La responsabilité est essentielle pour bien prêcher l’Évangile
Par Marie Hortence, Côte d’IvoireJe ne prenais pas mon devoir au sérieux et j’étais très relâchée, et je faisais les choses de manière très...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Un jour d’octobre 2019, j’avais une douleur intense à la jambe et même les analgésiques n’aidaient pas. J’ai pensé à une sœur qui avait aussi eu des douleurs à la jambe et qui, après un traitement à l’hôpital, allait bien. Je me suis dit : « Ce n’est probablement rien de grave. Après tout, je crois en Dieu depuis de nombreuses années, et j’ai fait mes devoirs dans l’Église. À l’époque, j’avais renoncé à mon travail stable et à mon mariage. J’avais aussi souffert de persécution de la part du grand dragon rouge, et de moqueries et de calomnies de la part du monde. Mais j’avais toujours persévéré dans ma foi et dans mes devoirs. J’ai payé un si grand prix, donc même si je suis vraiment malade, je crois que Dieu me protégera et me guérira. » Bien que je boitillais, je n’ai pourtant pas cessé de faire mes devoirs.
En juin 2020, ma jambe gauche a continué de se détériorer, et je ne pouvais plus marcher normalement. Après être allée à l’hôpital pour un examen, le médecin a regardé la radiographie de ma jambe et m’a dit : « Vous avez un cancer, et la douleur dans votre jambe est provoquée par une tumeur. Vous devez être hospitalisée, et vous devrez rester alitée pour l’instant. » Lorsque j’ai entendu le médecin dire que j’avais un cancer, toute ma force m’a quittée, et les larmes ont commencé à couler sur mon visage sans que je puisse les arrêter. J’étais très effrayée et j’ai pensé : « Comment cela peut-il être un cancer ? Maintenant, l’œuvre de Dieu est dans sa phase finale. Les frères et sœurs font tous activement leurs devoirs, mais maintenant que j’ai un cancer, est-ce que cela signifie que je ne pourrai plus faire mes devoirs ? Cela ne signifie-t-il pas que je n’aurai aucune chance d’être sauvée et d’entrer dans le royaume ? » J’ai pensé à ma mère qui avait eu un cancer du côlon. Elle venait juste de se faire retirer la tumeur et n’avait pas subi de chimiothérapie, et après plusieurs années, son cancer n’avait pas récidivé. Certains frères et sœurs dans l’Église s’étaient aussi rétablis d’un cancer. J’ai senti que puisque j’avais fait mes devoirs depuis que j’avais trouvé Dieu, Il me protégerait. J’ai ensuite subi une série d’examens à l’hôpital. Le diagnostic était un cancer des os, et la tumeur avait déjà atteint 8 centimètres. Le médecin a dit que si cela n’était pas traité à temps, il faudrait peut-être amputer ma jambe gauche. Ils ont aussi trouvé une ombre dans mes poumons. Ils n’étaient pas sûrs que des cellules cancéreuses s’étaient propagées là, mais si c’était le cas, la chirurgie serait inutile, car je n’avais probablement plus que trois mois à vivre. En entendant ce diagnostic, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir à nouveau anxieuse, et je me suis dit : « Si les cellules cancéreuses se sont propagées à mes poumons, ne vais-je pas mourir ? » Cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de dormir. J’ai pensé à tout ce que j’avais abandonné pour faire mes devoirs. Au fil des années, j’avais déployé beaucoup d’efforts et couru dans tous les sens, mais maintenant, non seulement je n’avais pas reçu les bénédictions de Dieu, mais j’avais aussi un cancer. J’ai senti que Dieu ne m’avait pas protégée. Plus j’y pensais, plus mon cœur devenait lourd. Plus tard, même après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur n’est pas parvenu pas à se calmer, et j’ai passé mes journées dans l’inquiétude constante. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Dieu, Je crains que mes cellules cancéreuses ne se propagent et que je meure ; je me retrouve à vivre dans la tristesse et l’anxiété. S’il Te plaît, guide-moi afin que je puisse apprendre une leçon dans cette situation. » Dans ma recherche, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Dieu Tout-Puissant, le Chef de toutes choses, exerce Son pouvoir royal depuis Son trône. Il règne sur l’univers et sur toutes choses, et Il est dans l’action de nous guider sur la terre entière. Nous serons près de Lui à tout moment et nous nous présenterons devant Lui en toute tranquillité, sans manquer un seul moment, et avec des leçons que nous pouvons apprendre en permanence. Tout, depuis l’environnement qui nous entoure jusqu’aux personnes, aux événements et aux objets, tout cela existe avec la permission de Son trône. Ne laisse en aucun cas des griefs survenir dans ton cœur, ou Dieu ne t’accordera pas Sa grâce. Quand la maladie frappe, c’est dû à l’amour de Dieu et, à coup sûr, Sa bienveillance y est comprise. Même si ton corps peut endurer quelque souffrance, ne cultive aucune idée de Satan. Loue Dieu au milieu de la maladie et apprécie Dieu au milieu de ta louange. Ne te décourage pas face à la maladie, continue à chercher encore et encore, et n’abandonne pas, et Dieu t’illuminera et t’éclairera. À quoi ressemblait la foi de Job ? Dieu Tout-Puissant est un médecin tout-puissant ! Demeurer dans la maladie, c’est être malade, mais demeurer dans l’esprit, c’est être bien. Tant qu’il te restera un dernier souffle, Dieu ne te laissera pas mourir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Dieu contrôle l’univers et toutes les choses, donc ma vie n’est-elle pas entre Ses mains ? Le fait que je sois atteinte d’un cancer était selon la permission de Dieu, et il y avait une leçon que je devais apprendre. J’ai pensé à l’expérience d’une sœur. Elle avait un cancer du rectum à un stade avancé, et tous les médecins disaient que sa maladie était incurable. Mais elle a continué à prier Dieu, à manger et à boire les paroles de Dieu, et elle a surmonté cette situation en s’appuyant sur la foi. Finalement, sa maladie a guéri miraculeusement. J’ai compris que la vie et la mort de l’homme sont entre les mains de Dieu, et ne sont pas déterminées par les médecins. Même si j’avais contracté ce cancer, si Dieu voulait que je vive, même si les cellules cancéreuses se propageaient, je ne mourrais pas. Mais si mon heure était arrivée, personne ne pourrait m’aider. Ces choses étaient toutes prédestinées par Dieu. Je devais me remettre entre les mains de Dieu, et pendant que j’attendais mes résultats, je devais manger et boire davantage de paroles de Dieu et me rapprocher de Lui. Je devais réellement m’appuyer sur Dieu et expérimenter Ses paroles. Comme Job, peu importe comment Dieu avait agi, je devais maintenir un cœur qui craint Dieu et me soumettre à Lui. C’est ce qui est conforme à l’intention de Dieu. Les paroles de Dieu ont apaisé mon cœur, et je n’étais plus aussi bouleversée.
Une quinzaine de jours plus tard, le médecin a dit que les cellules cancéreuses ne s’étaient pas propagées et qu’une intervention chirurgicale pouvait être effectuée. J’ai été vraiment émue et je n’ai pas pu m’empêcher de remercier Dieu. Bien que le médecin ait dit que la tumeur dans mon bassin était vraiment grosse et que l’opération était très risquée, je n’avais plus peur. Grâce à la protection de Dieu, l’opération a été un grand succès. Dix jours plus tard, je suis allée dans un hôpital de rééducation pour commencer ma convalescence. En raison de la douleur dans mon os pelvien et de l’engourdissement de ma jambe, je ne pouvais pas rester assise dans un fauteuil roulant plus d’une heure, et je devais prendre beaucoup d’analgésiques chaque jour. Je ne pouvais pas non plus me retourner dans mon lit, et je me réveillais souvent la nuit à cause de la douleur. Je me suis dit : « Quand est-ce que ces jours de souffrance prendront-ils fin ? J’ai prié et j’ai mangé et bu les paroles de Dieu, alors pourquoi Dieu n’a-t-Il pas allégé ma douleur ? Même un petit soulagement serait bon et je ne me sentirais pas aussi misérable ! La douleur dans mes os me faisait penser qu’il aurait mieux fallu que je sois morte. Je préférerais mourir et me libérer de cela. » Mais ensuite, je me suis dit : « Ne suis-je pas en train d’argumenter avec Dieu ? » Dans ma douleur, je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Dieu, je me sens tellement faible et abattue, et la douleur dans mon corps m’est trop difficile à supporter. S’il Te plaît, empêche-moi de me plaindre ou de pécher davantage avec mes paroles, et s’il Te plaît, permets-moi de rester ferme dans mon témoignage dans cette situation. » À ce moment-là, j’ai de nouveau pensé à l’expérience de Job, et j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu à lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Après avoir obtenu la permission de Dieu, Satan se précipita vers Job et étendit sa main pour affliger sa peau, provoquant un ulcère malin sur tout son corps et Job sentit la douleur sur sa peau. Il a loué la splendeur et la sainteté de l’Éternel Dieu, ce qui a exacerbé l’audace de Satan. Parce qu’il avait ressenti la joie de faire mal à l’homme, Satan étendit sa main et irrita la chair de Job, provoquant la suppuration de son ulcère. Job éprouva immédiatement une douleur et un tourment sans égal sur sa chair. Il ne put s’empêcher de se gratter avec ses mains de la tête aux pieds, comme si cela soulagerait le coup porté à son esprit par cette douleur de la chair. Il se rendit compte que Dieu était à ses côtés, l’observant, et fit de son mieux pour s’endurcir. Une fois de plus, il s’agenouilla et dit : “Tu regardes dans le cœur de l’homme, Tu observes sa misère. Pourquoi sa faiblesse T’inquiète-t-elle ? Loué soit le nom de l’Éternel Dieu.” Satan vit la souffrance insupportable de Job, mais il ne le vit pas abandonner le nom de l’Éternel Dieu. Ainsi, il étendit sa main à la hâte pour affliger les os de Job, désirant ardemment le dépecer membre par membre. En un instant, Job ressentit un tourment incomparable, comme si sa chair avait été arrachée de ses os qui se brisaient petit à petit en morceaux. Cet atroce tourment lui fit penser qu’il préférerait mourir… Sa capacité à supporter la douleur avait atteint sa limite… Il voulait crier, arracher la peau de son corps pour atténuer la douleur, mais il se retint, car il ne voulait pas laisser Satan voir sa faiblesse. Il s’agenouilla donc une fois de plus, mais ne sentit pas la présence de l’Éternel Dieu cette fois. Il savait qu’Il était souvent devant lui, derrière lui et de chaque côté de lui. Pourtant, pendant sa douleur, Dieu ne l’avait regardé à aucun moment. Il Se couvrait le visage et Se cachait, car Sa création de l’homme ne servait pas à le faire souffrir. À ce moment-là, Job pleurait et faisait de son mieux pour endurer cette agonie physique, mais il ne pouvait plus s’empêcher de rendre grâce à Dieu : “L’homme tombe au premier coup, il est faible et impuissant, il est jeune et ignorant. Pourquoi voudrais-Tu être aussi aimable et tendre envers lui ? Tu me frappes, mais cela Te fait mal. Qu’y a-t-il dans l’homme qui soit digne de Ton attention et de Ton souci ?” Les prières de Job parvinrent aux oreilles de Dieu. Il était silencieux, observant seulement sans un bruit… » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été émue jusqu’aux larmes. J’ai vu toutes les façons dont Satan avait causé du tort à Job. Les furoncles de Job s’étaient infectés, et la douleur dans sa chair et ses os lui avait fait sentir que la mort était préférable à la vie, mais il avait retenu ses pleurs et s’était mis à genoux pour prier Dieu, et il avait enduré une douleur immense sans jamais se plaindre, et il avait continué à louer le nom saint de Dieu. Finalement, il est resté ferme dans son témoignage et il a humilié Satan. En me comparant à Job, j’ai vraiment eu honte, et j’ai vu à quel point ma propre stature était pitoyablement petite. J’avais dit devant Dieu que je me soumettrais à Lui et que j’accepterais Ses tests, mais lorsque la douleur dans mon corps avait persisté, j’ai commencé à argumenter avec Dieu, Lui demandant de soulager ma souffrance physique, et j’ai même voulu utiliser ma mort pour forcer Dieu. J’étais vraiment déraisonnable ! Je voulais suivre l’exemple de Job et rester ferme dans mon témoignage pour Dieu, et peu importe la douleur dans mes os ou l’inconfort dans mon corps, je ne pouvais pas me plaindre ! Même si la douleur dans mon corps me causait beaucoup de gêne, je me nourrissais des paroles de Dieu, et chaque jour je lisais les témoignages d’expérience de mes frères et sœurs, j’écoutais des sermons et des échanges sur l’entrée dans la vie, ce qui faisait que mon cœur était moins amère.
Un après-midi, peu de temps après, ma plaie a soudainement commencé à produire beaucoup de pus et de sang, et après que le médecin ait pris une radiographie, il a découvert que la structure de soutien dans ma cuisse s’était déplacée et devait être réinstallée. Après l’opération, j’ai eu une forte fièvre qui ne baissait pas, et j’étais sur le point de mourir. Le médecin a dit que ma plaie était gravement infectée, que ma vie était en danger, et que la structure de support devait être retirée, et que je devais subir des opérations de débridement deux à trois fois par semaine. Chaque fois que je passais une IRM, je devais rester allongée pendant environ quarante minutes, et mes fesses me faisaient horriblement mal, comme si elles étaient transpercées par un objet pointu. À ce moment-là, j’ai complètement craqué et j’ai pensé : « Je suis tellement malade, peu importe que je me rétablisse et que je marche à nouveau, je pourrais mourir à tout moment. Est-ce que Dieu est en train de me punir ? Dieu ne se souvient-Il pas des sacrifices que j’ai faits et de la façon dont je me suis dépensée ? Je n’ai peut-être pas apporté grand-chose, mais j’ai enduré des souffrances. Mieux vaut mourir que de continuer comme ça. Mais chercher la mort n’est pas conforme à l’intention de Dieu. Mais, je ne peux vraiment plus supporter cette douleur constante. J’aimerais que Dieu soulage juste un peu ma souffrance. Pourquoi Dieu ne fait-Il pas preuve de miséricorde et ne guérit-Il pas ma maladie ? » Plus tard, j’ai pris conscience que j’étais encore en train d’argumenter avec Dieu et de m’opposer à Lui, et je me suis sentie profondément coupable. J’ai pleuré et j’ai prié Dieu : « Dieu, ma maladie s’est soudainement aggravée, et j’ai passé mes journées dans l’agonie. Même si je sais qu’il y a des vérités que je devrais chercher dans cette situation, je ne peux m’empêcher d’argumenter avec Toi. Je suis vraiment rebelle ! Dieu, s’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je comprenne mes problèmes. » Après avoir prié, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Mon pouvoir afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’accorde Ma fureur aux gens et M’empare de toute la joie et de toute la paix qu’ils possédaient autrefois, ils se mettent à douter. Quand J’accorde aux gens la souffrance de l’enfer et reprends les bénédictions du ciel, ils se mettent en rage. Quand les gens Me demandent de les guérir, et que Je ne leur prête pas attention et ressens de l’aversion envers eux, ils s’éloignent de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine malfaisante et de la sorcellerie. Quand J’enlève tout ce que les gens M’ont demandé, ils disparaissent tous sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que les gens ont foi en Moi parce que Ma grâce est trop abondante, et parce qu’il y a beaucoup trop d’avantages à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Les paroles de Dieu ont transpercé mon coeur. Mon état et mon comportement étaient exactement ce que Dieu avait exposé. Je ne traitais pas Dieu comme Dieu dans ma foi, je traitais simplement Dieu comme un médecin, comme quelqu’un à qui je pouvais demander la grâce et des bénédictions. Le fait d’être capable de renoncer à tout pour faire mes devoirs dans ma foi en Dieu n’était qu’une manière de recevoir la grâce et les bénédictions venant de Dieu. Je pensais que tant que je faisais mes devoirs assidûment, que je souffrais et que je payais un prix, et qu’ensuite, même si je tombais malade, Dieu me protégerait et me guérirait. Je croyais qu’en cas de grande catastrophe, je survivrais et je serais sauvée par Dieu, et j’entrerais dans Son royaume. Ainsi, quand ma famille s’était mise en travers de mon chemin, quand j’avais été persécutée par le grand dragon rouge, et peu importe combien j’avais souffert dans mes devoirs, j’avais toujours suivi Dieu. Surtout quand j’ai vu ma mère guérie du cancer, j’ai pensé que Dieu guérirait aussi ma maladie. Cela m’a rendue encore plus active dans mes devoirs. Mais quand j’ai souffert pendant mon traitement, quand mon état a commencé à se détériorer, et quand j’ai été confrontée à la mort, j’ai argumenté contre Dieu et je me suis plainte. J’ai exigé que Dieu se penche sur toutes mes années de sacrifice et de dépenses, et qu’Il me guérisse, pour me délivrer de cette douleur. J’avais utilisé mes sacrifices et mes efforts pour essayer de négocier avec Dieu, et j’avais essayé de marchander avec Lui. J’ai traité Dieu comme un médecin qui pourrait me guérir et comme une sorte de remède magique. J’étais remplie d’exigences et de demandes envers Dieu. En quoi avais-je de la conscience, de la raison ou un cœur qui craint Dieu ? Si je ne cherchais pas la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu, je finirais sûrement par être méprisée et éliminée par Dieu. Je devais changer mon attitude.
Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Quel problème posent les gens qui ont constamment des exigences à l’égard de Dieu ? Et quel problème posent les gens qui ont constamment des notions au sujet de Dieu ? Que contient la nature de l’homme ? J’ai découvert que, quoi qu’il arrive aux gens, ou quel que soit ce dont ils s’occupent, ils protègent toujours leurs propres intérêts et s’inquiètent toujours de leur propre chair, et ils cherchent sans cesse des raisons ou des excuses qui leur sont utiles. Ils ne cherchent pas ni n’acceptent la vérité le moins du monde, et tout ce qu’ils font vise à défendre leur propre chair et à manigancer dans l’intérêt de leurs propres perspectives. Ils sollicitent tous la grâce de Dieu, voulant gagner tous les avantages possibles. Pourquoi les gens ont-ils tant d’exigences à l’égard de Dieu ? Cela prouve que les gens sont avides par nature et que, devant Dieu, ils ne possèdent absolument aucune raison. Dans tout ce que les gens font – qu’ils prient, échangent ou prêchent – leurs poursuites, leurs pensées et leurs aspirations sont toutes des exigences à l’égard de Dieu et des tentatives visant à solliciter des choses de Lui, tout cela est fait par les gens dans l’espoir de gagner quelque chose de Dieu. Certains disent que “c’est la nature humaine”, ce qui est exact ! De plus, que les gens aient trop d’exigences à l’égard de Dieu et trop de désirs extravagants prouve qu’ils manquent vraiment de conscience et de raison. Tous exigent et sollicitent des choses dans leur propre intérêt, ou essaient d’argumenter et de se trouver des excuses –, ils font tout cela pour eux-mêmes. Dans bien des domaines, on voit que ce que font les gens est complètement dépourvu de raison, ce qui prouve pleinement que la logique satanique qui dit : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est déjà devenue la nature de l’homme. Quel problème illustre le fait que les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu ? Il illustre que les gens ont été corrompus par Satan jusqu’à un certain point, et que, dans leur croyance en Dieu, ils ne traitent pas du tout Dieu comme Dieu. Certains disent : “Si nous ne traitions pas Dieu comme Dieu, pourquoi croirions-nous encore en Lui ? Si nous ne Le traitions pas comme Dieu, aurions-nous pu continuer à Le suivre jusqu’à maintenant ? Aurions-nous pu endurer toute cette souffrance ?” En apparence, tu crois en Dieu, et tu es capable de Le suivre, mais dans ton attitude envers Lui et dans tes opinions sur beaucoup de choses, tu ne traites pas du tout Dieu comme le Créateur. Si tu traitais Dieu comme Dieu, si tu traitais Dieu comme le Créateur, alors tu devrais te tenir à ta place d’être créé et il te serait impossible d’avoir les moindres exigences à l’égard de Dieu ou les moindres désirs extravagants. Au contraire, dans ton cœur, tu serais capable de véritable soumission et tu serais pleinement en mesure de croire en Dieu conformément à Ses exigences, et de te soumettre à toute Son œuvre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). Quand j’ai lu l’exposition des paroles de Dieu, j’ai pensé à mon propre comportement après être tombée malade. Mon état était exactement ce que Dieu avait décrit. J’avais cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais j’avais renoncé à mon mariage, à ma famille et à mon travail pour faire mes devoirs en échange de la grâce et de récompenses. Faire mes devoirs, souffrir et payer un prix étaient aussi pour mon propre salut et mon entrée dans le royaume des cieux. Lorsque la douleur dans ma jambe avait commencé, j’ai fait de mon mieux pour rester concentrée sur mes devoirs dans l’espoir que cela amènerait Dieu à protéger et guérir ma maladie. Lorsque j’avais été tourmentée par une douleur insupportable, j’ai demandé à Dieu de diminuer ma douleur. Et lorsque mon état a empiré et que j’ai été confrontée à la mort à plusieurs reprises, j’ai fini par émettre une exigence après l’autre à Dieu, je Lui ai demandé de prendre en compte ma faiblesse et d’ôter ma douleur. Lorsque Dieu n’avait pas fait ce que je souhaitais, je me suis plainte et j’ai discuté avec Lui. Je me suis retrouvée dans un état d’opposition à Dieu, ne voulant ni manger, ni boire Ses paroles, ni prier. Ma soi-disant loyauté, mes sacrifices et mes dépenses étaient en réalité tous pour moi, pour recevoir la grâce et les bénédictions de Dieu, pour survivre à la grande catastrophe et être sauvée, et entrer dans le royaume des cieux. J’essayais de négocier avec Dieu, et j’essayais de tromper Dieu et de profiter de Lui ! J’ai pensé à Paul de l’ère de la Grâce. Bien qu’il ait fait des sacrifices et se soit consacré à propager l’Évangile du Seigneur Jésus à travers une grande partie de l’Europe, à la fin, il a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothy 4:7-8). Les dépenses et les sacrifices de Paul avaient pour but d’obtenir des bénédictions et une couronne, et il ne s’était pas placé dans la position d’un être créé pour faire ses devoirs. Au contraire, il avait essayait de négocier avec Dieu et est allé complètement à l’encontre des exigences de Dieu. Paul a suivi un chemin de résistance à Dieu, et à la fin, il a été puni par Dieu. N’avais-je pas la même perspective que Paul sur ce qu’il fallait poursuivre et le chemin à suivre dans ma foi en Dieu ? Dieu est juste et saint, et bien que j’aie cru en Dieu pendant de nombreuses années, mon intention de chercher des bénédictions n’avait pas changé. Je n’avais ni sincérité ni amour envers Dieu, et mon tempérament n’avait pas du tout changé. En quoi étais-je digne de bénédictions ou d’entrer dans le royaume de Dieu ? Renoncer à tout ne me donne pas de capital, et souffrir et me dépenser pour faire mes devoirs n’est pas une condition qui me permette de négocier avec Dieu. Ce sont simplement des choses que je devrais faire en tant qu’être créé. Si je n’abandonnais pas mon intention de chercher des bénédictions, si je ne poursuivais pas sincèrement la vérité, et si je ne me concentrais pas sur la transformation de mon tempérament-vie et sur une soumission véritable à Dieu, alors peu importe combien je me sacrifierais et me dépenserais, même si je me rendais malade, je ne rencontrerais pas l’approbation de Dieu, et à la fin, je serais simplement méprisée et punie par Dieu.
À partir de ce moment-là, peu importe l’ampleur de la douleur que mes blessures causaient, j’étais disposée à me soumettre et à m’appuyer sur Dieu pour faire l’expérience de cette situation. Lorsque la maladie a de nouveau empiré, j’ai prié intérieurement, et je ne faisais plus de demandes déraisonnables à Dieu comme je le faisais avant. Au lieu de cela, je me rebellais contre ma chair et je me soumettais aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Je passais une grande partie de mon temps à prier Dieu, à manger et boire Ses paroles, à apprendre des hymnes et à regarder des vidéos de témoignages d’expérience. Un mois plus tard, mon corps s’est rétabli progressivement. Lorsque je suis sortie de l’hôpital, le médecin n’a pas du tout mentionné la chimiothérapie. Il m’a juste dit que je devais venir pour des bilans de santé tous les trois mois.
Un jour, lors d’une dévotion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Vous souvenez-vous de ce que Pierre a dit ? (“Même si Dieu s’amusait avec les humains comme s’ils étaient des jouets, de quoi les humains pourraient-ils se plaindre ?”) Il est question ici de soumission. Si tu vis les choses de cette manière, tu apprendras progressivement la vérité et tu obtiendras naturellement des résultats. Tout d’abord, tu dois adopter une attitude de soumission à l’égard de Dieu et de la vérité. Ne te préoccupe pas du type de regards que Dieu porte sur toi, de Son attitude et du ton de Sa voix à ton égard, de savoir s’Il a de l’aversion ou non pour toi, et s’Il va te révéler ou non. Commence par résoudre tes propres difficultés et problèmes. Les gens ordinaires peuvent-ils facilement atteindre ce que Pierre a dit ? (Non, pas facilement.) Quelles expériences a-t-il vécues et quelles réalités en sa possession lui ont permis de l’affirmer ? (Il croyait vraiment que, quelle que soit la façon dont Dieu traite l’homme, c’est pour le sauver et qu’il ne s’agit que d’amour. C’est la raison pour laquelle il était heureux de se soumettre.) Pierre a dit : “Même si Dieu s’amusait avec les humains comme s’ils étaient des jouets”, et tu as répondu : “Quelle que soit la façon dont Dieu traite l’homme.” Tu te considères comme un être créé, comme un disciple de Dieu et comme un membre de la maison de Dieu. Alors, y a-t-il une différence entre les deux ? Oui, et il existe une disparité ! Quelle est la disparité entre un jouet et un être humain ? Un jouet n’est rien du tout, il n’a aucune valeur, c’est un misérable. Appelons-le un jouet ou un animal, c’est ce genre de chose. Mais qu’en est-il d’une personne ? Une personne a des pensées et un cerveau ; elle est capable de parler et de faire des choses et de mener des activités humaines normales. La valeur et le statut d’un être humain sont-ils différents de ceux d’un jouet ? […] Si tu es considéré comme un être humain, alors quel type de traitement exigerais-tu ? Qu’on te respecte, qu’on te consulte, qu’on tienne compte de tes sentiments, qu’on t’accorde l’espace et la liberté nécessaires, et qu’on prenne en considération ta dignité et ta réputation. C’est ainsi que l’on traite les êtres humains. Mais qu’en est-il des jouets ? (Ils ne représentent rien du tout. On peut les malmener.) (On peut les utiliser quand on veut et les oublier de la même façon.) Il convient de le dire. C’est ce que vous devez dire à propos du traitement des jouets ; alors comment décririez-vous le fait de traiter un être humain comme un jouet ? (Vous les utilisez lorsque vous en avez besoin, et vous les ignorez tout simplement lorsque ce n’est pas le cas.) Vous les traitez sans aucun respect, et il n’est pas nécessaire de protéger leurs droits. Vous ne leur accordez aucun droit, aucune autonomie, aucune liberté de choisir. Il n’est pas nécessaire de les consulter ni de tenir compte de leur honneur ni de quoi que ce soit. Vous pouvez être agréables avec eux quand vous vous sentez bien, mais vous pouvez les maltraiter dans le cas contraire. C’est l’attitude adoptée envers un jouet. Si Dieu traitait les gens comme des jouets, comment se sentiraient-ils ? Auraient-ils toujours l’impression que Dieu est aimable ? (Non.) Mais Pierre était capable de louer Dieu. Quelles vérités-réalités en sa possession lui ont permis de parvenir à la soumission jusqu’à la mort ? En réalité, Dieu n’a pas traité l’homme comme un jouet. Mais lorsque la compréhension de Pierre a atteint ce niveau, il a pensé : “Si Dieu me traite ainsi, je dois malgré tout me soumettre à lui. Si Dieu me traitait comme un jouet, comment pourrais-je ne pas être prêt et d’accord ?” Pierre a atteint cette disposition, cette volonté. Que signifie “être prêt et disposé” ? (Se mettre à la merci des orchestrations de Dieu et s’y soumettre de manière absolue.) C’est la vérité de la soumission. Vous remettre à Satan ne reviendrait-il pas à traiter un jouet ? Tu serais rejeté quand tu n’es pas désiré, livré à Satan pour qu’il te tente et te ridiculise. Quelle fut l’attitude de Pierre ? Avait-il des plaintes à formuler ? S’est-il plaint à Dieu ? A-t-il maudit Dieu ? S’est-il tourné vers Satan ? (Non.) C’est ce qu’on appelle la soumission. Il ne s’est pas plaint, il n’a pas fait preuve de négativité ou de résistance. Son tempérament corrompu n’était-il pas résolu ? Cette attitude était en parfaite harmonie avec Dieu. La question n’était pas de savoir s’il allait trahir Dieu ou non. La question était plutôt : “Peu importe où Dieu me met, mon cœur sera avec Dieu, peu importe où Dieu me met, je serai quelqu’un qui Lui appartient. Même s’Il me réduit en cendres, j’appartiendrai toujours à Dieu. Je ne me tournerai jamais vers Satan.” Il a été capable d’atteindre ce niveau de soumission. Dire cela est facile, mais le faire est difficile. Tu dois être équipé de la vérité pendant un certain temps, jusqu’à ce que tu comprennes tout cela complètement et clairement ; ensuite, il te sera nettement bien plus facile de mettre la vérité en pratique » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La soumission à Dieu est une leçon fondamentale pour gagner la vérité). J’ai continué à réfléchir sur ces paroles de Dieu, et j’ai finalement compris pourquoi Dieu a utilisé l’expérience de Pierre comme exemple que nous devions suivre. Pierre a dit : « Même si Dieu s’amusait avec les humains comme s’ils étaient des jouets, de quoi les humains pourraient-ils se plaindre ? » Pierre a su se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et même pendant les épreuves et les épurements, il a pu se réjouir du jugement et du châtiment de Dieu, et il avait un cœur qui craint Dieu. Pierre disait que même si Dieu le traitait comme un jouet, il ne se plaindrait jamais. Pierre s’est tenu à sa juste place, il n’avait aucun désir de négocier avec Dieu ou d’avoir des exigences à Son égard, il s’est simplement soumis, et peu importe ce que Dieu avait fait, il avait laissé Dieu tout orchestrer. En fin de compte, Pierre a été perfectionné par Dieu. J’ai pensé à la manière dont je n’étais pas à ma juste place quand la maladie m’avait frappée, et combien je n’avais cherché que la paix pour ma chair. Lorsque Dieu ne satisfaisait pas mes exigences, mon corps souffrait, et mon désir de bénédictions était brisé, j’ai essayé d’argumenter et de rivaliser avec Dieu, et j’ai même pensé à en finir. Par rapport à Pierre, en quoi avais-je de l’humanité ou de la raison ? J’étais totalement indigne de vivre devant Dieu ! Les humains sont créés par Dieu, et quoi que Dieu me fasse, je l’accepte. Les intentions derrière les actions de Dieu échappent à ma compréhension. D’un point de vue humain, la grâce et la paix corporelle semblent être de bonnes choses. Mais en réalité, résoudre son tempérament corrompu nécessite encore plus de jugement, de châtiment, de souffrance et d’épurement. Tout comme lorsque cette maladie m’a touchée, même si elle ne correspondait pas à mes notions, elle a en réalité été bénéfique pour ma vie, et elle a été d’autant plus bénéfique pour résoudre mon tempérament corrompu. C’était la bénédiction spéciale de Dieu pour moi. À ce moment-là, j’ai compris que j’avais un but à poursuivre dans mon cœur. Je voulais suivre l’exemple de Pierre, et peu importe comment le cancer évoluait ou si je devais mourir, j’étais disposée à me tenir à ma juste place en tant qu’être créé et à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu.
Plus tard, mon corps s’est rétabli progressivement, et j’ai commencé à utiliser une canne et j’ai appris à marcher sur une jambe. Trois mois plus tard, je suis allée faire un bilan à l’hôpital, et le médecin a dit que je m’étais bien rétablie, et que, puisque le cancer n’avait pas récidivé, je n’avais pas besoin de chimiothérapie. En mars 2023, je suis retournée dans ma ville natale pour un rendez-vous de suivi. Le médecin a été surpris en voyant les résultats des examens, et il a dit : « Pour ce type de cancer des os, 99 % des patients auraient besoin de chimiothérapie, mais non seulement vous n’avez pas eu besoin de chimiothérapie ou de radiothérapie, mais le cancer n’a même pas récidivé. C’est vraiment un miracle ! » En entendant cela, j’ai silencieusement remercié et loué Dieu dans mon cœur. Plus tard, j’ai repris mes devoirs à l’Église. Même si ma jambe était encore engourdie après être restée assise de manière prolongée, et que les os de mes hanches me faisaient mal, je n’étais plus contrainte et je n’avais plus d’exigences vis-à-vis de Dieu à cause de cela. Au contraire, j’ai commencé à me sentir très reconnaissante et j’ai chéri la chance de pouvoir faire mes devoirs. Lorsque j’ai abandonné l’intention de chercher des bénédictions, que je me suis soumise et que j’ai accompli mes devoirs, j’ai ressenti un grand soulagement dans mon cœur.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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