Le mal qu’on fait en frimant

24 février 2021

Par Ruoyu, Espagne

Il y a quelques années, je faisais le devoir d’abreuvement avec des frères et sœurs d’une même tranche d’âge. Ils étaient très enthousiastes et responsables. Ils étaient souvent félicités par les autres, ce qui m’incitait à les admirer beaucoup. J’espérais leur ressembler un jour et gagner le respect des autres. Plus tard, j’ai été transférée dans une autre Église. Peu après, l’un des dirigeants de cette Église a été identifié comme faux dirigeant et remplacé parce qu’il ne faisait pas de travail concret. J’ai été élue dirigeante d’Église à sa place. Les frères et sœurs qui me connaissaient m’ont encouragée en disant : « Dieu t’élève. Tu ferais bien de chérir cette chance. » Je savais que ce devoir serait une grande responsabilité et je sentais que ce serait une belle occasion de prouver ma valeur. Si je m’en sortais bien, les frères et sœurs me respecteraient. J’ai pris silencieusement la résolution de faire de mon mieux pour bien accomplir ce devoir.

Dans chaque réunion de groupe, après ça, j’ai disséqué le comportement du dirigeant précédent, qui ne faisait pas de travail concret et parlait souvent négativement. Tout le monde était en colère contre les faux dirigeants. En voyant ça, je me disais que je devais garder à l’esprit que les frères et sœurs étaient désormais capables de les reconnaître et qu’ils attendaient de moi que je fasse du travail concret. Je devais travailler dur et m’efforcer de gagner leur approbation. En tant que dirigeante, Je devais être la plus dynamique de l’Église. Je devais être prête à souffrir plus que les autres et à faire plus de sacrifices qu’eux. Je devais avoir plus de foi que les autres et ne pas devenir négative quand des épreuves se présentaient. Je devais faire mieux que les autres dans cette Église, dans tous les domaines, pour que tout le monde chante mes louanges. Gouvernée par ces pensées, je m’occupais de toutes les réunions de groupes et je me couchais tard tous les jours. Parfois, quand je discutais avec les autres, je faisais exprès de mentionner ma quantité de travail et l’heure tardive à laquelle je me couchais. Quand ils entendaient ça, ils pensaient que j’étais très responsable, prête à souffrir beaucoup, et ils me disaient toujours de prendre soin de moi. Ils m’apportaient aussi des friandises et des boissons. Quand l’un d’eux était dans un mauvais état, je m’empressais d’aller le soutenir par n’importe quel temps. Dans les réunions, je parlais aux frères et sœurs d’untel et d’unetelle, qui avaient longtemps été négatifs, mais qui avaient retrouvé leur positivité quand j’avais échangé avec eux. Alors tout le monde pensait que j’étais aimante et patiente malgré mon jeune âge. Pour prendre en charge le travail de l’Église, dès qu’un converti potentiel apparaissait, je m’empressais de demander au diacre d’évangélisation d’échanger avec lui. Il arrivait même que je témoigne devant lui moi-même. Le travail d’évangélisation a progressé et, dans les réunions, je disais aux autres : « Vous voyez ? Notre travail d’évangélisation était médiocre, avant. Maintenant, il y a des gens qui acceptent l’œuvre de Dieu tous les mois. Nous devons faire encore plus d’efforts. » Les frères et sœurs avaient l’impression que le travail d’évangélisation avait été bien pris en main depuis mon arrivée et ils me respectaient et m’idolâtraient encore plus. Quand j’échangeais sur mes expériences, dans les réunions, je soulignais lourdement des exemples d’entrée positive. Je craignais que, si je parlais trop de ma corruption, les autres me croient vulnérable face aux problèmes et de petite stature, et qu’ils ne me respectent plus autant. Du coup, j’avais tendance à très peu parler de ma négativité, de ma faiblesse et de la corruption que je révélais. Par contre, je parlais beaucoup de ma recherche de la vérité, de ma pratique des paroles de Dieu, du fait que je faisais mon devoir avec foi et que je voyais l’orientation de Dieu, en fournissant une abondance de détails. Parce que j’ai échangé de cette manière un long moment, les autres pensaient que j’étais très douée pour chercher la vérité et que je trouvais toujours le chemin de pratique. Ils me demandaient conseil quand ils rencontraient des difficultés.

Après quelque temps, tous les aspects du travail de l’Église ont commencé à progresser. La foi de frères et sœurs grandissait et de plus en plus de gens voulaient faire leur devoir. Ce succès a renforcé mon impression d’être le pilier de l’Église. Je me promenais la tête haute et je parlais avec plus d’assurance. Je croyais être une excellente dirigeante d’Église et mériter ma position. Quand je travaillais avec d’autres, je commandais toujours. Je frimais comme si je valais mieux qu’eux pour qu’ils m’admirent et m’obéissent. Une fois, nous avons dû louer une maison pour nous y rassembler. Un diacre et un frère qui était mon collaborateur sont allés visiter la maison. J’ai pensé : « Je devrais avoir mon mot à dire sur une question aussi importante. On ne peut pas approuver cette maison si je ne l’ai pas vue. » En réalité, je savais dans mon cœur que ce frère était plus âgé et plus expérimenté que moi, et qu’il saurait mieux que moi si cette maison convenait à nos besoins ou non. Mais je me suis creusé la tête à la recherche d’un moyen de prouver mon intelligence. Je me suis demandé : « Quels détails et quels problèmes devons-nous envisager en louant une maison ? » Alors j’ai posé des questions et j’ai chargé mes collaborateurs de se renseigner davantage. Finalement, la maison posait certains problèmes. Quand mes collaborateurs l’ont découvert, ils ont dit : « Nous avons honte. Nous sommes plus âgés que toi, mais nous n’avons pas aussi bien envisagé la situation que toi. » J’ai été très contente de moi en entendant ça. À partir de ce moment-là, tout le monde est venu me voir pour discuter de tout et obtenir des réponses. Au fil du temps, ceux avec qui je travaillais sont devenus un peu passifs. Ils attendaient que je donne mon opinion sur tout. Ils ont de plus en plus compté sur moi.

Peu à peu, je me suis aperçue que mon prestige était devenu bien établi parmi les collaborateurs. J’avais mon mot à dire dans toutes les affaires de l’Église, quelle que soit leur importance. Les frères et sœurs attendaient mon échange sur chaque difficulté. Je me croyais indispensable à l’Église et j’étais souvent très contente de moi. Il m’arrivait de penser que des malheurs arrivent à ceux qu’on admire. Ça me mettait mal à l’aise et je me demandais : « Tout le monde m’admire tant… Me suis-je égarée ? » Mais alors je pensais : « Je suis une dirigeante. Les frères et sœurs sont censés venir me présenter leurs problèmes et je peux les aider à résoudre certains d’entre eux. Il est normal qu’ils comptent sur moi ! Qui n’apprécie pas d’avoir quelqu’un qui peut l’aider ? » J’ai donc ignoré les réprimandes et les avertissements du Saint-Esprit. Je n’ai pas examiné mon état ni le chemin que j’empruntais. À la place, je suis restée sur ce mauvais chemin. Ce n’est que quand Dieu m’a châtiée et disciplinée que mon cœur insensible a commencé à comprendre.

Un jour, je me suis réveillée en ayant très mal à l’œil gauche. Il n’arrêtait pas de pleurer et, quand je me suis regardée dans le miroir, j’ai découvert que tout le côté gauche de mon visage était ankylosé. Je ne pouvais pas fermer l’œil ni bouger la bouche. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. À une réunion, dans l’après-midi, une sœur a été stupéfaite de me voir comme ça. Elle a dit que c’était une paralysie faciale et que je devais me faire soigner immédiatement. Si je ne le faisais pas, mon visage ne redeviendrait jamais normal. Ç’a été un choc et j’en suis restée abasourdie. Comment pouvais-je avoir une telle maladie en étant si jeune ? Si elle avait raison, mon visage se retrouverait tout déformé. Alors comment ferais-je mon devoir ? Comment ferais-je face aux gens ? J’étais hébétée et mon cœur a commencé à faiblir. Tous les autres se sont mis à parler de ma maladie, mais c’était le chaos dans mon esprit. Je n’avais plus aucune énergie.

Ce jour-là, je suis rentrée chez moi comme dans le brouillard. Je voulais prier Dieu, mais je ne savais pas quoi dire. Je ne pouvais que demander à Dieu de me guider pour que je calme mon cœur et cherche Sa volonté. Tout à coup, j’ai pensé à un hymne des paroles de Dieu : « Quand tu es frappé par la maladie, comment dois-tu la vivre ? Tu dois venir devant Dieu et prier, en cherchant à comprendre Sa volonté et en examinant les types de transgressions que tu as commis ou la corruption que tu n’as pas encore résolue. Tu ne peux que souffrir physiquement. Ce n’est qu’en étant forgés par la souffrance que les gens peuvent cesser d’être débridés et vivre pour toujours devant Dieu. Quand les gens se sentent perturbés, ils prient toujours, se demandant s’ils ont fait quelque chose de mal ou de quelle manière ils ont pu offenser Dieu. Cela leur est bénéfique. Quand les gens endurent de grandes souffrances et épreuves, cela n’arrive certainement pas par hasard » (« Tu dois chercher la volonté de Dieu quand frappe la maladie », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Les paroles de Dieu disent : « Quand les gens endurent de grandes souffrances et épreuves, cela n’arrive certainement pas par hasard. » Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que cette maladie n’était pas un accident. C’était sûrement le fruit de la volonté de Dieu. Il me disciplinait. Je devais chercher sincèrement et réfléchir sur moi-même pour comprendre comment je L’avais offensé. Je me suis présentée devant Dieu pour prier : « Dieu Tout-Puissant ! Je suis malade et je sais dans mon cœur que Tu me disciplines, que Tu Te sers de cette maladie pour m’avertir et m’inciter à réfléchir sur moi-même. Mais je suis tout engourdie. Je n’ai pas compris mes problèmes. Éclaire-moi, s’il Te plaît, pour que je tire une leçon de cette maladie. » Après ma prière, j’ai continué à y réfléchir, mais je ne comprenais pas comment j’avais offensé Dieu. Alors j’ai offert une prière sincère à Dieu pour Lui demander de me guider. J’ai prié et cherché comme ça pendant quelques jours. Je remercie Dieu d’avoir entendu mes prières. Peu après, Il a arrangé des situations qui m’ont permis de voir mes problèmes.

Un jour, je suis allée chez Sœur Zhao pour une séance d’acupuncture. Tous les membres de sa famille, qui avaient peur que je déprime, m’ont demandé comment j’allais. Pendant la séance, Sœur Zhao a lu les Principes concernant la manière de gérer la maladie. Elle m’a dit de ne pas m’inquiéter, que je devais prier, m’en remettre davantage à Dieu, avoir la foi, et que je me rétablirais vite en me faisant soigner. Mais, comme elle avait dit avant que mon visage pouvait rester déformé si je ne me faisais pas vite traiter, j’avais très peur. En la voyant s’inquiéter pour moi, j’ai pensé : « Les autres penseront-ils que j’ai une petite stature s’ils découvrent ce que je ressens ? À chaque fois que quelqu’un a été confronté à une épreuve ou est tombé malade, j’ai échangé sur des vérités liées à la foi en me sentant très assurée dans la mienne. Mais, maintenant que je suis subitement malade, je montre mon manque de foi et j’exprime de l’inquiétude et de la peur. Les autres penseront-ils que je ne faisais que prêcher des doctrines ? » Alors j’ai souri à Sœur Zhao et je lui ai dit : « Je me sens un peu faible, maintenant que je suis malade, mais je crois que tout est entre les mains de Dieu. Cette souffrance physique n’est rien. Ce qui me fait le plus souffrir, c’est que je ne comprends pas la volonté de Dieu ni quels sont mes problèmes. Ça me contrarie d’être aussi insensible. » Elle m’a regardée d’un air admiratif et m’a répondu : « Tu devrais réfléchir sur toi-même, maintenant que tu es malade. Examine-toi, essaie de te comprendre et va te faire soigner. Tu peux être tombée malade parce que tu travailles trop. Tu fais ton devoir du matin au soir, ce que nous respectons tous. Même maintenant, tu veux encore faire ton devoir. Lève le pied. J’ai réprimandé la sœur avec laquelle tu travailles parce qu’elle ne se donne pas assez de mal. Je lui ai rappelé qu’elle devait faire plus attention au travail de l’Église. » Entendre ça m’a mise un peu mal à l’aise, alors je l’ai reprise en disant : « Je ne suis pas la seule à m’occuper du travail de l’Église. Ne me mets pas sur un piédestal. » Sur le chemin du retour, je me suis demandé : « Comment peut-elle critiquer cette sœur comme ça à cause de moi ? Suis-je plus responsable que tout le monde à ses yeux ? J’ai dû passer mon temps à me vanter et à rabaisser les autres. » J’ai pensé que je venais juste de cacher ma faiblesse à Sœur Zhao et de lui faire croire que ma foi était forte. Ne l’avais-je pas trompée ? Alors que j’y réfléchissais, j’ai vu Sœur Zhang venir vers moi. Elle était très inquiète pour moi et elle a dit : « Tu dois bien prendre soin de toi. Que ferons-nous si cette maladie t’abat ? » En l’entendant parler aussi franchement, j’ai eu très peur. J’ai poursuivi mon chemin en songeant à ce qu’elle venait de dire. J’ai commencé à me sentir nerveuse et j’ai pensé : « Je ne suis qu’une dirigeante d’Église insignifiante. L’Église se passerait très bien de moi. Comment peut-elle me demander ce qu’ils feraient sans moi ? Ça prouve que j’ai pris une place dans leurs cœurs. Le cœur est le temple de Dieu. Ne suis-je pas en train de Lui résister si j’y ai une place ? » J’ai pensé que je cherchais toujours l’approbation et l’admiration des gens. Ce que cette sœur venait de dire m’avait mise mal à l’aise et effrayée. Avais-je aussi trompé d’autres frères et sœurs ? Si d’autres partageaient le point de vue de Sœur Zhang, avais-je assemblé des gens autour de moi ? J’étais sur le chemin des antéchrists ! J’ai pensé à des antéchrists que j’avais vus expulsés et un frisson m’a parcourue. J’ai eu l’impression qu’une grande calamité s’abattait sur moi.

Une fois chez moi, j’ai pris mon livre des paroles de Dieu et j’ai lu ceci : « Les personnes ayant une nature arrogante sont capables de désobéir à Dieu et de Lui résister, de Le juger et de Le trahir, de se mettre en valeur et de tenter d’établir leur propre royaume. Supposons qu’un pays accueille vingt mille personnes, que tu t’y rendes pour travailler, que Je ne me soucie pas de toi pendant un mois et que Je te laisse le pouvoir d’agir à ta guise. Au bout de dix jours, tu te serais fait connaître de tout le monde et au bout d’un mois, tout le monde s’agenouillerait devant toi pour chanter tes louanges. Les gens diraient que tes prêches sont judicieux et affirmeraient constamment que tes déclarations sont ce qu’ils doivent entendre et que tu peux subvenir à leurs besoins, tout cela sans jamais prononcer le mot “Dieu”. Comment aurais-tu réalisé ce travail ? Le fait que ces gens soient capables de réagir ainsi prouverait que ton travail ne témoigne pas du tout de Dieu, mais témoigne seulement de toi-même et te met toi-même en valeur. Comment pourrais-tu obtenir un tel résultat ? Certaines personnes disent : “Ce que j’échange est la vérité : de façon certaine, je n’ai jamais témoigné de moi-même !” Une telle attitude de ta part, une telle posture, consiste à essayer de communiquer avec les gens dans la position de Dieu, pas dans la position d’un être humain corrompu. Tout ce que tu dis, ce sont des paroles grandiloquentes et des exigences vis-à-vis des autres : cela n’a absolument rien à voir avec toi. L’effet que tu obtiendrais serait que les gens te vénèrent, t’envient, te louent jusqu’à ce qu’enfin, ils te connaissent tous, témoignent de toi, t’exaltent, te flattent et te portent aux nues. Alors, tu serais fini, tu aurais échoué ! N’est-ce pas là la voie que vous suivez tous en ce moment même ? Si l’on te demandait de guider quelques milliers ou quelques dizaines de milliers de personnes, tu en serais ravi. Tu donnerais alors libre cours à ton arrogance et tu essaierais d’occuper la position de Dieu, parlant et gesticulant, et tu ne saurais plus comment t’habiller, quoi manger ni comment marcher. Tu ne rencontrerais pas la plupart des gens au-dessous de toi et peu à peu, tu dégénérerais et tu serais disqualifié comme l’archange. Vous en êtes tous capables, n’est-ce pas ? Alors, que devriez-vous faire ? Si, un jour, des dispositions étaient vraiment prises pour que vous alliez travailler et que vous étiez capables de faire ces choses-là, comment l’œuvre pourrait-elle gagner en étendue ? Ne serait-ce pas gênant ? Qui, alors, oserait vous laisser y aller ? Quand tu irais là-bas, tu ne reviendrais jamais. Tu n’accorderais aucune attention à ce que Dieu dirait et tu continuerais simplement à te mettre en valeur et à témoigner de toi-même, comme si tu apportais aux gens le salut, que tu accomplissais l’œuvre de Dieu et donnais aux gens l’impression que c’est Dieu qui S’est manifesté et qui est en train d’œuvrer. Et comme les gens te vénéreraient, tu serais aux anges et même, tu accepterais d’être traité comme Dieu. Ayant atteint ce stade, tu serais cuit : tu serais mis au rebut. Sans que tu t’en rendes compte, cette nature arrogante causerait finalement ta perte. C’est là l’exemple d’une personne qui suit le chemin des antéchrists. Les gens qui atteignent ce stade ont perdu conscience ; leur perception a cessé de fonctionner » (« La nature arrogante de l’homme est à l’origine de son opposition à Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Certaines personnes utilisent leur statut pour se rendre témoignage, pour se glorifier et pour rivaliser avec Dieu pour les personnes et le statut. Par divers moyens et mesures, ils font en sorte que les gens les adorent, essayant constamment de les gagner et de les diriger. Certains trompent même les gens intentionnellement, les incitant à les prendre pour Dieu afin d’être traités comme tel. Ils ne diraient jamais aux gens qu’ils ont été corrompus, qu’ils sont trop corrompus et arrogants, qu’il ne faut pas les adorer, que, peu importe leur réussite, elle est entièrement due à l’exaltation de Dieu et qu’ils ne font que ce qui leur incombe de toute façon. Pourquoi ne disent-ils pas tout cela ? Parce qu’ils ont profondément peur de perdre leur place dans le cœur des gens. C’est la raison pour laquelle ces gens ne louent jamais Dieu et ne Lui rendent jamais témoignage » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). « Tous ceux qui déclinent s’exaltent eux-mêmes et se rendent témoignage à eux-mêmes. Ils se vantent et s’autoglorifient, et ils n’ont absolument pas pris Dieu à cœur. Avez-vous une quelconque expérience de ce dont je parle ? Nombreux sont ceux qui se rendent constamment témoignage à eux-mêmes : “J’ai souffert comme ceci et comme cela ; j’ai fait ce travail-ci et celui-là ; Dieu m’a traité comme ceci et comme cela ; Il m’a demandé de faire telle et telle chose ; Il a particulièrement une haute opinion de moi ; à présent, je suis comme ceci et comme cela.” Ils parlent volontairement avec un certain ton et adoptent certaines postures. Enfin, certains finissent par penser que ces gens-là sont Dieu. Une fois qu’ils en sont arrivés là, le Saint-Esprit les a depuis longtemps abandonnés. Pendant ce temps, même s’ils sont ignorés et non chassés, leur destin est fixé, et la seule chose qu’ils puissent faire, c’est d’attendre leur punition » (« Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont percé le cœur comme un poignard. Comme les paroles de Dieu le disaient, j’étais toujours en train de me mettre en avant et de me vanter dans mon devoir. Depuis que j’étais devenue dirigeante, je pensais que, pour bien remplir ce rôle, je devais être meilleure que les autres, avoir plus de stature et obtenir l’approbation et l’admiration de tout le monde. Quand j’échangeais sur mes expériences, Je portais un masque et je ne parlais presque jamais de mes faiblesses et de mes corruptions parce que j’avais peur que les autres ne me respectent pas s’ils me savaient aussi corrompue qu’eux. Même quand je suis tombée malade, alors que j’étais devenue négative, que j’avais commencé à me plaindre et que j’avais très peur, j’ai caché mes véritables sentiments et je n’ai parlé que de choses positives pour préserver mon image, pour qu’ils m’idolâtrent davantage, me croient très positive et pensent que j’avais plus de foi que tout le monde. De toute manière, en tant que dirigeante, j’étais censée me coucher tard et souffrir davantage. Mais je faisais toujours exprès de laisser échapper que j’étais très occupée, que je me couchais tard et que je travaillais dur pour qu’ils me croient responsable et déterminée. Les résultats que j’obtenais dans mon devoir étaient clairement le fruit du Saint-Esprit, mais je n’exaltais jamais Dieu, je me vantais de mes souffrances et de mes sacrifices pour que tout le monde me voie comme un pilier de l’Église, comme si rien ne pouvait être accompli sans moi. J’échangeais toujours de cette manière, en trompant les autres. Voilà pourquoi j’ai été disciplinée par le biais de cette maladie. Mais les autres croyaient que j’étais tombée malade parce que je travaillais trop dur et on avait reproché à la sœur avec laquelle je travaillais de ne pas se donner assez de mal, comme si je portais le fardeau le plus lourd pour l’Église. Je me mettais en valeur et je frimais, trompant les autres, les emprisonnant et les rassemblant autour de moi. J’étais ouvertement hostile à Dieu. Quand je l’ai compris, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir peur. Pour que les autres m’admirent et m’idolâtrent, j’avais employé toutes sortes de moyens pour me mettre en valeur et les tromper, ce qui les avait incités à compter sur moi au point qu’il n’y avait plus de place pour Dieu dans leurs cœurs. Ils voulaient mon avis et mon approbation à propos de tout. Ne régnais-je pas comme une reine dans l’Église ? L’Église est censée être un endroit où l’on vénère Dieu. En m’exaltant moi-même et en rassemblant les autres autour de moi, n’avais-je pas essayé de remplacer Dieu et de Le transformer en simple homme de paille ? Je résistais à Dieu et je Le trahissais comme un antéchrist. J’avais commis le péché terrible d’offenser le tempérament de Dieu ! Ça m’a terrifiée. J’étais tombée malade parce que j’avais mis Dieu en colère et qu’Il appliquait Sa justice. Je me suis haïe pour avoir été aussi insensible et rebelle, et j’ai vu que le tempérament de Dieu ne tolérait aucune offense. Je me suis prosternée devant Dieu pour prier et me repentir : « Dieu Tout-Puissant ! Depuis un an, je fais le mal au lieu de Te servir. J’ai rassemblé des gens autour de moi et rivalisé avec Toi pour les contrôler. J’ai agi comme un antéchrist, de manière méprisable et honteuse. Cher Dieu, j’ai vraiment mal agi. » J’étais pleine de remords et j’avais trop honte pour faire face à Dieu.

Alors je me suis mise à réfléchir : « Comment ai-je pu m’engager sur un si mauvais chemin ? Quelle en est la cause ? » J’ai lu les paroles de Dieu : « Certains idolâtrent particulièrement Paul. Ils aiment sortir et faire des discours et travailler, ils aiment assister à des rassemblements et prêcher, et ils aiment que les hommes les écoutent, les adorent et gravitent autour d’eux. Ils aiment avoir un statut dans l’esprit des autres et ils aiment cela quand les autres valorisent l’image qu’ils présentent d’eux. Examinons leur nature à partir de ces comportements : quelle est leur nature ? Si ces personnes se comportent vraiment comme cela, alors c’est suffisant pour démontrer qu’elles sont arrogantes et vaniteuses. Elles n’adorent pas Dieu du tout ; elles cherchent un statut plus élevé, veulent avoir de l’autorité sur les autres, les posséder et avoir un statut dans leur esprit. C’est l’image classique de Satan. Les aspects de leur nature qui se distinguent sont l’arrogance et la vanité, le refus d’adorer Dieu et le désir d’être adoré par les autres. De tels comportements peuvent te donner une vision claire de leur nature » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Depuis que les hommes ont été corrompus par Satan, leur nature a changé et ils ont perdu peu à peu la raison que possèdent les gens normaux. Ils n’agissent plus à présent comme des êtres humains dans la position de l’homme ; ils désirent plutôt dépasser le statut de l’homme, et ils aspirent à quelque chose de plus élevé et de plus grand. Or, quel est ce quelque chose plus élevé ? Ils souhaitent dépasser Dieu, dépasser les cieux et dépasser tout le reste. Qu’est-ce qui est à l’origine de la raison pour laquelle les gens sont devenus comme cela ? Au bout du compte, la nature de l’homme est excessivement arrogante. […] L’arrogance se manifeste par la rébellion et l’opposition à l’égard de Dieu. Quand les gens sont arrogants, vaniteux et suffisants, ils ont tendance à établir leur propre royaume indépendant et à faire les choses à leur guise. Ils en attirent aussi d’autres dans leurs propres mains et les attirent dans leur étreinte. Quand les gens sont capables de faire ce genre de choses, l’essence de leur arrogance est celle de l’archange. Quand leur arrogance et leur vanité atteignent un certain niveau, alors cela détermine qu’ils sont l’archange et mettront Dieu de côté. Si tu as ce genre de tempérament arrogant, alors Dieu n’aura pas de place dans ton cœur » (« La nature arrogante de l’homme est à l’origine de son opposition à Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre plus clairement l’essence de mon problème et de savoir pourquoi je m’exaltais et je frimais toujours dans mon devoir. C’était à cause de ma nature arrogante et vaniteuse. J’étais sur un mauvais chemin depuis le début. Mon comportement était semblable à celui de Paul. Paul s’exaltait et témoignait pour lui-même en travaillant. Pas une seule fois, dans ses lettres, il n’a témoigné que le Seigneur Jésus était Dieu incarné. Il n’a témoigné que de ses souffrances et de ses sacrifices, disant même : « Car Christ est ma vie » (Philippiens 1:21), et « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Il a fait croire aux autres qu’il méritait une couronne et des récompenses. J’ai compris que j’avais la même nature que Paul. J’adorais être respectée et idolâtrée, avoir des gens autour de moi et les entendre me louer. J’avais besoin d’avoir une place dans les cœurs des gens. Comme les paroles de Dieu le disaient, ma nature était pleine « l’arrogance et la vanité, le refus d’adorer Dieu et le désir d’être adoré par les autres ». J’étais si arrogante que je n’avais aucun bon sens. Je n’étais pas capable de prendre ma place d’être créé et de vénérer Dieu, je ne traitais pas Dieu en tant que Dieu et n’honorais que moi-même. Je me suis engagée dans mon devoir pour être admirée et idolâtrée, ce qui m’a amenée à tromper mes frères et sœurs. Quand des problèmes se présentaient, ils s’en remettaient à moi et me laissaient prendre toutes les décisions. J’ai assemblé des gens autour de moi et établi mon propre royaume. Comment ce comportement aurait-il pu ne pas éveiller la colère de Dieu et L’inciter à me haïr ? Ma maladie était l’effet de la justice de Dieu et je la méritais parce que j’avais fait le mal et résisté à Dieu. Je remercie Dieu de m’avoir disciplinée et d’avoir mis un terme à mes mauvaises actions.

Quand je l’ai compris, j’ai prié Dieu : « À partir de demain, je vais résolument pratiquer la vérité et renoncer à ma chair. J’exposerai ma corruption pour que les autres voient ma laideur, qu’ils me voient telle que je suis et qu’ils arrêtent de m’idolâtrer. » Le lendemain matin, pendant mes dévotions, j’ai lu des paroles de Dieu sur le fait d’être honnête et ouvert, sur la manière de L’exalter et de témoigner de Lui. Les paroles de Dieu disent : « Quand vous rendez témoignage à Dieu, vous devriez principalement parler davantage de la manière dont Dieu juge et châtie les gens, des épreuves qu’Il utilise pour épurer les gens et changer leurs tempéraments. Vous devriez aussi parler de toute la corruption qui a été révélée dans votre expérience, de tout ce que vous avez enduré et de la manière dont vous avez été finalement conquis par Dieu ; parler de toute la connaissance réelle que vous avez de l’œuvre de Dieu et de la manière dont vous devriez rendre témoignage à Dieu et Lui rendre la pareille pour Son amour. Vous devriez mettre du contenu dans ce genre de langage tout en le formulant de manière simple. Ne parlez pas de théories creuses. Parlez de façon plus terre-à-terre ; parlez avec votre cœur. C’est ainsi que vous devez vivre. Ne vous munissez pas de théories creuses qui paraissent profondes dans l’effort de vous mettre en valeur ; ce faisant, vous avez l’air très arrogant et absurde. Vous devez parler davantage de choses réelles tirées de votre expérience réelle qui sont authentiques, et avec votre cœur ; c’est des plus profitable pour les autres et des plus convenable de voir. Vous étiez les gens qui s’opposaient le plus à Dieu et étaient le moins enclins à vous soumettre à Lui, mais maintenant, vous avez été conquis, n’oubliez jamais cela. Vous devriez réfléchir et songer davantage à ces choses-là. Une fois que les gens les auront clairement comprises, ils sauront comment porter témoignage ; sinon, ils seront susceptibles de commettre des actes inavouables et absurdes » (« Seulement en cherchant la vérité peux-tu obtenir des changements dans ton tempérament », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « “Partager et communiquer des expériences” signifie donner voix à chaque pensée dans ton cœur, à ton état d’être, à tes expériences et ta connaissance des paroles de Dieu et au tempérament corrompu en toi, et après cela, permettre aux autres de les discerner, d’en accepter le positif et de reconnaître ce qui est négatif. Cela seul est partager et seulement cela est vraiment communier » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que, pour L’exalter vraiment et témoigner vraiment de Lui, on devait parler davantage de notre corruption et de notre rébellion, mettre notre état et nos pensées à nu, parler de nos motivations viles, de ce qu’on avait fait et de ce qu’il en était résulté, de la manière dont on avait éprouvé le jugement des paroles de Dieu et acquis une connaissance de nous-mêmes. On doit exposer et disséquer notre essence corrompue pour que tout le monde nous voie tels que nous sommes, parler de la manière dont Dieu nous a châtiés et disciplinés et a arrangé des situations pour nous guider, afin que tout le monde voie Son amour pour l’homme. On doit aussi parler sincèrement, du fond du cœur, et ne pas se vanter ni frimer. Comme j’avais désormais un chemin de pratique, j’ai échangé avec les autres sur toutes les manières dont j’avais emprunté le chemin des antéchrists. J’ai disséqué les conséquences terrifiantes de ce chemin et du fait de tromper les gens. Plus j’ai échangé sur ce sujet, plus je me suis vue avec clarté. Après ça, les autres ont dit qu’ils ne s’étaient rendu compte de rien, qu’ils avaient été trompés par mes discours habiles et mes bonnes actions. Une sœur a dit : « Je pensais que tu étais très douée pour pratiquer la vérité, que tu pouvais rester toujours positive en lisant les paroles de Dieu. Maintenant, je vois que tu es corrompue, que tu as été négative et faible, toi aussi, et que les humains corrompus sont tous semblables. On ne doit idolâtrer personne ni mettre personne sur un piédestal. » Une autre sœur a dit : « Je pensais que tu étais très forte et je ne voulais jamais m’ouvrir à toi. Je pensais que j’étais tellement plus corrompue que toi ! Maintenant que tu t’es ouverte à nous, je vois qu’on est tous pareils. » Ces propos m’ont remplie de honte et de remords. Je leur ai dit : « Arrêtez de m’admirer. J’ai emprunté le chemin des antéchrists et je vous ai tous trompés. » Alors mes collaborateurs se sont servis des paroles de Dieu pour m’aider à me connaître et je me suis brusquement sentie plus proche d’eux tous. J’étais bien plus détendue quand je suis rentrée chez moi, ce jour-là. Le soir, j’en ai presque oublié ma maladie et j’ai dormi comme un bébé. Quand je me suis réveillée, le lendemain, j’ai été ravie de découvrir que mon visage était redevenu normal. J’avais guéri en une nuit !

Ensuite, au cours d’une réunion, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Ordinairement, concernant ceux dont les intentions et les objectifs ne sont pas corrects ainsi que ceux qui aiment être vus par les autres, qui ont hâte de faire des choses, qui sont enclins à causer des perturbations, qui sont forts pour débiter des doctrines religieuses, qui sont les laquais de Satan, et ainsi de suite : quand ces gens se lèvent, ils deviennent des problèmes pour l’Église, et cela fait que leurs frères et sœurs mangent et boivent les paroles de Dieu en vain ; quand tu rencontres de telles personnes jouant la comédie, interdis-les d’accès immédiatement. Si, malgré des admonestations répétées, ils ne changent pas, alors ils souffriront. Si ceux qui persistent obstinément dans leurs voies tentent de se défendre et essaient de couvrir leurs péchés, l’Église doit les expulser immédiatement et ne leur laisser aucune marge de manœuvre. Ne perds pas beaucoup pour essayer d’en sauver un peu, et garde l’œil sur la situation dans son ensemble » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 17). Les paroles de Dieu révélaient ce qui avait été mon trait de caractère le plus évident depuis un an. Depuis que j’étais devenue dirigeante, j’aimais avoir le premier rôle dans tout ce que je faisais. Je frimais comme si j’étais meilleure que tout le monde. Quand je discutais du travail avec mes collaborateurs, même s’ils avaient leurs propres idées, il fallait toujours que je prenne l’ascendant et que j’émette mes opinions « supérieures ». Je semblais dynamique et positive mais, en réalité, je voulais juste me faire valoir dans tout ce que je faisais et qu’on m’admire. En y repensant, je me suis rendu compte que ma nature arrogante m’avait poussée à agir de manière honteuse. Les autres respectaient mes opinions et discutaient de tout avec moi. Ils vivaient la réalité-vérité. Ils n’étaient ni tyranniques ni arrogants. Mais j’en ai déduit que je valais mieux qu’eux. Il fallait toujours que je sois condescendante et que j’affiche ma supériorité. C’était ridicule. J’étais comme l’empereur dans Les habits neufs de l’empereur, sans aucune conscience de moi-même. Je ne m’apercevais pas que mon comportement était honteux et je frimais à chaque occasion. En repensant à la manière dont je m’étais conduite, j’ai été embarrassée et mortifiée. Je me croyais merveilleuse parce que je ne me connaissais pas vraiment. J’ai pris peur en songeant au chemin que j’avais emprunté, surtout quand j’ai lu dans les paroles de Dieu que lorsqu’on trouvait des gens qui avaient de mauvaises motivations et qui aimaient frimer, on devait « interdis-les d’accès immédiatement », Et, s’ils se cherchaient des excuses au lieu de réfléchir sur eux-mêmes, « l’Église doit les expulser immédiatement ». Ça prouvait la justice et la majesté de Dieu. En frimant à chaque occasion, j’ai trompé mes frères et sœurs et je les ai incités à m’idolâtrer de plus en plus. À cause de moi, il n’y avait plus de place pour Dieu dans leurs cœurs. J’ai secrètement transformé mes collaborateurs en hommes de paille et ils n’agissaient plus de manière responsable. J’ai miné l’Église, je n’ai fait que du mal sans m’en apercevoir, tout en me prenant pour une étoile montante. Si Dieu ne m’avait pas jugée si sévèrement, je n’aurais jamais rien su sur moi-même ni sur le chemin que j’empruntais. Je n’aurais pas su que j’étais sur un chemin de non-retour. Quand je l’ai compris, ma perspective a commencé à changer. Autrefois, je pensais que j’étais une personne compétente que les autres admiraient et que frimer un peu n’était pas bien grave, que c’était même glorieux. À ce moment-là, j’ai compris que frimer d’une manière aussi méprisable pour que les gens m’admirent était honteux. J’ai senti qu’il était indigne de ne pas me connaître ni essayer de changer de tempérament, d’obéir à mon tempérament arrogant et de frimer à chaque occasion. Ceux qui ont de l’humanité sont capables de se libérer de leur arrogance, de vénérer Dieu, de se conduire convenablement, de faire concrètement leur devoir et de témoigner de Dieu en paroles et en actes. Les gens de cette sorte vivent de manière digne et raisonnable.

Après ça, je me suis inspiré du dégoût et de la répugnance à chaque fois que j’ai frimé sans le vouloir. Alors je me rappelais fermement que je devais être réelle et non me vanter, quelle que soit la personne à qui j’avais affaire. Je devais surtout être plus concrète dans mes échanges et m’abstenir de frimer. Avant d’échanger sur mes expériences, je priais Dieu attentivement pour Lui demander de veiller sur mon cœur et je corrigeais mes motivations pour mieux témoigner de Lui. Après avoir échangé, je me demandais si j’avais frimé d’une manière ou d’une autre. Parfois, je m’apercevais que je l’avais un peu fait. Alors, quand je revoyais ce groupe, je me mettais à nu et j’analysais mon comportement de la fois précédente pour que ses membres discernent mes paroles et ne m’idolâtrent pas aveuglément. Lorsque j’échangeais de cette manière, les frères et sœurs étaient capables de voir ma vraie stature et ne m’admiraient plus.

Quand je repense à tout ce qui s’est passé, je vois que Dieu m’a donné une chance de faire mon devoir, mais j’ai emprunté le chemin des antéchrists pour agir à ma guise et je suis devenue Son ennemie. J’ai une dette immense envers Dieu. S’Il ne m’avait pas disciplinée par cette maladie, sans le jugement de Ses paroles, je ne me connaîtrais toujours pas du tout. J’avais l’habitude de chanter l’hymne « Sache que le châtiment et le jugement de Dieu sont amour », mais je n’en avais aucune expérience réelle et je ne le comprenais pas. Depuis, j’ai vraiment senti que le jugement, le châtiment et la discipline de Dieu sont Son plus grand amour et Son plus grand salut ! J’ai été très émue en songeant à l’amour de Dieu et j’ai regretté de ne pas avoir cherché la vérité. Je me suis dit que je devais faire tout mon possible pour être une personne honnête. Dans les réunions, je me suis efforcée d’échanger sur les paroles de Dieu d’une manière qui témoigne de Lui. Avec mes collaborateurs, j’ai fait plus d’efforts pour respecter leurs opinions qui s’accordaient avec la vérité et les laisser les exprimer. J’ai arrêté de les étouffer et de me mettre en avant comme je le faisais. Mes collaborateurs et moi étions désormais sur un pied d’égalité. Plus personne ne commandait. Quand des problèmes se présentaient, tout le monde cherchait les principes et les mettait en pratique. J’étais très reconnaissante envers le jugement et le châtiment de Dieu, qui m’avaient permis de comprendre Son tempérament juste et de commencer à Le vénérer. J’ai essayé de prendre ma place d’être créé en Le servant et de bien faire mon devoir. Je remercie Dieu Tout-Puissant de m’avoir sauvée.

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