Réflexions après avoir choisi la mauvaise personne

8 janvier 2023

Par Xiaofan, Chine

Durant l’été 2020, j’étais responsable du travail textuel dans l’Église. Un jour, j’ai remarqué que Yang Can était douée avec les mots et écrivait plutôt bien. Son raisonnement était clair dans son échange sur la vérité et elle était enthousiaste dans son devoir. Je voulais qu’elle s’occupe du travail textuel. Après quelques recherches, j’ai découvert que la plupart des frères et sœurs trouvaient qu’elle avait un tempérament arrogant, qu’elle voulait toujours que les autres l’écoutent et qu’il était difficile de coopérer avec elle, mais qu’elle pouvait accepter d’être émondée et traitée, de réfléchir et de se connaître. Je me suis dit : « Même si elle est un peu arrogante, tant qu’elle accepte d’être émondée et traitée, elle finira bien par changer, ça ne devrait pas poser de problème. » Je me suis donc arrangée pour qu’elle commence le travail textuel. Pour confirmer mon opinion, quand j’ai vu Yang Can, je l’ai exposée à son arrogance et à son refus d’accepter les suggestions des autres, et échangé sur le fait qu’il s’agissait du chemin d’un antéchrist pour connaître son point de vue. Elle m’a dit avec un regard plein de remords : « Ma sœur, sans ton échange, je ne me serais pas rendu compte de la gravité de la situation. C’est vrai que j’ai une nature arrogante. Je veux me repentir. » Quand j’ai vu qu’elle en avait conscience et semblait avoir des remords, ça n’a fait que me conforter dans mon idée que Yang Can n’avait pas de problème majeur. En plus, elle était enthousiaste dans son devoir, je l’ai donc choisie comme dirigeante de groupe. Mais le temps a passé, et le travail qu’elle supervisait n’était pas très efficace. Sœur Li Xinming, une collaboratrice, est intervenue. Elle a découvert que Yang Can et une autre sœur n’arrivaient pas à travailler ensemble. Mais grâce à quelques échanges, Yang Can a pris plus conscience d’elle-même. Je n’y ai pas vraiment accordé d’attention. Lors d’une réunion, ma dirigeante m’a signalé que Yang Can était assez arrogante et voulait toujours que les autres l’écoutent, qu’elle était sur le chemin d’un antéchrist et qu’elle avait commis plusieurs transgressions graves. Elle voulait que je suive et que je supervise davantage son travail et m’a demandé comment elle s’en sortait. Mais à cette époque, j’étais très sûre de moi, et j’ai dit à la dirigeante avec assurance : « C’est vrai que Yang Can est assez arrogante, mais elle peut accepter d’être émondée et traitée. C’est donc une personne correcte. » J’ai aussi rapporté à la dirigeante mon échange avec Yang Can. Après ça, je n’ai plus beaucoup pensé à l’avertissement de la dirigeante.

Quelques mois plus tard, le travail supervisé par Yang Can n’avait toujours pas avancé. Quand je suis allée vérifier, Yang Can m’a informée que Sœur Lin Lan avait un faible calibre et ne comprenait toujours pas les principes. Yang Can devait l’aider à chaque problème, ce qui lui prenait énormément de temps et l’empêchait d’accomplir son travail rapidement. C’était la cause de son retard. Quand j’ai appris ça, je me suis dit que ce manque de résultats devait venir de Lin Lan. Et plus tard, Xinming a dit : « Cette équipe n’accomplit jamais rien. Yang Can est la dirigeante d’équipe, n’est-ce pas elle qui pose problème ? » Je n’étais absolument pas d’accord avec ça. J’ai dit : « Yang Can est assez arrogante, mais elle peut accepter d’être émondée et traitée, elle a une bonne compréhension des principes et porte un fardeau dans son devoir. Ce manque de résultats ne peut pas être lié à elle. Lin Lan manque vraiment de calibre, c’est elle qui retarde l’avancement du travail. Si on change les membres du personnel, Yang Can pourra utiliser ses points forts et leur travail va forcément s’améliorer. » Mes collaborateurs ne connaissaient pas bien Yang Can, ils ont donc accepté de transférer Lin Lan suite à cela. Peu après, j’ai envoyé Yang Can travailler avec des frères et des sœurs qui se formaient justement au travail textuel pour qu’elle puisse les guider dans leur travail. Je me disais que si Yang Can formait ces frères et ces sœurs, ils allaient certainement progresser dans leur travail.

Au bout d’un mois, on s’est aperçus qu’ils étaient tous devenus négatifs et passifs dans leur devoir. Ils disaient qu’ils avaient un faible calibre. Et non seulement ils ne progressaient pas, mais ils régressaient. J’étais vraiment perplexe. Avant l’arrivée de Yang Can, les frères et sœurs étaient très enthousiastes, alors pourquoi étaient-ils déprimés depuis qu’elle était là ? Ensuite, Xinming a indiqué qu’elle pensait qu’il y avait un problème avec Yang Can et m’a demandé quel genre de personne elle était. Mais j’ai encore insisté sur le fait que Yang Can acceptait la vérité. Xinming a poursuivi : « Elle accepte peut-être d’être émondée et traitée devant toi, mais elle peut se montrer très hostile quand on lui fait remarquer ses problèmes. » J’étais très étonnée. Est-ce que j’avais une fausse image de Yang Can ? Et donc, peu de temps après, j’ai demandé à Sœur Xin Yi d’examiner la situation de plus près. Elle a découvert que Yang Can exerçait toujours son autorité sur l’équipe. Et si quelqu’un proposait une idée différente, elle rejetait son point de vue, et les autres finissaient toujours par faire ce qu’elle voulait. Au bout d’un moment, comme toutes les idées des frères et sœurs étaient rejetées, ils pensaient que leur calibre était trop faible pour accomplir ce devoir et ne donnaient plus leur avis pendant les discussions. Ils se contentaient d’écouter Yang Can. Non seulement Yang Can avait négligé de faire son introspection, mais elle se plaignait souvent de subir trop de pression et d’être la seule à se soucier de son travail. Cela leur donnait l’impression d’être responsables de leur manque de productivité et ça les déprimait. Xin Yi a dit que Yang Can se conduisait toujours de cette façon. J’ai été affligée d’entendre ça. Chacun de ses mots était comme une claque sur le visage pour moi. J’ai compris que Yang Can m’avait montré une image d’elle complètement fausse pour m’induire en erreur et me berner. Elle n’avait pas vraiment conscience d’elle-même et elle n’acceptait pas du tout la vérité. Ce n’est que là que j’ai compris que c’était entièrement ma faute si le travail textuel n’avançait pas. J’avais été aveugle, j’avais choisi la mauvaise personne. Après ça, mes collaborateurs et moi avons renvoyé Yang Can à cause de son comportement.

Après le renvoi de Yang Can, j’ai commencé à réfléchir à la raison réelle de mon échec. Un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Alors, comment savoir dans quelle mesure quelqu’un aime la vérité ? Cela dépend de ce qu’il manifeste d’ordinaire et du fait qu’il vive ou non la réalité de la vérité, qu’il fasse ou non ce qu’il dit, que ce qu’il dit et ce qu’il fait soient ou non la même chose. Si ce qu’il dit semble cohérent et agréable, mais qu’il ne le fait pas, ne le vit pas, alors il est devenu un pharisien, un hypocrite et il n’est absolument pas quelqu’un qui aime la vérité. Beaucoup de gens semblent très cohérents lorsqu’ils échangent sur la vérité, mais ils ne se rendent pas compte qu’ils manifestent par moments un tempérament corrompu. Sont-ce des gens qui se connaissent ? Si ces gens ne se connaissent pas, sont-ils des gens qui comprennent la vérité ? Tous ceux qui ne se connaissent pas sont des gens qui ne comprennent pas la vérité, et tous ceux qui prononcent des mots vides de connaissance de soi ont une fausse spiritualité, ce sont des menteurs. […] Alors, sur quelle base devrait-on évaluer les gens pour savoir s’ils se connaissent vraiment ? Cela ne doit pas seulement être ce qui sort de leur bouche. Vous devez également regarder ce qui se manifeste réellement en eux, la méthode la plus simple pour cela consistant à regarder s’ils sont capables de pratiquer la vérité : c’est ce qui est le plus essentiel. Leur capacité à pratiquer la vérité prouve qu’ils se connaissent vraiment eux-mêmes, parce que ceux qui se connaissent vraiment manifestent de la repentance, et ce n’est que lorsque les gens manifestent de la repentance qu’ils se connaissent vraiment eux-mêmes. Par exemple, une personne peut savoir qu’elle est malhonnête, qu’elle est pleine de plans et de complots mesquins, et elle peut également être capable de savoir à quel moment d’autres personnes révèlent leur malhonnêteté. Dans un tel cas, une fois qu’elle a reconnu avoir été malhonnête à certaines occasions, regardez si vraiment elle se repent et se débarrasse de sa malhonnêteté. Et si elle révèle de nouveau sa malhonnêteté, regardez si elle se le reproche et éprouve un sentiment de honte pour avoir agi ainsi, si elle a sincèrement des remords. Si elle n’a aucun sentiment de honte, et encore moins de repentance, alors sa connaissance d’elle-même est une chose superficielle et bâclée. Elle ne fait qu’un geste pour la forme : ce n’est pas une vraie connaissance » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la connaissance de soi aide à poursuivre la vérité). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai compris que je n’avais pas les compétences pour évaluer et nommer des personnes à des postes. Nos évaluations des autres ne peuvent pas uniquement se baser sur ce qu’ils déclarent. Le plus important, c’est de voir la façon dont ils abordent les problèmes et comment ils agissent. Ceux qui aiment vraiment la vérité peuvent accepter la vérité. Et en cas de problème, ils peuvent chercher la vérité et réfléchir sur eux-mêmes, se repentir et changer par la suite. Ceux qui n’aiment pas la vérité peuvent dire de belles choses, mais ils continuent à faire ce qu’ils veulent sans pratiquer la vérité. Leur compréhension a beau avoir l’air bonne ou profonde, tout est faux. Comme les pharisiens. Leurs paroles semblaient très justes et très nobles, mais au fond, ils étaient écœurés par la vérité. Ils ne mettaient pas les paroles de Dieu en pratique et ne suivaient pas du tout Ses commandements. Quand le Seigneur Jésus est apparu et a fait Son œuvre, ils se sont violemment opposés à Lui et L’ont condamné pour protéger leur statut et leur revenu. Ils ont fini par Le faire clouer sur la croix et ont commis un péché odieux. Clairement, la connaissance spirituelle dont les pharisiens parlaient sans arrêt, ce n’était que pour les oreilles des autres, pour obtenir l’estime et l’admiration d’autrui. Mais tout était faux.

Lors de mes échanges avec Yang Can, j’avais pensé qu’elle pouvait accepter la vérité parce qu’elle reconnaissait qu’elle était arrogante et disait qu’elle voulait se repentir. Mais en fait, elle disait juste ça en face de moi pour que je pense qu’elle pouvait être émondée et traitée. Elle faisait ça uniquement pour les apparences, afin de conserver sa renommée et son statut. Elle créait une fausse image pour me rouler dans la farine. Elle n’acceptait pas du tout la vérité. Elle n’avait pas conscience d’elle-même, et encore moins de remords ou d’envie de changer. Elle voulait commander partout où elle allait et que tout le monde l’écoute. Personne ne pouvait travailler avec elle, et le travail s’en ressentait lourdement. Elle jetait même le blâme sur une autre sœur, disant qu’elle manquait de calibre, pour que je pense que c’était à cause de cette sœur que le travail n’avançait pas. Tout ce qu’elle disait et faisait, c’était pour tromper les autres. Mais j’étais bête et aveugle, je manquais de jugement. J’avalais totalement ses mensonges. Donc j’ai décidé de transférer cette sœur et j’ai vu Yang Can comme quelqu’un de responsable qui portait un fardeau dans son devoir. Ce qui a conduit à un retard dans le travail de l’Église. J’étais complètement aveugle. J’ai ressenti beaucoup de regrets et de culpabilité en comprenant ça, surtout en lisant ces paroles de Dieu : « Les faux dirigeants sont tous aveugles. Ils ne voient aucun problème. Ils ne peuvent pas dire qui est une personne méchante ou un non-croyant. Quand quelqu’un se mêle du travail de l’Église ou l’interrompt, ils ne sont pas au courant, et ils donnent même des postes importants à des idiots. Les faux dirigeants accordent une grande confiance à tous ceux qu’ils promeuvent, leur confiant allègrement un travail important. Il en résulte que ces personnes créent une pagaille dans le travail et causent de graves dommages aux intérêts de la maison de Dieu, tandis que les faux dirigeants prétendent ne rien savoir à ce sujet. […] En utilisant la mauvaise personne, ils ont déjà commis une grave erreur, après quoi ils aggravent leur erreur en ne posant jamais de questions, en n’essayant jamais d’en savoir plus et en n’examinant jamais le travail de cette personne. Ils ne supervisent ni n’observent non plus. Tout ce qu’ils font, c’est tolérer que cette personne agisse sans raison. C’est ainsi que travaillent les faux dirigeants. Chaque fois qu’il manque du monde pour un travail, les faux dirigeants s’arrangent allègrement pour que quelqu’un en soit responsable, et c’est tout : ils n’inspectent jamais le travail et ne vont même pas à la rencontre de la personne, ni ne l’observent, ni n’essaient d’en savoir plus. Dans certaines régions, la situation n’est pas propice à une rencontre ni à une conversation avec elle, mais tu dois te renseigner sur son travail et trouver un moyen de lui demander ce qu’elle a fait et comment elle l’a fait : interroge les frères et sœurs, ou quelqu’un qui lui est proche. N’est-ce pas réalisable ? Mais les faux dirigeants ne posent même pas de questions, c’est dire s’ils sont confiants. Leur travail consiste à tenir une réunion et à prêcher la doctrine, et quand la réunion est terminée et que les arrangements de travail ont été définis, ils ne font rien de plus : ils ne vont pas voir si la personne qu’ils ont choisie est capable de faire un travail réel. Au départ, tu ne comprenais pas cette personne, mais compte tenu de son calibre, de son comportement et de sa passion, tu as estimé qu’elle convenait pour ce travail et tu l’as donc utilisée : et il n’y a rien de mal à cela, car personne ne sait comment les gens vont se révéler. Cependant, après l’avoir promue, ne devrais-tu pas vérifier si elle fait un vrai travail, comment elle travaille et si elle n’a pas essayé d’être fuyante, paresseuse ou superficielle ? C’est précisément ce que tu devrais faire, mais tu ne fais rien de tout cela, tu n’assumes aucune responsabilité : tu es un faux dirigeant, et tu devrais être remplacé et chassé » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Les paroles de Dieu exposent ce genre de mauvais dirigeants qui ne font pas de travail pratique, qui sont négligents et sans principes dans la promotion et la formation d’autrui et qui confient au hasard des tâches importantes à des personnes qui ne correspondent pas aux principes. Ils sont aussi très irresponsables. Et en cas de mauvais choix, ils ne supervisent pas cette personne et ne suivent pas son travail. Ils passent à autre chose dès que cette personne est en poste. Ça perturbe profondément le travail de l’Église. Je me sentais terriblement mal d’avoir fait tout ça. N’étais-je pas une fausse ouvrière qui manquait de discernement et qui n’accomplissait rien de concret ? Yang Can était clairement une personne arrogante sur le chemin d’un antéchrist. Elle perturbait l’équipe, attaquait et limitait les frères et sœurs. Mais je ne m’en rendais pas compte, je croyais ce qu’elle me disait, je la défendais face aux autres, et je la laissais détruire et perturber le travail de l’église. J’avais les yeux grands ouverts mais j’étais aveugle. J’ai d’abord manqué de discernement en choisissant Yang Can, mais ses résultats ont continué à être décevants, et je n’ai pas enquêté ou posé des questions sur son travail. Et quand ma dirigeante et mes collaborateurs en parlaient, je ne m’en souciais pas. Au lieu de ça, je choisissais de croire ce que je voyais. Ça nous a coûté plusieurs mois de travail. Et le pire dans tout ça, c’est que je savais bien que le travail supervisé par Yang Can était mauvais, mais je la trouvais toujours talentueuse et j’ai pris des dispositions pour qu’elle forme de nouveaux collaborateurs. À cause de son dénigrement et de ses attaques, les frères et sœurs vivaient dans l’incompréhension et la négativité, et cela affectait leur travail. Si j’avais été un tant soit peu responsable et désireuse d’en savoir plus, j’aurais suivi et supervisé le travail de Yang Can, et je n’aurais pas mis aussi longtemps à découvrir ses problèmes. Ça a gravement compromis le travail. Un dirigeant ou un ouvrier réellement responsable et craintif de Dieu assume les fardeaux et agit avec principe. Il choisit avec soin qui il promeut et nomme, il enquête sur cette personne, puis supervise son travail pour vérifier si elle est bien qualifiée pour cette tâche. Et quand il n’est pas sûr de son choix, il supervise et examine encore plus son travail et transfère ou renvoie cette personne dès qu’il comprend qu’elle ne correspond pas. Ainsi, le travail de l’Église n’est pas mis en péril à cause d’un mauvais choix. Mais ma décision de nommer Yang Can allait à l’encontre des principes. Et après ça, je n’ai pas supervisé ou suivi son travail. J’ai négligé mon devoir et j’ai été irresponsable. J’étais une fausse ouvrière qui n’accomplissait pas le travail concret exposé dans la parole de Dieu.

J’ai été perturbée pendant longtemps après ça. Je savais bien que Yang Can était très arrogante, alors pourquoi je n’avais pas supervisé son travail ? Pourquoi je lui faisais autant confiance, malgré les avertissements des autres ? J’ai ressassé ces questions encore et encore. Et un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu. « Les faux dirigeants ont également un défaut majeur : ils ont vite fait de faire confiance aux gens en se fondant sur leur propre imagination. Et c’est dû au fait qu’ils ne comprennent pas la vérité, n’est-ce pas ? Comment la parole de Dieu révèle-t-elle l’essence de l’humanité corrompue ? Pourquoi devraient-ils faire confiance aux gens, alors que Dieu ne leur fait pas confiance ? Au lieu de juger les gens sur les apparences, Dieu sonde constamment leur cœur : alors, pourquoi les faux dirigeants devraient-ils être si désinvoltes lorsqu’ils jugent les autres et placent leur confiance en eux ? Les faux dirigeants sont trop vaniteux, n’est-ce pas ? Voici ce qu’ils pensent : “Je n’avais pas tort quand j’ai repéré cette personne. Rien ne pouvait mal tourner : elle n’est certainement pas quelqu’un qui fait l’idiot, qui aime s’amuser et déteste le travail assidu. Elle est absolument fiable et digne de confiance. Elle ne changera pas. Si elle changeait, cela voudrait dire que je me suis trompé à son sujet, n’est-ce pas ?” Quel genre de logique est-ce donc ? Es-tu une sorte d’expert ? As-tu une vision aux rayons X ? Est-ce ta compétence particulière ? Tu aurais beau vivre avec cette personne pendant un ou deux ans, serais-tu capable de voir qui elle est vraiment, sans un environnement approprié pour mettre entièrement à nu sa nature et son essence ? Si elle n’était pas exposée par Dieu, tu pourrais vivre côte à côte avec elle pendant trois, voire cinq ans, et tu aurais encore du mal à voir quel genre de nature et d’essence elle a. Et n’est-ce pas encore plus vrai quand tu ne la vois que rarement, que tu es rarement avec elle ? Tu lui fais allègrement confiance en te fondant sur une impression fugace ou sur l’appréciation positive qu’en a quelqu’un d’autre, et tu te permets de confier le travail de l’Église à une telle personne. En cela, n’es-tu pas extrêmement aveugle ? N’es-tu pas impétueux ? Et quand ils agissent ainsi, les faux dirigeants ne sont-ils pas extrêmement irresponsables ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). « Si ton attitude consiste à insister obstinément, à nier la vérité, à rejeter les suggestions de quelqu’un d’autre, à ne pas rechercher la vérité, à n’avoir confiance qu’en toi-même et à ne faire que ce que tu veux, si c’est là ton attitude indépendamment de ce que Dieu fait ou demande, alors quelle est la réaction de Dieu ? Dieu ne te prête aucune attention, Il te met à l’écart. N’es-tu pas capricieux ? N’es-tu pas arrogant ? Ne penses-tu pas toujours avoir raison ? Si tu es dépourvu d’obéissance, si tu ne cherches jamais, si ton cœur est totalement fermé et résistant à Dieu, alors Dieu ne te prête aucune attention. Pourquoi Dieu ne te prête-t-Il aucune attention ? Parce que si ton cœur est fermé à Dieu, peux-tu accepter Son éclairage ? Quand Dieu te fait des reproches, peux-tu le ressentir ? Quand les gens sont intransigeants, quand leur nature satanique et barbare est en jeu, ils ne ressentent rien de ce que Dieu fait, tout cela est vain : donc Dieu ne fait pas d’œuvre inutile. Si tu as ce genre d’attitude obstinément antagoniste, tout ce que Dieu fait doit te rester caché, Dieu ne fera pas de choses superflues. Lorsque tu es aussi obstinément antagoniste et fermé, Dieu ne ferait jamais rien de force en toi ni ne t’imposerait quoi que ce soit, Il ne continuerait jamais à essayer de t’émouvoir ou de t’éclairer encore et encore : Dieu n’agit pas ainsi. Pourquoi Dieu n’agit-Il pas ainsi ? Principalement parce qu’Il a vu un certain type de tempérament en toi, une bestialité qui est dégoûtée de la vérité et qui est insensible à la raison. Et penses-tu que l’on puisse contrôler un animal sauvage lorsqu’il donne libre cours à sa bestialité ? Est-ce que lui crier et hurler dessus sert à quelque chose ? Le raisonner ou lui offrir un confort est-il de quelque utilité ? Les gens osent-ils s’en approcher ? Il y a une bonne façon de décrire cela : c’est de dire qu’il est insensible à la raison. Lorsque la bestialité des gens est à l’œuvre et qu’ils sont insensibles à la raison, que fait Dieu ? Il ne leur prête aucune attention. Qu’est-ce que Dieu a à te dire de plus quand tu es insensible à la raison ? En dire plus ne sert à rien. Et quand Dieu ne te prête aucune attention, es-tu béni, ou souffres-tu ? Gagnes-tu un avantage ou subis-tu une perte ? Tu subis sans aucun doute une perte. Et qui a causé cela ? (Nous l’avons causé.) C’est toi qui l’as causé. Personne ne t’a forcé à agir ainsi, et pourtant tu es toujours déstabilisé. N’as-tu pas amené cela sur toi-même ? Dieu ne te prête aucune attention, tu ne peux pas ressentir Dieu, il y a des ténèbres dans ton cœur, ta vie est compromise : et tu t’es attiré cela toi-même, tu le mérites ! » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie).

Les paroles de Dieu ont précisément révélé mon état. Je ne cherchais pas du tout les principes de la vérité dans mon devoir. J’étais sûre de moi, arrogante et intransigeante. Je ne voulais pas écouter les nombreux avertissements, je m’entêtais et me cramponnais à mes idées. J’étais tellement déraisonnable. Je ne connaissais pas Yang Can avant tout ça. Et quand j’ai entendu les avis des autres à son sujet, je me suis fiée à ma propre imagination, me disant qu’elle avait un tempérament arrogant mais que ce n’était pas grave. J’ai échangé avec elle et je l’ai exposée. Et voyant qu’elle avait l’air de l’accepter et d’éprouver du remords, je me suis dit qu’elle acceptait la vérité. Je faisais entièrement confiance à mon instinct et je n’avais pas l’intention de chercher. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Au lieu de juger les gens sur les apparences, Dieu sonde constamment leur cœur : alors, pourquoi les faux dirigeants devraient-ils être si désinvoltes lorsqu’ils jugent les autres et placent leur confiance en eux ? Les faux dirigeants sont trop vaniteux, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Dieu est le Seigneur de la création et peut tout voir. Dieu ne S’arrête pas aux apparences des gens. Je suis juste un être humain corrompu qui ne possède aucune vérité et ne connaît absolument rien. Mais j’étais tellement arrogante, je croyais ce que j’avais vu brièvement, je faisais confiance à Yang Can sans réfléchir et je l’ai promue au statut de dirigeante. Malgré les avertissements ou son travail médiocre, j’étais persuadée de ne pas l’avoir mal jugée. Ça a retardé le travail pendant plusieurs mois. J’étais si arrogante et intransigeante. En quoi était-ce faire mon devoir ? Je commettais le mal, voilà tout ! Les gens sont profondément corrompus par Satan, et notre tempérament corrompu est bien ancré. Avant d’obtenir la vérité et de changer notre tempérament, on vit selon notre tempérament satanique. On est arrogants et malhonnêtes, et absolument pas dignes de confiance. Et pour ce qui est de la nature et de l’essence d’une personne, si on ne comprend pas la vérité et qu’on connaît la personne depuis peu, c’est difficile à évaluer. Mais j’étais arrogante et sûre de moi. Je ne comprenais ni la vérité, ni les gens, mais je me suis accrochée à mes points de vue et à mon imagination. On avait beau me prévenir, je refusais de l’accepter. Je continuais à faire ce que je voulais. J’étais tellement déraisonnable. Je me suis souvenue que Dieu disait que les pharisiens étaient « têtus, arrogants et n’obéissaient pas à la vérité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Quand tu verras le corps spirituel de Jésus, Dieu aura renouvelé le ciel et la terre). Ils étaient pleins de notions et d’imagination sur l’œuvre de Dieu. Quand le Seigneur Jésus est apparu pour œuvrer, ils se sont accrochés à leurs notions. L’œuvre et les paroles du Seigneur Jésus étaient chargées d’autorité et de pouvoir, mais ils ne voulaient pas les accepter. Ils L’ont rejeté et L’ont condamné, et ont fini par Le clouer sur la croix. Leur obstination, leur arrogance et leur manque de bon sens les ont poussés à refuser l’œuvre de Dieu, à condamner Dieu et à Lui résister, et ils ont fini punis et maudits par Dieu. Puis j’ai compris que j’avais eu le même tempérament que les pharisiens, et que je suivais le chemin des pharisiens qui résistaient à Dieu. Si je ne résolvais pas mon tempérament arrogant et intransigeant, il me pousserait à résister à Dieu, et je finirais par offenser le tempérament de Dieu, qui m’abandonnerait et me bannirait. En comprenant ça, j’ai eu très peur. J’ai prié, je me suis confessée et repentie.

Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu. « Quoi que tu fasses, tu dois apprendre à chercher la vérité et à lui obéir : tant que c’est selon les principes de la vérité, c’est correct. Il peut s’agir des paroles d’un enfant, ou d’un jeune frère ou d’une jeune sœur quelconque, mais tant qu’elles sont conformes à la vérité, tu dois accepter et obéir, et agir ainsi produira un bon résultat qui sera conforme à la volonté de Dieu. L’essentiel est de savoir quelle est ta motivation, et quels sont tes principes et tes méthodes pour gérer les choses. Si tes principes et tes méthodes pour gérer les choses sont nés d’une volonté humaine, d’idées et de notions humaines, des philosophies de Satan, alors tes principes et tes méthodes ne sont pas pratiques et sont voués à être inefficaces, parce que l’origine de tes principes et de tes méthodes n’est pas la bonne et qu’ils ne sont pas conformes aux principes de la vérité. Si tes opinions sont conformes aux principes de la vérité et que tu gères les choses selon les principes de la vérité, alors tu vas nécessairement les gérer correctement et même si, à ce moment-là, les gens ne l’acceptent pas ou bien, qu’ils ont des notions ou qu’ils résistent, au bout d’un moment tu seras validé. Les effets des choses qui sont conformes aux principes de la vérité deviennent toujours meilleurs ; les choses qui ne sont pas conformes aux principes de la vérité peuvent correspondre aux notions des gens au moment considéré, mais les conséquences s’aggraveront de plus en plus, et les gens le confirmeront tous. Rien de ce que tu fais ne doit être soumis à des contraintes humaines ni à ta propre délimitation : tu dois d’abord prier Dieu et rechercher la vérité, puis tout le monde doit sonder et échanger ensemble. Et quel est le but de l’échange ? C’est de faire les choses en accord précis avec la volonté de Dieu, d’agir conformément à la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le chemin de la résolution d’un tempérament corrompu). Lire ce passage m’a montré comment progresser. Quand on affronte quelque chose, il faut chercher la vérité. On ne peut pas être arrogant ou agir selon nos propres notions et notre imagination. On doit se mettre de côté, demander des avis, écouter les autres et agir selon les principes de la vérité. C’est seulement en faisant notre devoir ainsi qu’on sera guidés par Dieu et que notre travail portera ses fruits. Cela nous permet aussi d’être sûrs qu’on ne fait pas de mal et qu’on ne résiste pas à Dieu. Cet échec m’a servi de leçon. J’ai travaillé pour agir selon les paroles de Dieu, pour avoir les suggestions des autres en cas de problème, et pour arrêter de m’accrocher à mes propres idées.

Rapidement, on s’est rendu compte que depuis que Wang Juan avait été promue superviseuse, l’avancement du travail de son équipe fléchissait visiblement. J’en ai discuté avec des collaborateurs. Xin Yi se demandait si ça pouvait avoir un lien avec Wang Juan. Je me disais que même si Wang Juan était un peu arrogante, elle semblait vraiment vouloir chercher la vérité, et elle avait fait preuve de beaucoup de sincérité quand on lui avait fait remarquer un problème. Je ne la pensais pas responsable. J’allais partager mon opinion, quand je me suis souvenue de la leçon que j’avais tirée de mon échec précédent. Comme Xin Yi avait dit qu’il y avait peut-être un problème chez Wang Juan et que je ne connaissais pas la vérité sur la question, je ne pouvais pas être arrogante et têtue. J’ai repensé aux paroles de Dieu : « Si les gens souhaitent être éclairés et guidés par Dieu et recevoir les grâces de Dieu, quel genre d’attitude doivent-ils avoir ? Ils doivent souvent avoir une attitude de recherche et d’obéissance devant Dieu. Que tu fasses ton devoir, que tu interagisses avec les autres ou que tu t’occupes d’un problème particulier auquel tu es confronté, tu dois avoir une attitude de recherche et d’obéissance » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ne comprenant pas toute la situation, je ne pouvais pas juger aveuglément si les mauvais résultats étaient liés à Wang Juan ou non. Je devais bien comprendre la situation et écouter les suggestions de tout le monde, puis prendre une décision basée sur le principe. Plus tard, grâce à des enquêtes pratiques et à des échanges sur les vérités pertinentes avec mes collaborateurs, j’ai découvert que Wang Juan avait un tempérament arrogant, malveillant et malhonnête. Pour conserver sa renommée et son statut, quand elle discutait du travail avec les autres, elle débitait ses opinions prétentieuses et étalait son savoir professionnel pour rejeter discrètement les perspectives des autres et les forcer à l’écouter. Et pour éviter qu’on la traite de personne tyrannique, elle disait avec une fausse humilité : « Je ne suis pas sûre d’avoir raison », ou « J’ai peut-être tort ». Du coup, tout le monde pensait qu’elle savait ce qu’elle faisait. Ils la suivaient aveuglément et faisaient ce qu’elle voulait. Résultat, leur travail prenait sans cesse du retard et ils n’arrivaient à rien. Wang Juan avait beau avoir l’air de demander l’avis de tout le monde, au fond d’elle, elle n’acceptait pas du tout la vérité. Elle donnait une fausse image d’elle-même pour cacher sa nature autoritaire, pour tromper et contrôler les autres et les forcer à l’écouter. Plus tard, nous avons lu les paroles de Dieu sur le fait de se fier à ses dons dans son travail. C’est devenu encore plus évident que Wang Juan ne comprenait pas les principes. Elle se servait juste de son éloquence, de sa bonne mémoire et de ses souvenirs de la doctrine pour se mettre en avant, mais en réalité, elle n’avait aucun chemin de pratique. Vue sa performance, on a compris qu’elle était sur le chemin d’un antéchrist et on l’a renvoyée en accord avec les principes. Suite à son renvoi, les blocages rencontrés dans le travail de l’équipe ont été rapidement résolus et ils ont avancé.

Grâce à cette expérience, j’ai vraiment pu comprendre que ne pas chercher les principes de la vérité dans notre devoir et ne se fier qu’à son tempérament arrogant pouvait nous mener à faire le mal, résister à Dieu et donc à offenser Son tempérament. J’ai aussi pu comprendre l’importance de chercher la vérité et de voir les gens et les choses selon la parole de Dieu. C’est la seule façon d’éviter de faire une erreur, et la seule façon de satisfaire Dieu dans notre devoir. Dieu soit loué !

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