Ce qu’il advient quand on fait son devoir à sa guise

14 février 2023

Par Xinxin, Chine

En juin 2020, on m’a nommée dirigeante d’Église. Au début, quand j’avais des problèmes au travail, je cherchais consciencieusement les principes, et même lorsque je savais comment faire quelque chose, je demandais malgré tout conseil aux collègues, et je n’agissais qu’après être parvenue à un consensus. Néanmoins, au bout d’un moment, j’ai trouvé que mon propre jugement était la plupart du temps pertinent. De même, puisque j’avais déjà été dirigeante, j’avais l’impression de saisir certains principes, de pouvoir percevoir à la fois les gens et les situations, ainsi que de prendre les bonnes dispositions. Un jour, notamment, le travail d’évangélisation n’obtenait pas de bons résultats, et ma partenaire ne savait pas comment corriger ça. J’ai alors proposé que tous les frères et sœurs impliqués dans le travail d’évangélisation se retrouvent, afin que nous puissions échanger sur les difficultés dans ce travail et chercher la vérité pour trouver des solutions. Au bout d’un certain temps, chaque frère et sœur a été capable d’utiliser efficacement ses talents dans son devoir, et l’efficacité du travail d’évangélisation s’est considérablement amélioré. Inconsciemment, j’ai glissé petit à petit dans un état de fierté et de complaisance, estimant que j’étais une dirigeante compétente, qui pouvait gérer correctement à la fois le personnel et le travail d’Église.

Quelques mois plus tard, l’Église a eu besoin d’élire un diacre d’évangélisation. Avant l’élection, j’ai passé en revue tous les membres de l’Église, et j’ai pensé que Sœur Li Yang conviendrait le mieux. Elle avait la foi depuis longtemps, savait renoncer, dépenser son énergie et était vive d’esprit. Elle avait aussi prêché l’Évangile dans de nombreux endroits et avait obtenu de bons résultats. À présent, elle était tout juste revenue en ville et avait déjà converti certaines personnes. Je me suis alors dit qu’elle convenait parfaitement pour être diaconesse d’évangélisation. Mais après avoir vu plusieurs commentaires disant qu’elle avait un tempérament arrogant, qu’elle limitait souvent les autres, et attaquait ceux qui étaient proactifs dans leurs devoirs, j’ai hésité. Après avoir bien réfléchi, j’ai finalement décidé que si elle était capable de bien travailler et de prêcher l’Évangile efficacement, alors il ne devrait pas y avoir trop de problèmes tant que nous donnions tous un coup de main. Après avoir longuement hésité, j’ai fini par considérer que Li Yang convenait pour être diaconesse d’évangélisation. Le jour suivant, j’ai partagé mon point de vue avec ma partenaire. Elle a répondu : « Li Yang limite sérieusement les autres. Elle peut prêcher l’Évangile toute seule sans problème, mais en tant que diaconesse d’évangélisation, je crains qu’elle ne perturbe le travail. Nous devons donc être prudentes. » Je n’ai pas été très contente d’entendre ma sœur dire ça. Je me suis dit : « Tu crois en Dieu depuis peu, ton opinion est donc trop partiale. Je vois les gens et les choses avec plus de précision, tu dois donc m’écouter. » J’ai répondu avec un regard méprisant : « Quand on choisit un diacre d’évangélisation, le plus important, c’est de savoir si la personne a la capacité et les connaissances nécessaires pour faire du travail d’évangélisation. Peut-être que Li Yang est arrogante et a tendance à limiter les autres, mais elle est compétente, et son prêche est efficace. Nous devons apprendre à utiliser les gens en fonction de leurs points forts, et ne pas nous focaliser sur leurs petits problèmes. » Très frustrée d’avoir entendu ça, ma partenaire n’a alors plus rien dit.

Ensuite, lors d’un échange avec mes frères et sœurs au sujet de l’élection, je n’ai pas échangé sur les principes des élections, mais j’ai délibérément insisté sur le fait qu’on doive élire quelqu’un de compétent et efficace. Influencés par cette discussion, la plupart des frères et sœurs ont voté pour que Li Yang soit élue diaconesse d’évangélisation. Sur le moment, j’étais plutôt contente. Mais ensuite, après avoir lu l’évaluation de Li Yang, ma supérieure a dit que celle-ci limitait toujours les autres, les attaquait en raison de leur proactivité, qu’elle était particulièrement arrogante et n’acceptait pas les conseils de ses frères et sœurs. Ma dirigeante a dit qu’en la choisissant comme diaconesse d’évangélisation, cela perturberait certainement notre travail. J’ai pensé : « Tu ne connais pas la situation du personnel dans cette église. Si tu es toujours aussi stricte sur tout, alors nous ne trouverons jamais quelqu’un qui convienne pour ce travail. De plus, Li Yang n’est pas complètement opposée aux suggestions des autres. La dernière fois que je l’ai traitée, elle l’a accepté. Elle convient bien pour cette fonction. » Après avoir pensé à ça, j’ai rapidement rétorqué : « Li Yang peut accepter d’être critiquée et traitée, et elle prêche l’Évangile avec efficacité. Nous pouvons l’aider avec son tempérament corrompu. Elle peut toujours gérer cette fonction. De plus, dans l’immédiat, personne d’autre dans l’Église ne convient mieux qu’elle. » Après m’avoir écoutée, la dirigeante a dit, impuissante : « Alors laissons-la exercer pendant un moment, puis on verra. Si tu trouves qu’elle attaque les gens et perturbe le travail, alors transfère-la immédiatement. » C’est ainsi que Li Yang est devenue la diaconesse d’évangélisation.

Peu après, ma partenaire a dit : « Récemment, j’ai été en contact avec Li Yang et j’ai trouvé qu’elle limitait encore fortement les gens. Quand les ouvriers d’évangélisation ont des lacunes, elle ne les aide pas par l’échange. Au contraire, elle les attaque, en leur disant qu’ils sont bons à rien et progressent trop lentement. Elle dit qu’elle fait tout le travail toute seule et que c’est trop fatigant de coopérer avec les autres frères et sœurs, ce qui rend tout le monde négatif. » Je ne l’ai pas prise au sérieux, et je me suis dit : « Tout le monde a de la corruption. Tant que Li Yang peut accomplir ses devoirs et être efficace, tout va bien. Ton expérience et tes connaissances sont encore trop superficielles. J’en ai vu beaucoup comme elle. Tant qu’on échange et qu’on la traite souvent, elle peut toujours travailler. » J’ai donc dit à ma partenaire : « Regardons davantage ses points forts. Elle est arrogante, mais elle peut prêcher l’Évangile. Nous devons être tolérants vis-à-vis de ces petits défauts. À l’avenir, j’échangerai davantage avec elle. » Comme j’avais réfuté ses propos, ma partenaire n’a plus rien dit. Plus tard, quand j’ai vu Li Yang, j’ai voulu exposer et analyser ses problèmes. Mais dès l’instant où je suis allée la voir, elle a dit que le travail d’évangélisation était à présent très efficace. J’ai vu qu’elle était très proactive dans son devoir. Je n’ai donc que brièvement mentionné son problème de tempérament arrogant et le fait qu’elle limitait les autres. Et j’ai échangé avec elle pour savoir comment traiter correctement les frères et sœurs. Après m’avoir écoutée, elle a dit qu’elle était prête à changer. Je n’ai donc rien ajouté. Par la suite, plusieurs sœurs ont successivement signalé que non seulement Li Yang ne faisait pas de travail concret, mais elle n’échangeait pas sur la vérité pour résoudre les problèmes quand les frères et sœurs avaient des difficultés. Elle se mettait même en colère, les réprimandait et les attaquait, les plongeant dans la négativité. Par conséquent, l’efficacité du travail d’évangélisation a nettement chuté. Je me suis dit : « Ai-je eu vraiment tort d’insister pour qu’elle soit nommée diaconesse ? Puisque cela a été mentionné plusieurs fois par les frères et sœurs, je ne peux plus continuer à m’en tenir à mon point de vue. » Après ça, j’ai regardé l’évaluation que tous avaient faite de Li Yang. J’ai vu qu’elle se basait souvent sur ses nombreuses années d’expérience dans le travail d’évangélisation pour réprimander et attaquer les autres, leur donnant le sentiment d’être contraints et négatifs, incapables d’accomplir leurs devoirs normalement. Quand les autres soulignaient ses problèmes, elle argumentait et se défendait. Plusieurs ont échangé avec elle, mais elle ne l’a pas accepté. J’ai été abasourdie en lisant ces évaluations. Je ne m’attendais pas à ce que les problèmes de Li Yang soient si graves. Après tant d’années de travail, j’ai choisi la mauvaise personne comme diaconesse, j’ai gâché le travail, et j’ai provoqué un tollé chez les autres frères et sœurs. Ça a été difficile pour moi de réaliser tout ça. Par la suite, sur la base du comportement global de Li Yang, il a été déterminé qu’elle ne convenait pas comme diaconesse d’évangélisation, et elle a été démise de ses fonctions.

Après le renvoi de Li Yang, j’ai éprouvé quelque chose d’inexplicable, comme si l’on m’avait giflée violemment au visage. J’ai pensé à toutes les fois où ma partenaire avait parlé des problèmes de Li Yang. Mais comme je n’avais pas pris ça au sérieux, j’avais fortement nui au travail de l’Église. J’éprouvais des remords et de la culpabilité, et je me suis interrogée : « Comment avais-je pu autant me tromper en choisissant Li Yang ? Comment devais-je réfléchir sur ces lacunes, et dans quel aspect de la vérité devais-je entrer ? » J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer pour que je puisse me connaître. J’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Certaines personnes ne cherchent jamais la vérité en accomplissant leur devoir. Elles n’en font qu’à leur tête, agissant obstinément selon leur propre imagination, elles sont toujours arbitraires et irréfléchies et elles ne suivent tout simplement pas la voie de la pratique de la vérité. Que signifie être “arbitraire et irréfléchi” ? Cela signifie, lorsque tu rencontres un problème, agir comme bon te semble, sans réflexion et sans aucune recherche. Rien de ce que dit quelqu’un d’autre ne peut toucher ton cœur ni te faire changer d’avis. Tu ne peux même pas accepter qu’on t’échange sur la vérité, tu t’accroches à tes opinions, sans écouter quand d’autres personnes disent quelque chose de juste, convaincu d’avoir toi-même raison et t’accrochant à tes propres idées. Même si ce que tu penses est correct, tu devrais aussi prendre en compte les opinions des autres, non ? Et si tu ne le fais pas du tout, n’est-ce pas être extrêmement suffisant ? Pour les gens qui sont extrêmement suffisants et rétifs, il n’est pas facile d’accepter la vérité. Si tu fais quelque chose d’incorrect et qu’on te critique en disant : “Tu ne le fais pas conformément à la vérité !” tu réponds : “Même si c’est le cas, c’est quand même comme ça que je vais le faire.” Et alors, tu trouves une raison de faire penser que c’est juste. Si on te fait ce reproche : “En agissant ainsi, tu interfères et tu portes atteinte au travail de l’Église”, non seulement tu n’écoutes pas, mais tu n’arrêtes pas de trouver des excuses : “Je pense que c’est la bonne méthode, donc je vais le faire comme ça.” Quel tempérament est-ce là ? (L’arrogance.) C’est de l’arrogance. Une nature arrogante te rend obstiné. Si tu as une nature arrogante, tu te comporteras de façon arbitraire et irréfléchie, sans te soucier de ce qu’on peut te dire » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Cette parole de Dieu a précisément révélé mon état d’esprit. Je me suis dit que puisque j’étais dirigeante depuis longtemps, que je maîtrisais certains principes, et que j’avais de bons résultats dans mon travail, je comprenais la vérité et pouvais voir clairement les gens et les choses. Par conséquent, j’avais confiance en moi-même. Quand il se passait quelque chose, j’agissais à ma guise, et je ne pensais pas à chercher la vérité. Ma partenaire m’a demandé de vérifier si Li Yang s’était repentie et avait changé, ce qui était conforme aux principes. Mais je n’ai pas accepté et j’ai insisté pour qu’elle m’écoute. Pendant l’élection, j’avais sciemment valorisé mes propres points de vue pour duper les autres. Après l’élection, ma supérieure m’a rappelé que Li Yang ne convenait pas, mais je m’en suis tenue à ma propre opinion avec arrogance et j’ai trouvé des raisons pour réfuter la dirigeante. Une fois devenue diaconesse d’évangélisation, Li Yang limitait les autres en tout. Quand ma partenaire a souligné ce problème une nouvelle fois, je n’ai toujours pas réfléchi à mon comportement. J’estimais qu’elle avait trop peu d’expérience et de connaissances, je ne l’ai donc pas prise au sérieux. J’ai même dit qu’il était normal d’être un peu arrogant quand on avait du calibre. J’ai utilisé ce prétexte pour protéger Li Yang et cautionner ses actes. Je m’accrochais obstinément à ma propre opinion. Je ne regardais pas si elle faisait du travail concret ou causait du trouble, de sorte que tous se sentaient contraints par elle dans leurs devoirs, ce qui a gravement entravé le travail d’évangélisation. J’étais si arrogante et irresponsable ! Comment pouvais-je faire mon devoir avec un tel tempérament ? J’entravais et je perturbais le travail d’Église, je faisais le mal et résistais à Dieu, ce que Dieu déteste. Quand j’en ai eu conscience, j’ai pris peur. Je me suis donc empressée de prier Dieu pour me repentir. Je Lui ai dit que je voulais changer mon état d’esprit et mes points de vue erronés, et chercher les principes relatifs à la sélection du personnel.

Au cours de mes recherches, j’ai lu : « 170 principes de la pratique de la vérité ». Dans le principe 63, intitulé « Principes concernant l’élection des dirigeants et des collaborateurs », il est dit : « On ne doit pas mettre toutes les personnes présentant un tempérament arrogant dans le même sac. Si quelqu’un est capable d’accepter la vérité et de réaliser un travail concret, il peut être élu. » Les personnes ayant un tempérament arrogant peuvent aussi être choisies, mais il y a un prérequis : elles doivent être capables d’accepter la vérité et de faire du travail concret. Même si Li Yang avait du calibre et prêchait bien l’Évangile, son tempérament était particulièrement arrogant, et elle méprisait les autres simplement parce qu’elle avait plus d’expérience qu’eux dans l’évangélisation. Quand on lui signalait ses problèmes, elle ne l’acceptait pas et n’y réfléchissait pas. Au contraire, elle essayait de se justifier. Même si elle semblait l’accepter, elle ne changeait absolument pas par la suite. Ce n’était pas quelqu’un qui acceptait la vérité. Elle a même utilisé son statut pour limiter et attaquer les frères et sœurs, les faisant vivre dans la négativité, ce qui a gravement affecté le travail d’évangélisation. Des gens comme elle, qui perturbent et ne peuvent pas faire de travail concret, ne conviennent pas à la fonction de diacre d’évangélisation, même s’ils sont talentueux. De plus, quand j’ai choisi Li Yang, j’avais un point de vue erroné. Je pensais que si quelqu’un avait de l’expérience et qu’il était efficace dans le travail d’évangélisation, il pouvait être élu diacre d’évangélisation. Mais tout ça sortait directement de mon imagination. Le fait que Li Yang puisse introduire de nouveaux croyants en prêchant l’Évangile prouvait seulement qu’elle était douée pour le travail d’évangélisation, mais pas qu’elle convenait bien pour le superviser. Peu importait son expérience, si elle avait une mauvaise humanité, qu’elle limitait et attaquait les autres à cause de ses tempéraments sataniques, et qu’elle n’acceptait pas d’être émondée ou traitée, cela serait alors problématique. Utiliser une telle personne ne pouvait qu’entraver et perturber le travail de l’Église. Quand j’étais confrontée à quelque chose, je ne cherchais pas la vérité. Je regardais les gens et les choses en me basant sur mes propres notions et ma propre imagination. En quoi cela était-il croire en Dieu ? En y réfléchissant, j’ai éprouvé de la tristesse tout au fond de mon cœur. J’ai prié Dieu, Lui disant que je désirais chercher les principes de la vérité, et ne plus agir arbitrairement, selon ma propre volonté.

Même si j’avais le désir de changer, ma propre volonté était encore trop forte. J’ai donc recommencé à commettre les mêmes erreurs. Un jour, alors que ma dirigeante s’informait sur notre travail, elle a vu que Sœur Xu Jie, la superviseuse chargée de la production littéraire, avait un calibre médiocre. Elle avait été formée pendant longtemps, mais ne progressait pas de manière évidente, et ne travaillait pas efficacement. Ma dirigeante m’a suggéré de trouver rapidement quelqu’un de meilleur calibre à former, et elle a dit que ce n’était pas grave si cette personne avait peu d’expérience. J’ai pensé : « Même si Xu Jie n’a pas un calibre élevé, elle fait ce devoir depuis longtemps et elle est responsable. Elle est donc meilleure que n’importe qui, qui ne connaîtrait pas ce travail. Les nouveaux ne comprennent pas les principes et n’ont pas d’expérience, cela prendrait donc du temps de les former. Xu Jie est toujours mieux pour cette fonction. Elle est peut-être simplement inefficace ces derniers temps parce qu’elle a un mauvais état d’esprit. Une fois qu’elle se sera adaptée, ses résultats devraient naturellement progresser. » Je n’ai donc pas transféré Xu Jie. Un peu plus tard, la dirigeante m’a envoyé une autre lettre me demandant de transférer Xu Jie, et recommandant Sœur Xin Yu, disant qu’elle avait un bon calibre et de bonnes compétences rédactionnelles. Elle avait fait le même travail auparavant, et elle méritait d’être formée. J’ai vu que Xin Yu croyait en Dieu depuis peu de temps et avait peu d’expérience. J’avais des doutes quant à sa capacité à vraiment gérer le travail. Ayant ça à l’esprit, j’ai insisté pour garder Xu Jie et ne pas former Xin Yu. Ce n’est qu’à la fin du mois que j’ai découvert que la production littéraire était presque au point mort. Ma dirigeante m’a traitée, en disant que j’insistais trop sur mon point de vue, qu’elle avait suggéré le transfert de Xu Jie à deux reprises, et la formation de Xin Yu, mais que je ne l’avais pas fait, ce qui avait gravement entravé la production littéraire. En entendant ça, je me suis sentie très mal. Ma dirigeante m’avait rappelé à deux reprises que Xu Jie avait un calibre médiocre et qu’elle n’était pas apte à être formée. Pourquoi n’arrivais-je pas à l’accepter ? Pourquoi j’insistais toujours pour gérer le personnel comme bon me semblait ? Résultat, mes actes avaient causé un énorme préjudice à notre travail. Pleine de remords, j’ai donc prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je puisse réfléchir sur mes problèmes.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Tu sers Dieu avec ton caractère naturel et en fonction de tes préférences. En plus, tu penses toujours que ce que tu es prêt à faire réjouit Dieu et que ce que tu n’es pas prêt à faire est l’objet de la haine de Dieu ; ton travail est entièrement guidé par tes propres préférences. Peut-on appeler cela servir Dieu ? En fin de compte, ton tempérament de vie ne changera pas du tout ; au contraire, ton service te rendra encore plus têtu, enracinant ainsi en profondeur ton tempérament corrompu et, de ce fait, à l’intérieur de toi-même, seront formées des règles pour servir Dieu basées sur rien d’autre que ton propre caractère et sur des expériences découlant de ton service selon ton propre tempérament. Ce sont les expériences et les leçons de l’homme. C’est la philosophie de l’homme sur la vie dans le monde. Des gens de ce genre peuvent être classés parmi les pharisiens et les responsables religieux. S’ils ne se réveillent jamais ni ne se repentent, alors se transformeront sûrement en ces faux Christs et antéchrists qui trompent les gens dans les derniers jours. Les faux Christs et les antéchrists dont on a parlé seront issus de gens comme eux. Si ceux qui servent Dieu suivent leur propre caractère et agissent selon leur propre volonté, alors ils courent le risque d’être chassés n’importe quand. Ils tomberont devant Dieu, ceux qui se servent de leurs nombreuses années d’expérience acquise au service de Dieu pour séduire le cœur des gens, leur faire la morale et les contrôler, pour s’élever eux-mêmes, ceux qui jamais ne se repentent, ne se confessent, ni ne renoncent aux avantages que procure la position. Ce sont des gens de même type que Paul, se prévalant de leur ancienneté et exhibant leurs qualités. Dieu ne conduira pas ce type de personnes à la perfection. Ce genre de service fait obstacle à l’œuvre de Dieu. Les gens s’accrochent toujours à ce qui est ancien. Ils s’accrochent aux notions du passé, à tout ce qui appartient au passé. C’est un sérieux obstacle à leur service. Si tu ne peux pas t’en débarrasser, ces choses obstrueront toute ta vie. Dieu ne te félicitera pas le moins du monde, même si tu cours à t’en briser les jambes ou travailles à t’en briser les reins, et même si tu es martyrisé dans le cadre de ton service pour Dieu. Bien au contraire : Il dira que tu es un malfaiteur » (« Le service religieux doit être éliminé », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Quand une personne n’aime pas la vérité et agit fréquemment en suivant sa propre volonté, alors elle offensera souvent Dieu. Dieu la détestera, la rejettera et la mettra de côté. Ce que fait ce genre de personne échoue souvent à obtenir l’approbation de Dieu, et si cette personne ne connaît aucun repentir, alors sa punition n’est pas loin » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). En méditant sur ces paroles de Dieu, j’ai eu un peu peur. Je pensais que, puisque je faisais mon devoir depuis longtemps et que j’avais de l’expérience, je comprenais la vérité. Je considérais et pratiquais donc mes notions comme si c’était la vérité, et je considérais mon expérience professionnelle comme essentielle. Résultat, j’étais devenue de plus en plus arrogante. Quand il m’arrivait quelque chose, je n’avais pas de place pour Dieu dans mon cœur. Je ne cherchais pas les principes de la vérité, je n’acceptais pas les suggestions, et j’agissais à ma guise avec obstination. Tout ça nuisait au travail de l’Église. J’ai finalement compris qu’avoir de l’expérience ne signifiait pas comprendre la vérité et posséder ses réalités. En ne poursuivant pas la vérité et en agissant selon ma propre expérience et volonté, je ne peux que perturber le travail de l’Église. La vérité règne dans la maison de Dieu, et la vérité est le critère de nos actions. Mais je prenais toujours, à tort, ma propre expérience et volonté pour la vérité. En quoi était-ce la foi en Dieu ? C’était la foi en soi-même ! J’ai pensé au fait que les antéchrists chassés de l’Église étaient tous arrogants et arbitraires. Dans leurs devoirs, ils ignoraient les principes de la maison de Dieu et agissaient de façon inconsidérée. Et les autres avaient beau le leur rappeler ou les traiter, ils ne se repentaient jamais. Au final, ils perturbaient gravement le travail de l’Église, et finissaient par être chassés et bannis. N’avais-je pas le même tempérament que ces antéchrists ? Si ! Je suivais aussi le chemin d’un antéchrist ! J’éprouvais beaucoup de regrets et de culpabilité, et je me haïssais pour mon arrogance.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai appris comment pratiquer. Ces paroles de Dieu disent : « Quelle pratique peux-tu mettre en place pour éviter d’être arbitraire et irréfléchi ? Tu dois d’abord avoir une attitude d’humilité, mettre de côté ce que tu crois être juste et laisser tout le monde échanger. Même si tu crois que ta façon de faire est la bonne, tu devrais arrêter d’insister. C’est une forme d’amélioration ; cela démontre une attitude de recherche de la vérité, de négation de soi et de satisfaction de la volonté de Dieu. Une fois que tu as cette attitude, en même temps que tu n’adhères pas à ta propre opinion, tu dois prier, rechercher la vérité auprès de Dieu, puis chercher une base dans les paroles de Dieu, déterminer comment agir sur la base des paroles de Dieu. C’est la pratique la plus appropriée et la plus juste. Lorsque les gens recherchent la vérité et soulèvent un problème pour que tout le monde échange et cherche une réponse, c’est là que le Saint-Esprit apporte l’éclairage. Dieu éclaire les gens suivant les principes, Il fait le point sur ton attitude. Si tu campes obstinément sur tes positions indépendamment du fait que tes idées soient justes ou erronées, Dieu te dissimulera Sa face et t’ignorera ; Il fera en sorte que tu te heurtes à un mur, Il t’exposera et révélera ton visage hideux. Si, par contre, ton attitude est correcte, ni insistante dans ton sens, ni suffisante, ni arbitraire ou irréfléchie, mais que tu as une attitude de recherche et d’acceptation de la vérité, que tu échanges là-dessus avec tout le monde, alors le Saint-Esprit Se mettra à œuvrer parmi vous, et peut-être te conduira-t-Il vers la compréhension grâce aux paroles de quelqu’un. Parfois, quand le Saint-Esprit t’éclaire, il t’amène à comprendre le cœur d’une question en quelques mots ou phrases seulement, ou en te donnant un sens. Tu te rends compte à cet instant que ce à quoi tu t’accrochais est erroné et, au même moment, tu comprends la manière la plus appropriée d’agir. En ayant atteint un tel niveau, as-tu réussi à éviter de faire le mal et de subir les conséquences d’une erreur ? Comment y parvient-on ? Tu n’y parviens que lorsque tu as un cœur qui craint Dieu et que tu cherches la vérité avec un cœur d’obéissance. Une fois que tu auras reçu l’éclairage du Saint-Esprit et déterminé les principes de pratique, ta pratique sera conforme à la vérité et tu seras capable de satisfaire la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, nous pouvons voir que, quoi qu’il nous arrive, nous devons continuer à craindre Dieu, chercher la volonté de Dieu, et chercher les principes de la vérité. En particulier quand nos frères et sœurs font des suggestions différentes des nôtres, nous devons d’abord nous mettre en retrait et les accepter. Même si nous pensons avoir raison, nous devons renoncer à nous-mêmes, chercher, et échanger avec nos frères et sœurs. Il n’y a qu’ainsi que nous pourrons obtenir l’orientation et l’éclairage de Dieu. Je croyais en Dieu depuis des années. Pourtant, encore aujourd’hui, je ne parviens pas à accepter les suggestions qui sont conformes à la vérité. Je vivais encore complètement selon mon tempérament arrogant. Même si j’étais très pauvre, pitoyable, souillée et corrompue, je pensais toujours fièrement être quelqu’un de bien, et je croyais toujours fortement en moi-même quand j’agissais. En pensant à ça, j’ai compris que c’était indécent. Je me suis résolue à ne plus jamais me faire confiance, à chercher les principes de la vérité et à échanger avec les autres pour toute chose, afin de bien accomplir mon devoir.

Après ça, j’ai commencé à chercher comment organiser, de manière raisonnable, les devoirs de tous sur la base du calibre et des forces de chacun. J’ai trouvé ces paroles de Dieu : « Chaque personne doit accomplir les devoirs qui lui sont attribués, en profitant pleinement de ses capacités individuelles. Tu dois arranger pour chacun des tâches adaptées, en fonction de ses dons et de ses talents, de la qualité de son calibre, de son âge et de l’ancienneté de sa croyance en Dieu. Tu dois trouver un programme sur mesure pour chaque type de personne et moduler tes programmes d’une personne à l’autre, pour que ces personnes puissent accomplir leur devoir dans la maison de Dieu et exercer leurs fonctions dans la plus large mesure possible » (« Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ? », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « Certains croient qu’ils sont doués pour écrire, alors ils exigent énergiquement de le faire. Bien sûr, la maison de Dieu ne les laissera pas perdre courage, la maison de Dieu chérit les individus talentueux et quels que soient les dons et les compétences des gens, la maison de Dieu leur donnera la possibilité de les utiliser, et ainsi l’Église s’arrange pour leur permettre d’accomplir une œuvre littéraire. Mais après un certain temps, on découvre qu’en réalité, ils ne possèdent pas cette compétence et sont incapables de s’acquitter correctement de ce devoir : ils sont totalement inefficaces. Leurs compétences et leur calibre les rendent totalement incompétents à ce poste. Alors que faire dans de telles circonstances ? Est-il possible de simplement les supporter et de leur dire : “Tu es passionné, et bien que tu ne possèdes pas beaucoup de talent et que tu sois de calibre moyen, tant que tu le souhaites et que tu n’es pas réticent à travailler dur, la maison de Dieu te supportera et te laissera continuer à accomplir ce devoir. Si tu ne le fais pas bien, ce n’est pas grave. La maison de Dieu fermera les yeux, et il n’y a pas besoin de te remplacer” ? Est-ce le principe selon lequel la maison de Dieu gère les affaires ? Évidemment pas. Dans de telles circonstances, des tâches appropriées leur sont normalement attribuées en fonction de leur calibre et de leurs points forts : c’est une chose. Mais il ne suffit pas de dépendre uniquement de cela, car dans de nombreux cas, les gens eux-mêmes ne savent pas quelle tâche ils sont aptes à accomplir, et même s’ils pensent qu’ils sont bons dans ce domaine, ce n’est pas nécessairement correct, ils doivent donc essayer et être formés pendant un certain temps. Décider selon qu’ils sont efficaces ou non est la bonne chose à faire. Si une période de formation n’a aucun effet et qu’il n'y a pas de progrès, cela signifie qu’il n’y a aucun intérêt à ce qu’ils soient cultivés, que des ajustements doivent être apportés aux tâches et qu’il faut leur réserver une tâche appropriée. Réorganiser et ajuster les tâches des personnes de cette manière est la bonne chose à faire, et c’est également conforme aux principes » (« Section 12 », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dans cette parole de Dieu, j’ai compris que l’Église organisait les devoirs en se basant sur l’humanité, le calibre et les talents de chacun, de sorte que chacun puisse s’acquitter au mieux de son rôle, à l’endroit qu’il convient. Certains font des travaux littéraires, mais après avoir été formés pendant un moment, ils ne progressent toujours pas. Ils manquent de calibre et ne sont pas à la hauteur du travail, et ne peuvent donc pas poursuivre dans cette fonction. Il faudrait plutôt leur prévoir un devoir qui soit basé sur leur calibre, ce qui serait bénéfique à la fois pour eux et pour le travail de l’Église. Selon les principes, même si Xu Jie avait une bonne humanité et portait un fardeau dans son devoir, elle avait un calibre médiocre. Ainsi, elle avait beau faire des travaux littéraires depuis des années, les progrès étaient lents, ce qui signifiait qu’elle ne convenait vraiment pas pour ce travail. Même si Xin Yu croyait depuis moins longtemps que Xu Jie, elle comprenait vraiment la vérité, était perspicace, avait un bon calibre, et aimait écrire. Elle avait beau ne pas être encore qualifiée pour ce travail, après une formation d’un certain temps, elle pourrait progresser et devenir compétente. Quand j’ai eu connaissance des principes relatifs à la sélection et la formation du personnel, j’ai chargé Xin Yu des travaux littéraires, et j’ai transféré Xu Jie vers un autre devoir. Au bout d’un certain temps, nos travaux littéraires se sont peu à peu améliorés.

Plus tard, j’ai remarqué que Sœur Wang Chen, qui faisait partie d’un autre groupe, écrivait bien, et j’ai pensé qu’elle pourrait être formée pour les travaux littéraires. Je l’ai donc recommandée. Toutefois, ma partenaire a dit qu’elle était arrogante et suffisante, qu’elle avait tendance à limiter les gens, et qu’elle faisait toujours en sorte que les autres l’écoutent : elle ne convenait donc pas. J’ai été un peu contrariée d’entendre ça, et je me suis dit : « Il est vrai que Wang Chen était un peu arrogante et avait tendance à limiter les gens, mais tout ça, c’est du passé. Maintenant, elle accepte d’être émondée et traitée, et a montré du changement. Je pense qu’elle convient tout à fait pour les travaux littéraires. » Je m’en suis donc tenue à mon point de vue, mais ensuite, je me suis dit : « J’ai toujours choisi les gens selon mon bon vouloir, ce qui a nui au travail de l’Église. À présent, je nomme encore Wang Chen sans chercher les principes. J’ai pris cette décision unilatéralement. J’agis encore arbitrairement ! Je ne peux plus m’en tenir à mon propre point de vue. Je dois chercher la vérité en cela. Pour prendre cette décision, la seule manière juste de procéder, c’est de suivre les principes. » Par la suite, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Autre type de personnes que l’on peut promouvoir et former : ceux qui possèdent des talents ou des dons particuliers et qui ont acquis la maîtrise d’un savoir-faire ou de compétences. Quelle est la norme que la maison de Dieu exige pour cultiver de telles personnes et en faire des chefs d’équipe ? Tout d’abord, en ce qui concerne leur humanité, il faut seulement qu’elles soient relativement passionnées par des choses positives ; il ne doit pas s’agir de personnes malveillantes. Certains pourraient demander : “Pourquoi ne sont-elles pas tenues d’être des gens qui aiment la vérité ?” Parce que les superviseurs des équipes ne sont ni des dirigeants ni des ouvriers et qu’ils n’abreuvent pas non plus les gens. Exiger d’eux qu’ils respectent la norme de l’amour de la vérité serait trop demander, et ce serait hors de portée pour la plupart des gens. Ce n’est pas exigé des personnes qui effectuent des travaux administratifs ou des tâches spécialisées : si c’était le cas, ce serait hors de portée pour la plupart d’entre eux, seuls quelques-uns seraient admissibles, donc les normes doivent être abaissées. Tant que les gens sont compétents dans un certain domaine et capables d’assumer le travail, et qu’ils ne commettent pas de mal et ne causent aucune interférence, cela suffit. Pour ces personnes, qui ont du savoir-faire pour certaines compétences ou pour certaines tâches et qui ont des points forts, quand elles effectuent un travail qui nécessite une certaine familiarité avec la compétence et qui est lié à leur profession dans la maison de Dieu, il suffit qu’elles soient relativement candides et intègres, qu’elles ne soient pas malveillantes, qu’elles n’aient pas une compréhension erronée ou absurde, qu’elles soient capables de supporter des épreuves et qu’elles soient prêtes à payer un prix » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). La maison de Dieu forme les gens ayant des compétences particulières en se basant sur ce principe : ils doivent avoir une humanité acceptable, une compréhension non déviante, considérer leurs devoirs avec sérieux, et aimer les choses positives. Wang Chen avait un tempérament un peu arrogant, mais si ce que les autres suggéraient était juste et conforme à la vérité, elle l’acceptait. Elle était douée pour les travaux littéraires, pouvait souffrir et payer un prix dans son devoir, et défendait le travail de l’Église. Elle était donc en phase avec ce principe. Plus tard, j’ai utilisé ce principe pour échanger avec ma supérieure et plusieurs partenaires sur mes points de vue : tous ont accepté que Wang Chen soit formée. Je l’ai donc chargée des travaux littéraires. Elle a chéri cette opportunité et a obtenu de bons résultats dans son nouveau devoir. J’ai compris que lorsque nous cherchons la volonté de Dieu en tout et faisons nos devoirs selon les principes de la vérité, nous obtenons l’orientation du Saint-Esprit et notre cœur est léger.

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