En quoi avoir peur des responsabilités dans mon devoir est un problème ?

3 mars 2025

Par Chen Na, Chine

En juillet 2014, j’ai été élue prédicatrice. À l’époque, je manquais de discernement. La sœur avec qui je faisais équipe avait signalé un dirigeant de district et j’avais fait comme elle, ce qui avait entraîné le chaos dans le travail. Plus tard, après enquête, il était clairement apparu que le dirigeant de district était capable de faire du travail réel et que c’était la sœur avec qui je faisais équipe qui avait intentionnellement cherché à lui trouver des défauts pour l’attaquer et perturber le travail de l’Église. J’ai alors pris conscience que j’avais été induite en erreur, et j’ai senti que j’avais commis un grand mal et une grave transgression. Même si l’Église m’avait quand même donné une chance de me repentir, j’avais peur de commettre davantage de transgressions et d’être éliminée. À cause de cette crainte, je vivais dans un état constant de prudence, incapable de changer de cap. Par conséquent, j’ai été renvoyée pour manque d’efficacité dans mes devoirs. À l’époque, je sentais que ma compréhension de la vérité était superficielle, et qu’il serait préférable que je ne serve pas en tant que dirigeante ou ouvrière dans le futur, parce que si je commettais de graves transgressions et que j’étais expulsée, mes chances d’être sauvée seraient anéanties. Je pensais qu’il était un peu plus sûr de prendre en charge des devoirs ordinaires, là où les dirigeants et les ouvriers de l’Église assumaient des responsabilités pour tous les problèmes, et que mon salut ne serait pas en danger. À l’époque, je n’avais pas cherché la vérité pour aborder ce problème.

En octobre 2023, j’ai été élue dirigeante de district. Je me suis sentie quelque peu inquiète, et me suis dit : « Je superviserai le travail de plusieurs Églises. Et si quelque chose se passe vraiment mal ? Comment puis-je en assumer la responsabilité ? Si j’accumule davantage de transgressions, cela n’anéantira-t-il pas mon espoir d’être sauvée ? » Mais ma conscience m’a dit qu’en ces temps de tribulations, alors que de nombreux dirigeants et ouvriers étaient arrêtés, en tant que membre de l’Église, je ne pouvais pas être aussi égoïste et fuir mon devoir juste pour protéger mes propres intérêts. J’ai alors décidé de coopérer pour le moment, et j’ai espéré qu’une personne plus appropriée serait élue plus tard, me permettant de me retirer de ce rôle. Peu après, Sœur Li Yun, qui avait travaillé avec moi, a été vendue par un Judas et n’a plus pu venir faire ses devoirs. J’ai donc dû gérer de nombreuses tâches toute seule. J’avais peur de nuire au travail de l’Église en faisant un travail médiocre et qu’à cause de cela, je commette des transgressions. À ce moment-là, il fallait gérer une lettre de signalement, mais j’avais peur de commettre des erreurs et d’en assumer l’éventuelle responsabilité. Je craignais que cela ait un impact sur mes perspectives et ma destination. J’ai alors dit à Li Yun que je ne savais pas comment gérer cela et lui ai demandé d’écrire une lettre pour s’en occuper. Même si elle m’a encouragée à m’entraîner à gérer une tâche comme celle-là par moi-même, je n’ai malgré tout pas osé le faire et lui ai confié la tâche. Lors des collaborations qui ont suivi avec Li Yun, je me suis contentée de prendre en charge des tâches pour lesquelles je me sentais sûre de moi, mais je lui confiais le travail qui était plus important et plus exigeant. Cela la mettait sous pression, et son travail ne donnait pas de bons résultats. En novembre 2023, l’Église a eu besoin d’élire deux nouveaux dirigeants, et on m’a demandé d’organiser les élections. Je me suis dit que pour choisir et employer des gens, il fallait les discerner. Et si je ne pouvais pas les percevoir et que je choisissais les mauvaises personnes ? Précédemment, lorsque j’étais prédicatrice, j’avais choisi un mauvais dirigeant d’Église, ce qui avait retardé l’entrée dans la vie des frères et sœurs. J’avais déjà commis une transgression, et j’avais vraiment peur de choisir les mauvaises personnes de nouveau. Je me suis dit : « Je fais mon devoir pour préparer de bonnes actions. Je ne peux pas me retrouver avec un historique plein de transgressions. » Le seul fait de penser à cela me mettait beaucoup de pression, et je n’arrivais pas à dormir la nuit. Je me suis dit : « Je peux peut-être demander à Li Yun de se déguiser et d’organiser les élections. De cette façon, si quelque chose se passe mal, ce sera sa responsabilité et non pas la mienne. » Cependant, je savais que la sécurité de Li Yun était en danger. Si elle venait, cela pourrait entraîner son arrestation, ce qui aurait des conséquences encore plus graves. J’ai pris conscience que je ne pouvais pas faire cela, alors je devais tout simplement organiser les élections moi-même.

Plus tard, j’ai réalisé que mon état n’était pas juste et j’ai commencé à réfléchir sur moi-même. Pourquoi avais-je si peur d’assumer des responsabilités ? J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer pour que je comprenne mes problèmes. Après ça, je suis tombée sur ces paroles de Dieu : « Certains ont peur de prendre leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à prendre des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils ne prennent aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et fourbe ? Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la propagation de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas prendre d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en prendre la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. Quiconque ne prend pas ses responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir n’est pas sincère envers Dieu le moins du monde, sans parler de loyauté. Quel genre de personne ose prendre ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent de prendre leurs responsabilités dans leurs devoirs parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités, ils sont égoïstes et ignobles, ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu et ils n’acceptent pas la vérité le moins du monde. Pour cette raison, ils ne peuvent être sauvés. Ceux qui croient en Dieu doivent payer un prix élevé pour gagner la vérité et ils rencontreront de nombreux obstacles pour la pratiquer. Ils doivent renoncer aux choses, abandonner leurs intérêts charnels et endurer certaines souffrances. Ce n’est qu’alors qu’ils pourront mettre la vérité en pratique. Donc, quelqu’un qui a peur de prendre ses responsabilités peut-il pratiquer la vérité ? Cette personne ne peut certainement pas pratiquer la vérité et encore moins la gagner. Ces gens-là ont peur de pratiquer la vérité, de s’exposer à une perte quant à leurs intérêts ; ils ont peur d’être humiliés, dénigrés et jugés, et ils n’osent pas mettre en pratique la vérité. Par conséquent, ils ne peuvent pas la gagner, et même s’ils croient en Dieu depuis des années, ils ne pourront pas atteindre Son salut » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Lorsque j’ai lu des paroles de Dieu telles que « égoïste », « traître » et « c’est parce que leur humanité pose problème », je me suis sentie profondément bouleversée et contrariée. J’ai pris conscience que je possédais effectivement ces traits. Même si j’avais pris en charge le rôle de dirigeante, je n’avais pas d’authentique fardeau. J’avais toujours peur de ne pas réussir à bien faire les choses et à assumer des responsabilités, et je craignais de perdre mes chances de salut si je commettais des transgressions. Par conséquent, je préférais faire des tâches qui n’impliquaient pas le fait d’assumer des responsabilités et confiais le travail difficile à Li Yun. C’était moi qui étais responsable de la gestion des lettres de signalement. Même si je ne maîtrisais pas bien les principes, j’étais capable de coopérer sur certaines tâches grâce à la direction et à l’aide de Li Yun. Cependant, j’avais eu peur des responsabilités impliquant d’éventuelles erreurs de traitement. J’avais donc utilisé mon manque de compréhension comme excuse pour confier le travail à Li Yun. Notamment lors des élections de l’Église, lorsque Li Yun n’avait pas pu les organiser elle-même en raison des risques pour sa sécurité, j’avais eu peur de choisir les mauvaises personnes, de commettre des transgressions, et de compromettre mes propres perspectives. J’avais donc voulu qu’elle organise les élections, ne tenant pas compte de sa sécurité ni du travail de l’Église en général. Chaque fois qu’il s’agissait de questions qui impliquaient le fait d’assumer des responsabilités, je les confiais aux autres. J’avais peur que cela entraîne des transgressions qui pourraient impacter mes perspectives et ma destination si je gérais mal le travail. Je manquais de loyauté envers Dieu et de responsabilité envers mes devoirs. J’étais tellement égoïste et méprisable ! Tout comme Dieu l’expose : « Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? » Exactement. J’étais en effet ce genre de personne. Toute personne étant loyale envers Dieu et ayant de l’humanité, lorsqu’elle voit que le travail de l’Église nécessite la coopération des gens, se devrait d’en assumer les responsabilités, et devrait chercher les vérités-principes pour mener à bien ses devoirs. Mais en tant que membre de la maison de Dieu, je n’avais pas fait preuve de considération envers les intentions de Dieu dans mon devoir. Au lieu de ça, j’avais d’abord déterminé l’importance des responsabilités que j’allais assumer, et avais été excessivement prudente et circonspecte. Afin de me protéger, j’avais donné de nombreuses tâches à Li Yun. J’avais vraiment été égoïste et méprisable ! Si je n’inversais pas la situation, il n’y aurait aucun devoir que je serais capable de bien faire et je finirais par devenir une bonne à rien. Je me suis dit que je ne pouvais plus fuir mes devoirs. Que je comprenne ou non, je devais d’abord l’accepter, chercher les principes, et faire de mon mieux pour le réaliser.

Fin décembre 2023, l’Église a eu besoin d’élire des superviseurs responsables du travail d’évangélisation et d’abreuvement. Je me suis de nouveau inquiétée, et me suis dit : « Prêcher l’Évangile et abreuver les nouveaux arrivants sont deux tâches essentielles de l’Église. Je ne connais pas bien les membres de l’Église ici. Et si je choisis des gens qui ne conviennent pas et qui retardent le travail ? Comment puis-je assumer cette responsabilité ? » J’ai pris conscience que je vivais une fois de plus dans un état de prudence et d’incompréhension. J’ai alors prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je comprenne mes problèmes. Un matin, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les antéchrists nourrissent ces choses dans leur cœur, qui sont toutes des incompréhensions, de l’opposition, un jugement de Dieu et de la résistance à Son égard. Ils n’ont pas la moindre connaissance de l’œuvre de Dieu. Tout en épiant les paroles de Dieu, Son tempérament, Son identité et Son essence, ils parviennent à ce genre de conclusions. Les antéchrists enterrent ces choses profondément dans leur cœur en se sermonnant : “Prudence est mère de sûreté ; il vaut mieux voler sous les radars ; l’oiseau qui sort la tête se fait tirer dessus ; et l’on est seul au sommet ! Peu importe le moment, il ne faut jamais être cet oiseau qui sort la tête, ne jamais s’élever trop haut ; plus on s’élève et plus dure sera la chute.” Ils ne croient pas que les paroles de Dieu soient la vérité, et ils ne croient pas que Son tempérament soit juste et saint. Ils considèrent tout cela à travers des notions humaines et de l’imagination humaine, et ils abordent l’œuvre de Dieu avec des perspectives humaines, des pensées humaines et une ruse humaine, employant la logique et la pensée de Satan pour définir le tempérament, l’identité et l’essence de Dieu. De toute évidence, non seulement les antéchrists n’acceptent pas ni ne reconnaissent le tempérament, l’identité et l’essence de Dieu, mais ils sont au contraire pleins de notions, d’opposition et de rébellion à l’encontre de Dieu et n’ont pas de Lui la moindre connaissance véritable. La définition que donnent les antéchrists de l’œuvre de Dieu, du tempérament de Dieu et de l’amour de Dieu est un point d’interrogation : c’est du doute, et ils sont pleins de scepticisme, de déni et de calomnie à Son égard. Qu’en est-il alors de Son identité ? Le tempérament de Dieu représente Son identité. Avec une vision du tempérament de Dieu comme la leur, leur vision de l’identité de Dieu va de soi : le déni direct. Telle est l’essence des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie VI)). « Certaines personnes ne croient pas que la maison de Dieu puisse traiter les gens avec justice. Ils ne croient pas que Dieu règne dans Sa maison et que la vérité y règne. Ils croient que, quel que soit le devoir accompli par une personne, si un problème se produit à cause de cette personne, la maison de Dieu s’occupera immédiatement de cette personne en lui retirant le droit d’accomplir ce devoir, la renverra ou ira même jusqu’à l’exclure de l’Église. Est-ce vraiment comme cela que fonctionnent les choses ? Certainement pas. La maison de Dieu traite chaque personne selon les vérités-principes. Dieu est juste dans Sa façon de traiter chaque personne. Il ne regarde pas seulement comment une personne se comporte dans un seul cas. Il regarde sa nature-essence, ses intentions, son attitude et Il cherche surtout à savoir si elle peut réfléchir sur elle-même quand elle commet une erreur, si elle a des remords et si elle peut pénétrer l’essence du problème en se basant sur Ses paroles, parvenir à comprendre la vérité, à se détester et à se repentir sincèrement. Si elle n’a pas cette attitude correcte et si elle est entièrement dévoyée par ses intentions personnelles, si elle est remplie de manigances rusées et de révélations de tempéraments corrompus, et, quand les problèmes se manifestent, si elle recourt aux faux-semblants, aux sophismes et à l’autojustification, si elle refuse obstinément de reconnaître ses actions, alors, une telle personne ne peut pas être sauvée. Elle n’accepte pas du tout la vérité et a été complètement révélée. Les gens qui n’ont pas raison et qui ne peuvent pas du tout accepter la vérité sont par essence des incrédules et ne peuvent qu’être éliminés. […] Si tu as toujours peur d’être éliminé, que tu fournis toujours des excuses et que tu ne cesses de te justifier, c’est un problème. Si tu laisses les autres voir que tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité et que tu es insensible à la raison, tu as des ennuis. L’Église sera obligée de s’occuper de toi. Si tu n’acceptes pas du tout la vérité dans l’accomplissement de ton devoir et que tu as toujours peur d’être révélé et éliminé, alors ta peur est entachée d’intention humaine, d’un tempérament satanique corrompu et de suspicion, de circonspection et d’incompréhension. Aucune de ces attitudes n’en est une qu’une personne devrait avoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists ne croyaient pas en la justice de Dieu ou que la maison de Dieu était gouvernée par la vérité. Ils croient que plus les responsabilités qu’ils assument sont importantes, plus ils commettront de transgressions, et moins ils auront d’espoir d’être sauvés. Par conséquent, ils comprennent mal Dieu et se méfient constamment de Lui, et ne font jamais de leur mieux dans leurs devoirs. Ils se protègent en utilisant des philosophies des relations mondaines et sont extrêmement égoïstes et fourbes. J’ai pris conscience que j’avais moi aussi le tempérament des antéchrists. Je croyais que « Plus on grimpe haut, plus la chute est dure » et « Prudence est mère de sûreté ». Chaque fois que j’avais été choisie comme dirigeante, j’avais voulu refuser. J’avais cru que je ne commettrais pas de grands maux ou que je ne serais pas révélée ni éliminée si je n’étais pas dirigeante. Même depuis que j’étais devenue dirigeante, j’avais fait mon devoir avec précaution et avec la plus grande prudence, craignant que toute transgression que je commettais n’affecte mon issue et ma destination. Je n’avais pas pensé à la façon de mener à bien mon devoir. Au lieu de ça, j’avais eu l’esprit rempli de pensées sournoises. Chaque fois que les tâches impliquaient des responsabilités, je les avais confiées à Li Yun. Je n’avais jamais vraiment donné mon cœur à Dieu dans mes devoirs. J’avais laissé Dieu de l’autre côté d’un gouffre profond dans mon cœur et m’étais constamment méfiée de Lui. J’avais manqué de toute compréhension du tempérament juste de Dieu. En réalité, Dieu traite chaque personne équitablement. La maison de Dieu gère tout le monde en se basant sur les principes. Personne n’est renvoyé ou éliminé pour une transgression momentanée. Dieu regarde l’essence d’une personne, les intentions derrière ses actions, et son attitude envers la vérité. Si quelqu’un interrompt et perturbe le travail en agissant contre les principes, et refuse encore d’accepter la vérité lorsque les autres échangent avec lui, nuit au travail de la maison de Dieu encore et encore, alors il doit être renvoyé. J’ai pensé à certains antéchrists et personnes malfaisantes qui avaient été expulsés par l’Église. En faisant leurs devoirs, ils avaient toujours poursuivi gloire, gain et statut, violé les arrangements de travail et fait les choses à leur façon. Ils avaient même essayé de rivaliser avec Dieu pour les gens et de contrôler les élus de Dieu. Après l’échange et l’exposition des autres, ils ne s’étaient pas repentis. Au bout du compte, l’Église les avait expulsés en se basant sur les principes : c’était là la justice de Dieu. Si quelqu’un commet certaines transgressions dans l’exécution de ses devoirs parce qu’il ne comprend pas la vérité ou à cause de son tempérament corrompu, mais qu’il est capable d’accepter la vérité et qu’il peut réfléchir sur lui-même et se connaître lui-même après que les autres ont échangé avec lui, la maison de Dieu lui donnera une chance de se repentir. Par exemple, lorsque j’avais été prédicatrice, j’avais suivi quelqu’un d’autre et avais commis un acte malfaisant à cause d’un manque de compréhension de la vérité. Grâce à l’échange et à l’aide d’autres sœurs, j’avais reconnu mes erreurs. Après ça, j’avais profondément regretté mes actions et avais été disposée à me repentir. L’Église ne m’avait pas expulsée, et m’avait même laissée continuer mon devoir, ce qui m’avait montré que la maison de Dieu était gouvernée par la vérité et la justice. Cependant, j’avais vu Dieu comme un roi mondain qui était inéquitable et injuste, et qui condamnait et punissait les gens lorsqu’ils étaient pris en train de faire quelque chose de mal. Je m’étais constamment interrogée sur Dieu et m’étais constamment méfiée de Lui, et c’était là blasphémer contre Dieu. Mon tempérament était vraiment malveillant !

Je me suis souvenue de la vérité sur laquelle Dieu avait échangé avec nous, et qui concernait le fait d’être des gens honnêtes. J’ai alors cherché les paroles de Dieu pertinentes pour les lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Je me délecte en ceux qui ne se méfient pas des autres et J’aime beaucoup aussi ceux qui acceptent volontiers la vérité ; envers ces deux genres de gens, Je manifeste une grande sollicitude, car, à Mes yeux, ce sont des gens honnêtes. Si tu es malhonnête, alors tu seras méfiant et suspicieux à propos de tous les gens et de toutes choses, et ainsi ta foi en Moi sera bâtie sur un fondement de suspicion. Je ne pourrais jamais reconnaître une telle foi » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). « Pour l’homme, s’acquitter de son devoir, c’est en réalité accomplir tout ce qui est inhérent à l’homme, c’est-à-dire, ce qui est possible pour l’homme. C’est alors que son devoir est accompli. Les défauts de l’homme pendant son service sont graduellement réduits par l’expérience qu’il acquiert progressivement et l’expérience qu’il a du jugement ; ils n’entravent ni n’affectent le devoir de l’homme. Ceux qui cessent de servir ou abandonnent et se retirent par crainte des désavantages qui pourraient exister dans leur service sont les plus lâches de tous. […] Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou souffre d’infortunes. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence au fait d’être perfectionné et de jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Souffrir d’infortunes fait référence au fait de conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou souffrent d’infortunes, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de souffrir d’infortunes. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Ces paroles de Dieu m’ont remplie de pensées profondes. En effet, Dieu dit à maintes reprises qu’Il aime les gens honnêtes qui peuvent accepter la vérité et qu’Il déteste les gens fourbes. Dieu prend Noé comme modèle pour que nous l’imitions. Lorsque Dieu a ordonné à Noé de construire une arche, il a naturellement rencontré des difficultés à l’époque, vu qu’il n’avait jamais construit d’arche auparavant. Cependant, il n’a pas été contraint par ces défis, et ne s’est pas non plus inquiété d’une éventuelle punition s’il ne faisait pas du bon travail. Il a simplement accepté le mandat de Dieu, est vraiment allé chercher des matériaux, et a prié Dieu chaque fois qu’il rencontrait des difficultés. Si une quelconque partie n’était pas faite correctement, il la démolissait et la reconstruisait. Il a construit l’arche strictement comme Dieu l’avait exigé. Grâce à l’authenticité de sa foi et de sa soumission à Dieu, à terme, il a reçu les bénédictions de Dieu. En réfléchissant sur moi-même, j’ai pris conscience que j’avais été trop fourbe. Quand je faisais mes devoirs, j’avais toujours peur d’assumer des responsabilités, craignais de commettre des transgressions et de perdre tout espoir de salut. Je n’avais pas une attitude honnête. En fait, en y réfléchissant, étant donné mes tempéraments corrompus et mon manque de compréhension de la vérité, mes écarts dans mes devoirs étaient inévitables. Je devais apprendre à traiter cela correctement, analyser où je m’étais trompée, réfléchir sur moi-même, et parvenir à comprendre mes tempéraments corrompus. Si je faisais cela, je ferais des progrès en permanence, et mes devoirs s’amélioreraient également. Lorsque je rencontrais des choses dans mes devoirs que je ne pouvais pas voir clairement, je devais prier et davantage chercher, parler avec la sœur avec qui je faisais équipe, ou solliciter des dirigeants supérieurs. Je ne devais pas faire mes devoirs superficiellement ou les fuir et les éviter par peur d’assumer des responsabilités. Par exemple, en choisissant et en utilisant des gens, si au début, j’optais pour quelqu’un conformément aux principes et qu’en fin de compte, il s’avérait être la mauvaise personne, alors cela relevait du chemin qu’il empruntait, et la maison de Dieu ne m’en tiendrait pas pour responsable.

Plus tard, j’ai pris conscience que j’avais un autre point de vue erroné. Avant, je croyais qu’en tant que dirigeante, plus les responsabilités étaient importantes, plus j’accumulerais de transgressions, et qu’au bout du compte, mes chances de salut seraient ruinées. Je pensais qu’il était plus sûr d’être une croyante ordinaire. Mais en réalité, qu’une personne soit dirigeante ou non, si elle ne poursuit pas la vérité et que ses tempéraments corrompus restent inchangés, elle est vouée à être détruite un jour. Tout comme le dit Dieu Tout-Puissant : « Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu). Parmi ceux qui ont été éliminés par l’Église, beaucoup étaient des croyants ordinaires. Certains d’entre eux ont été révélés comme personnes malfaisantes ou antéchrists, tandis que d’autres ont été révélés comme incrédules. Même s’ils n’avaient pas de hautes fonctions, n’ont-ils pas malgré tout été éliminés pour avoir interrompu et perturbé le travail de l’Église ? Ces faits montrent qu’être révélé et éliminé n’a rien à voir avec le devoir que les gens font, mais est en lien avec le fait qu’ils poursuivent ou non la vérité, et qu’ils font l’expérience de changements dans leurs tempéraments ou non. En prenant conscience de cela, j’ai été disposée à corriger mon point de vue erroné, et à adopter le bon état d’esprit pour bien faire mon devoir en tant que dirigeante. Plus tard, j’ai fini par choisir des gens pour superviser le travail d’évangélisation et le travail d’abreuvement. Pour certaines personnes que je n’ai pas réussi à percer à jour, j’ai parlé à Li Yun et sollicité les dirigeants supérieurs. Finalement, nous avons élu des personnes appropriées. Lorsque j’ai arrêté d’être prudente, que je me suis fiée à Dieu, et que j’ai fait mon devoir conformément aux principes, je me suis sentie beaucoup plus soulagée.

Grâce à cette expérience, j’ai pris conscience que les philosophies sataniques telles que « Plus on grimpe haut, plus la chute est dure » et « Prudence est mère de sûreté » sont des idées fausses et des hérésies qui corrompent les gens. Vivre selon de telles croyances n’a fait que me rendre davantage égoïste et fourbe, constamment méfiante envers Dieu et incapable d’accepter volontiers mon devoir. Cela a non seulement conduit à une répression et à une douleur spirituelles, mais cela m’a aussi fait rater des opportunités de gagner la vérité. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont éclairée et guidée pour que je comprenne mon tempérament corrompu, et qui m’ont donnée une certaine compréhension réelle du tempérament juste de Dieu. Je suis parvenue à réaliser que quoi que Dieu fasse, Il le fait pour notre salut.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Voir clairement mes vraies couleurs

Par Xiaoxiao, Chine En raison des besoins de l’œuvre de l’Église, j’avais été réaffectée à un autre endroit pour accomplir mon devoir. À...

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran