Comment le fait d’être fourbe m’a nui

13 octobre 2022

Par Shan Yi, Japon

Un jour, alors que nous récapitulions nos tâches, une dirigeante d’Église a mentionné que notre travail d’évangélisation ne s’était pas bien passé au début de ce mois-là, et elle m’a demandé d’en partager la raison. Je ne m’étais pas aperçue, avant ça, que notre productivité avait récemment décliné. Après la réunion, je me suis hâtée d’examiner ce problème et j’ai découvert que notre productivité avait diminué de moitié par rapport au mois précédent. Ça ma rendue nerveuse. Si ça continuait, si nos résultats restaient aussi médiocres, allais-je être renvoyée ? J’ai donc tout de suite cherché la raison de cette situation, pour pouvoir faire remonter notre productivité. J’ai parlé aux frères et sœurs, un par un, et je leur ai demandé s’ils rencontraient les moindres problèmes ou difficultés dans leur devoir. Dans les réunions, j’ai échangé spécifiquement sur cette question, et demandé à ceux qui obtenaient de bons résultats de partager leurs expériences. Au cours des jours suivants, nous avons commencé à nous en sortir beaucoup mieux, et mon cœur a enfin pu trouver le repos. Si les choses continuaient dans ce sens, nous allions obtenir des résultats légèrement supérieurs à ceux du mois précédent. Je me suis dit que si je continuais comme ça, si je ne faisais rien de malfaisant ou de perturbateur, je pourrais rester dans l’Église, je ne serais pas expulsée. J’ai donc commencé à me relâcher. À la fin du mois, j’ai constaté que les résultats de notre travail étaient aussi bons que ceux du mois précédent. J’ai pensé que si nous nous en étions bien sortis ce mois-là, nous allions devoir faire mieux le mois suivant, pour qu’on voit que j’avais fait des progrès, ce qui signifiait que j’allais devoir faire davantage d’efforts. Mais à quoi bon me mettre autant la pression ? Étant donné que nous nous étions bien débrouillés ce mois-là, je n’allais pas être renvoyée et expulsée. Voyant les choses de cette façon, je me suis complètement détendue et j’ai bien moins ressenti que je portais un fardeau. J’ai commencé à faire les choses machinalement, à être contente de moi, et j’ai cessé d’assurer un suivi aussi attentif qu’avant. Quand les frères et sœurs évoquaient leurs problèmes, je n’échangeais pas pour les résoudre. Parfois, quand je découvrais que certains violaient les principes dans leur devoir, je n’intervenais pas, pensant que ces problèmes ne concernaient que quelques personnes, et que tout irait bien tant que cela n’affectait pas notre efficacité globale. Les gens devenaient parfois paresseux dans leur devoir, et ils n’avaient aucun sentiment d’urgence. Je savais qu’il fallait s’occuper de ce problème, mais comme nos résultats du mois avaient été bons, je me disais qu’il était normal de se montrer souple, alors je fermais les yeux. En vivant dans cet état, j’ai sombré dans une véritable obscurité spirituelle. Je ne gagnais aucun éclairage des paroles de Dieu, je ne décelais pas les problèmes dans mon travail, et il m’arrivait même d’avoir envie de dormir, et de m’assoupir, quand nous récapitulions les tâches. Je ne commençais à paniquer que lorsque notre productivité baissait, et je me hâtais alors de faire le point avec les frères et sœurs pour trouver ce qui n’allait pas.

Un jour, lors d’une réunion, une sœur a mentionné que certains membres avaient peur d’être renvoyés s’ils n’obtenaient pas de bons résultats dans leur devoir, et qu’ils faisaient donc des efforts. Mais dès qu’ils obtenaient de bons résultats, ils devenaient avides de confort et ne portaient guère de fardeau. Elle a ajouté que c’était faire preuve de fourberie, que c’était un signe de malice. Ça m’a remuée. Je n’ai pu m’empêcher de réfléchir sur moi-même : quand notre productivité déclinait, je rassemblais mon énergie, de peur d’être réaffectée ou renvoyée. Je voulais obtenir de meilleurs résultats. Et quand j’obtenais de bons résultats, ou que ces résultats se maintenaient, je convoitais le confort et n’éprouvais aucun sentiment d’urgence dans mon devoir. Je me disais qu’il suffisait bien d’obtenir des résultats constants, chaque mois, et de ne pas me faire renvoyer. N’était-ce pas être fourbe et fuyante ? J’ai compris que je me comportais ainsi chaque fois que je me retrouvais dans ce genre de situation. J’agissais toujours de cette façon. À ce stade, j’ai eu un peu peur.

Au cours de mes dévotions, j’ai alors lu ceci dans les paroles de Dieu : « Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’opportunités d’accomplir un devoir, tu dois donc les saisir quand tu le peux. C’est précisément face à un devoir que tu dois t’exercer : c’est à ce moment que tu dois t’offrir, te dépenser pour Dieu, et que tu as l’obligation de payer le prix. Ne retiens rien, ne nourris aucun stratagème, ne te laisse aucune marge de manœuvre et ne te donne aucune issue. Si tu te laisses une quelconque marge de liberté, si tu calcules, ou si tu es rusé et traître, alors tu accompliras inévitablement du mauvais travail. Supposons que tu te dises : “Personne n’a vu la combine. Parfait !” Qu’est-ce donc que cette façon de penser ? Penses-tu avoir berné les gens, et Dieu aussi ? Mais dans la réalité, Dieu ne sait-Il pas ce que tu as fait ? Il le sait. En fait, toute personne qui interagit avec toi pendant un certain temps apprendra ta corruption et ta méchanceté, et bien qu’elle ne te le dise pas franchement, elle aura son opinion sur toi dans son cœur derrière ton dos. Beaucoup de gens ont été exposés et chassés parce que beaucoup d’autres ont fini par les comprendre. Une fois que les gens ont compris l’essence de ces personnes, ils les ont révélées pour ce qu’elles étaient et les ont expulsées. Ainsi, qu’ils poursuivent ou non la vérité, les gens doivent bien faire leur devoir, au mieux de leurs capacités ; ils doivent employer leur conscience à faire des choses pratiques. Tu peux avoir des défauts, mais si peux te débrouiller dans l’accomplissement de ton devoir, cela n’ira pas jusqu’à te faire chasser. Si tu penses toujours que tout va bien pour toi, que tu es sûr de ne pas être chassé et que tu ne réfléchis toujours pas sur toi-même et n’essayes pas de te connaître, et que tu ignores tes propres tâches, restant toujours négligent et superficiel, alors quand les élus de Dieu en auront vraiment assez d’être tolérants envers toi, ils t’exposeront pour ce que tu es et selon toute vraisemblance, tu seras chassé. C’est que tout le monde t’aura percé à jour et que tu auras perdu ta dignité et ton intégrité. Si personne ne te fait confiance, est-ce que Dieu pourrait te faire confiance ? Dieu regarde au plus profond du cœur de l’homme : Il ne pourrait absolument pas faire confiance à une telle personne » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir). Ces paroles de Dieu disent que les gens devraient mettre tout leur cœur dans leur devoir, payer un prix, et donner le meilleur d’eux-mêmes. S’ils peuvent obtenir de bons résultats en payant un prix un peu plus élevé, mais qu’ils ne se donnent pas à fond, qu’ils se contentent d’obtenir le minimum dans leur devoir, cela revient à jouer avec Dieu, et à être fourbe. J’ai pu voir qu’en ce qui concernait mon comportement dans mon devoir, je me contentais d’obtenir juste assez pour m’assurer de ne pas être renvoyée. Je ne trouvais pas des solutions pour résoudre les problèmes et difficultés de frères et sœurs, je faisais les choses machinalement quand nous récapitulions nos tâches, et quand je voyais des gens qui s’opposaient aux principes dans leur devoir, et qui se montraient paresseux, je me disais que tout irait bien tant que cela n’affectait pas nos accomplissements dans leur ensemble. Je fermais les yeux. Clairement, si j’avais mis du cœur à l’ouvrage et payé un prix un peu plus élevé, cela aurait permis d’améliorer nos résultats, mais je ne voulais pas me fatiguer ou être stressée, alors j’avais recours à la ruse. Dans mon devoir, je faisais preuve d’une habileté mesquine, de sournoiserie, et je trichais avec Dieu. C’était vraiment fourbe ! Quand on demande à des gens de se charger de quelque chose, on veut tous trouver des individus honnêtes et fiables. On peut alors compter sur eux, et avoir l’esprit tranquille. Mais si vous confiez quelque chose à quelqu’un capable de faire preuve d’une habileté mesquine et de vous faire marcher, non seulement cette personne ne s’acquittera pas de sa tâche, mais elle risque de l’anéantir en faisant du mauvais travail. Ce genre de personnes n’a ni conscience ni raison, et ne suit pas même les règles de conduite de base. Ces gens ne sont absolument pas dignes de confiance, ou de se voir confier quoi que ce soit. J’ai vu que j’étais exactement comme ça. J’acceptais une commission, mais je ne faisais pas de mon mieux. Je jouais avec Dieu et j’étais sournoise. En apparence, j’obtenais de bons résultats dans mon devoir, et les autres ne remarquaient pas le moindre problème, mais Dieu voit tout, et si je continuais à être négligente longtemps, je serais finalement exposée et rejetée. Cela m’a fait penser à certaines paroles de Dieu : « Le Seigneur Jésus a dit un jour : “Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a” (Matthieu 13:12). Quel est le sens de ces paroles ? Ce qu’elles signifient, c’est que si tu n’accomplis même pas ton propre devoir ou travail ou que tu ne t’y consacres même pas, Dieu t’ôtera ce qui t’appartenait. Que veut dire “ôter” ? Qu’est-ce que cela fait ressentir, en tant qu’humain ? Il se peut que tu n’atteignes pas ce que ton calibre et tes dons auraient pu te permettre d’atteindre et que tu ne ressentes rien, et que tu sois semblable à un incroyant. Voilà ce que c’est quand tout t’a été ôté par Dieu. Si, dans ton devoir, tu es négligent et ne payes pas de prix et que tu n’es pas sincère, Dieu t’ôtera ce qui t’appartenait, Il te reprendra le droit d’accomplir ton devoir, Il ne t’accordera pas ce droit » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain). Dieu est juste. J’étais sournoise et négligente dans mon devoir, je ne faisais pas ce que j’aurais dû faire, ce que j’étais capable de faire, alors Dieu m’avait retiré ce que j’avais eu auparavant. Je ne pouvais plus détecter les problèmes que j’avais été capable de voir, j’avais sans cesse envie de dormir quand je faisais mon devoir, et ma productivité déclinait. C’était Dieu qui me révélait Son tempérament. Alors je suis venue devant Dieu en prière, prête à me repentir devant Lui, et je Lui ai demandé de me guider pour que je puisse mieux me connaître.

Puis, un jour, dans une réunion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a vraiment affectée. Les paroles de Dieu disent : « Dieu aime les gens honnêtes et déteste les gens trompeurs et rusés. Si tu agis comme une personne perfide et tentes de jouer des tours, Dieu ne te haïra-t-Il pas ? La maison de Dieu te laissera-t-elle simplement te tirer d’affaire ? Tôt ou tard, tu devras en rendre compte. Dieu aime les gens honnêtes et Il n’aime pas les personnes perfides. Tout le monde devrait comprendre cela clairement et cesser d’être confus et de faire des bêtises. L’ignorance momentanée est compréhensible, mais refuser absolument d’accepter la vérité, c’est un refus obstiné de changer. Les gens honnêtes peuvent prendre leurs responsabilités. Ils ne considèrent pas leurs propres gains et pertes, mais sauvegardent plutôt le travail et les intérêts de la maison de Dieu. Ils ont un cœur bon et honnête qui est comme un bol d’eau claire dont on peut voir le fond d’un coup d’œil. Il y a aussi de la transparence dans leurs actions. Une personne trompeuse joue toujours des tours, déguise toujours les choses, se couvre et s’enveloppe si étroitement dans des couvertures que personne ne peut la percer à jour. Les gens ne peuvent pas percer à jour tes pensées intérieures, mais Dieu peut voir les choses les plus profondes dans ton cœur. Si Dieu voit que tu n’es pas une personne honnête, que tu es rusé, que tu n’acceptes jamais la vérité, que tu essayes toujours de Le tromper et que tu ne Lui confies pas ton cœur, alors Dieu ne t’aimera pas, Il te détestera et t’abandonnera. Tous ceux qui prospèrent parmi les incroyants – les gens qui sont baratineurs et vifs d’esprit – quel genre de personnes sont-ils ? Est-ce clair pour vous ? Quelle est leur essence ? On peut dire qu’ils sont tous extraordinairement astucieux, qu’ils sont tous extrêmement rusés et glissants, qu’ils sont le véritable diable Satan. Dieu pourrait-Il sauver quelqu’un comme ça ? Dieu ne déteste rien de plus que les démons, les gens qui sont rusés et sournois. Dieu ne sauvera absolument pas de telles personnes, alors quoi que vous fassiez, ne soyez pas ce genre de personne. […] Quelle est l’attitude de Dieu vis-à-vis des gens rusés et sournois ? Il les méprise, Il les marginalise et ne leur prête aucune attention, Il les considère comme étant de la même classe que les animaux. Aux yeux de Dieu, ces personnes ne font que porter une peau humaine : en substance, elles sont de la même espèce que le diable Satan, ce sont des cadavres ambulants, et Dieu ne les sauverait jamais. Quel est donc l’état de ces gens aujourd’hui ? Il y a des ténèbres dans leurs cœurs, ils manquent de vraie foi et ils ne sont jamais éclairés ni illuminés quand quelque chose leur arrive. Face au désastre et aux tribulations, ils prient Dieu, mais Dieu est absent, ils n’ont pas de véritable dépendance dans leur cœur. Pour être bénis, ils essaient de faire bonne figure, mais ils ne peuvent pas s’en empêcher, car ils sont sans conscience ni raison. Ils ne pourraient pas être bons même s’ils le voulaient, ils ne pourraient pas se retenir même s’ils voulaient arrêter de faire de mauvaises choses, ils doivent faire ces choses. Pourraient-ils être capables de se connaître après avoir été renvoyés et chassés ? Bien qu’ils sachent qu’ils le méritent, leur bouche ne l’admettra pas, et même s’ils semblent capables d’accomplir certains devoirs, ils tentent toujours de jouer des tours et sont à peine productifs. Alors, que dites-vous : ces gens sont-ils capables de se repentir sincèrement ? Absolument pas. Parce qu’ils n’ont ni conscience ni raison, ils n’aiment pas la vérité. Dieu ne sauve pas des gens aussi sournois et méchants. Quel espoir y a-t-il à croire en Dieu pour de telles personnes ? Leur croyance est dépourvue de signification, et elles sont vouées à ne rien gagner. Si, tout au long de leur foi en Dieu, les gens ne recherchent pas la vérité, alors peu importe depuis combien d’années ils sont croyants : en fin de compte, ils n’y gagneront rien » (La Parole, vol. 4, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Voir Dieu mentionner « les gens trompeurs et rusés », « extraordinairement astucieux », « de la même classe que les animaux », « Dieu ne les sauverait jamais », et « elles sont vouées à ne rien gagner », m’a vraiment émue. J’ai eu l’impression que Dieu définissait exactement ma façon négligente et fourbe d’aborder mon devoir. J’avais toujours cru qu’il ne fallait pas être trop sincère, qu’il fallait être calculateur, avoir plus d’un tour dans sa manche. Je vivais selon la philosophie satanique qui dit qu’il faut profiter des gens, et non être exploité par eux, j’évaluais si j’allais tirer parti d’une situation avant de faire quoi que ce soit, et je m’attendais à obtenir des résultats maximaux en faisant le moins d’efforts possible. Pour moi, c’était ce qui faisait une personne intelligente. Après avoir gagné la foi, j’avais continué à appliquer cette philosophie dans la vie. Je me disais que je ne devais pas être trop franche dans mon devoir, ni y mettre toute mon énergie, que cela aurait été stupide. Si j’avais fini par ne pas être bénie, cela aurait été une perte énorme pour moi, et je n’aurais pas supporté cette perte nette. Je voulais me dépenser le moins possible, mais obtenir de grandes bénédictions, et je me disais que c’était intelligent. Je faisais donc toujours des efforts dans mon devoir par à-coups, j’évaluais la situation, j’étais calculatrice. Quand la productivité était élevée, je prenais deux ou trois jours de repos. Même quand je voyais qu’il y avait des problèmes dans le travail, tant que ça n’affectait pas notre efficacité, et que je ne risquais pas d’être renvoyée et expulsée, je n’avais aucun sentiment d’urgence, je me contentais de me laisser porter. Mais si nos résultats étaient médiocres et que je risquais d’en supporter les conséquences, je travaillais dur, je trouvais les raisons de la situation et je résolvais les problèmes. Dès que nous obtenions de bons résultats, mon angoisse s’atténuait, je me vautrais dans le confort, et je me reposais de nouveau. J’étais si fourbe ! En quoi était-ce là faire son devoir ou être dévouée à Dieu ? Je croyais être vive d’esprit et je jouais avec Dieu, mais Dieu voit tout. Dieu ne sauvera absolument pas les gens qui se montrent sans cesse fourbes dans leur devoir. Dieu aime les gens honnêtes : les gens honnêtes ouvrent leur cœur à Dieu. Ils sont sans réserve dans leurs devoirs. Ils assument leurs responsabilités et donnent tout ce qu’ils ont, ils ne prévoient pas de portes de sortie, ils ne se demandent pas s’ils vont être bénis. Dieu bénira ce genre de personnes. En tant que responsable du travail d’évangélisation, parce que j’étais fourbe, négligente et que je ne me souciais pas de faire des progrès, les états négatifs des autres n’étaient pas résolus à temps et leur productivité au travail déclinait. Non seulement cela nuisait aux frères et sœurs, mais cela entravait aussi le travail d’évangélisation. En y réfléchissant, j’ai éprouvé beaucoup de regrets et de culpabilité. J’ai prié Dieu dans la repentance et j’ai juré devant Lui que j’allais désormais mettre toute mon énergie dans mon devoir, et cesser de me montrer rusée et négligente.

Puis, au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à comprendre ce que signifiait faire un devoir. Les paroles de Dieu disent : « Quel que soit le devoir que l’homme accomplit, y a-t-il rien de plus normal ? C’est la chose la plus belle et la plus juste chez l’homme. Les êtres créés doivent accomplir leur devoir pour recevoir l’approbation du Créateur. Les êtres créés vivent sous la domination du Créateur et acceptent tout ce qui est fourni par Dieu et tout ce qui vient de Dieu, ils doivent donc s’acquitter de leurs responsabilités et obligations. Ceci est ordonné par le ciel et reconnu par la terre : c’est le décret de Dieu. Grâce à cela, on peut voir que, pour les gens, accomplir le devoir d’un être créé est plus juste, beau et noble que toute autre chose faite en vivant dans le monde des hommes. Rien, au sein de l’humanité, n’est plus significatif ou plus digne, et rien n’apporte plus de sens et de valeur à la vie d’un être créé que d’accomplir le devoir d’un être créé. Sur terre, seules les personnes qui accomplissent véritablement et sincèrement le devoir d’un être créé sont celles qui obéissent au Créateur. Ce groupe de personnes ne suit pas les tendances du monde extérieur : ces personnes obéissent à la direction et aux conseils de Dieu, elles n’écoutent que les paroles du Créateur, elles acceptent les vérités exprimées par le Créateur, elles vivent selon les paroles du Créateur. C’est le témoignage le plus vrai, le plus retentissant, et c’est le meilleur témoignage de foi en Dieu. Pour un être créé, être capable d’accomplir le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus merveilleuse au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être célébré au sein de l’humanité. Tout ce qui est confié par le Créateur aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est quelque chose de béni et de glorieux, et pour tous ceux qui accomplissent le devoir d’un être créé, rien n’est plus merveilleux ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. […] Une chose aussi belle et aussi grande est déformée par l’engeance des antéchrists et transformée en une transaction, dans laquelle ils sollicitent des couronnes et des récompenses de la main du Créateur. Une telle transaction fait de quelque chose de très beau et de très juste quelque chose de très laid et de très mauvais. N’est-ce pas ce que font les antéchrists ? À en juger par cela, les antéchrists sont-ils maléfiques ? En effet, ils sont très maléfiques ! Ce n’est là qu’une manifestation d’un aspect de leur méchanceté » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VII) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Lire ces paroles de Dieu révélatrices a eu un profond impact sur moi. En silence, Dieu donne tout pour sauver l’humanité corrompue, Il nous apporte ce dont nous avons besoin, et nous donne l’occasion de faire un devoir, pour que, ce faisant, nous puissions chercher la vérité et résoudre nos tempéraments corrompus, nous soumettre à Dieu, nous vouer à Lui, et gagner Son salut. Faire un devoir dans la maison de Dieu est notre responsabilité, notre devoir, et c’est Dieu qui nous donne l’occasion de gagner la vérité et d’être sauvés. Voilà la tâche la plus merveilleuse, la plus honnête qu’une personne puisse assumer. Mais les antéchrists prennent ce genre de choses merveilleuses et justes et ils les déforment pour en faire quelque chose de transactionnel. Ils s’accrochent à l’espoir d’être bénis dans leur foi et dans leur devoir. Ils ne peuvent absolument pas avoir une foi véritable, ni souffrir ou payer un prix. Ce sont des non-croyants et des opportunistes typiques. Vu la façon dont j’avais agi dans mon devoir, n’étais-je pas exactement comme eux ? Je n’avais pas pensé à la volonté de Dieu dans mon devoir, et je m’étais sans cesse retenue. Je voulais obtenir beaucoup de choses, en donnant très peu en contrepartie, je jouais avec Dieu et je me montrais calculatrice. N’avais-je pas transformé mon devoir en quelque chose de transactionnel ? Je n’étais pas une croyante. J’avais toujours pensé que tant que je réussissais dans mon devoir, que je pouvais rester dans l’Église, que je n’étais pas renvoyée, je pourrais être sauvée. Mais j’ai finalement vu qu’il s’agissait là de mes propres notions et de mon imagination, qui n’étaient pas en accord avec les paroles de Dieu. Dieu n’a jamais dit qu’accomplir quelques petites choses dans son devoir, ne pas faire le mal, ou ne pas être renvoyé et rejeté signifiait qu’on serait sauvé. Dieu détermine si les gens peuvent être sauvés en regardant s’ils poursuivent la vérité, s’ils entrent dans la vérité dans leur devoir, et s’ils résolvent leurs tempéraments corrompus. Il n’existe aucun raccourci. Dieu veut que les gens soient authentiques. Si les gens se montrent sans cesse fourbes et négligents dans leur devoir, même s’ils obtiennent quelques résultats, Dieu déteste ce genre de tempérament. Ces gens finiront exposés et rejetés par Dieu. J’ai alors pensé à quelque chose que le Seigneur Jésus avait dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16). Dans mon devoir, je n’avais pas songé à progresser, j’avais agi machinalement. En ne m’engageant ni dans un sens ni dans l’autre, n’avais-je pas simplement manqué d’enthousiasme ? Dieu n’allait-Il pas me recracher aussitôt ? Savoir que le tempérament de Dieu ne tolérait aucune offense m’a effrayée. J’ai alors dit une prière : « Dieu, je veux me repentir. Dorénavant, je vais me donner à fond dans mon travail, et discipline-moi, s’il Te plaît, si je fais dans l’à-peu-près. »

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique : « Quand les gens accomplissent leur devoir, ils font en réalité ce qu’ils doivent faire. Si tu l’accomplis devant Dieu, que tu accomplis ton devoir et te soumets à Dieu avec honnêteté et avec le cœur, une telle attitude ne sera-t-elle pas beaucoup plus correcte ? Alors, comment devrais-tu appliquer cette attitude dans ta vie quotidienne ? Il faut que “vénérer Dieu avec le cœur et avec honnêteté” devienne ta réalité. Chaque fois que tu veux te relâcher et te contenter d’agir pour la forme, que tu veux agir de manière fuyante et être paresseux, et chaque fois que tu es distrait ou que tu préférerais t’amuser, tu devrais bien réfléchir : “En me comportant ainsi, suis-je peu digne de confiance ? De cette façon, est-ce que je mets mon cœur à faire mon devoir ? Suis-je déloyal en faisant cela ? En me conduisant de la sorte, mon effort pour être à la hauteur de la commission que Dieu m’a confiée est-il un échec ?” C’est ainsi que tu devrais réfléchir sur toi-même. Si tu peux arriver à savoir que tu es toujours négligent et superficiel dans ton devoir, et déloyal, et que tu as blessé Dieu, que dois-tu faire ? Tu dois te dire : “J’ai senti sur le moment qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas ici, mais je ne l’ai pas traité comme un problème. Je l’ai juste passé sous silence négligemment. Je ne m’étais pas rendu compte jusqu’à présent que j’avais vraiment été négligent et superficiel, que je n’avais pas été à la hauteur de ma responsabilité. Je manque vraiment de conscience et de raison !” Tu as trouvé le problème et tu en sais un peu plus sur toi-même, alors maintenant, tu dois faire demi-tour ! Ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir était mauvaise. Tu étais négligent, comme dans un travail d’appoint, et tu n’y mettais pas ton cœur. S’il t’arrive de nouveau d’être négligent et superficiel comme cela, tu dois prier Dieu et Lui demander de te discipliner et de te châtier. Il faut avoir une telle volonté dans l’accomplissement de son devoir. Alors seulement, on peut se repentir de façon sincère. On ne fait demi-tour que lorsque sa conscience est claire et que son attitude vis-à-vis de l’accomplissement de son devoir est transformée. Et quand on se repent, on doit aussi souvent se demander si l’on a vraiment mis tout son cœur, tout son esprit et toute sa force dans l’accomplissement de son devoir. Ensuite, en utilisant les paroles de Dieu comme mesure et en les appliquant à soi-même, on peut savoir quels problèmes subsistent dans l’accomplissement de son devoir. En résolvant constamment les problèmes de cette manière, selon la parole de Dieu, ne consacre-t-on pas l’accomplissement de son devoir de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force à la réalité ? Celui qui accomplit ainsi son devoir n’est-il pas parvenu à l’accomplir de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique évident. Je devais me servir de mon cœur et être honnête dans mon devoir, être prête à payer un prix, être attentive et responsable, et consacrer toute mon énergie à mon devoir, pour pouvoir bien le faire et satisfaire Dieu. De plus, quand l’envie me prenait d’être négligente et paresseuse, je devais prier, renoncer à la chair, et demander la discipline et le châtiment de Dieu. Ainsi, je ne risquerais pas de suivre la chair.

Ensuite, j’ai suivi les paroles de Dieu. Je me suis demandé comment bien faire mon devoir et être productive. Je savais que tous les frères et sœurs de l’équipe avaient des qualités et des défauts. Je me suis demandé comment arranger leur travail à tous, pour permettre à leurs qualités de s’épanouir, et je leur ai apporté une aide véritable dans les domaines où ils étaient déficients. En outre, auparavant, je m’étais considérée comme une superviseuse, et tant que j’avais le travail bien en main, et que les autres se sortaient bien de leurs devoirs, cela signifiait que je me débrouillais bien, et que je pouvais donc profiter un peu de mon temps libre. Par la suite, je me suis fixé comme objectif de faire mon devoir de mon mieux. Chaque jour, mon emploi du temps est devenu incroyablement chargé, bien plus qu’avant, et parfois, j’ai été vraiment fatiguée, mais je me suis vraiment sentie à l’aise et en paix. Et, à ma grande surprise, le mois suivant, notre productivité a nettement augmenté. Ça m’a enthousiasmée. J’ai pu voir que Dieu voulait que nous soyons authentiques. Quand j’ai changé de point de vue et que j’ai authentiquement coopéré avec Dieu, j’ai pu voir Sa direction et obtenir des résultats dans mon devoir. Dieu soit loué !

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