Il est impossible d’accomplir un devoir sans honnêteté

24 octobre 2022

Par Mu Yu, États-Unis

Je suis chargée d’abreuver les nouveaux venus dans l’Église. Certains nouveaux croyants nous ont rejoints récemment, et j’ai remarqué que certains d’entre eux ne parlaient pas beaucoup dans les réunions et ne venaient pas régulièrement. Ils ne venaient que lorsqu’ils en avaient envie. Quand je les ai contactés pour des échanges individuels, ils aimaient parler de manières de gagner de l’argent et de construire une fortune familiale, mais dès qu’il était question de foi, ils se renfermaient et trouvaient des excuses pour raccrocher. J’avais l’impression que la vérité ne les intéressait pas et ils ne me semblaient pas être de vrais croyants. Mais je n’en étais pas tout à fait sûre, puisqu’ils étaient nouveaux dans la foi, alors j’ai continué à les soutenir. Ils étaient toujours comme ça après un moment et ils ont peu à peu arrêté de venir aux réunions. Je n’ai parlé de leur situation à la dirigeante qu’à ce moment-là. Elle m’a demandé : « Comment les as-tu abreuvés ? Quand ils étaient abreuvés par d’autres, avant, ils assistaient normalement aux réunions. Pourquoi ce problème est-il apparu quand tu t’en es chargée ? As-tu vraiment rempli tes responsabilités et échangé clairement ? Si on ne remplit pas nos responsabilités parce qu’on est négligents dans notre devoir et que des nouveaux venus ne se réunissent pas convenablement à cause de ça, c’est entièrement de notre faute. » Je savais qu’elle disait ça parce qu’elle était responsable du travail, mais j’ai pensé que tout le monde pouvait changer et que le fait qu’ils se soient réunis convenablement avant ne garantissait pas qu’ils continueraient à le faire. De plus, ils ne se réunissaient pas régulièrement quand je les avais rencontrés, alors ce n’était pas un changement soudain. Si je ne lui en avais pas parlé tout de suite, c’était parce que je voulais les abreuver quelque temps et voir ce que ça donnerait. Si elle me tenait responsable de ça, j’en subirais les conséquences. Je risquais d’être émondée et traitée, voire même renvoyée. Si je l’avais su avant, je lui aurais signalé le problème plus tôt pour ne pas en être pleinement responsable à la fin. Je n’ai pas pu m’empêcher de rester sur mes gardes dans mes interactions avec les nouveaux venus après ça. Si je voyais que quelqu’un avait un problème ou ne venait pas aux réunions, je m’empressais de le dire à la dirigeante. Parfois, elle me demandait ce que je voulais dire, si j’avais l’intention d’arrêter de les abreuver. Je répondais : « Non. Comme tu es la dirigeante, je voulais que tu saches ce qui se passe avec eux. » Elle n’ajoutait rien quand je disais ça. Parfois, quand je lui en parlais, elle me demandait de continuer à les abreuver un moment et, s’ils ne voulaient vraiment pas se réunir, on ne pourrait pas les y forcer et on devrait les laisser tomber. J’étais tout à fait d’accord et je me disais que la dirigeante était au courant de la situation des nouveaux venus, alors il fallait juste que je les soutienne. Il valait mieux que je les ramène par le soutien et si je n’y arrivais pas, si les nouveaux venus ne voulaient plus se réunir, la dirigeante ne penserait pas que c’était trop soudain et ne dirait pas que j’étais irresponsable dans mon devoir. Avec cette idée en tête, j’ai commencé à être moins attentive dans mon devoir. Chaque jour, j’abreuvais juste les nouveaux venus machinalement. Quand je les appelais, j’échangeais un moment s’ils décrochaient, mais je laissais tomber s’ils ne décrochaient pas. Je me disais que je ne pouvais rien faire s’ils ne répondaient pas et je ne me demandais pas comment résoudre leurs problèmes. Plus tard, dans une réunion, la dirigeante a dit que lorsqu’elle se renseignerait sur le travail d’abreuvement, désormais, elle ne se contenterait pas d’écouter ce que le personnel d’abreuvement dirait sur les situations des nouveaux venus, mais elle demanderait sur quels aspects de la vérité ils avaient échangé et comment ils les avaient soutenus, précisément, et en tiendrait compte pour déterminer si le personnel d’abreuvement faisait un travail réel. Si quelqu’un chargé de l’abreuvement ne mettait pas tout son cœur dans le fait d’échanger avec les nouveaux croyants, et que ceux-ci ne venaient pas régulièrement aux réunions ou abandonnaient à cause de ça, c’était sa responsabilité. Quand elle a dit ça, je me suis rendu compte que lorsque j’échangeais avec les nouveaux venus, je ne consignais pas les paroles de Dieu que je lisais ni les vérités sur lesquelles j’échangeais. Si un nouveau croyant arrêtait de venir aux réunions, je n’aurais aucune preuve. Je me suis demandé si la dirigeante penserait que je ne faisais pas de travail concret, que j’étais irresponsable dans l’abreuvement, et m’émonderait et me traiterait. Alors j’ai commencé à faire attention aux messages et aux paroles de Dieu que j’envoyais aux nouveaux croyants, et j’ai gardé des traces de ce dont traitaient nos échanges. Parfois, ils ne répondaient pas à un message que je leur envoyais, mais je ne m’en souciais pas vraiment. Je me disais que je leur avais envoyé toutes les paroles de Dieu qu’il fallait et que j’avais échangé sur tout ce qui était requis. Si un nouveau croyant arrêtait de venir aux réunions, la dirigeante pourrait voir les notes que j’avais prises sur mon travail et ne m’estimerait sans doute pas irresponsable.

Après quelque temps, la dirigeante s’est aperçue que certains de mes nouveaux croyants ne voulaient toujours pas se réunir et m’a demandé comment je les avais abreuvés. J’ai tout de suite sorti mes notes pour les lui montrer en me félicitant de les avoir préparées à l’avance et d’avoir gardé des traces de tout. Sinon, je n’aurais rien eu de concret et elle m’aurait peut-être passé un savon. Alors que j’étais assez satisfaite, la dirigeante a dit : « Je ne vois aucun problème, d’après ces notes, mais plusieurs nouveaux venus de suite ont cessé de se réunir, alors il doit y avoir un problème dans ton travail. Je ne vois pas lequel, pour le moment, mais tu n’arrêtes pas de me parler des problèmes des nouveaux croyants, ces derniers temps. Ce n’est pas vraiment normal. Tu dois réfléchir à la nature du problème. Si tu as été négligente et ne les as pas bien abreuvés, ce qui a poussé ces nouveaux croyants à quitter la foi, c’est être irresponsable et ne pas bien faire ton devoir. » Ce qu’elle a dit m’a fait l’effet d’une gifle et je me suis figée. Je croyais qu’elle ne me réprimanderait pas, mais elle avait dit qu’il y avait un problème dans mon travail et m’avait demandé de réfléchir. J’ai été abasourdie. J’ai pensé : « Est-ce vraiment mon problème ? » Cette pensée m’a perturbée et j’ai eu peur d’avoir fait le mal, si mes problèmes avaient incité des nouveaux venus à abandonner. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, la dirigeante avait Ta permission pour me dire ça sans que je m’y attende aujourd’hui, alors je dois avoir une leçon à en tirer. Je ne veux pas faire du mal à ces nouveaux croyants à cause de mes problèmes, mais je me sens engourdie et je ne sais pas quels sont ces problèmes. Éclaire-moi pour que je me connaisse et que je change. »

Au cours des jours suivants, j’ai beaucoup prié Dieu à ce sujet. Puis, un jour, j’ai lu un article de témoignage contenant un passage des paroles de Dieu qui m’a ébranlée. « Tu devrais t’examiner attentivement pour voir si tu es une personne correcte. Penses-tu à Moi quand tu établis tes objectifs et choisis tes intentions ? Tes paroles sont-elles toutes prononcées et toutes tes actions accomplies en Ma présence ? J’examine toutes tes pensées et toutes tes idées. Ne te sens-tu pas coupable ? Tu portes un masque devant les autres et tu prends calmement un air de suffisance ; tu fais cela pour te protéger. Tu fais cela pour dissimuler ta méchanceté et tu imagines même des manières de projeter cette méchanceté sur quelqu’un d’autre. Quelle trahison habite dans ton cœur ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Ces paroles de Dieu montrent que dans le but de protéger leurs intérêts et de couvrir leurs méfaits, les gens font des choses comme mentir et jouer la comédie pour faire porter la responsabilité sur d’autres afin de se protéger. C’est une manifestation de sournoiserie. J’ai senti que ça exposait précisément mon état et que je devais commencer à réfléchir sur moi-même. Pourquoi parlais-je toujours des problèmes des nouveaux croyants à la dirigeante ? Quand je voyais que quelqu’un avait des problèmes ou ne venait pas aux réunions, je m’empressais de le lui dire. J’avais l’air de simplement exposer les faits, mais j’avais des raisons personnelles, en réalité. J’avais peur que la dirigeante me tienne pour responsable ou même me renvoie si quelqu’un arrêtait de venir aux réunions, alors je me dépêchais d’agir de manière préventive, d’exposer les problèmes en premier, pour donner à la dirigeante la fausse impression que le nouveau croyant en question ne valait rien et que je n’étais pas responsable. Si je n’arrivais pas à les soutenir adéquatement et qu’ils cessaient de venir, c’était leur problème. De cette manière, j’aurais les mains propres. Si, plus tard, ils voulaient venir de nouveau aux réunions, les gens m’accorderaient un certain crédit. Découvrir ça grâce à la réflexion a été un choc. Je n’aurais jamais imaginé que mes paroles cachaient des intentions aussi ignobles et méprisables. J’étais si fourbe !

Je me suis demandé comment j’avais pu faire quelque chose d’aussi malhonnête sans en avoir conscience. Tandis que j’y réfléchissais, j’ai lu des paroles de Dieu exposant les tempéraments corrompus des gens et je me suis enfin un peu comprise. Les paroles de Dieu disent : « Le mal des antéchrists présente une caractéristique majeure : Je vais vous révéler le secret pour le discerner. Ce secret, le voici : premièrement, que ce soit dans leur discours ou dans leurs actes, ils te sont insaisissables : tu ne les comprends pas. Quand ils te parlent, leurs yeux ne cessent d’aller de gauche à droite et de droite à gauche, et tu ne peux pas savoir quelle sorte de manigance ils trament. Parfois, ils te donnent l’impression qu’ils sont “loyaux” ou particulièrement “sincères”, mais ce n’est pas le cas, tu ne peux jamais les percer à jour. Tu éprouves un sentiment particulier, tu sens qu’il y a dans leurs pensées une profonde subtilité, une profondeur insondable. Ils semblent étranges et mystérieux » (« Section 7 : Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Les antéchrists ont un comportement sournois. En quoi sont-ils sournois ? Ils agissent toujours de manière trompeuse, et leurs paroles n’en dévoilent rien, il est donc difficile de comprendre leurs intentions et leurs buts. C’est de la sournoiserie. Quoi qu’ils fassent, ils n’arrivent pas facilement aux conclusions. Ils font en sorte que leurs subordonnés et leurs auditeurs puissent deviner leurs intentions ; ceux-ci ayant compris l’antéchrist, agissent selon son programme et ses motivations et exécutent ses ordres. Si une tâche est menée à bien, l’antéchrist est content. Si tel n’est pas le cas, personne ne peut lui en tenir rigueur, ou deviner les motivations, les intentions, ou les buts cachés derrière ce qu’il fait. La sournoiserie de ses actes réside dans ses complots cachés et ses buts secrets, visant tous à tromper les autres, jouer avec eux, et les contrôler. Telle est l’essence d’un comportement sournois. La sournoiserie n’est pas simplement mentir. Au contraire, c’est quelque chose d’impénétrable pour les gens ordinaires. Ce n’est pas comme un mensonge classique ou des actes mauvais. Si tu as fait quelque chose que tu souhaites que personne ne sache, ou si dis un mensonge, cela est-il considéré comme de la sournoiserie ? (Non.) C’est simplement de la malhonnêteté, et cela n’atteint pas le niveau de la sournoiserie. Qu’est-ce qui rend la sournoiserie plus profonde que la malhonnêteté ? (Les gens ne peuvent pas la percevoir.) Il est difficile de la percevoir. C’est une chose. Quoi d’autre ? (Les gens n’ont rien à reprocher à une personne sournoise.) C’est vrai. Le fait est qu’il est difficile de trouver un quelconque reproche à faire à une telle personne. Même si des gens savent qu’elle a commis des actes mauvais, ils ne parviennent pas à déterminer si elle est une bonne ou une mauvaise personne, ou un antéchrist. Les gens n’arrivent pas à la percevoir, mais ils pensent que c’est une bonne personne, et peuvent être trompés par elle. C’est cela, la sournoiserie. En général, les gens ont tendance à dire des mensonges et à comploter. Il s’agit simplement de malhonnêteté. Mais les antéchrists sont plus sinistres que les gens malhonnêtes ordinaires. Ils sont comme les rois des démons : personne ne peut deviner ce qu’ils font, et ils peuvent commettre beaucoup d’actes diaboliques au nom de la justice, tandis que les gens font leurs éloges, alors qu’en fait, ils prennent au piège et blessent les gens. On appelle cela de la sournoiserie » (« Section 6 : Ils se comportent de façon sournoise, ils sont arbitraires et dictatoriaux, ils n’échangent jamais avec les autres et ils obligent les autres à leur obéir », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists avaient un tempérament mauvais et faisaient les choses de manière sournoise. C’est différent du fait de manifester la corruption de la sournoiserie. Être sournois, c’est clairement dire des mensonges et tromper, et c’est facile à voir. Faire les choses sournoisement, c’est cacher profondément ses intentions et ses buts, et donner une fausse impression aux autres pour qu’ils ne voient aucun problème dans ce qu’on dit et ce qu’on fait. Même s’ils pressentent qu’il y a un problème, ils ne réussissent pas à le découvrir. De cette manière, on trompe les autres et on atteint nos buts cachés. Je me suis comparée à ce que disaient ces paroles de Dieu. J’avais eu l’air de parler vite et activement des nouveaux croyants à la dirigeante, lui donnant la fausse impression que je portais un fardeau dans mon devoir et que j’acceptais volontiers sa supervision. En réalité, il s’agissait d’une mesure préventive pour que la dirigeante ait une impression négative des nouveaux croyants qui ne venaient pas régulièrement aux réunions. Ainsi, s’ils avaient arrêté de venir, elle ne m’aurait pas tenue responsable. Aussi, quand la dirigeante avait demandé des détails sur mon travail, il n’y avait eu, en apparence, aucun problème dans l’échange que je leur avais donné. J’avais semblé activement prévoir des moments d’échange et leur envoyer des paroles de Dieu, afin que la dirigeante me croie appliquée et aimante envers eux. La réalité, c’était que je n’avais pas du tout été sincère dans mon échange avec les nouveaux croyants. Parce que la dirigeante devait inspecter les archives du travail et que je craignais ne pas pouvoir rendre de comptes si elle me demandait comment je les avais soutenus, j’avais été obligée de sauver les apparences pour avoir un rapport à lui fournir. En y repensant, j’ai vu que pour protéger l’image que la dirigeante avait de moi, pour ne pas être tenue responsable, pour préserver mon statut et mon avenir, j’avais en réalité employé toutes sortes de ruses. J’avais caché mes intentions en lui parlant et pris soin de faire les choses dans les règles. Clairement, je n’avais pas mis mon cœur dans mon devoir, ce qui avait poussé certains nouveaux venus à arrêter de se réunir régulièrement. La dirigeante avait senti qu’il y avait des problèmes dans mon devoir, mais elle n’avait pas vu lesquels et n’avait trouvé aucune preuve pour me tenir responsable. J’avais été si trompeuse ! Avant ça, je n’avais jamais fait le lien entre mon comportement et le fait d’agir d’une manière sournoise. J’avais toujours cru que les gens rusés, calculateurs et sournois étaient surtout des gens plus âgés qui avaient beaucoup d’expérience. Mais je suis jeune. Je n’ai pas beaucoup d’expérience ni de pensées compliquées. Il me semblait inadéquat de considérer mon comportement comme sournois. Sauf que les faits m’ont révélé que j’avais un tempérament mauvais d’antéchrist et que le fait d’être sournois n’avait rien à voir avec l’âge. Ҫa provient entièrement d’une nature satanique. Puis quelque chose d’autre m’est subitement venu à l’esprit. Il y avait une nouvelle croyante qui posait beaucoup de questions et parlait très franchement. Si elle ne comprenait pas mon échange, elle objectait dans les réunions, ce qui m’embarrassait beaucoup. J’avais voulu cesser de me réunir avec elle pour protéger ma réputation, mais je n’avais pas osé le dire ouvertement, de crainte que la dirigeante ne me traite. J’avais cherché un moyen de confier cette croyante à quelqu’un d’autre. Un jour, elle avait dit en passant que son groupe actuel était bien plus petit que son groupe précédent. Je m’étais servie de cette excuse pour dire à la dirigeante qu’elle trouvait notre groupe de réunion trop petit, qu’elle préférait les groupes plus grands, et pour demander à la dirigeante de la changer de groupe. La dirigeante l’avait tout de suite placée dans une autre groupe. Voilà comment j’avais réussi à couvrir mes intentions honteuses et méprisables et à chasser cette nouvelle croyante de mon groupe. La dirigeante avait même pensé à tort que je portais un fardeau dans mon devoir et que je me souciais de la nouvelle venue. J’avais été si malfaisante et trompeuse !

Plus tard, j’ai mangé et bu d’autres paroles de Dieu concernant mon état. « Je vous le dis : ce que Dieu méprise le plus et veut abandonner, c’est cette sorte de personne intransigeante, qui est très consciente de ses erreurs, mais qui ne se repent pas. Elle n’admet jamais ses erreurs et cherche sans cesse des excuses et des justifications pour s’absoudre elle-même et se défendre, et veut employer d’autres moyens pour devenir encore plus fuyante et berner les gens. Elle veut pouvoir commettre erreur sur erreur, sans avoir à penser à se repentir ou à admettre ses erreurs. Cette sorte de personne est problématique, et il lui est difficile d’être sauvée, et c’est exactement ce genre de chose que Dieu veut abandonner » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, le plus important est de pratiquer Ses paroles et d’en faire l’expérience). En y réfléchissant, j’ai compris que quoi qu’il arrivait, l’essentiel était d’accepter la vérité. Si quelqu’un commet une erreur dans son devoir et ne l’assume pas, s’il n’accepte pas d’être émondé et traité, s’il se trouve des excuses, défend sa position et va jusqu’à employer des ruses pour couvrir ses erreurs, il n’accepte pas du tout la vérité. Ҫa révolte Dieu, et s’ils ne se repentent pas, ils seront abandonnés et chassés. Je pouvais faire un travail aussi important qu’abreuver les nouveaux croyants, et je devais les soutenir et les aider avec amour et patience, échanger clairement sur les vérités des visions et les aider à vite établir une base sur le vrai chemin. Je savais bien que certains nouveaux croyants ne participaient pas régulièrement aux réunions et j’avais une responsabilité que je ne pouvais pas nier. Mais quand la dirigeante m’avait posé des questions et m’avait traitée, non seulement je ne l’avais pas compris de Dieu et n’avais pas accepté les critiques de la dirigeante, je n’avais pas cherché tout de suite un moyen de soutenir les nouveaux croyants, mais j’avais rusé, j’avais employé des tactiques sournoises pour cacher le fait que je ne faisais pas bien mon devoir. J’avais caché des choses à la dirigeante pour qu’elle ne trouve rien à me reprocher. Quand mes ruses avaient marché, j’avais été contente de moi et m’étais secrètement délectée de mon intelligence. Je ne m’étais pas rendu compte que Dieu voyait clairement mes méthodes infâmes et mes ruses mesquines. Je ne pouvais pas les cacher. Mes problèmes dans mon devoir étaient voués à être découverts. Si la dirigeante ne m’avait pas avertie, je n’aurais pas su réfléchir sur moi-même et j’aurais encore moins eu envie de me repentir. J’avais été vraiment insensible. Je n’avais pas accepté la vérité ni fait le bilan des erreurs de mon travail pour les corriger. À la place, je m’étais juste demandé comment jeter de la poudre aux yeux de la dirigeante pour protéger ma renommée, mon statut et mon avenir. J’avais été fuyante et sournoise pour cacher la réalité, qui était que je ne faisais pas bien mon devoir. Je n’avais pas mis tout mon cœur dans le fait d’abreuver les nouveaux croyants et de les aider à gérer leurs difficultés. Par conséquent, certains problèmes des nouveaux venus n’avaient pas été résolus pendant un long moment. Encore maintenant, certains d’entre eux ne participent pas régulièrement aux réunions. Ce qui m’a vraiment effrayée, c’est que la nouvelle venue que j’avais envoyée dans un autre groupe n’avait plus voulu se réunir à cause de ce changement soudain. D’autres avaient échangé patiemment avec elle un long moment avant qu’elle n’accepte de revenir aux réunions. Ҫa m’a vraiment bouleversée de penser à ce que j’avais fait. Alors que d’autres faisaient tout leur possible pour convertir des gens, j’avais été très négligente dans mon approche. J’avais fait le mal. Sans la révélation des paroles de Dieu pour réveiller mon cœur engourdi, je ne me serais pas aperçue que j’étais au bord du danger. Je ne voulais pas continuer à vivre selon mon tempérament maléfique d’antéchrist, je voulais quitter ce mauvais chemin et me repentir à Dieu.

Alors que je venais de gagner un peu de conscience, la dirigeante m’a demandé comment j’allais, ces derniers temps. Je lui ai parlé de mes réflexions et prises de conscience. Elle m’a envoyé des paroles de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Pratiquer l’honnêteté recouvre de nombreux aspects. En d’autres termes, respecter la norme, afin d’être honnête, ne concerne pas simplement un seul aspect ; vous devez être au niveau à de nombreux égards avant de pouvoir être honnêtes. Certains croient qu’il leur suffit de parvenir à ne pas mentir pour être honnêtes. Ce point de vue est-il correct ? Être honnête implique-t-il seulement de ne pas mentir ? Non, c’est également lié à plusieurs autres aspects. Premièrement, quelle que soit la situation que tu affrontes, qu’il s’agisse de quelque chose que tu as vu de tes propres yeux ou de quelque chose qu’on t’a rapporté, qu’il s’agisse d’interagir avec les autres ou de résoudre un problème, qu’il s’agisse du devoir que tu es censé accomplir ou de quelque chose que Dieu t’a confié, tu dois toujours l’aborder avec un cœur honnête. Comment doit-on s’entraîner à aborder les choses avec un cœur honnête ? Dis ce que tu penses et parle honnêtement ; ne prononce pas des paroles creuses, ne parle pas un jargon officiel, ne dis pas des choses agréables à entendre, flatteuses ou hypocrites, mais prononce les mots qui sont dans ton cœur. C’est là être quelqu’un d’honnête. Exprimer les vraies pensées et opinions qui sont dans ton cœur : voilà ce que sont censés faire les gens honnêtes. Si tu ne dis jamais ce que tu penses, et que les mots s’enveniment dans ton cœur, que ce que tu dis est constamment en désaccord avec ce que tu penses, ce n’est pas ce qu’une personne honnête fait. Par exemple, tu ne fais pas bien ton devoir, et les gens demandent ce qui se passe, alors tu réponds : “Je veux bien faire mon devoir, mais, pour diverses raisons, je n’ai pas pu le faire”, alors qu’en fait, tu sais dans ton cœur que tu ne t’es pas appliqué, pourtant, tu n’as pas dit la vérité. Tu trouves toutes sortes de raisons, de justifications et d’excuses pour dissimuler les faits et pour fuir tes responsabilités. Est-ce là ce que fait une personne honnête ? (Non.) Tu trompes les gens et tu fais dans l’à-peu-près en disant cela. Mais l’essence de ce qu’il y a en toi, de tes intentions, est celle d’un tempérament corrompu. Si tu n’es pas capable d’aborder ouvertement le problème et de le disséquer, il ne peut pas être purifié, et ce n’est pas peu dire ! Tu dois parler sincèrement : “J’ai un peu tergiversé en faisant mon devoir. J’ai été imprudent, négligent et inattentif. Quand je suis de bonne humeur, je peux faire quelques efforts. Quand je suis de mauvaise humeur, je tire au flanc, je refuse de faire des efforts et je convoite les conforts de la chair. Quand j’essaie de faire mon devoir, je suis donc inefficace. La situation a changé ces derniers jours, et j’essaie de donner le meilleur de moi-même, d’être plus efficace, et de bien faire mon devoir.” C’est là parler à cœur ouvert. L’autre façon de parler n’était pas parler en toute sincérité. Parce que tu as peur d’être traité, peur que les gens découvrent tes problèmes et que les gens te tiennent pour responsable, tu trouves toutes sortes de raisons, de justifications et d’excuses pour dissimuler les faits, d’abord en amenant les gens à cesser d’évoquer la situation, puis en rejetant les responsabilités, afin d’éviter d’être traité. Voilà la source de tous tes mensonges. Les menteurs ont beau parler, une partie de ce qu’ils disent est forcément vraie et factuelle. Mais certaines choses essentielles qu’ils disent contiendront un peu de fausseté et un peu de leurs motivations. Il est donc très important de discerner et de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux. Ce n’est pas chose facile, cependant. Une partie de ce qu’ils diront sera entachée et embellie, une partie de ce qu’ils diront sera en accord avec les faits, et une partie de ce qu’ils diront contredira les faits ; les faits et la fiction étant ainsi embrouillés, il est difficile de distinguer le vrai du faux. Voilà le genre de personne le plus malhonnête, et le plus difficile à identifier. S’ils ne peuvent pas accepter la vérité ou pratiquer l’honnêteté, ils seront certainement bannis. Quel chemin les gens devraient-ils choisir, alors ? Quel chemin est celui de la pratique de l’honnêteté ? Vous devez apprendre à dire la vérité et être capables d’échanger ouvertement sur votre état et vos problèmes réels. C’est ainsi que les gens honnêtes pratiquent, et une telle pratique est correcte » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain). La lecture de ce passage m’a beaucoup émue. Dieu nous connaît si bien ! Il sait qu’on aura tous des problèmes et qu’on commettra des erreurs dans nos devoirs. C’est inévitable. Mais l’essentiel, c’est l’attitude que les gens ont quand des problèmes surgissent, le fait qu’ils soient terre à terre et reconnaissent honnêtement leurs erreurs, puis les corrigent, ou qu’ils se défendent, cachent leurs problèmes et soient malhonnêtes. Avant, je vivais selon mon tempérament satanique, j’étais sournoise et fourbe. J’étais sur un mauvais chemin et je ne pouvais pas continuer comme ça. Je voulais être une personne honnête et accepter l’examen de Dieu. Quels que soient mes erreurs ou mes problèmes dans mon devoir, et que la dirigeante se renseigne sur mon travail ou non, je devais l’aborder avec intégrité, avec un cœur honnête, chercher la vérité d’après les faits et dire ce qu’il y avait dans mon cœur. Je devais appeler un chat un chat et, si j’avais fait quelque chose, l’admettre, et non dire quelque chose de faux ou me défendre. Aussi, en plus de parler honnêtement, je voulais pratiquer le fait de réfléchir sur les motivations de mes paroles et de mes actes, et les changer immédiatement si elles n’étaient pas correctes, au lieu de protéger mes intérêts et d’employer des ruses pour tromper les gens. J’ai pris en silence la décision de suivre désormais ce chemin.

Un jour, j’ai remarqué qu’un nouveau croyant avait manqué plusieurs réunions de suite. Je l’ai appelé quelques fois. Il n’a ni décroché ni répondu à mes messages. Je ne savais pas ce qui se passait. Je n’ai pas pu m’empêcher de craindre qu’il arrête de venir aux réunions et je me suis demandé si je devais en parler à la dirigeante afin qu’elle ne me tienne pas responsable s’il arrêtait de venir. Quand cette idée m’est venue, je me suis rendu compte que c’était mon vieux problème de sournoiserie qui réapparaissait. Alors je me suis souvenue de paroles de Dieu : « Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans chaînes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). C’est vrai. Dieu voit dans notre cœur. Je pouvais être capable de tromper les gens par mes tactiques sournoises, mais Dieu voit tout clairement et Il exposera tout à la fin. Je ne travaillais pas pour quelqu’un : je faisais mon devoir devant Dieu. Je n’avais pas besoin d’employer des ruses et de me dissimuler. Précédemment, quand j’avais fait de mon mieux pour soutenir certains nouveaux venus, mais qu’ils n’étaient pas venus aux réunions et ne s’étaient pas intéressés à la foi et à la vérité, quoi que je fasse, la dirigeante, quand elle avait découvert la situation, avait déterminé qu’ils n’étaient pas de vrais croyants et ne m’avait pas tenue responsable. Je pouvais voir que l’Église traitait les gens selon des principes et était juste envers tout le monde. Je n’avais pas besoin de ruser pour esquiver ma responsabilité ou trouver une échappatoire. Auparavant, j’avais vécu selon mon tempérament satanique et je n’avais pas bien fait mon devoir. Je ne pouvais pas être négligente, cette fois. Il fallait que mon cœur soit au bon endroit et que j’assume mes responsabilités. J’ai prié Dieu en silence, prête à changer et à faire tout mon possible pour aider et soutenir les nouveaux venus. Si je faisais de mon mieux pour les aider et les soutenir, si j’échangeais sur toutes les vérités requises, mais qu’un nouveau venu ne voulait toujours pas venir aux réunions, je pourrais l’assumer sans détour et le dire honnêtement à la dirigeante. Quand j’ai changé mon attitude et recontacté ce nouveaux croyant, il a vite répondu, étonnamment. Il a dit qu’il était pris par son travail et très fatigué, ces derniers temps, et que c’était pour ça qu’il ne venait pas. Je me suis servie des paroles de Dieu pour échanger, ce qui lui a permis de comprendre la volonté de Dieu, de trouver un chemin de pratique et de revenir aux réunions régulièrement. À partir de là, quand de nouveaux croyants ne venaient pas toujours aux réunions, j’ai consacré tous mes efforts à les soutenir, les aider et échanger sur les paroles de Dieu. Je les ai soutenus avec sincérité. Beaucoup de nouveaux croyants ont recommencé à se réunir quand j’ai fait ça. Et, en le faisant, je me suis sentie en paix et à l’aise. Dieu soit loué !

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