que je croyais en Dieu depuis des années, que j’avais renoncé à mon mariage, quitté mon emploi et qu’il m’arrivait souvent de travailler alors que j’étais malade. Même si je n’avais gagné aucun mérite, j’avais au moins travaillé dur. Être renvoyée était déjà un coup dur, mais on m’annonçait en plus que je ne pouvais accomplir aucun devoir. Comme je n’avais commis que deux erreurs, je trouvais qu’il était trop sévère de me traiter de cette manière, surtout quand je voyais des gens qui n’étaient pas dirigeants ni ouvriers poursuivre leur devoir, alors que moi, qui avais été dirigeante, n’en avais plus. Je me disais : « Je ne peux pas être dirigeante, apparemment. Il y a des critères élevés et des exigences strictes pour être dirigeant. Il suffit d’être un peu négligent pour que notre vie de foi en Dieu s’achève. Comment peut-on avoir une fin et une destination si on ne peut même pas être un exécutant ? Quoi qu’il arrive, je ne serai plus une dirigeante à l’avenir. » Après ça, pendant des années, j’ai fait du travail textuel dans l’Église. Même si j’ai eu des occasions de me présenter à des élections de dirigeants ou d’ouvriers, j’ai toujours évité d’y prendre part. Je n’avais pas conscience de mon problème, à ce moment-là. Je pensais qu’il était sage de faire ça.

En mai 2020, mes frères et sœurs m’ont encouragée à me présenter à une élection. J’ai été en proie à un conflit intérieur. Mon travail me convenait et je n’avais pas envie de participer à l’élection. Que je sois choisie comme dirigeante n’augurerait rien de bon. Je pensais qu’être dirigeant était un travail difficile et ingrat. Il est obligatoire de bien le faire et, en cas d’erreur, les dirigeants sont toujours tenus responsables. On peut dire à juste titre : « Tout le monde en tire les bénéfices, mais une seule personne est blâmée. » Quand j’avais été dirigeante, précédemment, j’avais transgressé. Si je servais de nouveau comme dirigeante et faisais quelque chose à l’encontre des principes, causant un grand tort au travail de la maison de Dieu, au mieux, je serais renvoyée, au pire, je serais expulsée, ce qui me ferait perdre ma chance de salut. Voyant les choses comme ça, j’ai répondu que mon problème cardiaque s’était aggravé et que je ne pouvais pas participer à l’élection. Je me suis sentie un peu coupable, sur le coup. N’évitais-je pas l’élection ? Mais je pensais que je n’étais vraiment pas à la hauteur d’un poste de dirigeante et mon cœur me faisais souffrir, alors j’avais une bonne raison de me défiler. Cette pensée a eu raison de mon malaise et de ma culpabilité. Un mois plus tard, la dirigeante a dit dans une lettre que les frères et sœurs m’avaient de nouveau choisie comme candidate. Après avoir lu la lettre, je me suis demandé : « Pourquoi me recommandent-ils comme candidate ? Être un dirigeant est si dangereux ! Ҫa représente beaucoup de travail et de problèmes, et je pourrais être révélée n’importe quand. Il y a eu des gens, autour de moi, qui ne semblaient pas avoir de problème tant qu’ils n’étaient pas dirigeants, mais dès qu’ils le sont devenus, ils ont été révélés comme faux dirigeants et renvoyés, ou identifiés comme des antéchrists et expulsés. Il semble que le statut révèle effectivement les gens. » J’ai donc décidé de ne pas me présenter à l’élection. Mais la dirigeante a dit que je devais être là à l’heure, alors j’y suis allée à contrecœur. Je n’ai pas eu grand-chose à dire au cours de ces journées de réunions. Quand est venu le moment de voter, j’ai hésité un long moment. Finalement, j’ai dit à tout le monde : « Je m’abstiens. Je ne voterai pas et je ne me présenterai pas. »

Peu après mon retour à la maison, ma maladie est réapparue. J’ai eu la diarrhée, de la fièvre, et les médicaments ne me faisaient rien. Après plusieurs jours, mon état s’est enfin amélioré, mais mes bras et mon cou se sont couverts de taches rouges. Ҫa s’est aggravé. Dès que je commençais à transpirer, tout mon corps me faisait mal. En quelques jours, j’ai été complètement épuisée par ces maladies. J’ai compris que je n’étais pas malade par hasard, que c’était la discipline de Dieu, mais je ne savais pas comment réfléchir. J’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je me connaisse et que j’en tire une leçon.

Plus tard, quand ma dirigeante a appris que je souffrais de ces maladies, elle m’a conseillé de réfléchir sur mon attitude envers l’élection et elle a trouvé un passage de la parole de Dieu qui concernait mon état. « Avec une nature satanique, une fois que les gens obtiennent un statut, ils sont en danger. Alors que faut-il faire ? N’ont-ils aucun chemin à suivre ? Ce fait ne peut-il pas être changé ? Dites-moi, au moment où des gens corrompus obtiennent un statut – indépendamment de qui ils sont – deviennent-ils des antéchrists ? Est-ce absolu ? (S’ils ne poursuivent pas la vérité, alors ils deviendront des antéchrists, mais s’ils poursuivent la vérité, ce ne sera pas le cas.) C’est absolument vrai : si les gens ne recherchent pas la vérité, ils deviendront à coup sûr des antéchrists. Et est-il vrai que tous ceux qui marchent sur le chemin des antéchrists le font à cause de leur statut ? Non, c’est surtout parce qu’ils n’aiment pas la vérité, parce qu’ils n’ont pas raison. Qu’ils aient un statut ou non, les gens qui ne recherchent pas la vérité marchent tous sur le chemin des antéchrists. Quel que soit le nombre de sermons qu’ils ont entendus, ces gens n’acceptent pas la vérité, ils ne suivent donc pas le bon chemin et ils suivent donc inévitablement le chemin tortueux. C’est comme la manière de se nourrir : certains, au lieu de consommer des aliments pouvant nourrir sainement leur corps et favoriser une existence normale, préfèrent consommer des choses qui leur font du mal et, au bout du compte, se tirer une balle dans le pied. N’est-ce pas leur propre choix ? Quand ils sont rejetés, certains dirigeants et ouvriers diffusent des notions, ils disent : “Ne soyez pas dirigeants, et n’allez pas obtenir un statut. Les gens sont en danger dès l’instant où ils obtiennent un quelconque statut, et Dieu les exposera ! Une fois exposés, ils ne seront même pas en mesure d’être des croyants ordinaires et ils ne recevront aucune bénédiction.” Qu’est-ce que cela signifie donc ? Au mieux, cela reflète une mauvaise perception de Dieu ; au pire, c’est un blasphème contre Lui. Si tu ne suis pas le bon chemin, que tu ne poursuis pas la vérité et que tu ne suis pas la voie de Dieu mais persistes à emprunter la voie des antéchrists pour te retrouver sur le chemin de Paul et finir par connaître le même sort, la même fin que lui, à blâmer Dieu et Le juger injuste, n’es-tu pas alors un véritable exemple d’antéchrist ? Une telle conduite est maudite ! Lorsque les gens ne comprennent pas la vérité, ils vivent toujours selon leurs notions et leurs imaginations, interprètent fréquemment Dieu de manière erronée et sentent que les actions de Dieu sont en contradiction avec leurs propres notions, ce qui produit chez eux des émotions négatives : cela se produit parce que les gens ont des tempéraments corrompus. Ils disent des choses négatives et pleines de ressentiment parce que leur foi est trop dérisoire, leur stature est trop petite et ils comprennent trop peu de vérités – ce qui est tout à fait pardonnable, et Dieu n’en garde pas le souvenir. Et pourtant, il y a ceux qui ne suivent pas le bon chemin, qui suivent spécifiquement le chemin qui consiste à tromper Dieu, à Lui résister, à Le trahir et à lutter contre Lui. Ces gens sont finalement punis et maudits par Dieu, et plongés dans la perdition et la destruction. Comment en arrivent-ils là ? C’est parce qu’ils n’ont jamais réfléchi et ne se sont jamais connus eux-mêmes, parce qu’ils n’acceptent pas du tout la vérité, sont imprudents et volontaires, refusent obstinément de se repentir et se plaignent de Dieu après avoir été exposés et rejetés, disant que Dieu n’est pas juste. Ces gens pourraient-ils être sauvés ? (Non.) Ils ne le pourraient pas. Alors, est-il vrai que tous ceux qui sont rejetés sont au-delà du salut ? On ne peut pas dire qu’ils soient totalement irrécupérables. Il y a ceux qui comprennent trop peu de vérités et qui sont jeunes et inexpérimentés, qui, une fois qu’ils sont devenus dirigeants ou ouvriers et ont un statut, sont dirigés par leur tempérament corrompu, recherchent un statut, jouissent de ce statut et suivent donc naturellement le chemin des antéchrists. Si, après avoir été exposés et jugés, ils sont capables de réfléchir sur eux-mêmes et de se repentir vraiment, en abandonnant la méchanceté comme les habitants de Ninive, en ne suivant plus le chemin du mal comme ils le faisaient auparavant, alors ils ont encore la possibilité d’être sauvés. Mais quelles sont les conditions d’une telle opportunité ? Après avoir été exposés et identifiés, ils se repentent vraiment, ils sont capables d’accepter la vérité, ce qui signifie qu’ils ont encore un peu d’espoir. S’ils sont incapables de réfléchir sur eux-mêmes et n’ont aucune intention de se repentir véritablement, ils seront complètement rejetés » (« Il faut avoir un chemin de pratique spécifique pour corriger ses tempéraments corrompus », dans Sermons de Christ des derniers jours). Après avoir lu ces paroles de Dieu, ma dirigeante m’a rappelé : « Tu crois qu’en tant que dirigeant, on est facilement révélé, remplacé ou chassé. Ce point de vue est-il correct ? Que les gens soient finalement révélés et chassés dépend du fait qu’ils recherchent la vérité ou non et du chemin qu’ils prennent. Le fait qu’ils soient dirigeants ou non ne change rien. Si quelqu’un ne recherche pas la vérité ou n’emprunte pas le bon chemin en tant que dirigeant, s’il fait le mal, perturbe le travail de la maison de Dieu et refuse de se repentir, il sera immanquablement révélé et chassé. Mais quand certains, même s’ils commettent des erreurs et des transgressions dans leurs devoirs, sont capables d’accepter la vérité, de réfléchir sur eux-mêmes et de se repentir vraiment, la maison de Dieu leur donne d’autres chances. S’ils ont un petit calibre et ne sont pas à la hauteur d’un poste de dirigeant, ils seront transférés à un devoir qui leur convient, mais ils ne seront pas renvoyés ou chassés à la légère. Parmi tous les dirigeants dans la maison de Dieu, pourquoi certains comprennent-ils de mieux en mieux la vérité et s’améliorent-ils dans leurs devoirs ? Pourquoi certains font-ils des choses mauvaises et sont-ils révélés en tant que faux dirigeants et antéchrists, puis rejetés ? Leurs échecs ont-ils le moindre rapport avec le fait d’être des dirigeants ? De plus, la maison de Dieu a révélé et rejeté de nombreux malfaiteurs, qui n’étaient pas dirigeants pour la plupart. Ils ont été rejetés parce qu’ils haïssaient la vérité, n’empruntaient pas le bon chemin, se déchaînaient dans leurs devoir et causaient des dérangements et des perturbations. Cela a-t-il un rapport avec le fait d’être un dirigeant ? »

J’ai été un peu ébranlée et j’ai répondu : « C’est vrai, tous les dirigeants ne sont pas révélés et rejetés dès qu’ils ont un statut. Quand ça se produit, c’est parce qu’ils n’empruntent pas le bon chemin, ne recherchent pas la vérité, ne désirent que les bénéfices du statut, agissent arbitrairement, se déchaînent et causent des dérangements et des perturbations. C’est ce qui fait d’eux des faux dirigeants et des antéchrists qui sont révélés et rejetés. » J’ai pensé à Frère Wu, qui avait été renvoyé quelque temps plus tôt. En tant que dirigeant, il était toujours arrogant, il s’affichait, il rabaissait et ostracisait ses partenaires en permanence, ce qui les empêchait d’accomplir leurs devoirs normalement parce qu’ils se sentaient étouffés. Ses dirigeants avaient échangé avec lui de nombreuses fois, mais il n’avait jamais changé et il n’avait été renvoyé qu’après ça. J’ai réfléchi sur les années où j’avais été dirigeante. J’avais souvent agi arbitrairement. Quand mes frères et sœurs avaient dénoncé les deux dirigeants d’Église, je n’avais pas enquêté et vérifié comme les principes l’exigent. À la place, j’avais condamné ces dirigeants, allant jusqu’à les renvoyer et les expulser. Le résultat, c’était que j’avais fait du mal aux deux dirigeants et semé le chaos dans l’Église. En y repensant, j’ai compris que tout ce que j’avais fait était mal. Je gâchais le travail de la maison de Dieu et la chance d’être sauvés des autres. Heureusement, mes décisions erronées et injustes avaient été découvertes et annulées. Sans ça, les conséquences auraient été terribles. J’ai compris que mon renvoi n’avait rien à voir avec mon statut ni le fait que j’étais dirigeante. J’avais été renvoyée parce que mon tempérament était trop arrogant, je ne cherchais pas la vérité, j’agissais arbitrairement, sans entrer dans le détail, je perturbais le travail de l’Église, et je n’avais pas réfléchi sur moi-même et ne m’étais pas repentie quand j’avais été émondée et traitée. Voilà pourquoi on m’avait renvoyée. C’était en accord avec les principes et c’était la justice de Dieu. Néanmoins, je ne me connaissais pas et je vivais dans un état d’incompréhension et de méfiance envers Dieu. Je pensais que j’avais été révélée parce que j’étais une dirigeante, que les exigences de la maison de Dieu étaient trop grandes et que je n’avais été renvoyée que pour deux erreurs. C’était si absurde et déraisonnable ! C’est alors que j’ai compris que si je n’avais pas été renvoyée à temps et arrêtée dans mon élan, vu mon tempérament arrogant, j’aurais commis de bien plus grands méfaits. Mon renvoi était la protection de Dieu pour moi et une bonne occasion de réfléchir sur moi-même. J’ai songé à Sœur Wang, qui avait été ma partenaire. Elle avait été renvoyée mais, après son échec, elle avait su réfléchir sur elle-même, en tirer une leçon et se repentir à Dieu. Plus tard, quand elle était redevenue dirigeante, elle avait pu chercher les principes de la vérité quand elle agissait et elle avait clairement progressé. Après y avoir réfléchi, j’ai compris que les gens n’étaient pas rejetés parce qu’ils avaient un statut. Ils se nuisent à eux-mêmes à cause de leurs tempéraments corrompus. Si nos tempéraments corrompus ne sont pas résolus, même si on n’est pas dirigeant et ne commet pas de méfait dans une position de dirigeant, on sera rejetés pour ne pas avoir recherché la vérité.

Quand je l’ai compris, mon état a commencé à changer, mais j’avais encore des inquiétudes. Je me disais : « Ma compréhension de la vérité est superficielle et les dirigeants doivent décider de beaucoup de choses. Si je perturbe le travail de la maison de Dieu par des arrangements inappropriés, je risque de commettre des transgressions. Si je ne suis pas dirigeante et ne fais pas ce genre de travail, je ne commettrai pas de méfaits et ne résisterai pas à Dieu à cause de ça. Je crois toujours qu’il vaut mieux que je ne me présente pas à l’élection. » À ce moment-là, j’ai lu un passage de la parole de Dieu : « Je ne veux voir personne se sentir comme si Dieu l’avait laissé pour compte, l’avait abandonné ou lui avait tourné le dos. Je voudrais seulement vous voir tous emprunter le chemin qui consiste à poursuivre la vérité et chercher à comprendre Dieu, allant hardiment de l’avant avec une volonté sans faille, sans crainte, sans fardeau. Quels que soient les torts que tu as commis, peu importe à quel point tu t’es égaré ou tu as mal agi, ne laisse pas cela devenir un fardeau ou un boulet que tu doives traîner dans ta quête de compréhension de Dieu. Poursuis ta marche en avant. Le salut de l’homme occupe toujours une place dans le cœur de Dieu. Cela ne change jamais : c’est la partie la plus précieuse de Son essence » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Cette parole de Dieu m’a profondément émue. Dieu ne renonce pas à sauver les gens à cause d’échecs et de transgressions temporaires. À la place, Il leur donne des occasions de se repentir. Il ne faut pas avoir peur de commettre des erreurs et des transgressions dans son devoir. Tant que les gens peuvent changer, Dieu continuera à les guider. Je me suis souvenue que Dieu ne m’avait pas abandonnée malgré mes transgressions. Il n’avait fait que me châtier et me discipliner, puis Il avait utilisé des gens pour m’exposer et me traiter, me démettre de mon rôle de dirigeante et m’inciter à réfléchir sur moi-même. Mais je vivais dans un état d’incompréhension et de méfiance envers Dieu, ne voulant pas être une dirigeante ou une ouvrière, alors Dieu avait utilisé d’autres gens pour échanger avec moi à plusieurs reprises et Il avait attendu que je change. Depuis le début, Dieu avait été patient et tolérant envers moi. Il m’avait donné du temps et des opportunités dans l’espoir que j’accepterais la vérité et me repentirais. Contrairement à ce que je croyais, Il ne m’avait pas condamnée et rejetée pour une seule transgression. Quand je l’ai compris, j’ai éprouvé du remords et de la culpabilité, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je suis trop rebelle. Je ne veux plus mal Te comprendre et me méfier de Toi. Je veux me repentir, maintenant. S’il Te plaît, guide-moi pour que je change mon état incorrect. »

Après ça, je me suis demandé pourquoi j’avais mal compris Dieu et m’étais méfiée de Lui. Quelle était la racine du problème ? À ce moment-là, ma dirigeante m’a envoyé un passage de la parole de Dieu qui m’a beaucoup aidée. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu es malhonnête, alors tu seras méfiant et suspicieux à propos de tous les gens et de toutes choses, et ainsi ta foi en Moi sera bâtie sur un fondement de suspicion. Je ne pourrais jamais reconnaître une telle foi. Manquant d’une foi sincère, tu es encore plus dépourvu d’un amour réel. Et si tu es enclin à douter de Dieu et à t’interroger à Son sujet quand bon te semble, alors, sans l’ombre d’un doute, tu es le plus malhonnête de tous les gens. Tu te demandes si Dieu peut être comme l’homme : pécheur impardonnable, de caractère mesquin, dénué d’équité et de raison, privé du sens de la justice, livré à des tactiques vicieuses, sournois et trompeur, ainsi que réjoui par le mal et les ténèbres, etc. Si les gens ont de telles pensées, n’est-ce pas parce qu’ils manquent de la moindre connaissance de Dieu ? Une telle foi n’est rien d’autre que pécheresse ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). Cette parole de Dieu m’a permis de comprendre que j’avais mal compris Dieu et m’étais méfiée de Lui parce que ma nature était trop malhonnête. Après avoir été renvoyée, je n’avais pas réfléchi au chemin qui m’avait menée à l’échec et je n’en avais pas tiré de leçon pour ne pas reproduire mes erreurs. Au contraire, je m’étais dit qu’on était trop facilement révélé et rejeté en tant que dirigeant. Je pensais que le titre de « dirigeante » m’avait nui. J’avais même imaginé Dieu comme un monarque terrestre qui condamnait les gens à mort quand ils faisaient quelque chose de mal, alors les élections me terrifiaient. Je craignais d’être révélée et de perdre ma fin en étant choisie comme dirigeante, alors j’étais toujours sur mes gardes et sur la défensive en présence de Dieu. L’exaltation de Dieu me semblait malveillante et je trouvais excuse après excuse pour éviter de me présenter aux élections. J’étais si malhonnête ! La maison de Dieu forme les dirigeants et les ouvriers pour leur donner l’occasion de pratiquer, afin qu’ils comprennent la vérité et assument le mandat de Dieu. Mais je pensais que Dieu avait l’intention de me révéler et de me rejeter. Je comprenais mal Dieu et blasphémais contre Lui ! Je croyais en Dieu, mais je voyais toujours les choses du point de vue des injustes, je doutais et je me méfiais de Dieu. Par là, j’exposais des tempéraments mauvais et sataniques. Croire de cette manière n’était-il pas résister à Dieu ?

Plus tard, après avoir lu la parole de Dieu, j’ai mieux compris la volonté de Dieu. La parole de Dieu dit : « Parfois, Dieu Se sert d’un certain sujet pour te mettre à nu ou te discipliner. Est-ce que cela signifie que tu as été rejeté ? Cela signifie-t-il que ta fin est venue ? Non. […] En fait, dans bien des cas, les inquiétudes des gens sont liées à leurs propres intérêts. De façon générale, il s’agit de la crainte de n’avoir aucune fin. Ils se disent toujours : “Et si Dieu me met à nu, me chasse et me rejette ?” C’est ta mauvaise compréhension de Dieu : ce ne sont que tes pensées. Il faut que tu détermines quelle est l’intention de Dieu. Quand Il met les gens à nu, ce n’est pas fait pour les rejeter. Les gens sont mis à nu pour exposer leurs défauts, leurs erreurs et l’essence de leur nature, pour qu’ils se connaissent eux-mêmes et soient capables d’une vraie repentance. De ce fait, si les gens sont mis à nu, c’est pour que leur vie puisse grandir. Sans une compréhension pure, les gens sont susceptibles de mal interpréter Dieu et de devenir négatifs et faibles. Ils peuvent même céder au désespoir. En fait, être mis à nu par Dieu ne signifie pas nécessairement que les gens seront chassés. Il s’agit de te donner une connaissance et te faire te repentir. Souvent, parce que les gens sont rebelles et ne cherchent pas la vérité pour trouver une solution lorsqu’ils présentent des manifestations de corruption, Dieu doit faire preuve de discipline. Et donc parfois, Il met les gens à nu, exposant leur laideur et leur état pitoyable et leur permettant de se connaître, ce qui permet que leur vie grandisse. Mettre les gens à nu a deux implications différentes : Concernant les méchants, être mis à nu signifie qu’ils sont chassés. Concernant ceux qui sont capables d’accepter la vérité, c’est un rappel et un avertissement : cela les amène à réfléchir sur eux-mêmes, à voir leur véritable état et à ne plus être capricieux et irréfléchis, car continuer ainsi serait dangereux. Mettre ainsi les gens à nu, c’est leur adresser un rappel afin que, lorsqu’ils accomplissent leur devoir, ils ne soient pas confus et négligents, qu’ils ne soient pas blasés, qu’ils ne se contentent pas d’être seulement un peu efficaces, pensant avoir rempli leur devoir selon une norme acceptable, alors qu’en réalité, à l’aune de ce que Dieu demande, ils sont loin d’être à la hauteur mais sont toujours prétentieux et complaisants et pensent que tout va bien dans leur conduite. Dans de telles circonstances, Dieu disciplinera, mettra en garde et rappellera les gens. Parfois, Dieu met à nu leur laideur, ce qui sert manifestement de rappel. Dans ces moments-là, tu dois réfléchir sur toi-même : accomplir ton devoir de cette manière est inadéquat, il y a de la rébellion en jeu, il y a là-dedans trop de choses négatives, c’est tout à fait superficiel et si tu ne te repens pas, tu seras puni. Lorsque Dieu te discipline, et te met à nu, cela ne signifie pas nécessairement que tu seras chassé. Cette question doit être abordée correctement » (« Ce n’est qu’en pratiquant les paroles de Dieu que l’on peut obtenir un changement de tempérament », dans Sermons de Christ des derniers jours). Quand j’ai lu ces paroles de Dieu, j’ai été très émue. Je me suis aussi sentie honteuse et coupable. Dieu révèle les gens, les traite et les discipline pour qu’ils se connaissent, se repentent et changent. Dieu essayait sincèrement de me sauver, mais quand j’avais été confrontée à l’émondage, au traitement et à l’échec, je n’avais pas vu Ses bonnes intentions. Je m’étais agrippée obstinément aux absurdités et aux mensonges de Satan comme « Plus on s’élève et plus dure sera la chute » et « On est bien seul au sommet ». Je croyais qu’être un dirigeant dans la maison de Dieu était comme être un responsable dans le monde et que plus ma position serait élevée, plus je risquerais d’être révélée et rejetée. Pendant toutes ces années, alors que je comprenais mal Dieu et me méfiais de Lui, mon cœur est resté fermé à Dieu. J’ai répétitivement refusé le mandat et les environnements de Dieu, évité les élections, je suis restée extrêmement prudente et inquiète dans mon devoir, alors je ne pouvais pas me consacrer entièrement à Dieu et Lui donner mon cœur, et j’avais toujours une attitude tiède envers la vérité, comme un non-croyant. J’étais prise dans le piège de Satan, blessée par Satan, et je ne voyais même pas à quel point ça nuisait à ma vie. À présent, j’étais au bord du gouffre, alors je ne pouvais plus mal comprendre Dieu et Lui faire du mal. J’ai prié Dieu en silence : « Ô Dieu, je veux me repentir à Toi et traiter correctement les élections. Que je sois choisie ou non, je me soumettrai à Tes arrangements. »

Quand le moment des élections est venu, j’étais encore partagée. J’ai pensé : « S’ils me choisissent vraiment, je devrai l’accepter et obéir mais, comme on dit, “Il faut un marteau puissant pour forger le fer”. Comme mon calibre et mes compétences sont limités, il vaudrait mieux que quelqu’un d’autre soit élu. Comme ça, je ne serai pas révélée une nouvelle fois. » Dans mon dilemme, j’ai subitement pensé à une parole de Dieu : « Lorsque les élus de Dieu accomplissent leur devoir dans le royaume et que les créatures de Dieu accomplissent leur devoir devant le Créateur, ils doivent avoir un cœur qui craint Dieu et procéder calmement, et ne doivent pas être lâches, timides ni craintifs : est-il honteux de faire son devoir ? » (La Parole apparaît dans la chair, vol. 2, Sermons de Christ des derniers jours). Cette parole de Dieu m’a réveillée sur-le-champ. Oui, au moment critique, je voulais battre en retraite et fuir. Je m’étais toujours inquiétée à propos des élections. Où étaient mon courage et ma dignité ? J’étais aussi lâche et timide que Dieu le disait ! Il est juste et convenable qu’un être créé accomplisse son devoir, c’est honorable. Mais je me défilais et me cachais dans une lâcheté honteuse. C’était si stupide et pathétique ! Je devais me tourner vers Dieu, être une personne simple et honnête, arrêter de m’inquiéter pour ma fin et ma destination et donner mon cœur à Dieu. Que je sois élue ou non, je devais avoir une attitude d’obéissance envers Dieu et, si j’étais choisie, je devais l’accepter, obéir et bien accomplir mon devoir. Quand j’ai franchi cette ligne dans ma tête, j’ai eu l’impression que mon cœur était délivré d’un grand poids et j’ai été submergée par le soulagement.

Quand les résultats sont tombés, j’ai été élue avec une autre sœur. Cette fois, je n’étais plus sur la défensive, dans l’incompréhension, et je n’ai plus craint d’être rejetée si je n’accomplissais pas bien mon devoir. À la place, j’ai voulu chérir cette opportunité et accomplir mon devoir du mieux possible pour compenser mes transgressions passées. Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Avez-vous peur de suivre le chemin des antéchrists ? (Oui.) La peur est-elle utile en soi ? Non, la peur seule ne peut pas résoudre le problème. Il est normal d’avoir peur. Avoir peur dans l’âme montre que l’on est un amoureux de la vérité, qu’on est quelqu’un qui est prêt à s’efforcer d’aller vers la vérité et qui est prêt à la poursuivre. Si vous avez peur dans l’âme, alors vous devriez rechercher la vérité et trouver le chemin de pratique. Vous devez commencer par apprendre à coopérer avec les autres en harmonie. S’il y a un problème, résolvez-le par l’échange et la discussion, afin que chacun puisse connaître les principes ainsi que le raisonnement et le programme spécifiques concernant la résolution. Cela ne t’évite-t-il pas de prendre des mesures dictatoriales unilatérales ? De plus, tu dois apprendre à laisser le groupe te superviser et t’aider. Cela demande de la tolérance et de l’ouverture d’esprit. […] Il est certes nécessaire d’accepter une supervision, mais l’essentiel est de prier Dieu et de s’appuyer sur Lui, en se soumettant à une réflexion constante. Surtout lorsque tu as fait fausse route ou que tu as fait quelque chose de mal, ou lorsque tu es sur le point de prendre une mesure dictatoriale et unilatérale et que quelqu’un à proximité le mentionne et t’alerte, tu dois accepter cela et te hâter de réfléchir sur toi-même, et admettre ton erreur, et la corriger. Cela peut t’éviter d’emprunter le chemin des antéchrists. Si quelqu’un t’aide et t’alerte de cette façon, n’es-tu pas préservé sans le savoir ? Tu l’es : c’est ta préservation » (« Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse », dans Sermons de Christ des derniers jours). Cette parole de Dieu indique le principe de pratique pour éviter de prendre le mauvais chemin, qui est de chercher la vérité quoi qu’il arrive, de discuter des choses avec les frères et sœurs, de coopérer harmonieusement, d’accomplir notre devoir selon les principes de la vérité, de ne pas agir arbitrairement par tempérament arrogant, de ne pas exiger d’avoir le dernier mot et d’accepter la supervision de nos frères et sœurs dans nos devoirs. Si on échoue à accomplir notre devoir parce qu’on craint de prendre le chemin des antéchrists et d’être révélés, on ne résoudra pas de problèmes et on gâchera notre chance de gagner la vérité et d’être sauvés. C’est comme s’affamer par peur de s’étouffer. Plus tard, j’ai tiré les leçons de mes échecs précédents et j’ai eu une attitude bien plus correcte dans mon devoir. J’ai consciemment discuté des choses avec les autres et j’ai été capable de bien travailler avec eux. On a cherché les principes de la vérité ensemble. Après quelque temps, j’ai vu la direction de Dieu et mes devoir ont produit des résultats.

Grâce à cette expérience, j’ai vu que Dieu ne m’avait pas rejetée à cause de mes transgressions et qu’Il ne m’avait pas abandonnée parce que je me méfiais de Lui. À la place, Il a arrangé des gens, des problèmes et des choses afin de m’inciter à venir devant Lui pour réfléchir sur mon tempérament corrompu, de manière à ce que je comprenne Sa volonté, que j’arrête de mal Le comprendre et que j’accomplisse mon devoir avec contentement. Dieu soit loué !

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