Je ne ferai plus jamais passer ma destination en premier

14 février 2023

Par Mingzhi, Corée du Sud

Dans le dernier rôle que j’ai joué, je n’ai pas suffisamment réfléchi à l’état émotionnel du personnage ni bien saisi sa personnalité. Je l’ai juste joué en fonction de ma propre compréhension. J’ai fait semblant d’accepter les conseils du réalisateur mais au fond, je m’en suis tenu à ma propre façon de penser. Résultat, ma performance n’a pas été en adéquation avec le personnage et le film ne s’est pas avéré être une réussite. Le dirigeant a changé mon devoir et m’a chargé de répandre l’Évangile. Mon arrogance, mon entêtement et mon incapacité à faire mon devoir correctement ont retardé le tournage. Je me sentais vraiment mal, alors j’ai voulu partager l’Évangile et faire de bonnes actions pour compenser mes transgressions. Après cela, j’ai travaillé de longues heures à répandre l’Évangile pour expier mes fautes. J’ai converti pas mal de gens, ce qui m’a vraiment rendu heureux et m’a motivé dans mon devoir.

Alors, quand la dirigeante m’a demandé d’auditionner, j’ai été réfractaire. Je ne pensais pas être fait pour être acteur. J’avais échoué avant. J’ai donc pensé qu’il était probable que j’échoue cette fois encore. C’était alors un moment critique pour répandre l’Évangile, et j’avais obtenu de bons résultats. Si j’avais un rôle à jouer, je ne pourrais pas prêcher. De plus, ce personnage était dans beaucoup de scènes. Tout irait bien si je le jouais bien, mais si j’échouais au milieu comme la dernière fois et retardais le tournage, ce serait une nouvelle transgression. Ça retarderait mon travail d’évangélisation et mes bonnes actions. Je subirais alors une double perte. J’ai retourné le problème dans tous les sens et me suis dit que, cette fois, je ne pouvais absolument pas y aller. Je me suis demandé si la dirigeante choisissait les gens en fonction de ses préférences personnelles. Alors, je lui ai dit : « Je ne peux tout simplement pas jouer ce rôle. Tu devrais trouver quelqu’un d’autre. » Mais elle m’a poussé à y aller et à essayer, et je n’ai pas eu d’autre choix que d’accepter. Pourtant, je savais que je ne décrocherais pas le rôle. Je le ferais pour la forme et je laisserais la dirigeante et le réalisateur voir les résultats de l’audition. Ensuite, ils laisseraient tomber. Sur le lieu de tournage, j’ai dit au réalisateur : « Ne m’avez-vous pas tous vu tout rater la dernière fois ? Pourquoi me demandes-tu de revenir ? » Il a répondu : « Aucun de ceux qui ont auditionné n’a été un bon candidat pour ce rôle. Nous en avons discuté avec la dirigeante et étudié le problème sous tous les angles. C’est un film très important et tu es fait pour le rôle. J’espère que tu peux réfléchir au travail dans sa globalité et venir à l’audition en étant concentré. » Plus il parlait de l’importance du film, plus j’avais peur de jouer dedans. Après tout, j’avais échoué la dernière fois ! Alors, que se passerait-il si je ne saisissais pas le rôle, ou si je ne le jouais pas bien ? Peu importe ce qu’ils disaient, j’ai insisté sur le fait que je ne pouvais pas jouer le rôle. Je me suis dit que je ferais juste une audition rapide et grossière pour que le réalisateur voie par lui-même que je ne pouvais pas le faire. Ensuite, je pourrais recommencer à partager l’Évangile. Après être parvenu à cette conclusion, je me suis senti mal à l’aise et un peu effrayé. Si cela venait de Dieu et que je n’obéissais pas, ce serait offensant pour Lui. Alors, j’ai prié Dieu et j’ai dit : « Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ta volonté, que je m’y soumette et que je ne me rebelle pas contre Toi. »

Lors d’une réunion le lendemain, la dirigeante a lu quelques paroles de Dieu qui m’ont vraiment touchées. Les paroles de Dieu disent : « Les leçons de soumission sont les plus dures, mais elles sont aussi les plus faciles. En quoi sont-elles dures ? (Les gens ont leurs propres idées.) Que les gens aient des idées, ce n’est pas le problème : quelle personne n’a pas d’idées ? Les gens ont tous un cœur et un cerveau, ils ont tous leurs propres idées. Ce n’est pas le problème ici. Alors, quel est-il ? Le problème, c’est le tempérament corrompu de l’homme. Si l’homme n’avait pas un tempérament corrompu, il serait capable de se soumettre, aussi nombreuses que puissent être ses idées : ce ne serait pas un problème. Si quelqu’un a ce sentiment et dit : “Je dois me soumettre à Dieu en toutes choses. Je ne donnerai pas d’excuses ni n’insisterai sur mes propres idées, je ne rendrai pas mon propre verdict à ce sujet”, n’est-il pas facile pour lui de se soumettre ? Si une personne ne rend pas ses propres verdicts, c’est le signe qu’elle n’est pas suffisante ; si elle n’insiste pas sur ses propres idées, c’est le signe qu’elle a du bon sens. Si elle peut aussi se soumettre, alors elle a atteint la pratique de la vérité. […] Si tu veux toujours prendre tes propres décisions quand les choses t’arrivent, raisonner avec les autres et insister sur tes propres idées, cela deviendra assez problématique. C’est parce que les choses sur lesquelles tu insistes ne sont pas positives et sont toutes des choses liées à un tempérament corrompu. Toutes ces choses sont des effusions d’un tempérament corrompu et, dans de telles circonstances, même si tu désires rechercher la vérité, tu seras incapable de la pratiquer, et même si tu désires prier Dieu, tu ne le feras que machinalement. Si quelqu’un échangeait avec toi à propos de la vérité et dévoilait les falsifications de ton intention, comment ferais-tu un choix ? Pourrais-tu facilement te soumettre à la vérité ? Il serait très pénible pour toi de te soumettre à un tel moment, et tu serais incapable de te soumettre. Tu désobéirais et tu essaierais de raisonner avec les autres. Tu dirais : “Mes décisions sont pour le bien de la maison de Dieu. Elles ne sont pas erronées. Pourquoi me demandez-vous encore de me soumettre ?” Vois-tu comme tu serais incapable de te soumettre ? Et cela mis à part, tu résisterais aussi : c’est une transgression délibérée ! N’est-ce pas extrêmement problématique ? Quand quelqu’un échange avec toi sur la vérité, si tu es incapable d’accepter la vérité et que tu transgresses même sciemment, désobéissant et résistant à Dieu, tu as un grave problème. Tu risques d’être exposé par Dieu et chassé » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, La soumission à Dieu est une leçon fondamentale pour gagner la vérité). « Comment un tempérament corrompu peut-il être résolu ? La première chose à faire est de voir si tu es capable d’obéir aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et si tu peux te soumettre à tous les environnements que Dieu dispose pour toi » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, La soumission à Dieu est une leçon fondamentale pour gagner la vérité). À cet instant, j’ai eu l’impression de me réveiller d’un rêve. Les paroles de Dieu décrivaient précisément mon état. J’étais réfractaire à l’idée de jouer cette fois-ci. Je ne voulais pas me soumettre, et je continuais à essayer d’argumenter. J’avais déjà échoué, j’avais mal joué le rôle, alors que je faisais du bon travail pour partager l’Évangile. Pourquoi étaient-ils donc tellement déterminés à me faire jouer de nouveau ? J’avais l’impression que c’était un caprice de la dirigeante. J’ai résisté au lieu d’obéir, vivant selon un tempérament corrompu. À ce moment-là, j’ai réalisé que, même si on avait l’impression que c’était une personne qui me demandait d’auditionner, c’était en fait l’orchestration de Dieu. Ce serait vraiment rebelle d’insister pour faire les choses à ma façon. Comprendre cela a un peu changé mon état d’esprit. Quoi qu’il arrive, je devais me soumettre, traiter ce devoir avec sérieux et faire de mon mieux lors de l’audition. Et à ma grande surprise, après l’audition, j’ai été choisi pour le rôle.

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu dans mes dévotions. « Comment devez-vous recevoir et comprendre la vérité de la soumission ? La plupart des gens croient que se soumettre, c’est être obéissant et ne pas résister ni révéler de désobéissance lorsque les choses surviennent. Ils croient que se soumettre, c’est cela. Les gens ne comprennent pas les détails de la soumission : pourquoi Dieu veut que les gens se soumettent, quels sont la signification et les principes de la soumission, comment l’on doit se soumettre et quelles choses corrompues il y a à résoudre chez quelqu’un lors de la pratique de la soumission. Les gens ne font que suivre des règles et se disent : “La soumission signifie que si je suis censé préparer de la nourriture, je ne balaie pas le sol et que si je suis censé balayer le sol, je ne polis pas le verre. Je fais ce que je suis censé faire : ce n’est pas plus compliqué. Je n’ai pas besoin de prêter attention à ce qui est dans mon esprit, Dieu ne s’occupe pas de cela.” En fait, c’est en faisant en sorte que les gens Lui soient soumis que Dieu résout leur rébellion et leur corruption, afin qu’ils puissent parvenir à une véritable soumission à Lui. C’est la vérité de la soumission. Dans quelle mesure les gens doivent-ils finalement être amenés à le comprendre et à le savoir ? Dans la mesure où ils comprennent que quoi que Dieu exige des gens, cela doit être fait, qu’il y a dans cela la volonté de Dieu et qu’ils doivent s’y soumettre de façon inconditionnelle. Si les gens peuvent le comprendre dans cette mesure, ils auront compris la vérité de la soumission et ils pourront pratiquer la soumission à Dieu et Le satisfaire » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seuls ceux qui comprennent la vérité comprennent les questions spirituelles). Méditant ces paroles de Dieu, j’ai commencé à réfléchir. Même si j’avais participé au tournage et qu’il semblait, à première vue, que je m’étais soumis, au vu des paroles de Dieu, ce n’était pas du tout une véritable soumission. J’avais encore besoin de rechercher la vérité, de résoudre ma corruption et de faire mon devoir selon les principes. J’y ai réfléchi. Pendant ce tournage, j’avais été vraiment passif et j’avais ressenti beaucoup de résistance dans mon cœur. Quel tempérament corrompu me contrôlait ?

Un jour, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont donné un aperçu du problème. Dieu Tout-Puissant dit : « Les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu, et ils relient toujours étroitement leur devoir, la gloire et le statut à leur espoir d’obtenir des bénédictions et à leur destination future, comme si, quand ils perdent leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir d’obtenir des bénédictions et des récompenses, ce qui, pour eux, est comme perdre la vie. Par conséquent, ils se protègent des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, pour que ces derniers ne gâchent pas leur rêve de bénédictions. Ils s’accrochent à leur réputation et à leur statut, parce qu’ils pensent que leur réputation et leur statut sont leur seul espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus important que les cieux eux-mêmes, plus important que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni par Dieu, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue » (« Section 12 », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Ont-ils un cœur honnête ceux qui, sans cesse, sont sceptiques au sujet de Dieu, Le sondent, essaient de marchander avec Lui ? (Non.) Qu’est-ce qui habite le cœur de ces gens-là ? La ruse et le mal. Ils sont toujours en train de sonder. Et que sondent-ils ? (L’attitude de Dieu envers les gens.) Ils sont toujours en train de sonder l’attitude de Dieu envers les gens. Quel est le problème ? Et pourquoi sondent-ils Son attitude ? Parce qu’elle concerne leurs intérêts vitaux. Dans leur cœur, ils se disent : “Dieu a élaboré ces circonstances pour moi, Il a fait en sorte que ça m’arrive. Pourquoi ? Cela n’est pas arrivé à d’autres, pourquoi cela devait-il m’arriver à moi ? Quelles en seront les conséquences par la suite ?” Voilà ce qu’ils sondent : ils sondent leurs profits et leurs pertes, leurs bénédictions et leurs malheurs. Et tandis qu’ils sondent ces choses, sont-ils capables de pratiquer la vérité ? Sont-ils capables d’obéir à Dieu ? Non. […] Et quel est le résultat lorsque les gens ne considèrent que leurs propres intérêts ? Quand ils n’agissent que pour eux-mêmes, il ne leur est pas facile d’obéir à Dieu, et même quand ils le désirent, ils ne le peuvent pas. Et que résulte-t-il, au final, de cette inspection menée par ces gens qui pensent constamment à leurs propres intérêts ? Ils ne font que désobéir et s’opposer à Dieu. Même quand ils insistent pour accomplir leur devoir, ils le font négligemment et superficiellement, avec un état d’esprit négatif. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à la façon dont ils peuvent profiter, ne pas être du côté des perdants. Telles sont leurs motivations quand ils accomplissent leur devoir, et en faisant cela, ils essaient de marchander avec Dieu. Quel tempérament est-ce là ? C’est de la ruse, un tempérament diabolique. Il ne s’agit plus d’un tempérament corrompu ordinaire, mais d’un tempérament qui a dégénéré en méchanceté. Et quand leur cœur est empli de ce type de tempérament diabolique, ils sont en conflit avec Dieu ! Vous devriez être au clair sur ce problème. Si les gens sondent Dieu et essaient de marchander en permanence quand ils accomplissent leur devoir, peuvent-ils l’accomplir correctement ? Absolument pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la recherche des principes de la vérité permet de bien accomplir son devoir). Dieu nous dit que les antéchrists ne se soumettent jamais aux arrangements de la maison de Dieu, et qu’ils n’en font qu’à leur tête. Ils veulent échanger des sacrifices et des efforts superficiels contre une destination magnifique. Mais lorsqu’ils ne parviennent pas à obtenir un statut ou une bonne fortune, ils deviennent négligents et passifs, et ils rejettent leurs devoirs. J’ai vu que mon état suivait exactement la description de Dieu. Quand on m’avait demandé de jouer un rôle, je n’avais pensé qu’à mon propre avenir. Je m’étais dit que j’avais réussi à répandre l’Évangile et qu’en continuant à faire cela, je pourrais faire plus de bonnes actions pour compenser mes erreurs passées, et garantir ma destination. Mais j’avais déjà échoué une fois en tant qu’acteur et je ne savais pas si j’allais y arriver cette fois-ci. Si j’étais médiocre et que je retardais le travail de tournage, non seulement ce serait une transgression supplémentaire, mais je retarderais aussi toutes mes bonnes actions dans le partage de l’Évangile. Ça n’en valait pas la peine. J’ai essayé de trouver des raisons de ne pas le faire, utilisant mon échec passé comme excuse pour fuir mon devoir. Plus tard, je suis allé auditionner à contrecœur, voulant juste le faire pour la forme et en finir. Le réalisateur avait été très clair sur le fait qu’à l’époque, j’étais le candidat qui convenait le mieux. Mais je n’avais pas du tout considéré les besoins de l’Église. Je m’étais simplement demandé lequel de ces devoirs me profiterait le plus. Et d’après mes calculs, je pensais pouvoir mieux assurer ma destination en répandant l’Évangile qu’en étant acteur. Alors, je suis resté réfractaire et j’ai refusé le rôle. J’ai cherché à profiter de mon devoir pour ne pas échouer. L’Église avait organisé mes devoirs en fonction de ses besoins, et j’aurais dû m’y soumettre. Mais j’avais agi comme un homme d’affaires, me demandant si faire le film me serait bénéfique ou non. J’avais trouvé toutes ces raisons soi-disant respectables pour cacher mes motivations méprisables. J’avais montré un tempérament non seulement déloyal, mais aussi malfaisant, faisant des transactions et jouant à des jeux avec Dieu ! Auparavant, j’avais pensé que mon partage de l’Évangile était attentif de la volonté de Dieu. Mais désormais, je voyais que j’avais juste voulu convertir plus de gens pour expier mes fautes, pour compenser mes transgressions pendant le tournage et obtenir cette destination glorieuse. J’avais utilisé mon devoir pour obtenir des bénédictions. J’ai pensé à Paul, qui avait été frappé par une grande lumière sur le chemin de Damas. Il avait ensuite voulu répandre l’Évangile pour réparer ses torts, en échange d’une couronne de justice. En quoi mes motivations pour faire mon devoir étaient-elles différentes de celles de Paul ? J’étais trop déraisonnable. Tout comme Paul, j’étais sur un chemin à l’encontre de Dieu. En réalisant cela, j’ai senti que j’étais méprisable. Je me suis giflé, dégoûté de moi-même. J’ai prié Dieu, en larmes : « Ô Dieu ! Je vois que j’ai voulu négocier avec Toi dans mon devoir, que j’ai été déloyal et malfaisant. Même après toutes ces années de foi, je joue encore à des jeux dans ma relation avec Toi. J’ai été corrompu par Satan au point de ne plus avoir aucune ressemblance humaine. S’il Te plaît, sauve-moi ! » Plus tard, j’ai lu quelques paroles de Dieu : « Votre destination et votre destin sont très importants pour vous ; ils sont des plus sérieuses préoccupations. Vous croyez que si vous ne faites pas les choses avec grand soin, cela voudra dire que vous n’aurez aucune destination, que vous aurez détruit votre propre destin. Mais ne vous est-il jamais venu à l’esprit que les gens qui déploient des efforts seulement dans l’intérêt de leur destination travaillent dur en vain ? De pareils efforts ne sont pas authentiques : ils sont faux et trompeurs. Si c’est le cas, alors ceux qui ne travaillent que pour leur destination sont au seuil de leur défaite définitive, car l’échec dans la croyance des hommes en Dieu survient à cause de la tromperie » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Concernant la destination). « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils remplissent, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). À travers ces paroles de Dieu, j’ai compris que si on faisait des efforts uniquement pour obtenir une bonne destination, on faussait l’accomplissement de son devoir avec des arrière-pensées et des transactions. Tu ne peux pas être sincère et obéissant à Dieu, ton tempérament ne changera pas et on ne recevra pas l’approbation de Dieu. J’ai apaisé mon cœur et repensé à mes expériences. Après mon échec avec le tournage, j’avais senti que je n’avais pas bien fait ce devoir, que j’avais retardé notre travail et commis une transgression ; alors, j’avais été inquiet quant à ma destination. Je m’étais lancé à corps perdu dans le partage de l’Évangile pour expier mes torts. Après avoir converti quelques personnes, j’avais pensé que j’étais dévoué à Dieu et j’avais espéré une bonne destination. Je n’avais pas recherché la vérité ni réfléchi sur les raisons pour lesquelles j’avais échoué lors du tournage précédent. Quant à la corruption dont j’avais fait preuve quand j’avais répandu l’Évangile, les façons dont j’avais violé les principes, et les opinions erronées que j’avais eues, je n’y avais pas réfléchi non plus. Je m’étais contenté de travailler un peu et de prêcher chaque jour, et mon tempérament corrompu n’avait pas changé. J’avais été très fier du peu que j’avais accompli. J’étais devenu de plus en plus arrogant et mon désir de bénédictions s’était renforcé. J’ai pensé à Paul, qui avait converti tant de gens, mais qui n’avait jamais témoigné du Seigneur Jésus ni des paroles de Dieu pendant sa prédication. Il s’était juste élevé et mis en avant, et son tempérament était devenu de plus en plus arrogant. Il n’a jamais compris comment sa nature et son essence résistaient à Dieu, et il a finalement utilisé son travail, ses souffrances et ses convertis comme capital pour exiger ouvertement une couronne de justice à Dieu. Au final, il a même témoigné être lui-même le Christ. Il a été puni et damné par Dieu. Je savais que j’étais sur le même chemin de l’échec que Paul, et à quel point c’était dangereux. En me laissant participer à un autre tournage, Dieu m’avait donné une nouvelle chance. Dans cet environnement, j’ai pu réfléchir et acquérir une certaine compréhension de mes opinions erronées. Pour moi, tout ce qui s’était passé était Son salut pour moi. Mais je n’avais pas compris ça. J’avais pensé que le tournage m’empêcherait de partager l’Évangile et de faire de bonnes actions. Je n’avais pas distingué le bien du mal. J’avais été vraiment aveugle et stupide ! Quand j’ai enfin réalisé cela, j’ai été rempli de regret et de gratitude envers Dieu. J’ai prié Dieu afin de Lui rendre grâce.

J’ai lu davantage de paroles de Dieu dans mes dévotions. Elles m’ont aidé à comprendre la volonté de Dieu et m’ont montré un chemin à suivre. Dieu Tout-Puissant dit : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : Ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). « Si c’est la vérité que tu cherches, que tu mets en pratique, et si ce que tu obtiens, c’est un changement dans ton tempérament, alors le chemin que tu empruntes est le bon chemin. Si ce que tu cherches, ce sont les bénédictions de la chair, et si ce que tu mets en pratique, c’est la vérité de tes propres notions, et s’il n’y a aucun changement dans ton tempérament, si en plus tu n’es absolument pas obéissant envers Dieu dans la chair et vis toujours dans l’imprécision, alors ce que tu cherches te conduira sûrement en enfer, car le chemin que tu empruntes est le chemin de l’échec. Que tu sois rendu parfait ou éliminé dépend de ta propre quête, ce qui revient aussi à dire que le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Quel que soit le devoir qu’accomplit une personne, c’est l’un des arrangements de Dieu, une responsabilité qu’elle devrait remplir, et quelque chose qu’un être créé devrait faire. Cela n’a rien à voir avec le fait d’être béni ou maudit. Quel que soit le devoir que l’Église me confiait, même si je n’étais pas doué ou que j’avais échoué auparavant, je devais d’abord l’accepter et m’y soumettre. Puis, je devais rechercher comment bien faire ce devoir et quels principes je devais comprendre, et je devais y mettre tout mon cœur. Par la suite, s’il y avait quelque chose que je ne pouvais pas faire, je devrais prier Dieu, et rechercher et échanger avec les autres. C’est le bon sens que je devrais avoir. Je ne pouvais pas choisir mon devoir en fonction de mes intérêts personnels, et je ne pouvais vraiment pas le lier au fait d’être béni. C’est comme un enfant respectueux de ses parents : c’est une responsabilité. J’avais refusé un devoir alors que l’Église avait besoin de la coopération des gens, ne remplissant pas mes responsabilités. J’avais désobéi à Dieu. Depuis le début, j’avais vécu dans mes propres notions et mon imagination. J’avais pensé que convertir plus de gens pour réparer mes torts était pratiquer la vérité, et que plus je convertissais, plus mes transgressions seraient compensées. Mais je n’avais pas compris la volonté de Dieu. Dieu veut que les gens soient capables de poursuivre la vérité comme ils font leur devoir. Et quelles que soient les erreurs qu’ils ont faites ou la corruption dont ils ont fait preuve, Il veut qu’ils réfléchissent, se repentent et changent, qu’ils soient capables de Le vénérer, de se soumettre à Lui et d’agir selon les principes de la vérité. Voilà comment faire son devoir selon la volonté de Dieu. Si nous voulons simplement expier nos torts en échange de la bénédiction de Dieu, alors ce que nous offrons n’est pas sincère. Nous trompons Dieu et nous n’obtiendrons pas Son approbation. J’avais écouté les expériences de quelques frères et sœurs qui avaient répandu l’Évangile. Ils avaient échoué et trébuché dans leurs devoirs, ou même été renvoyés. Mais par la suite, ils avaient lu les paroles de Dieu pour en savoir plus sur leurs tempéraments corrompus et l’origine de leur échec. Ensuite, ils avaient pu réfléchir et trouver les principes de pratique. Lorsqu’ils se sont retrouvés dans une situation similaire, ils ont pu changer et ont eu le témoignage de la pratique de la vérité. Mais en ce qui me concernait, même si j’avais partagé l’Évangile tous les jours, ça avait uniquement été pour expier mes torts en échange d’une bonne destination. Ça avait été une transaction, un échange. Je ne m’étais pas soumis à Dieu et je n’avais pas eu le témoignage de la pratique de la vérité. J’ai eu honte.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « La fin et la destination d’une personne ne sont pas déterminées par sa propre volonté, ni par ses préférences ou ses imaginations. C’est Dieu, le Créateur, qui a le dernier mot. Dans ce domaine, comment les gens doivent-ils coopérer ? Ils n’ont qu’un chemin à choisir : ce n’est que s’ils cherchent la vérité, la comprennent, obéissent aux paroles de Dieu, parviennent à la soumission à Dieu et obtiennent le salut, qu’ils auront droit finalement à un bon résultat et à une bonne destinée. Il n’est pas difficile d’imaginer leurs perspectives et leur destinée s’ils font le contraire. Et donc, dans ce domaine, ne t’attache pas à ce que Dieu a promis aux hommes, à ce à quoi Dieu destine l’humanité ni à ce que Dieu a préparé pour elle. Cela n’a rien à voir avec toi, c’est l’affaire de Dieu ; tu ne peux pas saisir ces choses, les réclamer ni les négocier. En tant que créature de Dieu, que dois-tu faire ? Tu dois accomplir ton devoir, faire ce que tu dois faire de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toutes tes forces. Le reste – ce qui concerne les perspectives et le destin, et la destination future de l’humanité – ce n’est pas quelque chose que tu peux décider, c’est entre les mains de Dieu. Tout cela est dicté et arrangé par le Créateur et n’a rien à voir avec une quelconque créature de Dieu » (« Section 9 (Partie IX) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). À travers ces paroles de Dieu, j’ai appris que la seule façon d’avoir un bon destin et une bonne destination est de rechercher la vérité dans son devoir, d’écouter et de suivre les paroles de Dieu, et de mettre tout son cœur dans son devoir. J’avais échoué lors du précédent tournage parce que je n’avais pas réfléchi à ce que ressentait le personnage. J’avais été arrogant et je n’avais pas recherché les principes. Je n’avais pas voulu accepter les suggestions des autres, mais j’avais joué en fonction de ma propre compréhension. Comment aurais-je pu faire mon devoir correctement en étant si arrogant ? Alors que je recherchais un chemin de pratique, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « On doit discuter avec les autres de tout ce qu’on fait. Écoutez d’abord ce que chacun a à dire. Si l’avis de la majorité est juste et concorde avec la vérité, tu dois l’accepter et t’y soumettre. Quoi que tu fasses, n’use pas de grandiloquence. La grandiloquence n’est jamais une bonne chose, quelle que soit l’assemblée. […] Tu dois échanger souvent avec les autres, en leur faisant des suggestions et en exprimant tes propres idées : c’est ton devoir et ta liberté. Cependant, en fin de compte, lorsqu’une décision doit être prise, si c’est toi seul qui rends le verdict final, en faisant en sorte que tout le monde fasse ce que tu dis et soit en accord avec ta volonté, alors tu enfreins les principes. Tu dois faire le bon choix en fonction de la volonté de la majorité, puis prendre la décision finale. Si la suggestion de la majorité ne s’accorde pas avec les principes de la vérité, tu dois persévérer dans la vérité. Voilà ce qui est conforme aux principes de la vérité » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Je devrais suivre les paroles de Dieu, me mettre de côté, discuter davantage avec les autres, écouter leurs suggestions, et accepter les idées qui suivent les principes de la vérité et pourraient bénéficier au travail de l’Église. C’est ça une attitude d’acceptation de la vérité. Comprendre cela m’a vraiment libéré et m’a montré un chemin. Par la suite, dans chaque scène filmée, je me suis concentré sur l’état d’esprit et les émotions du personnage, et j’en ai discuté avec le réalisateur. Parfois, quand j’entendais une suggestion qui ne correspondait pas à ma pensée et que j’avais envie de m’en tenir à ma propre idée, je me calmais, je priais, je me mettais de côté, et je recherchais des principes avec la dirigeante et le réalisateur. Après cela, je découvrais que l’autre personne avait raison. Après avoir pratiqué cela pendant un certain temps, j’ai réalisé que j’avais beaucoup de défauts et j’ai cessé d’être aussi arrogant. Parfois, j’étais encore entêté, mais j’ai appris à me renier et j’ai accepté beaucoup plus de suggestions des autres. Quand je mettais tout mon cœur dans mon devoir, je pouvais vraiment réfléchir à la façon de bien jouer le rôle, et je n’avais pas peur d’être accusé d’être médiocre. J’ai un peu corrigé mes idées. J’ai senti que faire mon devoir correctement était la chose la plus importante, et je me sentais en paix quand je traitais mon devoir de cette façon. J’ai fait tout mon possible pour bien jouer à chaque prestation. Parfois, nous devions refaire un plan plusieurs fois. Même si le réalisateur le validait, je sentais que je pouvais mieux faire, alors je donnais tout ce que j’avais en le faisant à nouveau. C’était la seule façon de tout donner et de n’avoir aucun regret dans chacune des scènes. Une fois que j’ai fait cela, j’ai progressivement compris comment jouer le rôle, et certaines des scènes émotionnelles, qui avaient été difficiles à jouer au début, sont devenues plus faciles. Je savais que tout cela était dû à la direction de Dieu. J’ai dit une prière après chaque plan, louant Dieu et Le remerciant pour Sa direction.

Grâce à cette expérience, j’ai appris que tout vient des arrangements de Dieu, que ma situation corresponde ou non à mes notions. Moins cela correspond à mes notions, plus j’ai besoin de l’accepter, de rechercher la volonté de Dieu et de me soumettre à Ses orchestrations.

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