Les persécutions que j’ai subies en raison de ma foi
Par Zhao Ming’en, ChineIl était plus de 20 heures un soir de mai 2003, et je venais de rentrer de mon devoir. Trois policiers ont fait...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Un matin d’avril 2009, vers 9 heures, Sœur Ding Ning et moi avons été agressées par huit hommes au moment où nous sortions dans la rue après une réunion. Sans dire un seul mot, ils nous ont immédiatement mis les mains derrière le dos, se sont emparés de nos sacs et de plus de 40 000 yuan de fonds de l’Église. J’ai été complètement prise au dépourvu et avant d’avoir le temps de réagir, j’étais déjà escortée dans leur véhicule. Peu après, j’ai entendu une femme dire : « Nous détenons les suspectes. » Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé que nous avions été appréhendées par la police. J’étais folle de rage qu’ils nous aient volé une telle somme d’argent provenant des fonds de notre Église et j’ai pensé, « Ces policiers nous ont arrêtées arbitrairement et ont pris notre argent en plein jour – où est l’État de droit ? » J’étais un peu effrayée et mon cœur battait la chamade, alors j’ai sans cesse prié Dieu. Je Lui ai demandé de protéger mon cœur afin de ne pas Le trahir comme Judas quelles que soient les tortures et les interrogations que les policiers me faisaient subir, et afin de rester ferme dans mon témoignage de Lui. Après la prière, un sentiment de calme m’a quelque peu envahie.
Les policiers nous ont emmenées dans un endroit isolé et nous ont séparées pour l’interrogatoire. L’atmosphère dans la salle d’interrogatoire était sombre et menaçante, et les policiers à l’intérieur paraissaient diaboliques et sinistres. Un des policiers a commencé l’interrogatoire en demandant : « Êtes-vous dirigeante d’Église ? Quelle est votre relation avec Ding Ning ? Comment vous êtes-vous rencontrées ? Est-elle votre supérieure ? » J’ai répondu en disant : « Je ne suis pas dirigeante et je ne sais pas qui est cette “Ding Ning” dont vous parlez. » Cela l’a rendu furieux. Il m’a giflée, puis m’a donné deux coups de pied avant de crier : « On dirait que je vais devoir employer la méthode forte pour que vous vous confessiez. » Après avoir dit ça, il a commencé à me frapper plusieurs fois au visage. J’ai perdu le compte du nombre de coups qu’il m’a porté – mes lèvres étaient en sang, mon visage était tellement enflé que j’en étais défigurée, et j’étais anéantie par une douleur fulgurante. Mais il ne s’est pas adouci pour autant et les coups de poings ont continué à pleuvoir sur ma tête, me laissant avec une bosse douloureuse au front. Je me disais : « Ils sont si impitoyables dans leurs coups. Que ferai-je si la brutalité de ces coups entraîne une commotion cérébrale ? Et s’ils me frappent au point que je subisse de graves lésions cérébrales ? Comment pourrai-je alors continuer à croire en Dieu ? » Plus je pensais à cela, plus j’avais peur. J’ai prié Dieu en silence, Lui demandant de protéger mon cœur. Après la prière, je me suis souvenue de ce passage des paroles de Dieu : « Qui de l’humanité tout entière ne bénéficie pas d’une attention de la part du Tout-Puissant ? Qui ne vit pas sous la prédestination du Tout-Puissant ? La vie et la mort de l’homme adviennent-elles par son propre choix ? L’homme a-t-il le contrôle de son propre destin ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 11). Dieu est le Créateur et Il règne sur toutes choses. Ma vie était entre Ses mains et Satan n’avait pas son mot à dire sur le fait que je puisse être paralysée ou battue au point de subir des lésions cérébrales. J’étais prête à mettre ma vie entre les mains de Dieu. En prenant conscience de cela, je me suis sentie un peu plus en paix et je me suis dit : « Ces démons feraient mieux d’arrêter de penser qu’ils obtiendront la moindre information de moi. Jamais je ne cèderai ! »
Après cela, les policiers m’ont emmenée dans un hôtel et ont continué à m’interroger. Une policière m’a hurlé dessus, en me demandant : « Quel est ton nom ? Chez combien de familles d’accueil as-tu séjourné ? Qui connais-tu ? Où l’Église conserve-t-elle ses fonds ? » Comme je ne répondais pas, elle s’est précipitée sur moi, m’a giflée deux fois et m’a obligée à enlever mes chaussures avant de piétiner mes orteils avec ses chaussures en cuir. Une douleur fulgurante a aussitôt parcouru tout mon corps et je n’ai pas pu m’empêcher de crier de douleur. Elle a piétiné mes orteils en sang en disant : « Si tu ne supportes pas la douleur, dis-nous juste ce que nous voulons entendre ! » La douleur était vraiment insupportable, alors j’ai invoqué Dieu, « Ô mon Dieu ! S’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, ils ne me laisseront pas tranquille. Je crains de ne pas pouvoir supporter leur torture. S’il Te plaît, guide-moi. » Après la prière, je me suis soudain souvenue que Dieu était mon bouclier et qu’Il guidait mon chemin, alors qu’avais-je à craindre ? La police avait beau me torturer, je ne trahirais pas Dieu et ne vendrais pas l’Église. Voyant que je ne parlais toujours pas, un autre policier m’a menottée dans le dos et a tiré mes mains de force vers le haut pendant qu’il m’interrogeait. J’ai aussitôt ressenti une douleur dans mon bras comme s’il s’était démis. Rapidement, le dessus de mes mains a commencé à sensiblement enfler. Un autre policier m’a menacée : « Si tu ne te mets pas à parler, nous allons te déshabiller, accrocher un panneau autour de ton cou et te mettre sur le toit d’un fourgon de police pour t’exhiber en ville. Nous verrons s’il te reste encore une quelconque dignité après ça ! » En entendant cela, je me suis vraiment inquiétée et j’ai pensé : « Ces démons sont véritablement malfaisants et il semblerait qu’ils soient capables de tout. Si vraiment ils me déshabillent et m’exhibent en ville, comment pourrais-je me montrer en public et continuer à vivre après cela ? » Au moment où mon sentiment de faiblesse et de désarroi était au plus haut, je me suis souvenue de l’hymne des paroles de Dieu « Dieu souffre un grand tourment pour le salut de l’homme » : « Cette fois, Dieu est devenu chair pour accomplir l’œuvre qu’Il n’a pas encore terminée, juger cette ère et la clôturer, sauver l’homme d’un océan de souffrances, conquérir entièrement l’humanité et changer les tempéraments de vie des gens. Nombreuses sont les nuits sans sommeil que Dieu a endurées pour libérer l’homme de la souffrance et des forces obscures qui sont aussi noires que la nuit, et pour le travail de l’humanité. Il est descendu des endroits les plus élevés aux endroits les moins élevés pour vivre dans cet enfer humain et passer Ses jours avec les hommes. Dieu ne S’est jamais plaint de l’indigence parmi les hommes et n’a jamais non plus trop demandé aux hommes ; au lieu de cela, Il a enduré la plus grande humiliation tout en accomplissant Son œuvre. Afin que toute l’humanité puisse bientôt jouir du repos, Dieu a enduré l’humiliation et souffert l’injustice pour venir sur terre et est personnellement entré dans la tanière du tigre pour sauver l’humanité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’étais profondément émue. Dieu est saint – pour sauver l’humanité, qui avait été profondément corrompue par Satan, Il S’est fait chair à deux reprises. Il est d’abord venu pour racheter l’humanité et a été crucifié, subissant un insupportable tourment. Dans les derniers jours, Il S’est de nouveau incarné en Chine, a subi des persécutions et des chasses à l’homme par le PCC ainsi que des condamnations, des calomnies et des rejets de la part du monde religieux, tout cela pour sauver complètement l’humanité de ses péchés. Dieu a enduré tout cela en silence et continue d’exprimer des vérités et d’œuvrer pour nous sauver – Son amour pour nous est vraiment si grand. J’ai eu beaucoup de chance d’accepter l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et de jouir de l’approvisionnement des paroles de Dieu, donc je savais que je devais rendre l’amour de Dieu. Ayant pris conscience de cela, je savais que la douleur et l’humiliation avaient un sens et de la valeur : il s’agissait là d’endurer la persécution au nom de la justice. J’ai prié Dieu en silence : « Oh Dieu ! Les policiers auront beau m’humilier, je resterai ferme dans mon témoignage pour Te satisfaire ! » Après la prière, je n’avais plus aussi peur. Après cela, les policiers avaient beau me menacer, je ne disais pas un mot et ils n’avaient pas d’autre choix que de s’en aller.
Quelques jours plus tard, quand les policiers ont conclu qu’ils ne pourraient pas tirer la moindre information de moi, ils m’ont envoyée dans un centre de détention. Dès que je suis arrivée, une policière m’a intentionnellement humiliée en m’ordonnant de retirer tous mes vêtements et de tourner en rond, ainsi que de m’accroupir, les mains derrière la tête, et de faire des sauts de grenouille. Quarante-deux jours plus tard, j’ai été accusée à tort de « recourir à une secte pour saper l’application de la loi » et condamnée à un an et demi de rééducation par le travail. Cela allait être extrêmement difficile de passer plus d’un an sans lire les paroles de Dieu, me réunir, échanger et faire mon devoir, pensais-je. J’ai prié Dieu en silence : « Ô mon Dieu ! Je ne sais pas quel tourment m’attend et si je pourrais le supporter. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ton intention, et pour que je puisse tenir bon dans cet environnement. » Après la prière, je me suis souvenue de ce passage des paroles de Dieu : « Ne te décourage pas, ne sois pas faible, et Je rendrai les choses claires pour toi. La route vers le royaume n’est pas si lisse ; rien n’est si simple ! Tu veux que les bénédictions viennent à toi facilement, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, tout le monde aura des épreuves amères à affronter. Sans de telles épreuves, le cœur aimant que vous avez pour Moi ne deviendra pas plus fort et vous n’aurez pas un amour vrai pour Moi. Même si ces épreuves sont constituées simplement de circonstances mineures, tout le monde doit passer à travers ; c’est juste que la difficulté des épreuves variera d’une personne à une autre. Les épreuves sont une bénédiction de Ma part, et combien d’entre vous viennent souvent devant Moi quémander à genoux Mes bénédictions ? Enfants stupides ! Vous pensez toujours que quelques paroles propices comptent comme Ma bénédiction, mais vous ne reconnaissez pas que l’amertume est l’une de Mes bénédictions. Ceux qui partagent Mon amertume partageront certainement Ma douceur. C’est Ma promesse et Ma bénédiction pour vous » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à prendre conscience que cet environnement m’aiderait à perfectionner ma foi et à renforcer ma volonté d’endurer la souffrance. Ce n’est qu’en passant par la souffrance que je pourrais prier, me fier davantage à Dieu et me rapprocher de Lui. Bien que je ne puisse pas lire les paroles de Dieu ni me réunir et échanger avec des frères et sœurs pendant l’année et demie à venir, Dieu serait toujours avec moi. Je devais donc me fier à Dieu et rester ferme dans mon témoignage pour humilier Satan. Après avoir compris l’intention de Dieu, j’ai ressenti un sens renouvelé de ma foi et de ma force. Pendant mon séjour en camp de travail, je priais souvent Dieu et réfléchissais à Ses paroles. Grâce à la direction des paroles de Dieu, j’ai pu surmonter les longues journées de ma détention.
Après ma libération, j’ai recommencé à faire mon devoir. Mais en octobre 2013, j’ai de nouveau été arrêtée. Ce jour-là, vers 16 heures, je rentrais juste de mon travail d’évangélisation et je descendais du bus, quand un groupe de trois personnes m’a attaquée et plaquée au sol. L’un d’eux a dit : « Ça fait quelques années maintenant, tu me reconnais quand même ? Pourquoi ne viens-tu pas faire un petit tour avec nous ? » J’ai immédiatement paniqué, me disant : « Là, je suis dans le pétrin. Maintenant que la police m’a arrêtée, elle ne me laissera certainement pas m’en sortir facilement. » Ils m’ont forcée à monter dans leur voiture de patrouille et se sont assis de chaque côté de moi, en maintenant mes mains en bas pour que je ne puisse pas bouger. Après cela, j’ai été envoyée dans un centre de lavage de cerveau et j’étais accompagnée par deux « escortes » en permanence. Là-bas, pour m’obliger à trahir Dieu, de 7 h 30 à 19 h, on me forçait à regarder des vidéos qui blasphémaient Dieu et discréditaient l’Église, ainsi que des vidéos qui louaient le PCC. Les escortes me surveillaient 24 heures sur 24 et je n’avais pas le droit de prier ni même de fermer la porte en allant aux toilettes. Ces longues heures de lavage de cerveau et de surveillance constante m’ont laissée un sentiment de répression – tous les jours, j’étais anxieuse et sur les nerfs, et j’étais terrifiée à l’idée de tomber dans le piège de Satan si je ne faisais pas attention. Je priais simplement Dieu sans arrêt et L’implorais de protéger mon cœur.
Un jour, Chen, qui supervisait les séances de lavage de cerveau, m’a apporté un exemplaire de « La Parole apparaît dans la chair » et a dit : « C’est le livre de ton Église – penses-tu toujours que c’est la parole de Dieu ? C’est clairement écrit par un homme quelconque. » J’ai pris le livre des paroles de Dieu et j’ai pensé : « Chacune des paroles de Dieu est la vérité ; vous, démons, ne croyez pas en Dieu, alors comment pourriez-vous comprendre Ses paroles ? » J’ai ouvert le livre et j’ai vu le passage suivant : « À cette étape de l’œuvre, nous avons besoin d’une très grande foi et d’un très grand amour. Nous pouvons trébucher à la moindre négligence, car cette étape de l’œuvre est différente de toutes les précédentes : ce que Dieu parfait, c’est la foi des gens, qui est aussi bien invisible qu’intangible. Ce que Dieu fait, c’est de convertir les paroles en foi, en amour et en vie » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le chemin… (8)). En lisant ces paroles, j’ai ressenti l’encouragement et le réconfort de Dieu. L’œuvre de Dieu dans les derniers jours est l’œuvre des paroles. Il arrange toutes sortes de situations pour permettre aux gens de faire l’expérience de Ses paroles, permettant à ces paroles de devenir une partie d’eux-mêmes, de devenir leur vie. C’est ainsi que Dieu sauve et perfectionne l’humanité. Je pensais à la façon dont les paroles de Dieu m’avaient donné la foi et la force de surmonter les abus des démons lors de la torture et du tourment de ma première arrestation. Maintenant, lors de cette arrestation, alors que j’étais tourmentée, angoissée et réprimée, faisant l’objet d’une surveillence constante, et qu’on me lavait le cerveau avec des hérésies et des faussetés, Dieu avait fait le nécessaire pour que le policier me montre une copie de Ses paroles, ce qui me remplissait de foi et de force. Malgré ces supplices dangereux qui m’accablaient dans cette prison infernale, je ne me sentais vraiment pas seule. Je savais que Dieu me protégeait toujours et qu’Il utilisait Ses paroles pour me guider. Après cela, les policiers avaient beau essayer de me laver le cerveau avec les hérésies et les faussetés de Satan, je calmais sciemment mes pensées devant Dieu, priais et me fiait à Lui pour ne pas tomber dans les pièges de Satan. Un policier m’a montré une photo d’une sœur et a demandé si je la reconnaissais. Comme je ne répondais pas, il a tenté de m’intimider et de me piéger en disant : « Les autres t’ont déjà vendue. Ils nous ont dit que tu étais dirigeante, mais te voilà encore à essayer de les protéger. Ils ont tous déjà avoué et ont été renvoyés chez eux. Tu es juste stupide de ne pas parler et tu vas purger une très, très longue peine de prison ! Plus vite tu commences à parler, plus vite nous pourrons te renvoyer chez toi. » J’étais choquée d’entendre cela, me disant : « Quelqu’un m’a vendue ? Alors les policiers doivent tout savoir sur moi ! Si je ne me mets pas à parler, il se pourrait vraiment que je purge une longue peine. Je peux peut-être juste leur livrer quelques détails insignifiants. Comme ça, si je dois vraiment aller en prison, je pourrais au moins obtenir une peine réduite et je n’aurais à souffrir autant. » Mais j’ai alors pensé : « Si je leur livre des détails, ne vais-je pas trahir Dieu et vendre mes frères et sœurs ? Ça ne va pas, je ne peux rien leur dire ! » Je me suis alors rappelée les paroles de Dieu qui disent : « À l’avenir, J’infligerai des représailles à chaque personne selon ce qu’elle a fait. J’ai dit tout ce qu’il y avait à dire, car c’est précisément l’œuvre que J’accomplis » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les méchants seront forcément punis). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre comment Il traitait les gens en fonction de la manière dont ils ont agi. Si je venais à vendre mes frères et sœurs, j’agirais comme un Judas éhonté et Dieu me maudirait et me punirait. Si d’autres me vendaient, c’était là leur malfaisance, mais je ne pouvais pas trahir Dieu ou vendre d’autres frères et sœurs. Je me suis rappelée comment une sœur avait été arrêtée, soumise à des tortures brutales, et avait purgé neuf ans de prison. Mais elle n’a jamais cédé à Satan et continué à faire son devoir lorsqu’elle avait été relâchée. Bien qu’ayant expérimenté la souffrance, elle était restée ferme dans son témoignage et Dieu L’avait approuvée. Il y avait aussi Pierre qui, à l’ère de la Grâce, avait été crucifié la tête en bas après avoir été arrêté et avait témoigné de son amour de Dieu. Me rappelant ces histoires, je me suis sentie profondément encouragée et mon cœur s’est rempli de foi et de force. J’ai pris une résolution en silence : peu importe combien de temps je dois rester en prison, je ne trahirai jamais Dieu et ne vendrai mes frères et sœurs !
Par la suite, ils ont continué à m’interroger, demandant : « Avec qui es-tu en contact ? Qui est ta supérieure ? Où vit-elle ? » Comme je ne répondais pas, ils m’ont mise debout face au mur et se sont relayés toutes les deux heures, avec deux policiers assignés à chaque tour de garde, pour s’assurer que je ne m’endorme pas pendant 24 heures. S’ils me voyaient somnoler, ils hurlaient : « Ne t’avise pas de fermer les yeux ou de prier ton Dieu ! » Après être restée debout toute la journée, mes jambes étaient si enflées qu’elles devenaient tendues et luisantes. Je ne pouvais plus enfiler mes chaussures et devais marcher pieds nus. Mon dos était si douloureux que je pensais m’être fracturé quelque chose. Ils m’ont torturée de cette manière durant sept jours et sept nuits. J’étais complètement épuisée tant physiquement que mentalement, et mon corps avait atteint son point de rupture, alors en silence j’ai invoqué Dieu par la prière, Lui demandant de me donner la foi et la force de surmonter la sauvagerie de ces démons. Après la prière, je me suis rappelée les paroles de Dieu qui disent : « Au cours de ces derniers jours, vous devez rendre témoignage à Dieu. Quelle que soit l’ampleur de votre souffrance, vous devez marcher jusqu’au bout, et même à votre dernier souffle, vous devez toujours être loyaux à Dieu et être à la merci de Dieu ; ce n’est que de cette façon qu’on aime vraiment Dieu et seulement là est le témoignage fort et retentissant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). Ces paroles de Dieu m’ont remplie de foi. La police avait beau me torturer, elle ne pouvait pas contrôler mon cœur. Tant que je vivais et respirais encore, je tiendrais ferme dans mon témoignage pour humilier Satan. Plus tard, l’un des policiers a sorti un document blasphématoire contre Dieu et m’a demandé de le signer. Comme je ne le signais pas, ils m’ont giflée plusieurs fois et ont déclaré sauvagement : « Tu n’es qu’un morceau de viande sur la planche à découper et nous pouvons te hacher comme bon nous semble. Chaque jour qui passe où tu ne signes pas et tu ne nous dis pas ce que nous voulons savoir est un jour de plus que nous te ferons payer. Nous avons dix-huit formes de torture différentes ici pour ton “plaisir”. Nous pourrions te tuer et personne ne le saurait jamais ! » Après avoir dit cela, ils ont commencé à me donner des coups de pieds et des coups de poings. Ils m’ont frappée pendant plus de 10 minutes – je me sentais étourdie, mon visage était gonflé, ma tête me lançait, j’avais un fort bourdonnement dans les oreilles, et du sang coulait de ma bouche. Mon visage me faisait si mal que j’avais l’impression que quelqu’un avait jeté du sel sur une plaie ouverte. J’avais peur que ma mort soit inévitable s’ils continuaient à me frapper ainsi. Je me suis alors rappelée un passage des paroles de Dieu : « Lorsque les hommes sont prêts à sacrifier leur vie, tout devient insignifiant, et personne ne peut l’emporter sur eux. Qu’est-ce qui pourrait être plus important que la vie ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Interprétations des mystères des « paroles de Dieu à l’univers entier », Chapitre 36). Ces paroles de Dieu m’ont donné foi et force. Ma vie et ma mort étaient entre les mains de Dieu et sans Sa permission, Satan ne pouvait pas me prendre la vie. Même si je devais être torturée à mort, ce serait avec la permission de Dieu. J’étais prête à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et j’allais tenir ferme dans mon témoignage pour Le satisfaire, même si cela signifiait ma mort.
Après cela, sans relâche, ils m’ont intimidée et contrainte à signer un document blasphématoire contre Dieu. Comme je ne voulais pas le signer, ils m’ont forcée à m’accroupir pendant qu’ils me frappaient avec une barre métallique sur les jambes et le dos. Une autre fois, un policier m’a frappée si fort dans le dos que j’avais l’impression que quelque chose s’était cassé et j’ai crié involontairement. Puis, il a allumé une cigarette et a soufflé la fumée dans mes yeux tout en me forçant à les garder ouverts. J’ai éprouvé une sensation de brûlure douloureuse dans mes yeux et des larmes et du mucus coulaient de mes yeux et de mon nez. Je ne pouvais pas m’empêcher de tousser à cause de la fumée et j’essayais de détourner la tête pour m’en écarter, mais l’agent m’a attrapée par les cheveux pour me maintenir la tête en place et a continué à souffler de la fumée. Alors qu’il riait frénétiquement, il a dit : « Ça te plaît ? Si tu ne supportes pas, signe simplement le papier et dis-nous ce que tu sais. Si tu ne parles pas, tu vas le regretter. Demain, j’achèterai un autre paquet de cigarettes et je t’enfumerai de nouveau. » Avant que cette cigarette n’ait été consumée, mes vêtements étaient complètement trempés de sueur. Le policier m’a ensuite forcée à m’accroupir de nouveau, mais j’étais totalement épuisée. Tout mon corps tremblait et j’étais si faible que j’avais l’impression que j’allais m’effondrer à tout moment. Ils ont continué à me torturer de cette manière deux heures de plus. Plus tard, ils m’ont soufflé de la fumée au visage avec deux autres cigarettes – j’étais à l’agonie, j’éprouvais une terrible sensation d’oppression dans ma poitrine et mon abdomen et mes doigts étaient devenus raides et recroquevillés. Ils m’ont pris la main et ont tenté de me forcer à signer le document, mais j’ai prié Dieu en silence et je ne les ai pas laissés bouger ma main d’un millimètre. Au bout du compte, je n’ai pas signé ce document qui blasphémait Dieu, mais les policiers n’en avaient pas fini avec moi – pour me forcer à signer, l’un des policiers m’a attrapée par les cheveux et a frappé ma tête contre un mur. Je me suis retrouvée avec une grosse bosse sur la tête. Après cela, il m’a violemment frappée au visage, donné des coups de pied dans les jambes et dans le ventre. Résultat, j’avais une sensation d’étourdissement et d’engourdissement dans tout le corps. Lorsque le policier en a eu marre de me frapper, il a pris une matraque électrique et a commencé à m’infliger des décharges sur le visage, la poitrine et d’autres parties de mon corps. J’avais l’impression qu’on me plantait des aiguilles dans tout le corps. J’ai sans cesse prié Dieu, Lui demandant de me remplir de foi et de force pour rester ferme. Pendant qu’il m’infligeait des décharges, le policier me menaçait sauvagement : « Je vais te torturer jusqu’à ce que tu aies des lésions internes. Quand tu partiras d’ici, tu seras rongée par les maladies et tu mourras d’une mort lente ! » Plus ces policiers parlaient, plus je les haïssais. Je pensais aux paroles de Dieu, qui disent : « Comment ce démon, furieux et enragé, peut-il permettre à Dieu d’avoir le contrôle sur sa cour impériale terrestre ? Comment peut-il volontiers rendre les armes devant Sa puissance supérieure ? Son visage hideux a été révélé tel qu’il est, de sorte que personne ne sait s’il faut en rire ou en pleurer, et il est vraiment difficile d’en parler. Cela n’est-il pas son essence ? Avec une âme laide, il croit encore qu’il est d’une beauté qui dépasse l’entendement. Cette bande de complices criminels ! Ils descendent parmi les mortels pour se livrer à des plaisirs et créer le désordre, perturbant tellement les choses que le monde devient un endroit changeant et inconstant et que le cœur de l’homme est saisi de panique et d’inquiétude. Ils ont tellement joué avec l’homme que son apparence est devenue celle d’une bête des champs inhumaine, d’une laideur suprême et dont la dernière trace du saint homme d’origine est perdue. De plus, ils souhaitent même prendre le pouvoir absolu sur la terre. Ils entravent tellement l’œuvre de Dieu qu’elle peut à peine progresser d’un iota, et ils isolent l’homme aussi étroitement que des murs de cuivre et d’acier. Ayant commis tellement de péchés graves et causé tellement de désastres, s’attendent-ils à autre chose qu’au châtiment ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (7)). Le PCC est le démon qui hait et résiste à Dieu. Plus ils me torturaient, plus je pouvais voir clairement à quel point ils étaient vraiment hideux et répugnants. Je les haïssais de tout mon être, me rebellais contre eux et je me sentais encore plus motivée à suivre et à satisfaire Dieu. Après cela, le policier a de nouveau tenté de m’intimider en disant : « Même si tu ne parles pas, tu seras tout de même condamnée et envoyée en prison pendant plus de dix ans ! » J’étais indignée et je pensais : « Si je dois aller en prison, eh bien soit. Qu’importe combien d’années je serai condamnée, je ne céderai jamais, démons ! » Finalement, ils n’ont pas pu obtenir d’informations de ma part et, en juillet 2014, ils m’ont accusée sans preuve de « recourir à une secte pour saper l’application de la loi » et m’ont condamnée à quatre ans de prison.
En repensant aux deux fois où j’ai été arrêtée et emprisonnée, le PCC a utilisé divers moyens pour tenter de m’obliger à trahir Dieu, notamment des violents passages à tabac, des intimidations, des lavages de cerveau et l’humiliation. Tout au long de chacun de ces supplices, si je n’avais pas eu la protection de Dieu et la foi et la force instillées en moi à travers les paroles de Dieu, j’aurais été torturée à mort par les policiers depuis longtemps. À travers ces supplices, j’ai fait l’expérience de l’amour de Dieu en personne, et été témoin de l’autorité et de la puissance de Ses paroles. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont guidée à travers ces tribulations. Le PCC aura beau me persécuter, je continuerai à suivre Dieu et à faire mon devoir pour rendre à Dieu Son amour.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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