Neuf jours et neuf nuits en salle d’interrogatoire
Par Song Yang, Chine Un après-midi, en mars 2008, alors que je me réunissais avec Frère Liu et trois sœurs, on a subitement entendu...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Un jour de mars 2013, quelques sœurs et moi sommes rentrées à la maison après une réunion, et en entrant dans la maison, nous avons vu que c’était un désastre total. Nous avons pensé que la police avait probablement fouillé l’endroit, alors nous avons déménagé immédiatement. Juste après notre déménagement, des gens de cette communauté sont arrivés en trombe avec la police. La police nous a rassemblées dans le salon puis est allée saccager l’endroit. Quand aucun d’eux ne regardait, j’ai réussi à casser une carte SIM que j’avais dans ma poche. Un des policiers l’a remarqué et m’a forcée à ouvrir la main, et voyant la carte cassée, il a crié avec colère : « Elle a l’air jeune, mais elle en sait des choses. Ramenez-la pour l’interrogatoire. » Il a aussi demandé à une policière de me fouiller, puis ils nous ont mises dans une voiture de police. J’avais assez peur, alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne sais pas où ils m’emmènent ni comment ils vont me torturer. S’il Te plaît, guide-moi et donne-moi la foi. Peu importe combien je souffre, je ne serai pas un Judas. Je ne Te trahirai pas. » Je me suis progressivement calmée après avoir prié.
La police m’a emmenée dans une salle d’interrogatoire au poste et m’a ordonné de lever les bras et de rester en position accroupie. Après quelques minutes, mes bras lâchaient, mes jambes tremblaient et ma poitrine était serrée et je me suis effondrée au sol. Puis la police m’a mise sur une chaise de tigre et a attaché mes pieds très fermement aux pieds de la chaise. Un peu plus tard, une policière criminelle dodue a apporté des documents dans la pièce et m’a dit : « Nous menons une opération d’arrestation majeure à l’échelle nationale, faisant une descente sur vous les croyants en Dieu Tout-Puissant. Nous avons tous vos dirigeants et nous avons démantelé votre Église. À quoi bon résister ? Tu n’as qu’à parler et tu pourras partir. » En entendant cela, j’ai pensé que c’était un des tours de Satan, et qu’elle essayait juste de me faire devenir un Judas. Je ne pouvais pas tomber dans le piège. Même si beaucoup de frères et sœurs avaient été arrêtés, l’œuvre de Dieu ne peut pas être démantelée par eux si facilement. J’ai rétorqué : « Dieu Tout-Puissant dit : “Nous croyons tous qu’aucun pays ou aucune force ne peut entraver ce que Dieu souhaite accomplir, et que ceux qui essaient de faire obstacle à l’œuvre de Dieu, qui résistent à la parole de Dieu, et qui perturbent et essaient d’altérer le plan de Dieu, seront finalement punis par Dieu” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité). À ces mots, elle a juste poussé un grognement, secoué la tête puis est sortie. Ensuite, un autre officier a commencé à m’interroger : « Quand es-tu devenue religieuse ? Depuis combien de temps es-tu dans cette région ? Avec qui as-tu été en contact ? Où étais-tu logée ? » Quand je n’ai pas dit un mot, il m’a menacée : « Si tu ne parles pas, on va simplement te battre à mort et enterrer ton cadavre dans les montagnes. » Il m’est venu à l’esprit que ces gens abattent les gens comme s’ils étaient des poulets, que pour eux, la vie humaine n’a aucune importance. Je me suis demandé s’ils allaient vraiment me battre à mort. Me sentant vraiment effrayée, j’ai fait une prière silencieuse à Dieu et j’ai alors pensé à Ses paroles : « Ne crains pas ceci ou cela, le Dieu Tout-Puissant des armées sera sûrement avec toi ; Il est votre force d’appui et Il est votre bouclier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). Je savais que c’était vrai que Dieu est mon bouclier et qu’Il règne sur tout. Mon corps et mon âme étaient entre Ses mains, donc ce n’était pas à la police de décider si je serais battue à mort. Cette pensée m’a donné foi et force. Par la suite, la police a continué à m’interroger sans arrêt, mais je ne leur ai rien dit.
Tôt le matin du troisième jour, l’un d’eux a dit : « Prête à parler maintenant ? » Je n’ai pas dit un mot. Furieux, il m’a attrapée par le col et m’a giflée au visage. Mes oreilles bourdonnaient et mon visage me lançait. Puis quand je ne faisais pas attention, il a roulé des papiers en tube et m’a frappée aux yeux, c’était si douloureux que j’avais l’impression qu’ils allaient tomber. J’ai fermé les yeux instinctivement. Un officier a dit avec colère : « Ouvre les yeux ! » J’ai lentement ouvert les yeux mais ne pouvais rien voir. J’ai commencé à voir quelques choses seulement après 10 minutes. Mes yeux me faisaient très mal et je voulais juste les fermer, alors pensant que j’avais sommeil, les policiers m’ont frappé la tête avec une bouteille d’eau et m’ont donné par moments des coups de pied à la tête et aux bras. Et pour me garder éveillée, ils ont attaché mes cheveux et mes mains à l’arrière de la chaise de tigre avec du Velcro. Je devais garder la tête levée. Pour essayer de soulager ma douleur, je peinais à simplement m’appuyer contre la chaise de tigre. J’avais des vertiges, mon corps me faisait mal, j’avais des palpitations et je me sentais misérable. J’avais peur de ne pas pouvoir tenir, alors je ne cessais de crier vers Dieu : « Dieu, s’il Te plaît, donne-moi la résolution de souffrir, s’il Te plaît, donne-moi la foi. Je ne m’inclinerai jamais devant Satan ! » Dans ma douleur, j’ai pensé à certaines paroles de Dieu : « Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans cette terre, les gens sont soumis à l’humiliation et à la persécution en raison de leur croyance en Dieu, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, ce groupe de personnes. Parce qu’elle est entreprise sur une terre qui s’oppose à Dieu, toute l’œuvre de Dieu se heurte à de terribles obstacles, et nombre de Ses paroles ne peut pas être accompli immédiatement ; ainsi, les hommes sont épurés grâce aux paroles de Dieu, ce qui constitue également un élément de souffrance » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que le Parti communiste est l’ennemi de Dieu, qu’il hait Dieu et la vérité. Il fait tout pour nous empêcher de croire en Dieu, à l’aide de diverses méthodes de torture cruelles pour nous pousser à trahir Dieu. Je suis née dans le pays du grand dragon rouge, donc c’est quelque chose que je dois subir. Mais à travers l’oppression du Parti communiste, j’ai vu à quel point il est malfaisant, à quel point il est fondamentalement opposé à Dieu. Je voulais encore plus rejeter Satan et me tourner vers Dieu, rester ferme dans mon témoignage par la foi, faire honte à Satan et le voir vaincu. Avoir cette chance de témoigner pour Dieu était Sa bénédiction, et une faveur spéciale. Comprendre cela m’a donné la foi et ce n’était plus si difficile pour moi.
Ils ont recommencé à m’interroger après cela, et quand je suis restée silencieuse, ils m’ont menacée : « Plus vite tu parleras, plus ce sera facile. On te donne cinq minutes. » Puis ils ont mis un minuteur devant moi, et alors que je voyais le temps passer, chaque minute, chaque seconde, je priais Dieu sans arrêt : « Dieu, je ne sais pas ce que ces démons vont me faire. S’il Te plaît, protège-moi. Je ne vendrai pas mes frères et sœurs quoi qu’il arrive. » Cinq minutes sont passées et voyant que je ne parlerais pas, l’un d’eux m’a menotté les mains derrière le dos, m’a attrapée par le col et s’est approché très près de mon visage, puis m’a demandé vicieusement qui était le dirigeant de l’Église et avec qui j’avais été en contact. Je suis restée silencieuse, alors il a allumé une cigarette et m’a soufflé la fumée au visage encore et encore. La fumée me donnait envie de vomir, et les larmes coulaient sur mon visage. Puis il m’a giflée très fort et a frappé mon oreille droite, et je n’ai plus rien entendu. Voyant que je refusais toujours de parler, ses yeux se sont écarquillés de rage et il m’a serré le cou avec ses deux mains, en disant : « Tu vas parler ou quoi ? Si tu ne parles pas, je vais t’étrangler. Tu ne m’oublieras jamais, tu feras des cauchemars où je te frappe chaque nuit. » Il m’a étranglée au point que je ne pouvais plus bien respirer, et j’ai senti que j’allais rendre mon dernier souffle. Je lui ai dit que je ne savais rien même s’il m’étranglait. Puis un grand officier est entré et a fait signe à celui qui m’étranglait qu’il y avait des caméras de sécurité, donc il devrait m’emmener dans le coin pour me battre. J’ai enfin réussi à reprendre mon souffle. Il m’a traînée hors de la chaise de tigre, a tiré sur mes menottes, m’a poussée dans un coin, puis a cogné ma tête contre le mur. Il a continué à le faire tant de fois que j’ai perdu le compte, et la dernière fois, il l’a cognée directement contre une plaque accrochée au mur. J’ai eu l’impression que ma tête avait été enfoncée par les coups, et je suis tombée au sol dans un bruit sourd. Le monde semblait tourner, comme si ma tête allait exploser, et mon cœur était déchiré en morceaux. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux et j’avais l’impression d’étouffer. C’était incroyablement douloureux. J’ai prié Dieu : « Dieu, s’il Te plaît, prends mon souffle pour que je n’aie plus à souffrir ce tourment. » Après un certain temps, j’ai à peine pu ouvrir les yeux, et je me suis demandé : « Pourquoi ne suis-je pas morte ? » Puis j’ai pris conscience que je n’aurais pas dû demander à Dieu de prendre mon souffle, que c’était une demande déraisonnable. Il voulait que je continue à vivre, que je reste ferme dans mon témoignage et que je fasse honte à Satan. Mais j’espérais mourir pour échapper à cette souffrance. Ce n’était pas rendre témoignage. Je me suis sentie un peu coupable quand j’y ai pensé. À ce moment-là, j’ai entendu un policier crier : « Lève-toi ! Lève-toi ! » Il m’a donné des coups de pied quand je n’ai pas répondu et a dit : « Tu fais la morte ? » J’ai fait une prière silencieuse : « Dieu, ces démons me torturent pour que je Te trahisse. S’il Te plaît, donne-moi la foi. Je resterai ferme dans mon témoignage même si cela me coûte la vie. » L’un d’eux a attrapé mes vêtements aux épaules et m’a soulevée à moitié, puis m’a laissée retomber lourdement sur le sol. Mes mains et mon dos me faisaient vraiment mal d’avoir été menottée tout ce temps, alors je me suis recroquevillée en boule sur le sol pour essayer de soulager un peu la douleur. Un officier m’a relevée et m’a appuyée contre le mur, me forçant à me tenir droite, et m’a donné un coup de pied dans la cuisse gauche avant que j’aie eu le temps de réagir. Je me suis pliée de douleur et il m’a aboyé : « Debout ! » Mais tout me faisait tellement mal qu’il m’était impossible de me tenir debout. Puis il m’a donné un coup de pied dans la taille, ce qui m’a coupé le souffle un moment. J’avais l’impression d’être poignardée. Un autre m’a traînée de nouveau dans le coin et m’a giflée au visage, laissant les coins de ma bouche en sang. Puis il a allumé une cigarette et a dit : « Si tu continues à te taire, je vais te brûler le visage avec cette cigarette, tu seras défigurée. » Puis il l’a approchée très près de mon visage. Sentant la chaleur de la cigarette, j’ai eu vraiment peur et j’ai pensé : « S’il me brûle, cela va laisser des cicatrices terribles et on parlera de moi et on se moquera de moi partout où j’irai. » La pensée que les gens me montrent du doigt et parlent de moi était horrible. Puis je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Les bons soldats du royaume ne sont pas entraînés pour être un groupe de gens qui ne peuvent que parler de la réalité ou se vanter ; ils sont plutôt entraînés pour vivre les paroles de Dieu en tout temps, rester inflexibles quels que soient les revers auxquels ils font face, vivre constamment en accord avec les paroles de Dieu et ne pas retourner dans le monde. C’est la réalité dont Dieu parle ; c’est l’exigence de Dieu pour l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Seule la mise en pratique de la vérité constitue la possession de la réalité). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris qu’un vrai croyant, peu importe ce qui arrive, est capable de rester fort dans sa foi en Dieu sans jamais céder aux forces des ténèbres, sans trahir Dieu. La police menaçait de me défigurer pour me pousser à trahir Dieu, et je ne pouvais pas tomber dans le piège. En plus de cela, même si j’étais défigurée, si je n’étais pas un Judas et que je restais ferme dans mon témoignage, je pourrais gagner l’approbation de Dieu et être en paix dans mon cœur. Si je trahissais Dieu pour me protéger, je mènerais une existence ignoble et ma conscience ne serait jamais en paix. Ce serait insupportable. J’ai pensé à une partie d’un hymne de l’Église : « Avec les exhortations de Dieu dans mon cœur, je ne m’agenouillerai jamais devant Satan. Bien que nos têtes puissent rouler et que notre sang puisse couler, la colonne vertébrale du peuple de Dieu ne peut pas ployer. Je porterai un témoignage retentissant pour Dieu et humilierai les démons et Satan » (Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux, Je désire voir le jour de la gloire de Dieu). J’ai senti une vague de foi et le courage d’affronter la torture des officiers. J’ai fermé les yeux et prié silencieusement : « Dieu ! Peu importe comment ils me torturent, même s’ils brûlent mon visage, je resterai ferme dans mon témoignage. S’il Te plaît, donne-moi la foi et la résolution de souffrir. » Puis j’ai serré les dents et les poings. Prenant cela pour de la peur, le policier a commencé à rire hystériquement. J’ai ouvert les yeux et l’ai regardé fixement, et il a dit avec un sourire froid : « J’ai changé d’avis. Je vais te brûler la langue, et la brûler au point que tu ne pourras même plus parler. » En disant cela, il a essayé de forcer l’ouverture de ma bouche, mais il n’y est pas arrivé malgré tous ses efforts. Furieux, il m’a attrapée par les épaules et m’a piétiné les pieds, puis a sauté dessus et les a écrasés d’avant en arrière. Ensuite, il a attrapé les menottes et les a tirées d’avant en arrière, me laissant sur la pointe des pieds. J’avais horriblement mal aux poignets et mes bras semblaient sur le point de se détacher. Il a dit d’un ton moqueur : « Ton dieu n’est-il pas tout-puissant ? Qu’il vienne te sauver ! » J’ai prié Dieu, L’appelant sans cesse, et j’étais remplie de haine pour ces démons.
Une fois épuisé, il s’est appuyé contre la table en fumant. Je me demandais quelles autres méthodes de torture ils allaient utiliser sur moi et si j’allais finir par mourir. Si c’était le cas, j’espérais que ce serait rapide, car cet enfer vivant qu’ils me faisaient endurer était insupportable. Je ne savais pas quand tout cela finirait. Plus j’y pensais, plus j’avais peur, et j’ai pensé : « Je ne peux jamais vendre les dirigeants de l’Église ou les frères et sœurs, alors peut-être que je peux juste leur dire comment je suis devenue croyante et en finir, pour qu’ils arrêtent peut-être de me battre. » Puis j’ai pensé : « Mes parents sont croyants. Si je parle, ils seront impliqués et certains frères et sœurs aussi. Cela ferait de moi un Judas et Dieu me punirait. » Puis je me suis souvenue de cet hymne des paroles de Dieu : « La foi est comme un pont à tronc d’arbre unique : ceux qui se cramponnent à la vie de façon abjecte auront du mal à la traverser, mais ceux qui sont prêts à se sacrifier pourront traverser d’un pas assuré et sans inquiétude. Si les hommes nourrissent des pensées timides et craintives, c’est parce que Satan les a dupés, craignant que nous traversions le pont de la foi pour entrer en Dieu. Satan essaye par tous les moyens possibles de nous communiquer ses pensées. Nous devons à tout moment prier pour que Dieu nous illumine et nous éclaire, à tout moment compter sur Dieu pour purger le poison de Satan qui est en nous, pratiquer dans notre esprit à tout moment la manière de nous rapprocher de Dieu, et laisser Dieu dominer tout notre être » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). J’ai compris que penser à leur dire comment j’en étais venue à croire en Dieu par lâcheté était céder aux ruses de Satan. J’ai vu que ma foi en Dieu était vraiment défaillante, que je manquais de détermination pour endurer la souffrance. J’avais tenu jusque-là, non pas à cause de ma stature, mais parce que les paroles de Dieu m’avaient guidée pas à pas. À ce moment-là, j’avais vraiment besoin de m’appuyer sur Dieu et d’avoir la foi, et peu importe comment ils me torturaient, je ne pouvais jamais trahir Dieu. J’ai fait une prière dans mon cœur : « Oh Dieu, je suis prête à mettre ma vie entre Tes mains et j’accepterai Tes arrangements. Je ne serai pas un Judas même s’ils me torturent à mort. » Puis à ma surprise, le chef des policiers les a appelés ailleurs. J’ai silencieusement rendu grâce à Dieu.
Un peu plus tard, un officier est venu à la porte et m’a photographiée, et a dit : « Je vais mettre ta photo en ligne et faire de toi une “célébrité”, comme ça tous tes amis, ta famille et tout le monde verront à quoi tu ressembles maintenant, et verront que vous les croyants êtes des fous. » Je n’étais pas du tout effrayée par cela, et j’ai répondu : « N’êtes-vous pas ceux qui m’ont mise dans cet état ? Mettre cette photo en ligne ne fera que montrer à tout le monde la vérité sur la façon dont vous persécutez les chrétiens. » Une policière a dit : « Eh bien, je suis convaincue. Je ne sais vraiment pas comment est ce dieu que tu as ou d’où vient toute ta force. Après tout ça, tu insistes toujours pour garder ta croyance. Je n’aurais jamais imaginé que quelqu’un de si jeune puisse être si fort. » J’ai rendu grâce à Dieu dans mon cœur quand je l’ai entendue dire cela. Puis j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « La force vitale de Dieu peut prévaloir sur toute puissance ; plus encore, elle surpasse tout pouvoir. Sa vie est éternelle, Sa puissance extraordinaire, et Sa force vitale ne peut pas être engloutie par une créature ou une force ennemie, quelle qu’elle soit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Seul Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle). Pendant tous ces jours où ils m’avaient maltraitée, torturée, j’avais ressenti de la lâcheté et de la faiblesse, et j’avais même voulu y échapper par la mort, mais Dieu était avec moi, Il me protégeait, et c’étaient les paroles de Dieu qui me donnaient foi et force, me conduisant à surmonter toute cette torture brutale. J’ai remercié Dieu du fond du cœur.
Quand une officière m’a emmenée aux toilettes un peu plus tard, elle m’a dit : « Ils vont t’interroger à nouveau bientôt, et tu devrais simplement parler. Sinon, tu seras mise en prison pendant des années, et tu en sortiras handicapée après un séjour là-bas. Tu sais comment les prisonnières sont traitées ? Les femmes battent d’autres femmes, et elles te frapperont entre les jambes avec des bâtons en bois. Si elles t’attrapent, ta vie sera ruinée. » Entendre ces paroles m’a remplie à la fois de haine et de peur, et à la perspective de devenir handicapée durant ma vingtaine, je ne savais vraiment pas comment je pourrais m’en sortir après cela. En tant qu’enfant unique, mes parents n’auraient personne sur qui compter si j’étais handicapée. Puis je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Abraham a offert Isaac. Qu’avez-vous offert ? Job a tout offert. Qu’avez-vous offert ? Tellement de gens se sont sacrifiés, ont donné leur vie et versé leur sang afin de chercher le vrai chemin. Avez-vous payé ce prix ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce que signifie sauver les descendants de Moab). Abraham pouvait offrir son fils unique, et quand Job a été éprouvé, qu’il a perdu tout ce qu’il avait et que son corps a été couvert d’ulcères, ses amis se moquaient de lui et sa femme le raillait, mais il ne s’est jamais plaint de Dieu. Il est resté ferme dans son témoignage. Job et Abraham avaient une véritable foi en Dieu et ils ont rendu un témoignage retentissant à travers les épreuves. Je devais suivre leur exemple et témoigner et humilier Satan peu importe combien je souffrais. J’ai fait cette prière silencieuse à Dieu : « Dieu, je crois qu’absolument toutes les choses sont sous Ta souveraineté, donc que je devienne handicapée ou non est entre Tes mains. Peu importe ce qui m’arrive ou combien je souffre, je suis prête à rester ferme dans mon témoignage et à Te satisfaire. » Alors j’ai dit à l’officière : « Ce serait inconscient. Ma conscience ne trouverait jamais la paix si je vendais mes frères et sœurs. Même si je suis condamnée, je ne ferai jamais quelque chose contre ma conscience. » En entendant cela, elle m’a ramenée à la salle d’interrogatoire sans un mot.
Tôt le matin du 1er avril, la police est venue m’interroger à nouveau, mais je ne voulais toujours rien dire. Vers 14 heures cet après-midi-là, ils m’ont mise dans un fourgon cellulaire pour m’emmener dans un centre de lavage de cerveau. J’ai chanté cet hymne des paroles de Dieu « Il faut s’en tenir à sa sincérité envers Dieu » secrètement dans mon cœur tout le long du chemin : « Si les gens n’ont aucune confiance, il ne leur est pas facile de continuer sur ce chemin. Tout le monde peut maintenant voir que l’œuvre de Dieu n’est pas du tout conforme aux notions et à l’imagination des gens. Dieu a tellement œuvré et a prononcé tellement de paroles, et même s’il est possible que les gens reconnaissent que ces paroles sont la vérité, des notions sur Dieu peuvent encore émerger en eux. Si les gens souhaitent comprendre la vérité, et la gagner, ils doivent avoir la confiance en eux nécessaire, et la volonté de défendre ce qu’ils ont déjà vu et ce qu’ils ont acquis de leurs expériences. Quoi que Dieu fasse chez les gens, ils doivent préserver ce qu’ils possèdent eux-mêmes, être sincères devant Dieu et continuer à Lui être dévoués jusqu’à la fin. C’est le devoir de l’humanité. Les gens doivent respecter ce qu’ils devraient faire » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais maintenir ta dévotion à Dieu). Je savais déjà qu’avoir la foi signifierait être opprimée et devoir souffrir, et j’avais résolu de rester ferme dans mon témoignage et de satisfaire Dieu peu importe quelle oppression ou souffrance je rencontrerais, mais quand j’y ai vraiment fait face, j’ai compris que rester ferme dans mon témoignage n’était pas aussi simple que je l’avais pensé. Ce n’était pas seulement être enthousiaste, mais cela nécessitait d’avoir la foi et la résolution de souffrir. Dieu me faisait traverser cet environnement brutal comme une épreuve pour parfaire ma foi, pour me purifier et me sauver. Je croyais que Dieu me guiderait quoi qu’il arrive. Pendant que je chantais l’hymne, ma foi grandissait, et je savais que peu importe comment ils me torturaient, je devais m’appuyer sur Dieu pour traverser cela et Le suivre jusqu’à la fin.
Quand nous sommes arrivés au centre de lavage de cerveau, la police a assigné deux officiers pour me surveiller 24 heures sur 24, pour me poser des questions sur l’Église et me laver le cerveau, et pour me faire renier ma foi par écrit. Le troisième matin, ils ont dit qu’ils allaient me montrer une vidéo qu’ils avaient filmée dans ma ville natale. À ce moment-là, mon cœur a bondi dans ma gorge et je me suis demandé s’ils avaient fouillé ma maison, si mes parents avaient des problèmes. J’étais inquiète que certains frères et sœurs de l’Église locale aient été affectés. J’avais de plus en plus peur. Je ne pouvais pas m’empêcher de m’agiter sur ma chaise et je sentais mes membres s’engourdir. J’ai prié Dieu dans mon cœur. Dans la vidéo, mon père avait l’air un peu jaune et gonflé et il m’a dit quelques mots, m’encourageant subtilement à m’appuyer sur Dieu et à rester ferme dans mon témoignage. En entendant cela, les larmes ont coulé sur mon visage et je me suis sentie horriblement mal. J’ai aussi compris que la police essayait de jouer sur mon attachement émotionnel pour me faire trahir Dieu et j’ai méprisé le Parti communiste de tout mon être. Je me suis souvenue de quelque chose que Dieu a dit : « Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Le Parti communiste parle de liberté religieuse, mais en réalité, il arrête et persécute follement les chrétiens, et les torture brutalement, les condamnant sur des accusations sans fondement. D’innombrables chrétiens sont forcés de rester en fuite, incapables de voir leurs parents ou d’élever leurs enfants. Tout cela est perpétré par le Parti communiste. Le Parti est le principal responsable du déchirement des foyers chrétiens. Les officiers se tenaient sur le côté et ont souri sinistrement en me voyant pleurer, certains que j’allais parler après cela. Mais quand j’ai continué à garder le silence, ils ont frappé la table et m’ont insultée, puis sont partis avec colère.
Un mois plus tard, deux officiers sont revenus m’interroger et m’ont montré des photos, me demandant d’identifier des frères et sœurs. L’un m’a dit : « Si tu n’avoues rien, tu seras punie pour les crimes des autres, et je verrai combien on peut te donner. Tu finiras avec 8 ou 10 ans, alors on verra si tu es toujours aussi résistante ! » Un autre a dit pour me tenter : « Fais ce qu’on te dit et écris la déclaration comme quoi tu as abandonné ta religion et nous ferons ce que tu veux. » Je n’ai pas cédé, alors il a essayé de m’attirer à nouveau : « Je sais que tes parents n’ont pas d’autres enfants, et ils ont travaillé si dur pour t’élever. Être condamnée à une longue peine ne t’affecte peut-être pas pour l’instant, mais tu vas être misérable quand ce jour viendra vraiment et il sera trop tard pour les regrets. Tu as deux choix : 1. Abandonne ta religion et renie Dieu Tout-Puissant et nous te ramènerons directement chez toi. 2. Insiste à garder ta foi et va en prison. C’est à toi de choisir. Tu ferais mieux d’y réfléchir sérieusement. » Je me sentais un peu déchirée. Si j’écrivais cette déclaration de reniement de ma foi, ce serait une trahison envers Dieu, mais si je choisissais ma foi, j’irais en prison. Reverrais-je jamais mes parents ? Si j’allais en prison, les gens jugeraient certainement mes parents, et leurs proches et amis non croyants les attaqueraient. Ce serait vraiment dur pour eux. Dans la vidéo, le visage de mon père avait l’air jaune et gonflé. Avait-il des problèmes de santé ? Cette pensée me rendait de plus en plus misérable et je luttais vraiment, alors j’ai prié : « Dieu, je ne peux pas Te trahir mais je ne peux pas non plus abandonner mes parents. Dieu, que dois-je faire ? » Ces paroles de Dieu me sont alors venues à l’esprit : « Qui que soit celui qui fuit, tu ne le peux pas. D’autres gens ne croient pas, mais toi, tu dois croire. D’autres gens abandonnent Dieu, mais tu dois honorer Dieu et témoigner de Lui. D’autres calomnient Dieu, mais tu ne le peux pas. […] Tu devrais Lui rendre Son amour et tu dois avoir une conscience, car Dieu est innocent » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce que signifie sauver les descendants de Moab). « Tu dois avoir une conscience », ces paroles résonnaient sans cesse dans mes oreilles. Au cours de mes années de foi, j’avais bénéficié de tant de grâce de Dieu. J’avais aussi appris certaines vérités, et je savais quel genre de personne je devais être. J’avais tant reçu de Dieu. Le trahir serait inconscient. Mais devoir choisir entre Dieu d’un côté et mes parents de l’autre était une agonie. C’était une bataille particulièrement féroce dans mon cœur. J’ai fait silencieusement une prière, demandant à Dieu de me guider et de me donner la foi. Ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit après ma prière : « N’êtes-vous pas nombreux à avoir oscillé entre le bien et le mal ? Dans la lutte entre le positif et le négatif, le noir et le blanc, vous êtes certainement conscients de ce que vous avez choisi entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, la paix et la dislocation, la richesse et la pauvreté, le statut et la banalité, le soutien et le rejet par autrui, et ainsi de suite. Entre une famille paisible et une famille brisée, vous avez choisi la première, et ce, sans aucune hésitation ; entre la richesse et le devoir, vous avez là aussi choisi la première, sans même la volonté de regagner la terre ferme ; entre le luxe et la pauvreté, vous avez choisi le premier ; au moment de choisir entre vos fils, filles, époux, et Moi, vous avez choisi les premiers ; et entre la notion et la vérité, vous avez, là encore, choisi la première. Devant vos méfaits de toutes sortes, J’ai simplement perdu foi en vous. Simplement cela Me sidère que vos cœurs soient si résistants à l’adoucissement. […] Si l’on vous demandait de choisir à nouveau, pour quoi opteriez-vous ? Le premier choix, encore ? M’apporteriez-vous encore déception et chagrin misérable ? Votre cœur contiendrait-il encore une once de chaleur ? Ne sauriez-vous toujours pas quoi faire pour réconforter Mon cœur ? En cet instant même, que choisissez-vous ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Je sentais que Dieu était juste à mes côtés, attendant ma réponse. Je savais que je ne pouvais pas trahir Dieu juste pour satisfaire mes affections humaines et maintenir l’harmonie familiale. Dieu est tout-puissant, et la santé de mes parents et leurs vies étaient entre les mains de Dieu. M’inquiéter constamment pour eux montrait simplement que je manquais de foi en Dieu. Nous ne pourrions peut-être pas nous voir, mais je savais que tant que nous nous appuyions sur Dieu, Il nous guiderait. Cette pensée a restauré ma foi et je me suis sentie prête à me rebeller contre ma chair pour satisfaire Dieu. J’ai fait une prière : « Oh Dieu, je suis prête à mettre mes parents entre Tes mains et à me soumettre à Ton orchestration et Tes arrangements. » Alors j’ai serré les poings, me suis levée et j’ai dit : « J’ai pris ma décision, et je choisis Dieu Tout-Puissant. Il est le seul vrai Dieu qui a créé les cieux, la terre et toutes choses, et Il est le Seigneur Jésus revenu. Je ne renierai jamais Dieu. » Je me suis sentie totalement en paix une fois que j’ai dit cela. Sans la direction des paroles de Dieu, j’aurais vraiment eu du mal à triompher de la tentation de Satan. L’officier a montré sa férocité dès qu’il a vu ma résolution. Il a claqué une épaisse pile de papiers sur la table et m’a violemment giflée, puis m’a crié : « Tu es un cas désespéré ! Tu penses que nous ne saurons rien juste parce que tu ne parles pas ? Laisse-moi te dire clairement – nous vous suivions déjà depuis trois mois, alors tu penses qu’on ne sait pas tout de vous ? On veut juste voir si tu vas avoir une bonne attitude, alors réfléchis-y. » J’ai dit : « Je ne renierai pas Dieu, je ne Le trahirai pas même si cela signifie aller en prison. » Ils m’ont emmenée dans une maison de détention municipale après cela.
Là-bas, j’avais souvent de fortes fièvres et mes pieds et mes mains gonflaient, et ils me faisaient m’asseoir en tailleur pendant deux heures chaque jour. Mon rein avait été endommagé par les coups à la taille pendant l’interrogatoire, alors ma taille me faisait tellement mal que je ne pouvais pas m’asseoir droite. C’était vraiment dur de tenir jusqu’à ce que je puisse dormir chaque jour, et pourtant j’étais souvent réveillée pour prendre un tour de garde de nuit. Après deux semaines, j’ai commencé à avoir des difficultés à uriner, mon estomac était gonflé et douloureux, et ma taille me faisait mal aussi. Et puis chaque jour vers 18 h ou 19 h, ma fièvre montait en flèche et mon visage rougissait. J’ai été examinée par un médecin, qui a dit que j’avais un kyste dans mon rein gauche qui faisait presque 2,5 cm de large, et il était enflammé. Quand j’avais vraiment mal, je priais Dieu et me rapprochais de Lui, et chantais des hymnes à Sa louange, et alors j’oubliais inconsciemment la douleur. Après avoir passé 27 jours dans la maison de détention, ils m’ont libérée sous caution en attente de jugement, et j’ai naïvement pensé que je pouvais vraiment rentrer chez moi. Mais à ma surprise, la police de ma ville natale et les officiels du gouvernement local m’ont emmenée directement dans un autre centre de lavage de cerveau pour 48 jours de conversion et de lavage de cerveau. Puis ils m’ont emmenée au poste de police local pour m’enregistrer. Le chef de la police m’a appelée dans son bureau et a dit : « Tu es en liberté sous caution maintenant, donc ton cas est en suspens. Pendant un an, tu n’es pas autorisée à quitter les limites de la ville, et même si tu as des courses à faire dans une zone proche, tu dois quand même venir ici d’abord pour nous le signaler et demander la permission, et tu dois être prête à nous faire un rapport à tout moment. » Même si j’étais de retour chez moi, je n’avais toujours aucune liberté, et quelqu’un me suivait chaque fois que j’allais en ville. Après quelques mois de cela, je n’ai eu d’autre choix que de quitter ma maison pour faire mon devoir. La police a envoyé le secrétaire du parti de notre village pour me chercher à la maison et s’enquérir de mon statut religieux, et a dit à ma famille que si je continuais à pratiquer ma foi, ils m’arrêteraient à nouveau, et que je devais me présenter au poste de police. J’étais furieuse quand j’ai entendu cela. Et j’ai pensé : « Je croirai en Dieu quoi qu’il arrive, et non seulement cela, mais je vais tout abandonner pour prêcher l’Évangile et témoigner pour Dieu ! Je continuerai certainement à avancer en m’appuyant sur Dieu. » Grâces soient rendues à Dieu !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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