Sortir de la brume
Par Zhenxi, Chine Il y a dix ans, à cause de ma nature arrogante, je ne parvenais jamais à obéir aux injonctions de l’Église. J’obéissais...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En juillet 2022, j’étais chargée d’abreuver les nouveaux croyants au sein de l’Église. Lucia était la diaconesse en charge de l’abreuvement et supervisait mon travail. Ruthy, la dirigeante de l’Église, portait un jugement favorable sur Lucia, la louait fréquemment en notre présence pour son bon calibre et ses fortes compétences de travail, et la désignait comme le pilier du travail d’abreuvement de l’Église. Par conséquent, j’éprouvais pour Lucia une estime élevée, Cependant, après avoir interagi avec Lucia pendant une certaine période, je me suis aperçue qu’elle ne cherchait pas les vérités-principes dans sa manière de gérer les affaires, et qu’elle faisait des ajustements abritraires du personnel. Plusieurs fois, les personnes qu’elle avait désignées pour l’abreuvement n’étaient pas alignées sur les principes, et en moins d’un mois, elle les remplaçait. Les changements fréquents des personnes chargées de l’abreuvement ont gravement affecté le travail d’abreuvement des nouveaux croyants. En outre, dans son travail, elle se contentait de crier des slogans et de faire des tâches superficielles, sans s’occuper de nos difficultés concrètes. Chaque fois que nos résultats d’abreuvement n’étaient pas aussi bons que ceux des autres Églises, elle se mettait très en colère, et nous grondait constamment comme le fait un adulte avec des enfants. Les frères et sœurs sont devenus de plus en plus contraints par elle, n’osaient pas parler quand ils la voyaient et éprouvaient un fort sentiment de répression. La dirigeante Ruthy était consciente des comportements de Lucia, mais ne parlait jamais de ses problèmes pendant les échanges.
En mai 2023, pendant une réunion, les hauts dirigeants ont échangé avec nous sur la vérité concernant le discernement des antéchrists, des faux dirigeants et des personnes malfaisantes, et nous ont encouragés à pratiquer la vérité, en exposant tous les comportements et manifestations des antéchrists, des faux dirigeants et des personnes malfaisantes que nous avions observés. Après la réunion, Frère Jasper est venu me voir et a dit : « La diaconesse chargée de l’abreuvement, Lucia, est imprudente. Dans son choix et son utilisation des gens, elle ne suit pas les principes et réprimande souvent les frères et sœurs. J’ai entendu parler des problèmes que tu as mentionnés à son sujet. Puisque tu as plus de contacts avec Lucia et que tu connais mieux ses comportements, je propose que tu signales ces problèmes. C’est un acte de justice. » En écoutant les paroles de Jasper, j’ai également pensé que les problèmes de Lucia devaient être signalés et j’ai décidé d’écrire une lettre de signalement le jour même. Alors que j’étais sur le point de l’écrire, il m’est soudainement apparu que Ruthy et Lucia supervisaient directement mon travail, et que, si je soumettais la lettre de signalement, elle passerait inévitablement entre leurs mains. Lucia était d’ordinaire de nature dominante et m’accusait fréquemment d’être irresponsable dans mon devoir et de ne pas me concentrer à obtenir des résultats dans mon travail. Si elle venait à découvrir que je l’avais signalée, est-ce qu’elle me punirait et compliquerait ma vie, ou est-ce qu’elle me renverrait ou me ferait affecter à un autre poste ? Ces pensées me plongeaient dans une grande inquiétude et un profond dilemme, et je me suis dit : « Je ferais mieux de fermer les yeux. Provoquer des problèmes à leur encontre reviendrait à créer des ennuis à moi-même. Je ne veux pas risquer de perdre l’opportunité de faire mes devoirs. Il est plus important de me protéger. » De plus, comme il y avait beaucoup de choses à faire ce jour-là, j’ai décidé de ne pas écrire la lettre de signalement, prétextant un emploi du temps chargé. Le lendemain, Jasper m’a envoyé un message pour me demander si j’avais soumis le rapport. Lorsque j’ai vu le message, j’ai ressenti une vive chaleur sur mes joues et une profonde honte au fond de moi. J’ai simplement répondu : « Non. » Jasper n’a rien dit de plus.
Les jours suivants, je me sentie de plus en plus mal à l’aise, accablée par la culpabilité. Lors de ma dévotion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si tu as souvent le sentiment d’une mise en accusation dans ta vie, si ton cœur ne trouve pas de repos, si tu es sans paix ni joie et que tu es souvent assailli par l’inquiétude et l’anxiété à propos de toutes sortes de choses, qu’est-ce que cela démontre ? Simplement que tu ne pratiques pas la vérité, que tu ne restes pas ferme dans ton témoignage à Dieu. Lorsque tu vis selon le tempérament de Satan, tu risques souvent de ne pas pratiquer la vérité, de trahir la vérité, d’être égoïste et vil ; tu ne défends que ton image, ta réputation, ton statut et tes intérêts. Toujours vivre pour toi-même te cause une grande souffrance. Tu as tellement de désirs égoïstes, d’enchevêtrements, d’entraves, d’appréhensions et de vexations que tu ne connais pas la moindre paix ni la moindre joie. Vivre pour la chair corrompue, c’est souffrir excessivement » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir). L’exposition des paroles de Dieu m’a fait clairement prendre conscience que mon malaise et ma culpabilité étaient causés par le fait que je protégeais mes propres intérêts et moi-même au lieu de pratiquer la vérité. Je savais pertinemment qu’exposer et signaler les faux dirigeants, les antéchrists et les personnes malfaisantes relève de la responsabilité de chaque personne du peuple élu de Dieu, et est un aspect de la vérité qui doit être pratiqué. C’est parce que les dégâts causés par ces antéchrists et ces personnes malfaisantes au travail de l’Église sont si importants que quiconque doté de conscience et de raison devrait les signaler et les exposer pour protéger le travail de l’Église. Pourtant, même lorsque j’ai découvert les problèmes, je n’ai pas eu le courage de les signaler, de peur que Ruthy et Lucia ne me répriment ou ne se vengent de moi une fois qu’elles verraient mon rapport. J’ai préféré être une personne complaisante plutôt que de protéger le travail de l’Église, et je n’ai pas considéré la manière de mener à bien mes devoirs et de rester ferme dans mon témoignage. J’étais si égoïste et méprisable ! En prenant conscience de cela, j’ai prié Dieu silencieusement : « Ô Dieu, je suis si égoïste et méprisable de n’avoir pas eu le courage de rédiger le rapport. Je me sens profondément coupable. Ô Dieu, s’il Te plaît, donne-moi la foi et le courage de pratiquer la vérité. »
Au cours de jours suivants, j’ai observé davantage de problèmes avec Lucia. Dans un rapport de travail, elle avait mentionné que cinq nouveaux venus ne semblaient pas avoir soif de vérité et n’assistaient pas aux réunions de manière régulière, elle avait donc décidé de cesser de les abreuver et de les soutenir. Mais en réalité, certains de ces nouveaux venus étaient malades, d’autres étaient accaparés par leur travail, et certains avaient des problèmes familiaux qui devaient être résolus, qui les empêchaient pour le moment d’assister aux réunions avec régularité, et les nouveaux venus étaient eux-mêmes contrariés par cette situation. Parce que la fréquentation irrégulière des nouveaux venus avait un impact sur le travail de Lucia, elle a simplement décidé d’abandonner ceux qui avaient besoin d’abreuvement et de soutien. Nous avons senti que cela violait clairement les principes et était irresponsable, nous avons donc décidé de réviser la partie du rapport de Lucia qui n’était pas factuelle. Quand Lucia a découvert les modifications, elle est devenue furieuse et nous a interrogées vivement sur les raisons de ces changements. Après le lui avoir expliqué, Lucia s’est mise encore plus en colère et m’a crié dessus : « Pourquoi cherches-tu à agir comme une héroïne ? Tout le monde connaît les principes, tu es la seule qui ne les comprends pas. Quel travail d’abreuvement fais-tu concrètement ? » J’étais complètement perdue. Selon les principes, ces cinq nouveaux venus n’étaient pas des personnes dépourvues de soif pour la vérité, il s’agissait de personnes qui avaient besoin d’abreuvement et de soutien, et il était donc normal que nous corrigions le contenu qui n’était pas conforme aux faits. Pourquoi Lucia se mettait-elle dans une telle colère et m’accusait-elle de vouloir jouer les héroïnes ? Je sentais que quelque chose n’allait pas avec elle. Elle était la diaconesse chargée de l’abreuvement, donc si elle agissait sans principes, cela risquait de nuire au travail d’abreuvement et les conséquences pourraient être graves. J’ai pensé à la façon dont je n’avais pas eu le courage de rédiger le rapport de signalement la fois précédente, et comment j’avais manqué une opportunité de pratiquer la vérité, me laissant un sentiment de redevabilité. Cette fois-ci, je devais signaler ses problèmes aux hauts dirigeants. Mais, une pensée a traversé mon esprit : « Si je vais directement voir la dirigeante Ruthy pour lui signaler les problèmes de Lucia, pensera-t-elle que je me mêle de ce qui ne me regarde pas pour compliquer les choses pour Lucia ? » Je me suis rappelée qu’un an auparavant, lorsque Lucia était arrivée dans notre Église pour la première fois, Ruthy était très satisfaite, et disait que Lucia avait un bon calibre et de fortes compétences de travail, et qu’elle était un pilier de l’Église. De plus, Ruthy était bien consciente que Lucia agissait sans principes et avait tendance à réprimer et à sermonner les autres, mais elle avait toujours fermé les yeux sur les problèmes de Lucia. Compte tenu de l’opinion élevée que Ruthy avait de Lucia, allait-elle seulement prendre mon rapport au sérieux ? Allait-elle couvrir Lucia et me mettre des bâtons dans les roues, et m’empêcher ainsi de faire mon devoir ? Avec ces questions à l’esprit, j’étais morte d’inquiétude, ne sachant pas si je devais parler des problèmes de Lucia à Ruthy. J’ai pris conscience qu’une fois encore j’essayais de me protéger. Alors, ce soir-là, j’ai cherché à lire des articles de témoignages d’expérience liés à mon état. L’un d’eux citait un passage des paroles de Dieu qui m’a profondément émue. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes sentiments de côté et exposer Satan pour Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient satisfaites en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui suit Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Les interrogations de Dieu m’ont remplie d’une honte et d’une culpabilité profondes. J’ai clairement vu que Lucia ne suivait pas les principes dans son devoir, et qu’elle agissait souvent selon ses tempéraments corrompus et son impulsivité pour sermonner les frères et sœurs. J’avais un certain discernement des problèmes de Lucia et je voulais les signaler à Ruthy, mais j’avais peur que Lucia se venge et me rende la vie difficile, et je craignais que Ruthy protège Lucia et me supprime ou me mette à l’écart. En conséquence, je me suis protégée et je n’ai pas signalé les problèmes. Pendant cette période, mon cœur était toujours concentré sur la protection de mes propres intérêts, sans tenir compte du fardeau de Dieu, et je n’ai pas su protéger le travail de l’Église. Dans les moments cruciaux, j’ai constamment reculé, je ne pratiquais pas la vérité et ne préservais pas les principes. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai compris Son intention et j’ai trouvé le chemin de pratique. Alors, j’ai trouvé le courage de signaler les problèmes de Lucia à Ruthy.
Le lendemain, Ruthy m’a demandé, ainsi qu’à plusieurs autres chefs d’équipe, de rédiger des évaluations sur Lucia. J’ai noté tous les problèmes que j’avais observés avec autant de détails que possible, mais j’avais encore quelques préoccupations, car je craignais que Ruthy protège Lucia et me mette à l’écart ou me supprime. Alors, je me suis donné une certaine marge de manœuvre en ajoutant une ligne dans l’évaluation : « Je n’ai pas complètement vu ces problèmes de manière claire, donc je les signale pour que tout le monde puisse les évaluer ensemble. » J’avais cru qu’une fois que Ruthy aurait rassemblé les évaluations de Lucia, elle la renverrait, mais les jours passaient sans que rien ne se passe. J’ai commencé à me sentir de nouveau anxieuse, en me disant : « Tout le monde a écrit ses évaluations sur Lucia, et même si elle ne semble pas mériter d’être renvoyée, elle devrait être exposée et voir ses problèmes mis en exergue afin qu’elle puisse en prendre conscience. Mais il n’y a toujours aucun signe d’activité. Est-ce que la dirigeante pense que mon évaluation est incorrecte ? Va-t-elle me renvoyer ? » Quelques jours plus tard, Lucia a remarqué que les autres personnes chargées de l’abreuvement et moi continuions à soutenir les nouveaux venus qui ne participaient pas régulièrement aux réunions. Elle en a été très bouleversée, et nous a interrogés avec insistance sur la raison pour laquelle ceux qui n’assistaient pas aux réunions régulièrement étaient toujours dans l’Église, nous accusant d’agir de manière délibérée. Lors d’une réunion entre collègues, elle nous a de nouveau réprimandés à ce sujet, nous a mis sous pression pour abandonner ces nouveaux venus qui ne participaient pas régulièrement aux réunions. J’ai senti que les problèmes de Lucia étaient assez graves, mais plus tard, en voyant qu’elle n’avait non seulement pas été renvoyée, mais qu’elle avait même été promue pour superviser un aspect important du travail, j’ai commencé à me demander si mon signalement était incorrect en raison d’un manque de discernement. Pendant cette période, je me suis sentie très réprimée et découragée, et je ne comprenais pas vraiment quelle était l’intention de Dieu pour me faire traverser une telle situation ni comment je devais l’expérimenter. D’autant plus que Lucia occupait désormais un poste plus élevé, si elle venait à découvrir que j’avais signalé ses problèmes, elle pourrait me réaffecter ou me renvoyer à tout moment, voire même m’exclure de l’Église. Ces pensées me remplissaient d’inquiétude et de peur, et je n’avais plus envie de discerner Lucia.
Un jour de juillet, les hauts dirigeants m’ont envoyé deux frères pour s’enquérir de la situation de Lucia. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai appris que Frère Jasper avait signalé les informations qu’il avait recueillies aux hauts dirigeants après avoir constaté que je n’avais pas écrit la lettre de signalement. J’ai partagé tous les comportements de Lucia avec les deux frères. Après m’avoir écoutée, ils ont été très surpris et ont dit : « Ruthy vous a demandé à tous d’écrire des évaluations sur Lucia, alors pourquoi ne s’est-il rien passé depuis presque un mois ? » Finalement, les deux frères m’ont demandé : « N’as-tu pas écrit la lettre de signalement parce que tu avais peur ? » En écoutant leur question, j’ai ressenti une profonde honte et une grande culpabilité. J’ai pris conscience à quel point j’avais été égoïste et méprisable, toujours à tenter de me protéger. Je me suis sentie tellement lâche. Après avoir signalé la situation et vu que Lucia n’avait non seulement pas été renvoyée mais avait même été promue, je n’avais plus eu le courage de faire d’autres signalements. En réalité, j’étais bien consciente que Lucia avait des problèmes, et que beaucoup de ses points de vue et pratiques n’étaient pas conformes aux vérités-principes. Elle réprimait et grondait les autres au nom de sa propre efficacité au travail, sa réputation et son statut, sans résoudre les véritables problèmes. Elle avait même abandonné plusieurs nouveaux venus qui avaient besoin d’être abreuvés et soutenus. Quand j’ai corrigé ses problèmes, elle m’a réprimandée, et m’a accusée de vouloir jouer les héroïnes. Cependant, par crainte de son statut et de son pouvoir, et par peur d’être réprimée ou punie, je me suis trouvée incapable d’adhérer aux vérités-principes, et je n’ai pas eu le courage de l’exposer ou de la signaler. Cette nuit-là, je n’ai pas pu dormir longtemps. J’ai pensé que depuis un mois et demi, j’avais vécu dans un état de répression, de découragement et de conflit intérieur. J’avais vu des problèmes, mais j’avais eu trop peur de m’exprimer, et lorsque j’avais enfin signalé ces problèmes, j’avais redouté d’être réprimée. Cet état se répétait sans cesse. Quel était exactement le problème ? J’ai cherché les paroles de Dieu en lien avec mon état. À ce moment-là, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quelle attitude les gens doivent-ils avoir en ce qui concerne la manière de traiter un dirigeant ou un ouvrier ? Si ce que font les dirigeants ou les ouvriers est juste et conforme à la vérité, alors tu peux leur obéir. Si ce qu’ils font est mal et ne s’aligne pas sur la vérité, alors tu ne devrais pas leur obéir et tu peux les exposer, t’opposer à eux, et faire entendre une opinion différente. S’ils sont incapables de faire un vrai travail ou commettent des actes malveillants qui perturbent le travail de l’Église, et qu’ils sont révélés comme étant de faux dirigeants, de faux ouvriers ou des antéchrists, alors tu peux les discerner, les exposer et les signaler. Cependant, certains élus de Dieu ne comprennent pas la vérité et sont particulièrement lâches ; ils craignent d’être réprimés et tourmentés par les faux dirigeants et les antéchrists, si bien qu’ils n’osent pas respecter les principes. Ils disent : “Si le dirigeant m’éjecte, je suis fini ; s’il fait en sorte que tout le monde m’expose ou me renie, alors je ne pourrai plus croire en Dieu. Si je suis expulsé de l’Église, alors Dieu ne voudra pas de moi et ne me sauvera pas. Et alors, ma foi n’aura-t-elle pas servi à rien ?” Une telle pensée n’est-elle pas ridicule ? De telles personnes ont-elles une vraie foi en Dieu ? Est-ce qu’un faux dirigeant ou un antéchrist représente Dieu s’il t’expulse ? Quand un faux dirigeant ou un antéchrist te tourmente ou t’expulse, c’est l’œuvre de Satan, et ça n’a rien à voir avec Dieu ; quand des gens sont exclus ou expulsés de l’Église, c’est simplement conforme aux intentions de Dieu lorsqu’il y a une décision conjointe entre l’Église et l’ensemble du peuple élu de Dieu, et lorsque l’exclusion ou l’expulsion sont complètement conformes aux arrangements du travail de la maison de Dieu et aux vérités-principes des paroles de Dieu. Comment l’expulsion par un faux dirigeant ou un antéchrist pourrait-elle signifier que tu ne peux pas être sauvé ? C’est la persécution de Satan et de l’antéchrist, et ça ne signifie pas que tu ne seras pas sauvé par Dieu. Que tu puisses ou non être sauvé dépend de Dieu. Aucun être humain n’est qualifié pour décider si tu peux être sauvé par Dieu. Tu dois le comprendre clairement. Et traiter ton expulsion par un faux dirigeant ou un antéchrist comme étant une expulsion de la part de Dieu, n’est-ce pas là mal interpréter Dieu ? Ça l’est. Et ce n’est pas seulement mal interpréter Dieu, c’est aussi se rebeller contre Dieu. C’est également un peu comme blasphémer contre Dieu. Et le fait de mal interpréter Dieu de cette façon n’est-il pas ignorant et insensé ? Quand un faux dirigeant ou un antéchrist t’expulse, pourquoi ne cherches-tu pas la vérité ? Pourquoi ne cherches-tu pas quelqu’un qui comprend la vérité afin de gagner un certain discernement ? Et pourquoi ne rapportes-tu pas cela aux dirigeants supérieurs ? Cela prouve que tu ne crois pas que la vérité règne en maître dans la maison de Dieu, cela montre que tu n’as pas une vraie foi en Dieu, que tu ne crois pas véritablement en Dieu. Si tu crois en la toute-puissance de Dieu, pourquoi crains-tu les représailles d’un faux dirigeant ou d’un antéchrist ? Peuvent-ils déterminer ton destin ? Si tu es capable de discernement, et que tu perçois que leurs actions sont en contradiction avec la vérité, pourquoi ne pas échanger avec le peuple élu de Dieu qui comprend la vérité ? Tu as une bouche, pourquoi n’oses-tu donc pas t’exprimer ? Pourquoi as-tu si peur d’un faux dirigeant ou d’un antéchrist ? Cela prouve que tu es un lâche, un bon à rien, un laquais de Satan » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 3 : Ils excluent et attaquent ceux qui poursuivent la vérité). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que pendant cette période, mes hésitations répétées et mes nombreuses inquiétudes et préoccupations sur le signalement de Lucia étaient dues à mon comportement et à mon point de vue incorrects concernant les dirigeants et les ouvriers. Je tenais les dirigeants et les ouvriers en grande estime, car je pensais qu’ils avaient du statut et du pouvoir, et que les offenser entraînerait des ennuis, voire la perte de mes devoirs ou mon exclusion de l’Église. Dans ce cas, je pensais que je perdrais ma chance de salut. Ainsi, bien que je voyais clairement les problèmes de Lucia et voulais les signaler, j’avais peur qu’on me cause des ennuis, d’être réprimée ou de subir des représailles, alors je me reculais toujours et n’osais pas signaler. Même lorsque j’ai signalé les problèmes de Lucia à Ruthy, j’avais quelques réserves, et j’étais également fourbe et parlais avec ambiguïté, en disant que je ne pouvais pas voir problèmes de Lucia clairement et que nous devrions les évaluer ensemble. Surtout après avoir signalé les problèmes de Lucia, quand j’ai vu que non seulement elle n’avait pas été renvoyée mais qu’elle avait été promue, et qu’elle semblait même me prendre pour cible, j’ai eu encore plus peur. J’ai décidé d’arrêter de la discerner et de la signaler. De cette façon, je pouvais me protéger contre toute suppression et conserver mes devoirs. Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai pris conscience à quel point j’avais été ignorante et stupide. J’avais cru que le fait d’être renvoyée ou réprimée par les dirigeants et les ouvriers signifiait perdre l’opportunité d’être sauvée. Ce point de vue est complètement absurde ! J’étais dépourvue de véritable foi en Dieu et ne croyais pas que la maison de Dieu est gouvernée par la vérité. Je croyais en Dieu mais ne faisais pas confiance au fait que mon destin était entre Ses mains, et j’ai même pensé que des faux dirigeants et des antéchrists pouvaient décider de mon destin. Je considérais les faux dirigeants et les antéchrists comme plus grands que Dieu même. C’était en effet un blasphème contre Dieu !
Par la suite, j’ai parlé de Lucia avec Jasper, et nous avons tous deux senti que cette situation était un arrangement de Dieu pour traiter nos insuffisances, et qu’elle contenait l’intention de Dieu. Jasper a partagé un passage des paroles de Dieu avec moi : « Quand toutes sortes de personnes malfaisantes et de sceptiques se manifestent et se livrent à divers actes de démons et de Satans qui vont à l’encontre des arrangements de travail en faisant quelque chose de tout à fait différent, en mentant et en trompant la maison de Dieu ; lorsqu’ils perturbent et interrompent l’œuvre de Dieu, en faisant des choses qui font honte au nom de Dieu et salissent la maison de Dieu, l’Église, tu te contentes de te mettre en colère quand tu le vois, mais tu es incapable de tenir tête pour faire respecter la justice, exposer les personnes malfaisantes, faire respecter le travail de l’Église, traiter et gérer ces personnes malfaisantes pour les empêcher de perturber le travail de l’Église et de salir l’Église, la maison de Dieu. En ne faisant pas ces choses, tu as échoué à porter témoignage. Certains disent : “Je n’ose pas faire ces choses. À m’occuper de trop de gens, j’ai peur de les mettre en colère. Et que ferais-je s’ils venaient à se liguer contre moi pour se venger en me démettant de mes fonctions ?” Dis-Moi, sont-ils lâches et timides, sont-ils étrangers à la vérité et sont-ils incapables de distinguer les gens ou de voir clairement les perturbations de Satan, ou sont-ils déloyaux dans l’accomplissement de leur devoir, et ne cherchent-ils qu’à se protéger eux-mêmes ? Quel est le véritable problème ici ? Y as-tu déjà réfléchi ? Si tu es timide, fragile, lâche et craintif de nature, mais qu’après tant d’années de croyance en Dieu, et sur la base d’une compréhension de certaines vérités, tu finis par développer une foi authentique en Dieu, ne serais-tu pas capable de surmonter quelques-unes de tes faiblesses humaines, de surmonter ta timidité et ta fragilité, et de ne plus craindre les personnes malfaisantes ? (Si.) Alors quelle est la racine de votre incapacité à intervenir et à faire face aux personnes malfaisantes ? Serait-ce que votre humanité est intrinsèquement lâche, timide et craintive ? Ce n’est là ni la cause première ni l’essence du problème. L’essence du problème est que les gens ne sont pas loyaux envers Dieu ; c’est qu’ils se protègent eux-mêmes, qu’ils privilégient leur sécurité personnelle, leur réputation, leur statut et une porte de sortie. Leur manque de loyauté se manifeste dans la manière dont ils se protègent systématiquement, en se recroquevillant comme une tortue dans sa carapace chaque fois qu’ils sont confrontés à quelque chose, et en attendant que les choses passent avant de ressortir la tête. Peu importe ce à quoi ils ont affaire, ils marchent constamment sur des œufs, ils sont envahis par l’anxiété, l’inquiétude et l’appréhension, et incapables de se dresser pour défendre le travail de l’Église. Quel est le problème ici ? Ne serait-ce pas un manque de foi ? Tu n’as pas vraiment foi en Dieu, tu ne crois pas que Dieu est souverain sur toutes choses ni que ta vie et tout le reste sont entre les mains de Dieu. Tu ne crois pas Dieu lorsqu’Il dit : “Sans la permission de Dieu, Satan n’ose pas toucher à un seul de tes cheveux.” Tu te fies à tes propres yeux, tu juges les faits et les choses en fonction de tes calculs personnels, dans le souci permanent de te protéger. Tu ne crois pas que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu ; tu as peur de Satan, peur des forces du mal et des personnes malfaisantes. N’est-ce pas là un manque de foi authentique en Dieu ? (Si.) Pourquoi n’y a-t-il pas de foi authentique en Dieu ? Est-ce parce que les gens ne traversent leurs expériences que de façon trop superficielle et qu’ils ne savent pas percer à jour ces choses, ou est-ce parce qu’ils comprennent trop peu la vérité ? Quelle en est la raison ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les tempéraments corrompus des gens ? Est-ce parce que les gens sont trop fourbes ? (Oui.) Quel que soit le nombre d’expériences qu’ils traversent, quel que soit le nombre de faits devant lesquels ils sont placés, ils se refusent à croire que c’est là l’œuvre de Dieu, ou que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu. Mais ce n’est là qu’un aspect de la question. Il est un autre problème fatal, à savoir que les gens se soucient trop d’eux-mêmes. Ils ne sont pas prêts à payer le moindre prix ou à faire le moindre sacrifice pour Dieu, pour Son œuvre, pour les intérêts de la maison de Dieu, pour Son nom ou pour Sa gloire. Ils ne sont pas prêts à faire quoi que ce soit qui les expose au moindre risque. Les gens se soucient trop d’eux-mêmes ! Par peur de la mort, de l’humiliation, de tomber dans le piège des personnes malfaisantes, ou de se retrouver dans une situation difficile quelle qu’elle soit, les gens se donnent beaucoup de mal pour préserver leur propre chair, ils s’efforcent de ne pas se laisser entraîner dans une quelconque situation dangereuse. […] Quelles que soient les circonstances ou les questions auxquelles tu es confronté, tu les abordes en recourant à ces méthodes, à ces tactiques et à ces stratégies, et tu es incapable de tenir ferme dans ton témoignage à Dieu. Quelles que soient les circonstances, tu n’es pas en mesure d’être un bon dirigeant ou un bon ouvrier, te voilà incapable de manifester les qualités ou les comportements attendus d’un intendant, ni de faire preuve d’une loyauté totale, si bien que tu perds ton témoignage. Quel que soit le nombre de problèmes auxquels tu es confronté, tu es incapable de t’appuyer sur ta foi en Dieu pour faire preuve de loyauté et assumer tes responsabilités. Voilà pourquoi au bout du compte tu ne gagnes rien. Dans toutes les circonstances que Dieu a orchestrées pour toi, et lorsque tu as dû lutter contre Satan, ton choix a toujours été de battre en retraite et de fuir. Tu n’as pas suivi la trajectoire que Dieu t’a indiquée ou celle qu’Il a mise en place pour que tu en fasses l’expérience. Ainsi, au milieu de cette bataille, tu passes à côté de la vérité, de la compréhension et de l’expérience que tu aurais dû acquérir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Les paroles de Dieu m’ont profondément émue. Ce que Dieu avait exposé correspondait exactement à mon état. En particulier, Dieu a exposé que lorsque nous voyons des personnes malfaisantes faire le mal, nous n’osons pas les exposer, et n’arrivons pas à défendre le travail de l’Église. Ce n’est pas simplement de la faiblesse ou de la timidité ; l’essence du problème est que l’on n’est pas loyal envers Dieu. C’est pourquoi nous cherchons constamment à nous protéger, en pensant à notre propre avenir et sécurité. De plus, Dieu a exposé que de telles personnes manquent de foi authentique en Lui, et ne croient pas en Sa toute-puissance et Sa souveraineté. Elles jugent les choses uniquement en fonction de ce qu’elles voient et de leurs propres calculs. Face à des forces malfaisantes, elles fuient et se cachent, dans l’idée que Dieu serait susceptible de ne pas les protéger et qu’Il est moins fiable qu’elles, donc elles n’ont pas le courage de se confier à Dieu. Le cœur des gens est tellement plein de calculs et de fourberie ! Un autre aspect est que les gens se préoccupent trop d’eux-mêmes, et qu’ils sont réticents à payer le moindre prix ou à faire des sacrifices pour protéger le travail de l’Église. De telles personnes sont profondément égoïstes et méprisables. C’est le défaut fatal en moi. J’ai réfléchi au fait que Dieu s’est incarné deux fois pour œuvrer sur terre afin de nous sauver, a enduré volontairement d’immenses humiliations, fait des efforts inlassables et a tout donné. Dieu n’a jamais reculé ou cessé de faire Son oeuvre consistant à sauver l’humanité face à la souffrance, l’humiliation, la calomnie, la persécution et les tribulations. Dieu a toujours donné en silence sans se plaindre. Toutes ces choses que Dieu a faites n’ont pas été pour Lui-même, ni pour recevoir quoi que ce soit de l’homme, mais pour nous sauver, nous les humains, qui avons été si profondément corrompus par Satan. L’essence de Dieu est si belle et désintéressée ! Je me suis souvenue de la manière dont Dieu m’avait continuellement abreuvée et nourrie de Ses paroles durant toutes mes années de foi, et comment Il avait arrangé bon nombre de personnes, d’événements, de choses et de situations pour que j’en fasse l’expérience, m’avait guidée et amenée à comprendre la vérité, à entrer dans la réalité, et à apprendre à me comporter et à agir selon les vérités-principes. À présent, alors que des faux dirigeants et des personnes malfaisantes interrompaient et perturbaient le travail de l’Église, c’était précisément le moment pour moi d’avancer et de protéger les intérêts de la maison de Dieu. Cependant, afin de me protéger, j’avais caché mes pensées à Dieu et j’avais été fourbe avec Lui, et réticente à renoncer à mes propres intérêts pour pratiquer la vérité. J’étais vraiment trop fourbe, trop égoïste et abjecte ! J’ai prié Dieu silencieusement et pris la résolution qu’à partir de maintenant, je chercherais à devenir une personne dotée d’un sens de justice, capable de pratiquer la vérité et de protéger le travail de l’Église.
Quelques jours plus tard, l’Église a renvoyé Lucia de ses fonctions de superviseuse, mais elle a conservé son poste de diaconesse chargée de l’abreuvement. Pendant la réunion, j’ai remarqué que Lucia avait peu de connaissance d’elle-même. Elle n’arrêtait pas de souligner que son renvoi n’était dû qu’à un manque d’expérience. J’ai pensé à ses comportements passés, et j’ai senti qu’elle n’était plus adaptée pour être la diaconesse chargée de l’abreuvement et que l’arrangement actuel n’était pas approprié. Cette fois, je n’ai pas voulu me protéger comme je l’avais fait la dernière fois. J’étais déterminée à prendre les devants pour signaler les problèmes de Lucia. J’ai donc approché les deux frères qui m’avaient précédemment interrogée sur Lucia et leur ai signalé sa situation. Cette fois, dans ma lettre de signalement, j’ai clairement exprimé mon opinion : Je pense que Lucia suit la voie d’un antéchrist, qu’elle n’est pas apte à être dirigeante ou ouvrière, et qu’elle devrait être renvoyée. Dans le même temps, j’ai également signalé comment la dirigeante Ruthy couvrait et protégeait délibérément Lucia. Après avoir pratiqué ainsi, j’ai éprouvé un sentiment de paix et d’assurance dans mon cœur. Plus tard, sur la base du comportement constant de Lucia consistant à agir avec imprudence dans ses devoirs, à sermonner souvent les autres en les prenant de haut, à ne montrer aucune acceptation de la vérité, et à même réprimer ouvertement ceux qui la signalaient ; elle était une personne malfaisante et a fini par être isolée. Ruthy a également été renvoyée pour son incapacité à exécuter un travail concret et pour avoir protégé une personne malfaisante.
Avec du recul, j’ai vu que j’avais traversé beaucoup de choses dans cette situation et que j’avais été énormément révélée. J’ai goûté aux fruits amers de la protection de soi, et cela a été une grande leçon pour moi. En même temps, j’ai véritablement expérimenté le tempérament juste et saint de Dieu, et j’ai vu que Dieu aime les personnes honnêtes et déteste les personnes fourbes, et qu’Il déterminera l’issue de chacun en fonction de ses actions et du chemin qu’il choisit. Je rends grâce à Dieu pour m’avoir permis de faire ces gains !
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