Comment je me suis réveillé de mon arrogance

11 février 2022

Par Johnny, Italie

J’ai commencé à travailler à répandre l’Évangile en 2015 et j’ai remporté des succès avec la direction de Dieu. Parfois, ceux auprès de qui je prêchais avaient de fortes notions et ne voulaient pas s’informer davantage sur l’Évangile. Alors je priais et me fiais à Dieu et j’échangeais patiemment avec eux sur la vérité, et ils acceptaient rapidement l’œuvre de Dieu des derniers jours. Après plusieurs réussites dans mon devoir, je me suis senti meilleur que les autres frères et sœurs, comme si j’avais une sorte de talent rare.

Mon partenaire Liam et moi faisions chacun le travail d’abreuvement pour une Église. Mon Église était grande et avait pas mal de membres. Donc, au début, toujours je priais Dieu et me fiais à Lui, et je discutais de la situation avec les frères et sœurs. Rapidement, les choses se sont bien passées. La plupart des frères et sœurs assistaient régulièrement aux réunions et étaient vraiment proactifs dans leurs devoirs. J’étais très content de moi. Je me disais que même avec une Église aussi grande et tant de membres, si j’obtenais si vite des résultats, je devais vraisemblablement avoir un sacré calibre. Je voyais aussi que le travail d’abreuvement de Liam ne se passait pas très bien, que certaines personnes de son Église chargées de l’abreuvement ne convenaient pas, leur devoir devait être ajusté, et certains avaient besoin qu’on échange avec eux, car ils étaient dans un état négatif. Je le méprisais donc quelque peu et me disais qu’il ne pouvait résoudre ces problèmes qu’avec mon aide. Après cela, je suis intervenu dans son travail, récapitulant les erreurs et les défauts devant tout le monde aux réunions, échangeant sur les paroles de Dieu pour résoudre les états négatifs des gens, et ajustant les devoirs des membres qui n’étaient pas à la hauteur. Assez vite, le travail a progressé. Voyant à quelle vitesse j’avais résolu nos problèmes, j’ai eu davantage encore le sentiment d’être indispensable et d’avoir une sorte de talent rare. Après cela, mon arrogance n’a fait que croître. Je me plaignais souvent que les frères et sœurs n’y mettent pas plus de cœur en faisant leurs devoirs et je les réprimandais en disant : « Le travail d’abreuvement a pris tellement de retard. Y a-t-il une seule personne qui soit attentive à la volonté de Dieu et qui fasse le travail correctement ? Vous avez tous été très irresponsables et négligents. Heureusement qu’il y a eu quelques progrès ces dernières semaines, autrement, qui pourrait assumer la responsabilité de ce retard ? » Personne n’a osé dire un mot. Je me suis demandé si ma réaction était inappropriée, mais je me suis dit ensuite que si je n’adoptais pas un ton ferme, ils s’en ficheraient. Comme je méprisais souvent mes frères et sœurs, que je les réprimandais et les obligeais à faire ce que je disais quand je trouvais des problèmes et des écarts dans leur travail, avec le temps, ils ont pris leurs distances et évitaient généralement de me parler, en dehors des questions liées au travail. Parfois, ils discutaient et riaient ensemble, mais dès que j’étais là, ils se dispersaient, comme s’ils avaient peur de moi. Et comme ils avaient peur de ne pas faire bien les choses et d’être réprimandés, ils me consultaient d’abord à tout propos et attendaient ma décision. En voyant la situation, j’ai été assez mal à l’aise. Je me suis demandé si je n’étais pas autoritaire et n’empruntais pas le chemin d’un antéchrist. Et puis, je me suis dit que je devais être ferme au travail. Si je n’étais pas assez dur avec eux, personne ne m’écouterait. Et alors, où cela pourrait-il nous mener ? J’avais l’impression qu’en mettant le doigt sur les problèmes, je me montrais juste. Après cela, mon arrogance s’est encore intensifiée et il fallait que j’aie le dernier mot en toute chose, petite ou grande, et que je vérifie comment les membres étaient affectés et arrangés, car j’avais le sentiment que personne, dans l’équipe, n’était aussi capable que moi. Même quand je discutais avec eux, on finissait toujours par faire ce que je voulais, alors je décidais d’emblée, pensant qu’on allait gagner du temps. Mon dirigeant venait parfois à une réunion, ça me laissait de marbre, je pensais : « Tu es dirigeant, et alors ? Tu peux partager l’Évangile et porter témoignage ? Peux-tu faire correctement un seul aspect de ce travail ? Si tout ce dont tu es capable, c’est échanger sur la vérité aux réunions, sans faire un travail concret, tu n’es pas à ma hauteur. » Alors, chaque fois que le dirigeant me demandait comment se passait le travail, j’échangeais plus quand j’avais envie de parler, mais quand je n’avais pas envie de parler, je ne lui lâchais que quelques mots. Je me disais qu’on n’avait pas besoin d’en parler, parce qu’au bout du compte, c’était moi qui allais faire le travail. Le dirigeant a exposé mon arrogance, disant que j’avais toujours le dernier mot sur les sujets et que je ne travaillais pas bien avec les frères et sœurs. Émondé de cette façon, j’ai reconnu devant lui que j’étais arrogant, mais je n’en ai pas vraiment fait cas. Je me disais que j’étais d’un bon calibre et que j’étais capable, donc, tant que je ferais bien mon travail, quelle importance est-ce que ça avait que je sois un peu arrogant ? Et puis, c’était moi qui dirigeais la plus grande part du travail d’Église, alors qu’allaient-ils faire ? Me congédier ? Je n’ai pas accepté le moins du monde l’émondage du dirigeant et j’ai continué à faire mon devoir exactement comme je l’entendais, complètement aux commandes, jusqu’à ce que je sois exposé par Dieu.

Un jour, une Église nouvellement établie a eu besoin que plus de gens abreuvent et, sans en parler à Liam ni à personne, j’ai fait en sorte qu’une sœur aille les aider. Je me disais qu’ils étaient généralement d’accord avec ce que je suggérais, et que je pouvais donc très bien décider moi-même. Or, j’ai eu la surprise de découvrir que parce que cette sœur avait une compréhension trop superficielle de la vérité, elle était incapable de travailler et ne pouvait pas résoudre de problèmes concrets. Cela constituait un grave obstacle au travail de l’Église et elle a dû plus tard être affectée à un autre devoir. Mais je ne réfléchissais toujours pas sur moi-même. Après, à cause de mon arrogance tenace et parce que je ne cherchais pas les vérités-principes dans mon devoir et ne guidais pas les autres vers le respect des principes dans leur devoir, tout le monde était occupé à aller et venir sans aucun résultat réel. Cela empêchait bel et bien notre travail de progresser. Là encore, j’étais toujours totalement inconscient de mes propres problèmes : je ne faisais que reprocher aux autres de ne pas porter leurs fardeaux. Pendant un moment, j’ai eu cet indescriptible pressentiment que quelque chose de terrible allait arriver. Je ne savais pas quoi dire dans les réunions et les prières, et je m’endormais souvent aux réunions de travail, je n’avais aucune idée de rien. Je me sentais mentalement confus et n’avais plus d’énergie pour rien, je voulais juste me reposer. Je savais que j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit, mais je ne savais pas pourquoi. J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’aider à me comprendre moi-même.

Quelques jours plus tard, mon dirigeant est venu à une réunion, m’a émondé et a dénoncé ma conduite. Il m’a dit : « Tu as été arrogant. Tu réprimandes toujours les gens de façon hautaine, les réprimant et affichant souvent ton ancienneté. Tu n’écoutes personne et c’est difficile de travailler avec toi. En plus, tu fais ce que bon te semble sans en parler à personne d’autre, tu es arbitraire et autocratique. Compte tenu de ta conduite, nous avons décidé de te destituer. » Chacun de ses mots m’est allé droit au cœur. J’ai repensé à la manière dont je me comportais. Je n’avais fait qu’agir à ma façon et j’avais été dictatorial. N’étais-je pas tel un antéchrist ? Cette pensée m’a vraiment effrayé et je me suis dit : « Suis-je en train d’être exposé et banni par Dieu ? Est-ce ainsi que mes années de foi vont finir ? » Pendant plusieurs jours, j’ai été comme un zombie. J’étais en proie à la frayeur, dès mon réveil, et je ne savais pas comment faire face à la journée. Je priais Dieu en disant : « Ô Dieu, je sais que Ta volonté bienveillante est là-dedans, mais je ne sais pas comment m’en sortir. Ô Dieu, je suis vraiment déprimé. Éclaire-moi pour que je connaisse Ta volonté. » Puis, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dieu ne Se soucie pas de ce qui t’arrive chaque jour, ni de la quantité de travail que tu accomplis, de l’effort que tu y consacres : ce qu’Il regarde, c’est ton attitude envers ces choses. Et à quoi se rapportent l’attitude avec laquelle tu fais ces choses et la façon dont tu les fais ? Elles se rapportent au fait que tu poursuives ou non la vérité, et aussi à ton entrée dans la vie. Dieu regarde ton entrée dans la vie, le chemin que tu suis. Si tu suis le chemin de la poursuite de la vérité et que tu as l’entrée dans la vie, tu pourras coopérer harmonieusement avec les autres lorsque tu accompliras tes devoirs, et tu accompliras facilement tes devoirs d’une manière appropriée. Mais si, dans l’accomplissement de ton devoir, tu insistes constamment sur le fait que tu as un capital, que tu comprends ton métier, que tu as de l’expérience, que tu es attentif à la volonté de Dieu et que tu poursuis la vérité plus que n’importe qui d’autre, et si tu penses donc qu’en raison de ces choses, tu es apte à avoir le dernier mot, que tu ne discutes de rien avec personne, que tu pratiques ta propre gestion, que tu essayes de diriger ta propre entreprise et que tu veux toujours être “la seule fleur ouverte”, alors, est-ce que tu suis le chemin de l’entrée dans la vie ? Non, c’est la poursuite d’un statut, c’est suivre le chemin de Paul, ce n’est pas le chemin de l’entrée dans la vie » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ?). « Il y avait une personne qui répandait l’Évangile depuis plusieurs années et avait acquis une certaine expérience de la chose. Elle a enduré beaucoup de difficultés en répandant l’Évangile, et elle a même été incarcérée et condamnée à de nombreuses années de prison. Après sa sortie, elle a continué à répandre l’Évangile et a rallié plusieurs centaines de gens, dont certains se sont révélés être des talents importants : certains ont même été choisis comme dirigeants ou ouvriers. En conséquence, cet homme s’est cru digne de grandes distinctions et a fait de cela un capital dont il s’est vanté partout où il allait, s’exhibant et témoignant de lui-même : “Je suis allé en prison pendant huit ans, et je suis resté ferme dans mon témoignage. J’ai rallié beaucoup de gens lorsque je répandais l’Évangile, dont certains sont maintenant des dirigeants ou des ouvriers. Dans la maison de Dieu, j’ai du mérite, j’ai apporté ma contribution.” Où qu’il ait prêché l’Évangile, on pouvait être sûr qu’il allait se vanter auprès des dirigeants ou des ouvriers locaux. Il disait aussi : “Vous devez écouter ce que je dis. Même vos dirigeants supérieurs doivent être polis quand ils me parlent. Je donnerai une leçon à quiconque ne l’est pas !” Cette personne est une brute, n’est-ce pas ? Quelqu’un comme lui qui n’aurait pas prêché l’Évangile ni rallié ces gens aurait-il osé être aussi pompeux ? Il aurait osé, en effet. Qu’il soit aussi pompeux, cela prouve que c’est dans sa nature. C’est sa nature et son essence. Il devient si arrogant qu’il manque totalement de raison. Une fois qu’il a répandu l’Évangile et rallié quelques personnes, son arrogance enfle et il est encore plus pompeux. Une telle personne se vante de son capital partout où elle va, essaie de s’attribuer le mérite partout où elle va et met même la pression sur les dirigeants à différents niveaux, essayant d’être sur un pied d’égalité avec eux et allant jusqu’à penser qu’elle devrait elle-même être dirigeante supérieure. Sur la base de ce qui se manifeste par le comportement de quelqu’un comme ça, nous devons tous être clairs sur le type de nature qu’il a et sur sa fin probable. Quand un démon infiltre la maison de Dieu, il rend un petit service avant de montrer son vrai visage ; il n’écoute pas, peu importe qui l’émonde, et il persiste à lutter contre la maison de Dieu. Quelle est la nature de ses actions ? Aux yeux de Dieu, il courtise la mort, et il n’aura de repos qu’après s’être tué. C’est la seule façon appropriée de dire la chose » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Évangéliser est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Lire ces paroles de Dieu m’a fait trembler de peur. J’ai senti que Dieu m’exposait, en face à face, révélant mon état et les secrets les plus enfouis que je n’avais jamais dits à quiconque. J’avais obtenu quelques résultats durant ces années de partage de l’Évangile, donc je pensais avoir apporté une contribution énorme et avoir un talent rare, et je tenais souvent un registre mental de tout ce que j’avais fait. J’avais le sentiment d’avoir droit à un peu de mérite et d’être un pilier de l’Église. Je faisais de ces choses un capital personnel et regardais tout le monde de haut avec arrogance. J’avais aussi pris plaisir à réprimander les gens avec dédain, ce qui était contraignant pour les frères et sœurs. Je m’étais senti obligé d’avoir le dernier mot sur tout et je n’étais pas coopératif dans mon devoir, j’étais plutôt autocratique et je faisais tout ce que je voulais, retardant et entravant gravement le travail de l’Église. Même quand le dirigeant m’émondait, je n’en faisais aucun cas. Je faisais même étalage de mon ancienneté. Je le prenais de haut et considérais qu’il n’était en rien meilleur que moi. Je n’acceptais pas qu’il me supervise ou me guide. Je voulais tout décider par moi-même. Je passais un savon aux frères et sœurs quand ils ne répondaient pas à mes attentes. Je leur disais des choses comme : « Vous serez renvoyés et bannis si vous ne faites pas bien votre devoir. » Ainsi, ils étaient obnubilés par le travail, ils avaient peur d’être émondés ou de perdre leur devoir s’ils se trompaient, et ils vivaient dans un état qui n’était pas le bon. En quoi était-ce accomplir un devoir ? N’était-ce pas faire le mal, résister à Dieu ? Cette pensée m’effrayait vraiment. Je n’avais jamais imaginé que je ferais un tel mal, que je contraindrais et blesserais autant les frères et sœurs, que j’entraverais et perturberais à ce point notre travail. Je luttais contre Dieu, tout en pensant que j’accomplissais mon devoir pour Le satisfaire. J’étais tellement aveugle, ignare et irrationnel ! J’ai lu dans les paroles de Dieu qu’agir de cette manière, c’est courtiser la mort. Dans l’expression de Dieu « courtiser la mort », j’ai compris combien Dieu était révolté, dégoûté et écœuré par ce genre de personne. Cela m’a brisé le cœur, comme si Dieu m’avait condamné à mort. Je pensais que j’étais capable de tout sacrifier pour mon devoir, que je l’avais toujours fait avec succès, que Dieu allait donc forcément m’approuver et qu’un peu d’arrogance avait peu d’importance. Mais là, je me suis rendu compte que si je ne poursuivais pas la vérité et que je n’arrivais pas à changer mon tempérament, quoi que je puisse sacrifier et que je puisse accomplir dans mon devoir, je ne serais qu’un exécutant. Le jugement et la révélation des paroles de Dieu m’ont montré Son tempérament juste qui ne souffre aucune offense. J’ai vu que Dieu est parfaitement fondé sur des principes dans Ses actes. Si une personne accomplit certaines choses dans le monde, elle peut avoir du capital et de l’influence, mais dans la maison de Dieu, la vérité et la justice règnent. Utiliser le capital et l’influence dans l’Église, c’est se donner la mort et cela offense le tempérament de Dieu.

Plus tard, j’ai réfléchi à la raison pour laquelle j’avais l’impression d’avoir un certain capital et j’avais commencé à devenir aussi téméraire, arrogant et dictatorial après quelques accomplissements dans mon devoir. Par quelle sorte de nature étais-je contrôlé ? Voici ce que j’ai lu dans les paroles de Dieu : « Si, au fond de toi, tu comprends vraiment la vérité, alors tu sauras comment pratiquer la vérité et obéir à Dieu et tu t’engageras naturellement sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si le chemin que tu empruntes est le bon et qu’il est conforme à la volonté de Dieu, alors l’œuvre du Saint-Esprit ne te quittera pas : auquel cas il y aura de moins en moins de risque que tu trahisses Dieu. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta vanité te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées et notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). « Le tempérament de Satan comprend de nombreux types de tempéraments corrompus, mais celui qui est le plus évident et qui ressort le plus est le tempérament arrogant. L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont irrationnels, et plus ils sont irrationnels, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu et n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Même si les gens peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa règle et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir et du contrôle sur les autres. Ce genre de personne n’a pas un cœur qui craint Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui. Les hommes qui sont arrogants et vaniteux, surtout ceux qui sont arrogants au point d’avoir perdu leur raison, ne peuvent se soumettre à Dieu dans leur croyance en Lui et vont jusqu’à s’exalter et se porter témoignage à eux-mêmes. Ce sont eux qui résistent le plus à Dieu et qui n’ont absolument pas un cœur qui craint Dieu. Si les hommes veulent en arriver à avoir un cœur qui craint Dieu, alors ils doivent d’abord corriger leurs tempéraments arrogants. Plus tu résous ton tempérament arrogant en profondeur, plus tu auras un cœur qui craint Dieu, et alors seulement tu pourras te soumettre à Lui, obtenir la vérité et Le connaître. Seuls ceux qui gagnent la vérité sont véritablement humains » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont appris que la racine de la désobéissance et de l’opposition à Dieu, c’est l’arrogance. Lorsque quelqu’un a une nature arrogante, il ne peut s’empêcher de s’opposer à Dieu et de faire le mal. Après réflexion sur ce que j’avais révélé pendant cette période, c’était soumis au contrôle d’une nature arrogante. Je flottais sur un nuage dès que j’avais accompli quelques tâches, pensant que j’étais de bon calibre, que j’étais capable, que j’avais un talent rare et que l’Église ne pourrait pas se passer de moi. Je méprisais les autres frères et sœurs, me servant souvent de ma position pour les réprimander et les contraindre, sans considération pour eux. J’étais dictatorial et arbitraire dans mon devoir et ne discutais de rien avec personne. Je me sentais bien tout seul et estimais pouvoir prendre des décisions de manière unilatérale. J’étais extrêmement arrogant et je n’avais pas du tout un cœur qui craint Dieu. Quand le dirigeant m’a émondé, j’ai reconnu mon arrogance, mais je ne m’en suis pas vraiment soucié. Je trouvais même que l’arrogance n’était pas une mauvaise chose, pensant que si on le relevait, cela voulait dire que j’avais des compétences. Si je n’avais pas un certain capital, pourquoi serais-je arrogant ? J’étais extrêmement déraisonnable et totalement éhonté. Je vivais selon ce poison de Satan : « Dans tout l’univers, je suis le seul à régner en maître », agissant comme celui qui domine dans l’Église, et moi seul avais le dernier mot sur tout. En quoi étais-je différent de la dictature du grand dragon rouge ? Le grand dragon rouge est arrogant et sans foi ni loi, il recourt à des moyens inédits de répression violente contre quiconque ne l’écoute pas. J’étais autoritaire et intraitable dans l’Église et je n’acceptais aucune supervision. Ce genre de tempérament n’était-il pas exactement comme le grand dragon rouge ? Ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis rendu compte que j’avais été arrogant, que je ne m’étais soucié de personne, pas même de Dieu, et que j’allais inconsciemment à l’encontre de la vérité, que je rivalisais avec Dieu et que je suivais un chemin contre Dieu. Si je ne me repentais pas, à coup sûr je serais finalement maudit et puni par Dieu, exactement comme le grand dragon rouge. Alors, il est devenu tout à fait clair pour moi que ma nature arrogante avait de graves conséquences et que mon problème ne se résumait pas à la simple manifestation d’une petite corruption, comme je l’avais d’abord cru. Cette pensée m’a rappelé le moment où j’avais réprimandé et rabaissé les autres et m’étais élevé, comment je parlais et me présentais comme si j’étais sans égal dans le monde. J’en ai eu la nausée et j’étais dégoûté de moi-même. J’ai décidé que je devais poursuivre la vérité correctement, chercher les principes en tout, avoir un cœur qui craint Dieu et cesser de vivre selon ma nature arrogante et de résister à Dieu.

Par la suite, en cherchant la manière appropriée d’envisager mes éventuels succès dans mes devoirs, j’ai lu des paroles de Dieu : « Êtes-vous capables de sentir la direction de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit pendant que vous accomplissez votre devoir ? (Oui.) Si vous êtes capables de sentir l’œuvre du Saint-Esprit, mais que vous avez pourtant toujours une haute opinion de vous-mêmes et pensez que vous possédez la réalité, alors que se passe-t-il ici ? (Lorsque l’accomplissement de notre devoir porte des fruits, nous pensons que la moitié du mérite revient à Dieu et que l’autre moitié nous revient. Nous exagérons notre coopération dans une mesure illimitée, pensant que rien n’était plus important que notre coopération et que l’éclairage de Dieu n’aurait pas été possible sans elle.) Alors, pourquoi Dieu t’a-t-Il éclairé ? Dieu peut-Il aussi éclairer d’autres personnes ? (Oui.) Quand Dieu éclaire quelqu’un, c’est par la grâce de Dieu. Et quelle est cette petite coopération de ta part ? Est-ce quelque chose dont le mérite te revient ou est-ce ton devoir et ta responsabilité ? (C’est notre devoir et notre responsabilité.) Lorsque tu reconnais que c’est ton devoir et ta responsabilité, alors tu as là le bon état d’esprit et tu ne penseras pas à essayer de t’en attribuer le mérite. Si tu penses toujours : “C’est ma contribution. L’éclairage de Dieu aurait-il été possible sans ma coopération ? Cette tâche nécessite la coopération de l’homme : notre coopération représente l’essentiel de la réussite”, alors tu as tort. Comment pourrais-tu coopérer si le Saint-Esprit ne t’avait pas éclairé, et si personne n’avait échangé avec toi sur les vérités-principes ? Tu ne saurais pas ce que Dieu exige, et tu ne connaîtrais pas le chemin de pratique. Même si tu voulais obéir à Dieu et coopérer, tu ne saurais pas comment le faire. Cette “coopération” de ta part n’est-elle pas simplement de vaines paroles ? Sans une véritable coopération, tu n’agis que selon tes propres idées : auquel cas, le devoir que tu accomplis pourrait-il être à la hauteur ? Absolument pas, ce qu’indique le problème en cours. Quel est le problème ? Quel que soit le devoir qu’accomplit une personne, qu’elle obtienne des résultats, accomplisse son devoir selon les normes et gagne l’approbation de Dieu dépend des actions de Dieu. Même si tu remplis tes responsabilités et ton devoir, si Dieu n’œuvre pas, si Dieu ne t’éclaire pas et ne te guide pas, alors tu ne connaîtras pas ton chemin, ta direction, tes objectifs. Quel peut bien être le résultat de cela ? Après avoir trimé pendant tout ce temps, tu n’auras pas accompli ton devoir correctement et tu n’auras pas non plus gagné la vérité et la vie : tout cela aura été en vain. Par conséquent, que ton devoir soit accompli selon les normes, qu’il édifie tes frères et sœurs et qu’il obtienne l’approbation de Dieu dépend entièrement de Dieu ! Les gens ne peuvent faire que ce qu’ils sont personnellement capables de faire, ce qu’ils devraient faire et ce qui est en leur capacité inhérente. Rien de plus. En fin de compte, l’accomplissement de tes devoirs de façon efficace dépend de l’aide des paroles de Dieu et de l’éclairage et de la direction du Saint-Esprit : alors seulement, tu peux comprendre la vérité et t’acquitter de la commission de Dieu conformément au chemin que Dieu t’a donné et aux principes qu’Il a établis. Voilà la grâce et la bénédiction de Dieu, et si les gens ne peuvent pas le voir, c’est qu’ils sont aveugles » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que si je réussissais certaines choses dans mon devoir, c’était entièrement dû à la grâce de Dieu et au fait que le Saint-Esprit m’éclaire et me guide. Dieu S’est fait chair et a exprimé la vérité pour abreuver l’homme et répondre à ses besoins, Il a clairement et concrètement échangé sur tous les aspects des vérités-principes. Ce n’est qu’alors que j’ai compris certaines vérités, gagné une direction dans mon devoir et eu un chemin de pratique, et ce n’était pas du tout parce que j’avais un bon calibre ou que je pouvais faire un certain travail. Sans l’orientation des paroles de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit, peu importe mon calibre et mon éloquence, je ne réussirais rien du tout. En accomplissant ce peu de travail, j’avais fait le devoir d’un être créé. C’était ma responsabilité. Peu importe le devoir, c’est ce qu’un être créé doit accomplir. Ce qui est accompli, c’est simplement ce qui doit être fait, et ça ne devrait pas être notre contribution personnelle ou notre capital. Cependant, je ne savais pas de quoi j’étais fait. Je pensais que quelques succès prouvaient que mon calibre était bon et que j’étais compétent, et je considérais cela comme quelque chose à exploiter. J’étais très content de moi, essayant de voler à Dieu Sa gloire. J’étais si arrogant et déraisonnable ! En fait, en y repensant, non seulement je n’accomplissais rien quand je travaillais en étant arrogant, mais je retardais souvent notre travail. Comme quand, témérairement, je ne confiais pas l’abreuvement à la bonne personne, si bien que beaucoup de nouveaux arrivants n’obtenaient pas à temps l’abreuvement et la nourriture nécessaires, perturbant gravement le travail de l’Église. En même temps, je ne pénétrais pas les vérités-principes ni ne guidais les autres pour qu’ils suivent les principes dans leur devoir. Nous n’accomplissions donc rien dans notre travail, et ça retardait notre progression. Mais je n’avais jamais réfléchi à tout cela. Au lieu de ça, je m’auto-congratulais et devenais plus arrogant, ayant le sentiment que le travail de l’Église ne pouvait pas se passer de moi. Or, si Dieu pouvait m’éclairer, Il pouvait bien sûr éclairer les autres, donc le travail de l’Église ne pouvait-il pas continuer normalement même si j’étais renvoyé. Je pensais que l’Église ne pouvait pas se passer de moi, car j’étais très arrogant et ignare. J’ai pensé à Paul à l’ère de la Grâce. Il pensait avoir du capital, ayant accompli un travail, et n’accordait donc aucune attention aux autres. Il disait sans détour qu’il valait mieux que le plus grand des disciples, et il dénigrait souvent Pierre. À la fin, il a voulu se servir de son travail pour demander à Dieu une récompense, une couronne. Il était arrogant à en perdre la raison. N’étais-je pas exactement comme Paul ? Je suivais le même chemin. Sans le jugement et la révélation des paroles de Dieu, je ne serais toujours pas conscient de mes problèmes, me croyant formidable. En comprenant tout cela, je me suis vraiment détesté. J’ai voulu me confesser et me repentir devant Dieu.

Alors j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quelqu’un sait-il depuis combien d’années Dieu œuvre au milieu de l’humanité et de toute la création ? Le nombre spécifique d’années depuis lesquelles Dieu œuvre et gère tout l’humanité est inconnu. Personne ne peut donner un chiffre précis et Dieu ne rend pas compte de ces questions à l’humanité. Par contre, si Satan devait faire quelque chose de ce genre, en rendrait-il compte ? Certainement. Satan veut s’afficher pour induire davantage de gens en erreur et faire prendre conscience de ses contributions à davantage de gens. Pourquoi Dieu ne rend-Il pas compte de ces questions ? Parce que l’essence de Dieu a un aspect humble et caché. Quel est le contraire d’être humble et caché ? C’est être arrogant et s’afficher. […] En guidant l’humanité, Dieu accomplit un très grand travail, et Il préside à l’univers entier. Son autorité et Son pouvoir sont tellement vastes, et pourtant Il n’a jamais dit : “Mon pouvoir est extraordinaire.” Il reste caché parmi toutes choses, présidant à tout, nourrissant et pourvoyant à l’humanité, permettant à toute l’humanité de perdurer génération après génération. Prenons l’air et le soleil, par exemple, ou toutes les choses matérielles nécessaires à l’existence humaine sur terre : elles circulent toutes sans cesse. Que Dieu pourvoie aux besoins des hommes, la question ne se pose pas. Si Satan faisait quelque chose de bien, le tairait-il et resterait-il un héros méconnu ? Jamais. De même, il y a dans l’Église des antéchrists qui ont déjà entrepris un travail dangereux, qui ont abandonné des choses et enduré des souffrances, qui sont peut-être même allés en prison. Il y a aussi ceux qui ont autrefois contribué à un aspect du travail de la maison de Dieu. Ils n’oublient jamais ces choses, ils pensent qu’ils méritent de la reconnaissance à vie pour cela, ils pensent que ces choses sont le capital de leur vie, ce qui montre à quel point les gens sont petits ! Les gens sont vraiment petits, et Satan est sans vergogne » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie II)). « Dieu aime l’humanité, prend soin d’elle et Se soucie d’elle, de même qu’Il la soutient continuellement, sans interruption. Il ne sent jamais dans Son cœur qu’il s’agit d’une œuvre supplémentaire ou de quelque chose qui mérite beaucoup d’éloges. Il n’a pas non plus le sentiment que sauver l’humanité, l’approvisionner et tout lui accorder apporte une énorme contribution à l’humanité. Il soutient simplement l’humanité discrètement et en silence, à Sa manière, ainsi que par Son essence et ce qu’Il a et est. Peu importe le soutien et l’aide que l’humanité reçoit de Lui, Dieu ne pense jamais à S’en attribuer le mérite et n’essaie jamais de le faire. Cela est déterminé par Son essence et c’est aussi précisément une véritable expression de Son tempérament » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). J’ai médité ces paroles de Dieu et j’ai vu combien Son tempérament et Son essence sont bienveillants ! Dieu est le Créateur qui gouverne et soutient absolument tout. Il S’est fait chair à nouveau, exprimant des vérités pour sauver l’humanité et payant un prix élevé pour nous. Cependant, Il n’a jamais considéré cela comme une contribution énorme à l’humanité. Il n’a jamais fait l’article ni ne S’est vanté de quoi que ce soit. Il fait seulement Sa propre œuvre en silence. L’essence de la vie de Dieu est tellement bienveillante et dénuée de toute sorte d’arrogance et de vantardise. Il est digne de notre amour et de nos louanges éternelles. Je suis un humain insignifiant, moins que rien, mais j’ai pourtant été très arrogant, à toujours chercher à avoir le dernier mot sur tout. Je me laissais griser par le moindre succès, comme si c’était en quelque sorte une œuvre majeure, une contribution remarquable. Je méprisais tout le monde et exigeais que tout se fasse à ma façon. J’étais vraiment déraisonnable et superficiel. Dieu est si humble et caché, et Son essence est si bienveillante, ce qui m’a encore plus fortement fait sentir combien mon tempérament arrogant était dégoûtant et ignoble et m’a vraiment donné envie d’apprendre la vérité pour vite m’en défaire et vivre comme un humain.

Et puis, une fois, à une réunion, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Aujourd’hui, Dieu vous juge, vous châtie et vous condamne, mais tu dois savoir que le but de ta condamnation est de t’aider à te connaître toi-même. Il condamne, maudit, juge et châtie pour que tu puisses te connaître toi-même, afin que ton tempérament puisse changer et, en plus, pour que tu puisses connaître ta valeur et voir que toutes les actions de Dieu sont justes et conformes à Son tempérament et aux exigences de Son œuvre, qu’Il œuvre en accord avec Son plan de salut pour l’homme, et qu’Il est le Dieu juste qui aime, sauve, juge et châtie l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais mettre de côté les bénédictions du statut et comprendre la volonté de Dieu d’apporter le salut à l’homme). En lisant cela, j’ai vraiment été ému par les paroles de Dieu et j’ai un peu mieux compris Sa volonté. J’accomplissais mon devoir en m’appuyant sur un tempérament corrompu, en perturbant le travail, et j’ai donc été destitué par l’Église selon les principes. Je me suis dit que Dieu m’exposait et me bannissait, et qu’Il me condamnait et que je ne pourrais pas être sauvé. J’ai enfin compris qu’être renvoyé n’était pas être exposé ou banni. Ce renvoi a réfréné à temps les mauvais pas que je faisais. Il m’a fait prendre conscience de mon tempérament corrompu et pour me montrer que je suivais le mauvais chemin. C’était le salut de Dieu et son amour le plus authentique à mon égard.

Après cela, je me suis exposé et analysé moi-même, lors d’une réunion, sur la façon dont j’avais précédemment été arrogant dans mon devoir, dont j’avais blessé des frères et sœurs et sur ma réflexion après avoir été destitué. J’ai d’abord pensé qu’ils seraient tous dégoûtés en voyant combien j’avais été inhumain, et qu’ils ne voudraient plus avoir affaire à moi, mais à ma grande surprise, ils ne m’en ont pas fait le reproche. Je ne m’en suis senti que plus redevable envers eux. Je blessais tout le monde avec mon tempérament arrogant, j’avais été si inhumain. Plus tard, quand j’ai repris un devoir avec les frères et sœurs, j’ai été bien plus humble. J’ai cessé de mépriser les frères et sœurs ou de les dédaigner à cause de leurs fautes et j’ai pu les traiter convenablement. J’ai aussi fait l’effort conscient d’écouter leurs suggestions et j’ai cessé de trop compter sur moi-même et d’agir arbitrairement. Au bout d’un moment, ma situation a changé dans un sens positif et j’ai à nouveau été nommé superviseur. J’ai su au fond de moi que c’était Dieu qui m’élevait et m’accordait cette grâce. J’ai repensé à la manière dont j’avais été arrogant dans mon devoir, dont j’avais perturbé et entravé le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs et dont l’Église me donnait quand même une autre chance d’accomplir un devoir aussi important. J’ai vraiment fait l’expérience de Sa grâce et de Sa clémence. Après cela, dans mon devoir, j’ai cessé d’utiliser mon propre tempérament arrogant pour agir arbitrairement, mais d’une certaine manière j’avais un cœur qui craint Dieu et je L’ai prié constamment dans mes devoirs. Quand je rencontrais un problème que je n’arrivais pas à traiter, j’en discutais avec les autres pour qu’on cherche ensemble les vérités-principes. Après avoir fait ça un petit moment, j’ai constaté que toute notre équipe était devenue plus performante. Quand je faisais tout moi-même sans partenaire ou sans en discuter avec les autres, c’était vraiment épuisant pour moi. Il y avait énormément de choses que je ne prenais pas en compte ou que je ne prenais pas entièrement en considération, donc nous n’obtenions pas de bons résultats. Mais maintenant que je discute avec mes frères et sœurs des problèmes qui se présentent et que les points forts des uns compensent les défauts des autres, résoudre les problèmes est bien plus facile. En coopérant avec les autres, j’ai pu voir qu’ils avaient vraiment des points forts. Certains d’entre eux s’attachent à rechercher la vérité dans leurs devoirs et agissent conformément aux principes. Certains ne sont peut-être pas d’un bon calibre, mais ils sont assidus et contribuent au travail de l’Église. Ce sont des points forts que je n’ai pas. Avant, je pensais toujours que j’étais supérieur et plus fort que les autres, je me mettais souvent en avant et je les réprimandais, donnant à tout le monde le sentiment d’être contraint et loin de moi, ce qui était douloureux pour moi. Maintenant, je sais que je ne suis qu’un être créé, un humain corrompu, et qu’il n’y a rien qui me distingue de tous les autres. J’interagis normalement et coopère harmonieusement avec les frères et sœurs. Je peux apprendre des points forts de mes frères et sœurs pour compenser mes propres défauts. C’est une façon de vivre bien plus libre et facile.

Au bout d’un an environ, notre dirigeant a organisé une réunion de synthèse pour que tous puissent échanger sur ce qu’ils avaient appris et expérimenté au cours de l’année. J’ai écouté sans rien dire, repensant à ce que j’avais acquis pendant l’année. Et puis j’ai soudain compris que Dieu m’avait sauvé en me faisant remplacer. S’il n’y avait pas eu ça, je ne verrais toujours pas à quel point ma nature arrogante était grave, combien j’étais suffisant et arbitraire, juste parce que j’avais quelques dons, et je ne me serais toujours pas rendu compte que le chemin que j’empruntais résistait à Dieu. Ce sont la discipline de Dieu et la révélation des paroles de Dieu qui m’ont permis de prendre conscience de ma nature arrogante. J’en ai aussi tiré quelques leçons sur le juste tempérament de Dieu et cela m’a poussé à avoir, d’une certaine manière, un cœur qui craint Dieu. Je Lui suis si reconnaissant pour Son salut !

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