Comment mon devoir est-il devenu une transaction ?

28 janvier 2022

Par Zhencheng, Chine

En 2008, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Grâce à la lecture de la parole de Dieu, j’ai compris que l’incarnation de Dieu dans les derniers jours et Son expression de la vérité visaient à purifier l’humanité profondément, à sauver les gens du péché et à les conduire vers une merveilleuse destination. J’étais très enthousiaste et voulais me consacrer à l’accomplissement d’un devoir pour Dieu. Peu après, une dirigeante d’Église m’a chargée d’abreuver les nouveaux venus et de m’occuper de quelques groupes de réunion. Afin d’accomplir mon devoir correctement, j’ai fermé la clinique que je dirigeais depuis de nombreuses années et j’ai passé mes journées à travailler à l’église. Par la suite, à cause des arrestations et des persécutions menées par le Parti communiste, mon mari a demandé le divorce. Au cours de ces années, j’accomplissais toujours mon devoir en dehors de chez moi, et même si je me sentais parfois faible, je reprenais foi et force dès que je songeais au fait que Dieu louait la souffrance que j’endurais.

En avril 2017, comme je souffrais d’hypertension et que j’avais une mauvaise condition physique, la dirigeante a suspendu mon devoir pendant un moment pour que je puisse prendre un peu de repos. J’étais très contrariée et j’ai pensé : « Dieu est sur le point d’achever Son œuvre, alors c’est maintenant le moment crucial pour faire mon devoir et préparer de bonnes actions. Puis-je avoir une bonne destination et une bonne fin sans devoir à accomplir ? Si, à la fin, je ne suis pas bénie, toutes ces années que j’ai passées à travailler dur et à payer un prix auront-elles été vaines ? » Par la suite, une sœur m’a hébergée. Elle a échangé avec moi sur la volonté de Dieu et m’a aidée, mais je l’enviais beaucoup en la voyant toujours occupée par son devoir. Je ne pouvais pas accomplir de devoir parce que je n’allais pas bien. Dieu Se servait-Il de ma maladie pour me retirer la qualification de mon devoir, essayait-Il de m’exposer et de me bannir ? Cette pensée m’engourdissait. J’étais totalement malheureuse et désespérée. Il me venait aussi à l’esprit des mécompréhensions et des plaintes concernant Dieu ; je pensais au fait que j’avais renoncé à tout et beaucoup souffert sans jamais me plaindre au cours de ces dernières années. Comment pouvais-je me retrouver comme ça ? À cette époque, je n’ai plus vraiment réussi à assimiler les paroles de Dieu et je n’ai plus su quoi Lui dire quand je priais. J’ai perdu l’appétit et je dormais mal. Mon cœur était rempli de ténèbres. Me voyant dans cet état, la sœur m’a émondée et m’a dit : « Tu ne lis pas vraiment les paroles de Dieu, tu as complètement changé aujourd’hui. Tu ne cherches pas la vérité. » Être émondée de cette manière a été très dur pour moi à entendre, et j’ai prié Dieu dans ma recherche : « Ô Dieu, je ne sais pas comment gérer cette situation, je ne comprends pas Ta volonté, et je ne sais pas quel chemin emprunter. Je vis dans les ténèbres et je suis vraiment malheureuse. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi. »

Pendant les jours suivants, j’ai beaucoup prié et cherché. Un matin, une question dans les paroles de Dieu a subitement jailli dans mon esprit : « As-tu le visage de quelqu’un qui pourrait gagner des bénédictions ? » Je me suis empressée d’allumer mon ordinateur pour trouver ce passage. Dieu Tout-Puissant dit : « Après plusieurs milliers d’années de corruption, l’homme est devenu insensible et lent d’esprit, un démon qui s’oppose à Dieu, au point que la rébellion de l’homme envers Lui a été documentée dans les livres d’histoire et qu’il est même incapable de décrire complètement son propre comportement rebelle. Car l’homme a été profondément corrompu par Satan et si égaré par Satan qu’il ne sait pas vers où se tourner. Même aujourd’hui, l’homme trahit encore Dieu : quand il Le voit, il Le trahit et quand il ne peut pas Le voir, il Le trahit aussi. Il y a même ceux qui, ayant été témoins de Ses malédictions et de Sa colère, Le trahissent malgré tout. Et ainsi Je dis que la raison et la conscience de l’homme ont perdu leur fonction originelle respective. L’homme que Je considère est une bête en tenue humaine, il est un serpent venimeux. Qu’importe à quel point il essaie de paraître pitoyable à Mes yeux, Je ne serai jamais miséricordieux envers lui, car l’homme ne comprend pas la différence entre le noir et le blanc, la vérité et la non-vérité. La raison de l’homme est très engourdie, mais il désire quand même gagner des bénédictions. Son humanité est particulièrement ignoble, mais il désire quand même posséder la souveraineté d’un roi. De qui pourrait-il être le roi, avec une telle raison ? Comment pourrait-il s’asseoir sur un trône, avec une telle humanité ? L’homme n’a vraiment aucune honte ! Il est un misérable vaniteux ! Pour ceux d’entre vous qui souhaitent gagner des bénédictions, Je vous suggère de chercher d’abord un miroir et de regarder votre propre reflet hideux : as-tu ce qu’il faut pour être roi ? As-tu le visage de quelqu’un qui pourrait gagner des bénédictions ? Il n’y a pas eu le moindre changement dans ton tempérament et tu n’as mis en pratique aucune vérité, mais tu souhaites quand même un merveilleux lendemain. Tu te fais des illusions ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). J’ai aussi lu cet autre passage de la parole de Dieu : « Les gens croient en Dieu pour être bénis, récompensés, couronnés. Ce désir n’existe-t-il pas dans le cœur de chacun ? C’est un fait. Bien que les gens n’en parlent pas souvent, et qu’ils dissimulent même leur motivation et leur désir d’obtenir des bénédictions, ce désir et cette motivation, au plus profond du cœur des gens, ont toujours été inébranlables. Quels que soient leur compréhension de la théorie spirituelle, leur expérience et leurs connaissances, le devoir qu’ils peuvent accomplir, les souffrances qu’ils endurent ou le prix qu’ils paient, ils n’abandonnent jamais cette motivation d’obtenir des bénédictions qui est cachée au plus profond de leur cœur et ils travaillent toujours silencieusement à son service. N’est-ce pas la chose la plus profondément enfouie dans le cœur des gens ? Sans cette motivation qui vise à recevoir des bénédictions, comment vous sentiriez-vous ? Quelle serait votre attitude en accomplissant votre devoir et en suivant Dieu ? Qu’adviendrait-il des gens si cette motivation visant à recevoir des bénédictions, qui est cachée dans leur cœur, se trouvait éliminée ? Il est possible que beaucoup de gens deviennent négatifs, tandis que d’autres se montreraient démotivés dans leurs devoirs. Ils se désintéresseraient de leur croyance en Dieu, comme si leur âme avait disparu. Ils donneraient l’impression que leur cœur a été arraché. C’est pourquoi Je dis que la motivation qui vise les bénédictions est quelque chose de profondément caché dans le cœur des gens. Peut-être qu’en accomplissant leur devoir ou en vivant la vie de l’Église, ils sentiraient qu’ils sont capables d’abandonner leurs familles et de se dépenser avec joie pour Dieu, et peut-être qu’ils croiraient désormais avoir connaissance de leur motivation visant à recevoir des bénédictions, et avoir mis cette motivation de côté et ne plus être gouvernés ni contraints par elle. Ensuite, ils pensent ne plus avoir la motivation d’être bénis, mais Dieu croit le contraire. Les gens ne voient les choses que superficiellement. En l’absence d’épreuves, ils se sentent bien dans leur peau. Tant qu’ils ne quittent pas l’Église, qu’ils ne renient pas le nom de Dieu et qu’ils persistent à se dépenser pour Dieu, ils croient qu’ils ont changé. Ils ont l’impression que, dans l’accomplissement de leur devoir, ils ne sont plus guidés par un enthousiasme personnel ni par des élans momentanés. Au lieu de cela, ils croient qu’ils peuvent poursuivre la vérité et continuellement rechercher et pratiquer la vérité tout en accomplissant leur devoir, afin que leurs tempéraments corrompus soient purifiés et qu’ils réalisent un véritable changement. Cependant, quand surviennent des évènements qui sont directement liés à la destination et à la fin des gens, comment se comportent-ils ? La vérité est révélée dans son intégralité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Les paroles de jugement de Dieu ne m’ont laissé aucun endroit où me cacher. Avant, je savais en théorie qu’on ne devait pas avoir la foi en Dieu que pour les bénédictions, mais je ne me connaissais pas vraiment moi-même. Cette situation avait soudainement mis à nu mon désir d’obtenir des bénédictions. J’avais renoncé à ma maison et mon travail ces dernières années, afin de mener à bien mon devoir, quoi qu’il m’en coûte. Je pensais que payer tous ces prix me permettraient certainement d’obtenir l’approbation et les bénédictions de Dieu et d’avoir une bonne destination, j’étais donc très motivée dans mon devoir. Maintenant que mon état de santé m’empêchait de faire mon devoir, je croyais avoir perdu ma destination, et mes rêves de bénédictions étaient anéantis. Non seulement je regrettais d’avoir tout abandonné, mais je blâmais Dieu, je discutais avec Lui et je m’opposais à Lui. J’étais trop déprimée pour faire quoi que ce soit. Je considérais mes sacrifices comme un capital à échanger contre les bénédictions de Dieu, je pensais que Dieu me devait une bonne destination et une bonne fin en échange de ma souffrance et de mes contributions. M’en croyant privée, je me plaignais et je blâmais Dieu. Le désir d’être bénie se cachait derrière ma négativité. En ayant la foi de cette manière, je faisais une transaction avec Dieu, je Le trompais et me servais de Lui pour obtenir des bénédictions. C’était tricher avec Dieu et Lui résister. Les contributions et les efforts de Paul ne visaient qu’à conclure un marché avec Dieu et à exiger de Lui une couronne de justice. Cela a gravement offensé le tempérament de Dieu et il a été puni. Après avoir fait quelques sacrifices et efforts, j’exigeais aussi de Dieu des récompenses, des promesses. Quand je n’obtenais pas ce que j’espérais, je ne comprenais pas Dieu et Le blâmais, et je songeais même à Le trahir. En quoi étais-je différente de Paul ? Avais-je un quelconque soupçon de raison ou de conscience ? Je m’étais dépensée pendant un certain temps, et j’avais payé un certain prix dans mon devoir, mais j’avais été incapable d’obtenir de bons résultats dans mon devoir et j’avais même été parfois perturbatrice, car je ne comprenais pas les vérités-principes et j’étais toujours emplie de corruption et d’impuretés. Ainsi, j’utilisais mes contributions et mes efforts comme capital pour essayer de conclure un marché avec Dieu et d’obtenir des bénédictions. J’étais incroyablement éhontée ! Si mes problèmes de santé ne m’avaient pas empêchée de faire mon devoir, je n’aurais jamais vu que ma recherche des bénédictions dans ma foi était incorrecte, et j’aurais continué à suivre le mauvais chemin, et j’aurais fini exactement comme Paul. J’ai éprouvé une peur persistante en pensant à cela, et je me suis rendu compte que le fait que Dieu ait arrangé cette situation était Son amour et Son salut pour moi. Quand j’ai compris la volonté de Dieu, j’ai été remplie de regrets et de reproches envers moi-même. J’ai prié, en larmes : « Ô Dieu ! Je suis si reconnaissante pour Ton salut ! Si je n’avais pas été exposée ainsi, je me serais opposée à Toi sans savoir pourquoi. Ô Dieu, je veux me repentir devant Toi et arrêter de rechercher les bénédictions. Je veux uniquement chercher la vérité, me débarrasser de mon tempérament corrompu et vivre une ressemblance humaine. »

Après avoir prié, j’ai lu d’autres paroles de Dieu, qui abordaient les expériences d’épurement de Pierre. Les paroles de Dieu disent : « Je lui ai envoyé de si nombreuses épreuves, qui bien sûr l’ont laissé à demi-mort, mais même au milieu de ces centaines d’épreuves, il n’a jamais perdu la foi en Moi ni n’est devenu désillusionné à Mon égard. Même quand J’ai dit que Je l’avais abandonné, il ne s’est pas découragé, mais a continué à M’aimer de façon concrète et en accord avec les principes de pratique du passé. Je lui ai dit que Je ne le louangerais pas même s’il M’aimait, qu’au final, Je le jetterais dans les mains de Satan. Toutefois, au milieu de telles épreuves, des épreuves qui ne l’ont pas atteint dans la chair, mais étaient des épreuves par des mots, il a continué à Me prier : “Oh, Dieu ! Dans les cieux et sur la terre, et parmi les myriades de choses qui existent, est-il un homme, une créature ou toute autre chose qui ne soit pas dans Tes mains, Toi le Tout-Puissant ? Lorsque Tu me fais miséricorde, mon cœur se réjouit grandement grâce à Ta miséricorde. Lorsque Tu me juges, indigne que je sois, je sens d’autant plus le mystère profond de Tes actes, car Tu es empli d’autorité et de sagesse. Bien que ma chair puisse souffrir, mon esprit est réconforté. Comment ne pourrais-je exalter Ta sagesse et Tes actes ? Même si je mourais après T’avoir connu, comment pourrais-je mourir sans joie et bonheur ? Oh, Tout-Puissant ! Ne désires-Tu vraiment pas me laisser Te voir ? Suis-je vraiment indigne de recevoir Ton jugement ? Se pourrait-il qu’il y ait quelque chose en moi que Tu ne souhaites pas voir ?” Au milieu de telles épreuves, même si Pierre était incapable de bien saisir Mes desseins, il est évident qu’il était fier et honoré d’être utilisé par Moi (même s’il a reçu Mon jugement afin que l’humanité puisse voir Ma majesté et Ma colère), et qu’il n’était pas abattu par ces épreuves. En raison de sa loyauté en Ma présence et de Mes bénédictions sur lui, il est devenu un exemple et un modèle pour l’humanité pendant des milliers d’années. N’est-ce pas précisément l’exemple que vous devriez suivre ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 6). Les paroles de Dieu m’ont montré que Pierre n’avait pas été entravé par son sort et sa destination. Même quand Dieu a dit qu’Il n’approuverait pas Pierre, en dépit de son amour, et qu’Il finirait par le livrer à Satan, Pierre a continué à aimer Dieu et s’est soumis jusqu’à sa mort. L’amour de Pierre pour Dieu n’était en rien transactionnel ou impur. C’était un véritable amour et une vraie obéissance. J’ai trouvé un chemin de pratique dans les paroles de Dieu. Ҫa m’a décidée à essayer d’aimer Dieu comme Pierre. Peu importe comment Dieu me traite, si j’aurai une fin ou une destination ou non, je me soumettrai à Sa règle et à Ses arrangements. Même si, à cette époque, je n’étais plus capable de faire mon devoir dans l’Église comme avant, je m’étais nourrie des paroles de Dieu au cours de ces dernières années et j’avais acquis un peu d’expérience. Je pouvais donc écrire ce que j’avais expérimenté de l’œuvre de Dieu pour témoigner pour Lui. C’est aussi une manière d’accomplir le devoir d’un être créé. Par la suite, j’ai commencé à me calmer devant Dieu très souvent, à méditer Ses paroles et à écrire des témoignages d’expérience. Je me suis sentie bien plus proche de Dieu et j’ai arrêté de me tourmenter sur mon avenir et mes perspectives. Je me suis sentie profondément libérée et détendue. Après une période de repos, ma tension est revenue à la normale et j’ai repris mon devoir dans l’Église.

Je croyais que cette expérience m’avait permis de mieux comprendre mon point de vue sur la foi en Dieu et de ne plus être entravée par mes espoirs de bénédictions. Mais, après quelque temps, le désir de bénédictions a refait surface.

À cette époque-là, je servais en tant que dirigeante d’Église. Au cours d’une réunion, notre dirigeante nous a demandé de nous assurer que tous les dirigeants de groupes étaient capables de travail concret. Elle nous a dit qu’aucune personne retorse ou qui n’acceptait pas la vérité ne pouvait occuper cette position. Après avoir entendu cela, je me suis dit que je devais m’en charger immédiatement, qu’utiliser de mauvaises personnes pouvait nuire au travail de l’Église, ainsi qu’aux frères et sœurs. Dans ce cas, non seulement je risquais d’être renvoyée, mais ce serait une transgression et un méfait. Un mois plus tard, les changements de personnel nécessaires avaient été effectués et j’étais très satisfaite. Mais, à ma grande surprise, notre dirigeante a découvert que l’une des personnes que j’avais choisies était retorse. Ҫa m’a bouleversée. J’avais le sentiment d’avoir mal fait mon devoir et d’avoir perturbé le travail de l’Église. Peu après, certains frères et sœurs ont signalé qu’une autre personne que j’avais choisie avait un tempérament très arrogant. Elle était autoritaire dans ses devoirs, n’acceptait pas les suggestions des autres, et réprimandait et censurait les frères et sœurs. Voir les problèmes dans le travail s’amonceler m’a soudain paralysée. J’avais l’impression que ma compréhension de la vérité était superficielle et que je ne possédais pas la vérité-réalité. Si autre chose venir à nuire au travail de l’Église, ce serait un grand mal. Alors, mon avenir et ma destination ne seraient-ils pas anéantis ? J’avais l’impression que je devais changer de devoir immédiatement. Un matin, j’ai eu un vertige et j’ai vu que ma tension était bien plus élevée que d’habitude. J’ai parlé à ma dirigeante de ma condition physique, en espérant qu’elle me confierait un autre devoir, puisque mes problèmes de santé réapparaissaient. Ainsi, je n’aurais plus autant de responsabilités. J’ai dit à la sœur qui travaillait avec moi : « Si l’on me renvoie chez moi, je suis prête à obéir, et après ça, je ferai n’importe quel devoir dont je suis capable. » Après avoir dit cela, j’ai été émondée par la sœur qui m’a dit que je faisais preuve de négativité et que je devais réfléchir sur moi-même. Je ne voulais pas l’accepter. Je pensais que j’étais capable d’obéir et disposée à accomplir tout devoir que je pourrais faire. En quoi cela était-il faire preuve de négativité ? Mais j’ai alors songé que Dieu lui avait permis de dire ça. J’ai donc prié Dieu pour qu’Il m’accorde Son orientation afin que je puisse connaître mon état.

J’ai ensuite lu ce passage des paroles de Dieu : « Quelle que soit la façon dont ils sont éprouvés, l’allégeance de ceux qui ont Dieu dans leur cœur reste inchangée ; mais pour ceux qui n’ont pas Dieu dans leur cœur, une fois que l’œuvre de Dieu n’est pas avantageuse pour leur chair, ils changent leur point de vue sur Dieu et même s’éloignent de Dieu. Tels sont ceux qui ne tiendront pas ferme à la fin, qui ne cherchent que la bénédiction de Dieu et n’ont aucun désir de se dépenser pour Dieu et de se consacrer à Lui. Des gens aussi vils seront tous expulsés lorsque l’œuvre de Dieu sera achevée et ils sont indignes de toute sympathie. Ceux qui sont sans humanité sont incapables de vraiment aimer Dieu. Lorsque l’environnement est sûr et sans dangers, ou lorsqu’ils peuvent obtenir des profits, ils sont totalement obéissants à Dieu, mais une fois que ce qu’ils désirent est compromis ou définitivement réfuté, ils se révoltent immédiatement. Même dans l’espace d’une seule nuit, ils peuvent passer d’une personne souriante qui a un “bon cœur” à un tueur laid et féroce, traitant soudain leur bienfaiteur d’hier comme leur ennemi mortel, sans rime ni raison. Si ces démons ne sont pas chassés, ces démons qui tueraient en un clin d’œil ne deviendront-ils pas un danger caché ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu et la pratique de l’homme). Ces paroles de jugement et de révélation de Dieu m’ont fait honte. N’étais-je pas exactement le genre de personne qu’Il révélait ? J’étais enthousiaste et je travaillais dur quand je pensais que mon devoir m’apporterait des bénédictions. Sinon, je devenais soudain hostile et ne voulais plus faire ce devoir. Je ne songeais qu’à mon avenir et à ma destination. Quand je commettais des erreurs dans mon devoir, au lieu de réfléchir ou de chercher la vérité à la lumière de mes échecs, ou de compenser mes défauts, ou d’essayer de faire de mon mieux dans mon devoir, j’avais peur d’être tenue pour responsable et de mettre mon avenir en danger. Je voulais échapper à ce devoir et l’échanger contre un autre qui entraînerait moins de responsabilités, en me servant de mon hypertension comme excuse. J’étais raisonnable en apparence, mais ça cachait des mobiles méprisables. J’étais si retorse !

J’ai commencé à me demander quelle était la vraie cause de ma recherche permanente de bénédictions dans ma foi. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils Lui sont fidèles, c’est afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils accomplissent un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent supporter beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que je pensais toujours à mon avenir et à ma destination parce que j’avais été très profondément corrompue par Satan. « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Aucun avantage, sans se lever tôt », ces lois de survie sataniques, étaient devenues ma nature depuis longtemps et m’avaient rendue encore plus égoïste, méprisable et égocentrique. Je songeais à mon profit personnel dans tout ce que je faisais. En repensant à mon chemin de foi pendant toutes ces années, je me suis aperçue que j’avais fait mon devoir pour être bénie, récompensée et finir par obtenir une bonne destination en entrant au royaume des cieux. Je n’avais pas travaillé dur et souffert pendant de nombreuses années ou fait le devoir d’un être créé pour me dépenser sincèrement pour Dieu. Tout cela, c’était pour me servir de Dieu, Le tromper et conclure un marché avec Lui. Ce n’était pas du tout pour aimer ou satisfaire Dieu. Comment pouvait-on dire de moi que j’étais une personne de foi ? Si je pouvais me former en tant que dirigeante, c’était par la grâce de Dieu : la volonté de Dieu était que je m’entraîne à employer la vérité pour résoudre des problèmes et acquérir du discernement et de la perspicacité, mais je n’ai pas chéri cette chance. Au lieu de m’équiper de la vérité et d’y entrer, je n’avais pensé qu’à mon avenir et mon destin. Je suivais le chemin d’un ennemi de Dieu. Je savais que je devais me repentir et chercher la vérité, sinon je serais sûrement détruite.

Pendant l’une de mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ce n’est qu’en raison des besoins de l’homme corrompu que le Dieu incarné est venu dans la chair. C’est en raison des besoins de l’homme, non de Dieu, et tous Ses sacrifices et toutes Ses souffrances sont pour le bien de l’humanité, et non au bénéfice de Dieu Lui-même. Il n’y a pas de pour et contre ni de récompenses pour Dieu ; Il ne moissonnera pas une future récolte, mais ce qui Lui est dû depuis le début. Il ne vise que le bien de l’humanité en tout ce qu’Il fait et tout ce qu’Il sacrifie pour l’humanité, et non le gain de grandes récompenses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’humanité corrompue a davantage besoin du salut du Dieu incarné). Quand j’ai médité ces paroles, j’ai été profondément émue par l’amour de Dieu : Dieu suprême, saint et honorable est devenu chair deux fois, au prix d’une humiliation et d’une souffrance terribles, pour sauver l’humanité profondément corrompue. Le Seigneur Jésus a été crucifié pour racheter l’humanité au prix de Sa vie. Dieu Tout-Puissant est venu en Chine dans les derniers jours, Il a exprimé des vérités pour purifier et sauver l’humanité, et Il a été persécuté, chassé et calomnié par le PCC et le monde religieux. Il a tout enduré pour œuvrer parmi nous, pour nous donner Ses paroles en échange de rien, juste pour nous sauver de l’influence de Satan. Dieu a payé de très grands prix pour sauver l’humanité sans jamais Se demander s’Il y gagnait ou s’Il y perdait quelque chose. Il ne nous demande rien. L’amour de Dieu est altruiste et véritable. L’essence de Dieu est si belle et bonne ! Quant à moi, je disais que j’avais la foi et que je voulais faire plaisir à Dieu, mais je n’étais pas du tout sincère envers Lui. Je prétendais me dépenser pour Lui alors que j’essayais de mener une transaction pour des bénédictions. En fait, je me servais de Lui et Le trompais. J’ai compris à quel point j’étais égoïste, retorse, avilie et éhontée. Une personne comme moi ne gagnera jamais l’approbation de Dieu, quelle que soit l’importance de ses sacrifices. J’ai aussi lu ceci dans les paroles de Dieu : « En tant que créature de Dieu, l’homme doit chercher à accomplir le devoir d’une créature de Dieu et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la meilleure façon de chercher » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). J’ai vu dans les paroles de Dieu que, en tant qu’êtres créés, nous ne devons pas avoir la foi dans le but d’obtenir des bénédictions. Nous devons chercher à aimer Dieu et à bien faire notre devoir comme des êtres créés. Il s’agit là de la manière la plus pertinente de vivre. J’ai fait cette prière à Dieu : « Ô Dieu, je veux me repentir devant Toi et arrêter de chercher les bénédictions. Quelle que soit ma destination finale, je veux simplement bien faire mon devoir pour Te rendre Ton amour. » Dès que j’ai corrigé mon état, ma tension est redevenue normale.

Par la suite, j’ai également lu deux passages des paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion. C’est par le processus de l’accomplissement de son devoir que l’homme change progressivement, et c’est par ce processus qu’il démontre sa fidélité. Ainsi, plus tu es capable de remplir ton devoir, plus tu recevras de vérités, et plus ton expression deviendra réelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils remplissent, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre que notre devoir n’a aucun rapport avec le fait qu’on soit béni ou maudit à la fin. L’essentiel, pour être pleinement sauvés, c’est de chercher et de gagner la vérité, et de changer nos tempéraments. Quel devoir j’accomplis et quand je l’accomplis sont deux choses qui sont déterminées par Dieu, et ma fin et ma destination sont encore plus soumises à la règle et aux arrangements de Dieu. Ce que je dois faire, c’est accepter les orchestrations de Dieu et accomplir mon devoir avec dévouement. Je me suis aussi rendu compte que le fait de servir en tant que dirigeante d’Église est l’exaltation de Dieu et Dieu qui me donne l’opportunité de pratiquer, me permettant de voir mes défauts et mes insuffisances tout au long de la réalisation de mes devoirs. Chercher la vérité et comprendre les vérités-principes dans tous les aspects pouvait stimuler la croissance dans ma vie. Quand j’ai compris cela, j’ai cessé de me sentir entravée par mon avenir et mon destin, et je n’ai plus voulu changer de devoir. J’ai été capable de me soumettre et d’accomplir mes devoirs de manière lucide, cherchant la vérité pour résoudre les problèmes qui se posaient. Progressivement, avec le temps, j’ai saisi quelques principes et, peu à peu, j’ai commis moins d’erreurs dans mon devoir. Pratiquer conformément aux paroles de Dieu et ne pas accomplir mes devoirs pour obtenir des bénédictions a été très libérateur pour moi. Mes devoirs ont été guidés par Dieu, et ont produits des résultats toujours meilleurs. Je rends grâce au salut de Dieu Tout-Puissant !

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