Je suis sortie de l’anxiété liée à ma maladie

11 décembre 2024

Par Xiaoxi, Chine

En juin 2022, plusieurs églises proches ont fait l’objet d’une descente du Parti communiste chinois. La quasi-totalité des dirigeants, des ouvriers et des ouvriers textuels ont été arrêtés. Sachant qu’il n’y avait pas de personnel approprié pour le travail textuel, j’ai été transférée. Moins d’un mois plus tard, la pandémie de COVID-19 a éclaté. J’ai contracté la maladie, et souffrais de fièvres intermittentes, d’oppression thoracique fréquente et d’essoufflement. Les médicaments et les injections ont considérablement atténué ces symptômes, mais des grosseurs douloureuses sont apparues sous les aisselles et sur la face interne des bras. Du liquide s’est accumulé dans mes cuisses, et mes jambes et mes hanches étaient extrêmement douloureuses. Mes pieds ont également développé de légers ulcères et des suintements de liquide. J’avais déjà eu un cancer du col de l’utérus, et lorsque ces symptômes sont apparus, j’ai été gagnée par l’anxiété, d’autant plus que ma mère était également décédée d’un cancer, et dans les six mois précédant son décès, ses pieds étaient ulcérés et suintaient. En plus de cela, la zone cancéreuse me faisait parfois mal, et je m’inquiétais encore plus, en pensant : « Mon cancer était déjà à un stade intermédiaire ou avancé. Ces symptômes sont-ils le signe d’une propagation du cancer ? Si c’est le cas, il ne me reste plus beaucoup de temps.... Je crois en Dieu depuis tant d’années, mais mon tempérament corrompu n’a pas beaucoup changé. Si je meurs, ne vais-je pas perdre ma chance d’être sauvée ? » J’ai également pensé à l’agonie de certains patients atteints de cancer avant leur mort, et j’ai commencé à être très inquiète, craignant de souffrir comme eux et ayant encore plus peur de mourir. Plus tard, je me suis rendue à l’hôpital pour un contrôle. Le médecin a dit que mes symptômes étaient liés à mon infection par le COVID-19, et que mes reins étaient faibles. On m’a conseillé de me reposer davantage et d’éviter de me coucher tard. Je me suis dit : « Je suis devant l’ordinateur tous les jours et je fais mon devoir du matin au soir. Si mon état s’aggrave et que je m’effondre, ne serai-je pas incapable de faire mon devoir ? Cela ne va-t-il pas retarder mon entrée dans la vie ? Serais-je encore en mesure d’atteindre le salut ? » Après cela, je m’allongeais pour me reposer dès que je me sentais mal. Parce que je m’étais concentrée à soigner mon corps en négligeant mon devoir, mon travail a pris du retard. Plus tard, grâce au traitement, mon état a commencé à s’améliorer, mais j’étais toujours inquiète, pensant : « Le travail textuel nécessite un effort mental, et le fait d’être assise devant l’ordinateur tous les jours nécessite de l’énergie. Cela ne risque-t-il pas de nuire à mon rétablissement à long terme ? Pourquoi ne pas demander au dirigeant de me confier un devoir plus léger, afin que je puisse entretenir mon corps tout en faisant mon devoir de mon mieux ? » Sur le moment, ces pensées me venaient sans cesse à l’esprit, mais ensuite, je me suis dit : « J’ai été transférée ici parce qu’il n’y avait pas de personnes compétentes pour le travail textuel et si je démissionne, cela n’affectera-t-il pas le travail textuel ? Si je ne pense qu’à moi et non au travail de l’Église, ne suis-je pas déraisonnable ? » J’ai donc écarté l’idée de démissionner. Après cela, même si j’avais l’air de continuer à faire mon devoir, j’étais toujours inquiète, craignant, si mon état s’aggravait et que je mourais soudainement, de ne plus faire l’expérience de l’œuvre de Dieu, et de perdre ma chance d’atteindre le salut. Avec ces pensées en tête, je ne pouvais pas me concentrer sur mon devoir. Parfois, j’espérais même : « Ce serait formidable si Dieu pouvait me débarrasser de cette maladie ! »

Un jour, pendant mes prières, j’ai lu les paroles de Dieu : « Si la maladie te frappe, et quelle que soit ta compréhension de la doctrine, tu restes incapable de la surmonter, ton cœur éprouvera toujours du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude, et non seulement tu seras incapable de faire face à la situation calmement, mais ton cœur sera aussi rempli de plaintes. Tu te demanderas constamment : “Pourquoi personne d’autre n’est-il atteint de cette maladie ? Pourquoi me faire contracter cette maladie ? Comment cela m’est-il arrivé ? C’est parce que je n’ai pas de chance et que j’ai un mauvais destin. Je n’ai jamais offensé personne et je n’ai commis aucun péché, alors pourquoi cela m’est-il arrivé ? Dieu me traite si injustement !” Tu vois, outre le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude, tu tombes également dans la déprime, une émotion négative succédant à une autre et sans aucun moyen d’y échapper, quand bien même tu le voudrais. Parce qu’il s’agit d’une véritable maladie, il n’est pas facile de te l’enlever ou de t’en guérir, alors que dois-tu faire ? Tu veux te soumettre mais tu ne le peux pas, et si tu te soumets un jour, le lendemain ton état s’aggrave et cela fait très mal, et puis tu ne veux plus te soumettre et tu recommences à te plaindre. Tu passes d’un état à l’autre comme cela tout le temps, alors que dois-tu faire ? Laisse-Moi te dire le secret du succès. Que tu sois confronté à une maladie grave ou mineure, dès que ta maladie s’aggrave ou que tu fais face à la mort, rappelle-toi simplement une chose : ne crains pas la mort. Même si tu es aux derniers stades d’un cancer, même si le taux de mortalité dû à ta maladie est très élevé, n’aie pas peur de la mort. Quelle que soit l’ampleur de ta souffrance, si tu crains la mort, tu ne te soumettras pas. […] Quelle est la bonne attitude que tu devrais adopter pour ne pas craindre la mort ? Si ta maladie devient grave au point que tu puisses en mourir, que le taux de mortalité pour cette maladie est élevé, quel que soit l’âge de la personne qui a contracté la maladie, et que le délai entre le moment où les gens contractent la maladie et leur décès est très court, que dois-tu penser au fond de toi ? “Je ne dois pas craindre la mort, tout le monde finit par mourir. Cependant, se soumettre à Dieu est quelque chose que la plupart des gens ne peuvent pas faire, et je peux utiliser cette maladie pour m’entraîner à me soumettre à Dieu. Je dois avoir la pensée et l’attitude de soumission aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et je ne dois pas craindre la mort.” Mourir est facile, bien plus facile que vivre. Tu peux ressentir une douleur extrême sans t’en rendre compte, et dès que tes yeux se ferment, ta respiration s’arrête, ton âme quitte ton corps et ta vie se termine. C’est ainsi que se passe la mort : c’est aussi simple que cela. Ne pas craindre la mort est une attitude à adopter. En plus de cela, tu ne dois pas t’inquiéter de savoir si ta maladie va s’aggraver ou non, si tu vas mourir dans le cas où tu ne peux pas être guéri, dans combien de temps tu vas mourir, ou quelle douleur tu ressentiras quand le temps sera venu de mourir. Tu ne dois pas t’inquiéter de ces choses : ce ne sont pas des choses dont tu devrais t’inquiéter. En effet, il faut que ce jour vienne, et il doit arriver au cours d’une année donnée, d’un mois donné et à une date particulière. Tu ne peux pas t’en cacher et tu ne peux pas y échapper : c’est ton destin. Ton destin, comme on dit, a été prédestiné par Dieu et est déjà arrangé par Lui. La durée de ta vie ainsi que l’âge et l’heure de ta mort sont déjà fixés par Dieu, alors de quoi t’inquiètes-tu ? Tu peux t’en inquiéter, mais cela ne changera rien. Tu peux t’en inquiéter, mais tu ne peux pas empêcher que cela se produise. Tu peux t’en inquiéter, mais tu ne peux pas empêcher ce jour d’arriver. Par conséquent, ton inquiétude est superflue et ne fait qu’alourdir encore plus le fardeau de ta maladie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que, quelle que soit la maladie qui nous frappe – qu’elle s’aggrave ou menace notre vie – nous ne devrions pas craindre la mort, ni les souffrances qui peuvent l’accompagner. Ce ne sont pas des choses qui doivent nous inquiéter, car selon ce que Dieu a ordonné, tout le monde doit mourir. Cependant, le moment et la manière dont chaque personne mourra ont déjà été prédéterminés par Dieu. Personne ne peut s’y soustraire ou y échapper. La vérité dans laquelle nous devons entrer face à la souffrance et à la mort consiste à nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Or je ne comprenais pas vraiment la souveraineté et les arrangements de Dieu, et j’avais toujours voulu échapper à cette situation. Sachant que mon cancer en était déjà à un stade intermédiaire ou avancé, et que mon corps présentait des symptômes inquiétants, je craignais que mon état ne s’aggrave et que je ne meure subitement. Je n’ai donc cessé de vouloir faire un devoir plus facile. En réalité, que le devoir soit fatigant ou facile, qu’il draine de l’énergie ou non, il ne détermine pas la vie ou la mort d’une personne. Tout cela est déterminé par ce que Dieu ordonne et arrange. Par exemple, je connais des personnes qui semblaient fortes et en bonne santé, ne souffrant d’aucune maladie, et qui occupaient des postes faciles et non épuisants, mais qui sont décédées très jeunes. Certaines personnes, bien qu’affaiblies et malades et vivant dans des conditions difficiles, vivent jusqu’à quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans. Cela prouve que la vie et la mort d’une personne ne sont pas liées à ces conditions objectives. Lorsqu’une personne atteint la durée de vie prévue par Dieu, elle meurt inévitablement. Aucun soin humain ne peut prolonger la durée de vie d’une personne, ne serait-ce que d’un instant. Surtout quand j’ai vu les paroles de Dieu disant : « Mourir est facile, bien plus facile que vivre. Tu peux ressentir une douleur extrême sans t’en rendre compte, et dès que tes yeux se ferment, ta respiration s’arrête, ton âme quitte ton corps et ta vie se termine. C’est ainsi que se passe la mort : c’est aussi simple que cela. Ne pas craindre la mort est une attitude à adopter. » Mon esprit s’est soudainement éclairci. Je n’avais pas à me demander si mon corps pouvait résister à la mort. La mort n’est pas aussi terrifiante que je le pensais. Puisque Dieu avait ordonné que je traverse ce genre de situation, je devais m’y soumettre malgré la maladie et faire de mon mieux pour assumer mon devoir. Si jamais ma maladie s’aggravait et que la mort survenait réellement, je l’affronterais calmement et me soumettrais à la souveraineté et aux arrangements de Dieu.

J’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu et j’ai un peu compris Ses bonnes intentions. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque Dieu fait en sorte que quelqu’un contracte une maladie, qu’elle soit grave ou mineure, Son but n’est pas de te faire ressentir les tenants et les aboutissants de la maladie, le mal que la maladie te fait, les souffrances et les difficultés que la maladie te cause et la profusion de sentiments qu’elle te fait ressentir. Son but n’est pas que tu ressentes la maladie en étant malade. Son but est plutôt que tu tires les leçons de la maladie, que tu apprennes à ressentir les intentions de Dieu, que tu connaisses les tempéraments corrompus que tu révèles et les mauvaises attitudes que tu adoptes envers Dieu lorsque tu es malade, et que tu apprennes comment te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, afin que tu puisses parvenir à une véritable soumission à Dieu et être capable de rester ferme dans ton témoignage : c’est absolument essentiel. Dieu souhaite te sauver et te purifier par la maladie. Que souhaite-t-Il purifier chez toi ? Il souhaite purifier tous tes désirs et exigences extravagants envers Lui, et même purifier les divers plans, jugements et projets que tu fais à tout prix pour survivre et vivre. Dieu ne te demande pas de faire des projets, Il ne te demande pas de juger, et Il ne te permet pas d’avoir des désirs extravagants à Son égard : Il exige seulement que tu te soumettes à Lui et que, dans ta pratique et l’expérience de soumission, tu connaisses ta propre attitude envers la maladie et que tu connaisses ton attitude vis-à-vis de ces conditions physiques qu’Il te donne, ainsi que tes propres souhaits personnels. Lorsque tu apprends à connaître ces choses, tu peux alors comprendre à quel point il est bénéfique pour toi que Dieu ait arrangé les circonstances de la maladie pour toi et qu’Il t’ait donné ces conditions physiques, et tu peux ressentir à quel point elles sont utiles pour changer ton tempérament, pour que tu atteignes le salut, et pour ton entrée dans la vie. C’est pourquoi, lorsque la maladie se présente, il ne faut pas toujours te demander comment y échapper, la fuir ou la rejeter » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). « Peu importe à quelle épreuve tu te retrouves confronté, tu dois la traiter comme un fardeau que Dieu t’a donné. Considérons que certaines personnes sont atteintes d’une maladie grave et souffrent de douleurs insupportables, et que certaines risquent même la mort. Que devrait être leur approche vis-à-vis d’une telle situation ? Dans de nombreux cas, les épreuves auxquelles Dieu soumet les hommes sont des fardeaux qu’Il leur donne. Quel que soit le fardeau que Dieu t’a imposé, c’est un poids que tu dois accepter car Dieu te connaît et sait que tu peux le supporter. Le fardeau que Dieu te donne ne sera pas excessif par rapport à ta stature et à ta capacité de résistance, et il ne fait donc aucun doute que tu seras capable de le supporter. Peu importe le fardeau que Dieu te donne, peu importe l’épreuve, n’oublie pas une chose : que tu comprennes ou non les intentions de Dieu et que tu reçoives ou non l’éclairage et l’illumination du Saint-Esprit après avoir prié, que ce soit ou non Dieu qui te discipline ou t’envoie un avertissement à travers cette épreuve, il n’est pas important que tu ne comprennes pas. Tant que tu ne tardes pas à accomplir ton devoir et tant que tu peux y rester loyalement fidèle, Dieu sera satisfait et tu resteras ferme dans ton témoignage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le but de la maladie, dans l’intention de Dieu, est de purifier et de transformer les gens, ce qui est bénéfique pour la vie de chacun. Dieu espère que les gens seront capables de se soumettre, de réfléchir à leur propre corruption et à leur rébellion, de chercher la vérité pour y remédier, et de faire également leur devoir avec loyauté dans la maladie. C’est ce qu’il faut faire. En réfléchissant sur moi-même, j’ai pris conscience que je n’avais aucune soumission face à ma maladie et que je n’en avais tiré aucune leçon, mais que j’avais toujours voulu éviter cette situation, pensant que le travail textuel consomme trop d’énergie, et craignant que si la maladie s’aggravait et que je devais mourir, je rate ma chance de salut. J’ai donc toujours envisagé de faire un travail plus facile. Une personne consciencieuse et raisonnable resterait loyale dans l’accomplissement de son devoir même si elle était malade, en particulier lorsque le travail de l’Église a le plus besoin d’elle. Pourtant, j’avais fait preuve de résistance et d’évitement face à la maladie. J’avais manqué de loyauté et de soumission envers Dieu, et je n’avais pensé qu’à mes propres intérêts. En y réfléchissant, j’ai voulu me repentir. Indépendamment de la maladie ou de sa gravité, tant que je respirerais, je me soumettrais aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, je ferais pleinement l’expérience de cet environnement et je ferais de mon mieux pour accomplir mon devoir. J’avais écarté l’idée de changer de devoir, et je commençais à m’investir dans l’accomplissement de mon devoir. Parfois, lorsque je me sentais mal et que je n’en pouvais plus, je m’allongeais et me reposais un moment, et lorsque je me sentais mieux, je poursuivais mon devoir. Au cours de cette période, en plus d’utiliser la médecine traditionnelle chinoise, j’ai également suivi une thérapie physique appropriée pour soulager la douleur. Au bout de quatre mois, la douleur était toujours présente à l’endroit où la maladie s’était déclarée, mais les autres symptômes gênants avaient considérablement diminué et mon état mental était plutôt bon.

Plus tard, j’ai continué à chercher les raisons pour lesquelles je n’avais pas pu me soumettre pendant la maladie. Un jour, au cours d’une dévotion, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont permis de mieux comprendre mes problèmes. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel est le résultat quand les gens ne prennent en compte que leurs propres perspectives, sorts et intérêts ? Ce n’est pas facile pour eux de se soumettre à Dieu, et même quand ils veulent le faire, ils n’y arrivent pas. Les gens qui accordent beaucoup d’importance à leurs propres perspectives, sorts et intérêts sont toujours en train de scruter pour voir si l’œuvre de Dieu est bénéfique à leurs perspectives, à leur sort, et leur permettra d’obtenir des bénédictions. Finalement, quel est le résultat de leur examen approfondi ? Ils ne font que se rebeller contre Dieu et s’opposer à Lui. Même quand ils insistent pour accomplir leurs devoirs, ils le font de manière superficielle, avec un état d’esprit négatif. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à la façon dont ils peuvent profiter, et ne pas être du côté des perdants. Telles sont leurs motivations quand ils accomplissent leurs devoirs, et en faisant cela, ils essaient de marchander avec Dieu. […] Ils ne pensent jamais au travail de l’Église, ni aux intérêts de la maison de Dieu, ils conspirent toujours pour eux-mêmes, ils prévoient en permanence en faveur de leurs propres intérêts, de leur propre orgueil et statut. Et non seulement ils accomplissent leurs devoirs de façon médiocre, mais ils retardent et affectent aussi le travail de l’Église. N’est-ce pas là s’égarer et négliger leurs devoirs ? Si quelqu’un n’a toujours en tête que ses propres intérêts et perspectives lorsqu’il accomplit son devoir, et qu’il n’accorde pas d’attention au travail de l’Église ou aux intérêts de la maison de Dieu, alors cela n’est pas accomplir un devoir. C’est de l’opportunisme, c’est faire les choses pour son propre bénéfice et pour obtenir des bénédictions pour soi-même. De cette façon, la nature qui sous-tend l’accomplissement de son devoir change. Il s’agit simplement de conclure un accord avec Dieu et de vouloir utiliser l’accomplissement de son devoir pour atteindre ses propres objectifs. Cette façon de faire risque fortement de perturber le travail de la maison de Dieu. Si cela ne cause que des pertes mineures au travail de l’Église, alors il y a encore une possibilité de rédemption et il peut toujours avoir la possibilité d’accomplir son devoir, plutôt que d’être exclu ; mais si cela cause de grandes pertes au travail de l’Église et qu’il encourt la colère de Dieu et des gens, alors il sera révélé et éliminé, sans autre possibilité d’accomplir son devoir. Certains sont renvoyés et éliminés de cette manière. Pourquoi sont-ils éliminés ? En avez-vous trouvé la cause première ? La cause première est qu’ils considèrent toujours leurs propres gains et pertes, se laissent emporter par leurs propres intérêts, sont incapables de se rebeller contre la chair et n’ont pas du tout une attitude de soumission envers Dieu, si bien qu’ils ont tendance à se comporter de manière irréfléchie. Ils croient en Dieu uniquement pour obtenir du profit, de la grâce et des bénédictions, et absolument pas pour gagner la vérité, de sorte que leur croyance en Dieu échoue. C’est la racine du problème. Pensez-vous qu’il soit injuste de les révéler et de les éliminer ? Ce n’est pas du tout injuste, c’est entièrement déterminé par leur nature. Quiconque n’aime pas la vérité ou ne poursuit pas la vérité sera finalement révélé et éliminé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la recherche des vérités-principes permet de bien accomplir son devoir). « Ce n’est pas un hasard si les antéchrists sont capables de faire leur devoir – de manière absolue, ils accomplissent leur devoir avec leurs propres intentions et buts et le désir de gagner des bénédictions. Quel que soit le devoir qu’ils font, leur but et leur attitude sont bien entendu inséparables du gain de bénédictions, d’une bonne destination, de bonnes perspectives et du destin de qualité auxquels ils pensent et qui les préoccupent jour et nuit. Ils sont semblables à des hommes d’affaires qui ne parlent de rien d’autre que de leur travail. Quoi que fassent les antéchrists, tout est lié à la gloire, au gain et au statut – tout est lié au gain de bénédictions, de perspectives et d’un destin. Au fond, leur cœur est empli de telles choses ; telle est la nature-essence des antéchrists. C’est précisément à cause de ce genre de nature-essence que les autres sont capables de voir clairement que leur fin ultime est d’être éliminés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Dieu expose que les antéchrists font leurs devoirs non pas pour expérimenter l’œuvre de Dieu et gagner la vérité, mais pour profiter de l’occasion d’accomplir leurs devoirs pour poursuivre leurs propres intérêts et exiger les bénédictions du royaume des cieux. Parce que les intentions des antéchrists dans l’accomplissement de leurs devoirs sont mauvaises, lorsqu’ils rencontrent des environnements qu’ils croient préjudiciables à leurs perspectives et à leur destination, il leur est difficile de se soumettre. Même s’ils semblent s’acquitter de leurs devoirs, ils ne font qu’agir machinalement, causant des pertes au travail de l’Église et créant des obstacles et des perturbations. En outre, ils manquent constamment d’un cœur repentant, et sont finalement révélés et éliminés par Dieu. Dans ma maladie, moi aussi je pensais à mes perspectives et à ma destination, sans tenir compte du travail de l’Église. Dans ces Églises, j’étais la seule à faire du travail textuel, mais j’avais peur que cet effort nuise à ma santé, craignant que si mon état s’aggravait et que je mourais, je manque la chance d’être sauvée. J’avais donc voulu me soustraire à mon devoir et passer à un autre plus facile. En réalité, ma maladie n’était pas si grave. Après avoir contracté le COVID-19, mon corps était quelque peu affaibli et j’ai eu quelques symptômes défavorables, mais le fait de me reposer pendant un certain temps lorsque je me sentais mal m’a aidé. Pourtant, je n’arrêtais pas de penser à mon propre corps, ce qui retardait le travail. J’étais vraiment égoïste et méprisable, sans conscience ni raison. J’ai pensé à ceux qui avaient été révélés et éliminés. Certains avaient fait preuve de zèle au départ et s’étaient dépensés sans compter, mais ils n’avaient pas poursuivi la vérité et n’avaient cherché que les bénédictions. Confrontés à la maladie et à la mort, voyant leurs espoirs de bénédiction anéantis, ils s’étaient mis à se plaindre, à être négatifs et négligents, et ils avaient même abandonné leurs devoirs, quittant et trahissant Dieu. Mon point de vue sur la poursuite était identique au leur, et si je ne me repentais pas, je finirais par être éliminée comme eux.

Un jour, j’ai senti que la douleur à l’endroit du cancer s’aggravait, et j’ai recommencé à avoir des idées folles, en me disant : « Le cancer s’est-il propagé à l’ensemble de mon corps ? » J’ai eu très peur, et je me suis dit : « Même si le cancer s’est propagé, je me soumettrais aux arrangements souverains de Dieu. » Je me suis rendue à l’hôpital pour un examen, et le médecin a déclaré qu’il n’y avait qu’une légère inflammation locale, sans cellules cancéreuses, et m’a suggéré de poursuivre le traitement par la médecine traditionnelle chinoise. En regardant les résultats des tests, j’ai su que c’était la miséricorde de Dieu à mon égard, et que Dieu me donnait une chance de vivre pour que je puisse me repentir et changer. Au cours de mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’est allé droit au cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans cette vie, les gens n’ont qu’un temps limité pour passer de la compréhension des choses à l’obtention de cette opportunité, à la possession de ce calibre et à la satisfaction des conditions pour s’engager dans un dialogue avec le Créateur, afin d’atteindre une véritable compréhension, connaissance et crainte du Créateur et de suivre le chemin de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Si maintenant tu veux que Dieu t’emmène rapidement, alors tu n’es pas responsable de ta propre vie. Pour être responsable, tu dois travailler plus dur afin de te doter de la vérité, de réfléchir davantage sur toi-même lorsqu’il t’arrive des choses et de compenser rapidement tes propres lacunes. Tu dois arriver à pratiquer la vérité, à agir en accord avec les principes, à entrer dans la vérité-réalité, à en savoir plus sur Dieu, à pouvoir connaître et comprendre les intentions de Dieu et à ne pas vivre ta vie en vain. Tu dois arriver à savoir où se trouve le Créateur, quelles sont Ses intentions et comment le Créateur exprime Sa joie, Sa colère, Son chagrin et Son bonheur, même si tu ne peux pas parvenir à une conscience plus profonde ou à une connaissance complète, tu dois au moins posséder une compréhension de base de Dieu, ne jamais trahir Dieu, être fondamentalement compatible avec Dieu, faire preuve de considération envers Dieu, offrir une consolation fondamentale à Dieu et faire ce qui est approprié et fondamentalement réalisable pour un être créé. Ce ne sont pas des choses faciles. Dans le processus d’accomplissement de leurs devoirs, les gens peuvent progressivement se connaître eux-mêmes et ainsi connaître Dieu. Ce processus est en fait une interaction entre le Créateur et les êtres créés, et ce doit être un processus qui mérite d’être rappelé tout au long de sa vie. Ce processus est quelque chose que les gens doivent pouvoir apprécier, plutôt qu’un processus douloureux et difficile. Par conséquent, les gens devraient chérir les jours et les nuits, les années et les mois passés à accomplir leurs devoirs. Ils devraient chérir cette phase de la vie et ne devraient pas la considérer comme une charge ou un fardeau. Ils devraient savourer et acquérir une connaissance expérientielle de cette étape de leur vie. Alors, ils atteindront une compréhension de la vérité et vivront une ressemblance humaine, ils posséderont un cœur qui craint Dieu et feront de moins en moins le mal » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin pour pratiquer et entrer dans la vérité. Pour être sauvé et perfectionné, il faut poursuivre la vérité, chérir les différents environnements arrangés par Dieu, comprendre sa propre corruption et les déficiences qui en découlent, tout fonder sur les paroles de Dieu, se concentrer sur la mise en pratique de la vérité et vivre la réalité des paroles de Dieu, ce n’est qu’alors que l’on peut suivre le chemin du salut. En repensant à ma maladie, j’avais échoué parce que je n’avais fait que des déclarations vides de sens pour expérimenter l’œuvre de Dieu, je n’avais pas chéri l’environnement que Dieu avait méticuleusement arrangé, et j’avais encore moins envisagé quel tempérament corrompu Dieu révélait à travers cette maladie, ou quels aspects de la vérité je devais pénétrer. Au lieu de cela, j’avais traité cette maladie comme une nuisance et un fardeau. Avec ma façon de faire l’expérience des choses, même si j’étais en bonne santé et ne souffrais d’aucune maladie ou d’aucun problème, je ne pourrais pas être sauvée. Dieu ne m’a pas encore ôté la vie et m’a quand même donné une chance de vivre. Je dois avoir une conscience et une raison, m’équiper de la vérité et m’attacher à vivre la réalité des paroles de Dieu.

Plus tard, j’ai attrapé le COVID-19 deux fois de suite, et mes douleurs thoraciques se sont nettement aggravées. Je ne pouvais m’empêcher de recommencer à avoir des pensées folles, telles que : « Se pourrait-il que le cancer se soit également développé dans mes poumons ? ». En y pensant, j’ai ressenti un malaise indescriptible dans mon cœur. Le jour de la synthèse de travail avec l’équipe chargée du travail textuel, j’étais à nouveau inquiète, je pensais : « Je viens à peine de me rétablir ; que se passera-t-il si je suis à nouveau infectée lorsque je sortirai ? Mon corps ne peut pas supporter de souffrances supplémentaires. » Je voulais demander au dirigeant d’y aller à ma place. Mais lorsque ces pensées ont surgi, je me suis souvenue de ce passage des paroles de Dieu : « Les gens devraient chérir les jours et les nuits, les années et les mois passés à accomplir leurs devoirs. Ils devraient chérir cette phase de la vie et ne devraient pas la considérer comme une charge ou un fardeau. Ils devraient savourer et acquérir une connaissance expérientielle de cette étape de leur vie. Alors, ils atteindront une compréhension de la vérité et vivront une ressemblance humaine, ils posséderont un cœur qui craint Dieu et feront de moins en moins le mal » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je me suis calmée peu à peu. J’ai pris conscience que ma maladie n’avait pas encore vraiment mis ma vie en danger, et que ce n’était qu’une douleur dans la poitrine. J’ai réfléchi à mon désir de me soustraire à mon devoir pour des raisons de gêne physique. De quelle manière avais-je été loyale et soumise à Dieu ? J’avais été si égoïste ! Je ne m’étais pas concentrée sur la recherche de la vérité ou sur l’expérience de l’œuvre de Dieu, et j’avais manqué de nombreuses occasions de gagner la vérité. Désormais, je ne pouvais plus me permettre de rater une seule de ces occasions. Je devais accepter et me soumettre, et faire l’expérience réelle de cet environnement. Même si j’étais à nouveau infectée par le COVID-19, c’était une souffrance que je devais endurer, et je devais faire mon devoir pour satisfaire Dieu. En raisonnant ainsi, mon cœur s’est libéré et n’était plus lié ou contraint par des émotions négatives. Après avoir mis tout mon cœur dans l’accomplissement de mon devoir, j’ai senti que j’avais des bases solides et que j’étais en paix.

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