Mes jours atroces à mal comprendre Dieu

1 mars 2025

Par Marissa, Pays-Bas

En 2017, j’ai été élue dirigeante d’Église. Au début, j’ai obtenu des résultats dans mon devoir, mais par la suite, j’ai recherché la bénédiction du statut et j’ai cessé de faire un vrai travail. J’ai aussi négligé de suivre le travail de l’Église en prétextant que j’avais un faible calibre et que je ne comprenais pas les compétences professionnelles. Lorsque Sœur Julia, une dirigeante supérieure, m’a interrogée sur le travail, je n’ai pas pu lui répondre du tout, et je ne comprenais pas non plus les difficultés réelles que rencontraient les frères et sœurs dans l’accomplissement de leurs devoirs. Julia a alors pointé du doigt mes problèmes pour m’aider, mais je n’ai pas réagi. À quelques reprises, en présence de plusieurs diacres, elle m’a exposée, disant que je ne faisais pas de travail réel, que je négligeais mon devoir, que j’étais trop malhonnête, et ainsi de suite. Je pensais que Julia cherchait à me rendre la vie difficile et à m’humilier devant les autres, alors j’ai commencé à résister dans mon cœur.

Un jour, lors d’une réunion, j’ai découvert des erreurs dans le travail de Julia, et je l’ai critiquée devant les frères et sœurs. Cela les a poussés à croire qu’elle était une fausse dirigeante. Mon comportement a perturbé le travail de l’Église. Après que cela a été découvert, j’ai craint que ma dirigeante m’émonde et ajuste mon devoir, alors je me suis précipitée pour m’excuser auprès de Julia et me suis disséquée et remise en question devant les frères et sœurs. Je pensais que cette affaire serait close ainsi. Mais à ma grande surprise, quelques jours plus tard, mes supérieurs m’ont convoquée, disant que mon incapacité à faire un vrai travail était déjà un manquement grave, et que je n’acceptais pas non plus d’être émondée, tout en sapant les autres en secret. Cela perturbait le travail de l’Église. Après avoir entendu cela, j’ai eu du mal à l’accepter et j’ai continué à argumenter dans mon cœur : ce n’est pas que je ne voulais pas faire de vrai travail, mais mon calibre était trop faible pour y parvenir. Quant au fait de saper les autres en secret, j’avais déjà reconnu mon erreur. Je m’étais excusée auprès de Julia et j’avais disséqué ma corruption devant les frères et sœurs. Alors, pourquoi me reprocherait-on encore cela ? À ce moment-là, peu importe ce qu’ils partageaient avec moi, je ne pouvais pas l’accepter. Alors, en tenant compte de mon état, l’un des dirigeants m’a lu ces paroles de Dieu : « Ceux parmi les frères et sœurs qui épanchent toujours leur négativité sont les laquais de Satan et ils dérangent l’Église. Ces gens doivent un jour être expulsés et éliminés. Dans leur croyance en Dieu, si les gens n’ont pas un cœur qui craint Dieu, s’ils n’ont pas un cœur qui se soumet à Dieu, alors non seulement ils ne pourront pas faire de travail pour Lui, mais au contraire, ils deviendront ceux qui dérangent Son œuvre et qui Lui résistent. Croire en Dieu, mais ne pas se soumettre à Lui ou Le craindre, et Le défier plutôt, est le plus grand déshonneur pour un croyant. Si le discours et la conduite d’un croyant sont toujours aussi désinvoltes et immodérés que ceux d’un non-croyant, alors il est encore plus malveillant que le non-croyant ; il est le démon typique. Ceux qui, dans l’Église, épanchent leur conversation venimeuse, ceux qui, parmi les frères et sœurs, répandent des rumeurs, fomentent la disharmonie et forment des cliques, ceux-là auraient dû être expulsés de l’Église. Cependant, parce qu’aujourd’hui est une ère différente de l’œuvre de Dieu, ces gens sont limités, car ils doivent absolument être éliminés » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Plus j’écoutais, plus je sentais la peur grandir dans mon cœur, car je savais que le fait de juger Julia avait effectivement perturbé le travail de l’Église. Mais lorsque j’ai entendu des termes comme « laquais de Satan », « déranger l’Église », « être expulsé » et « être éliminé », je n’ai pas osé les reconnaître, craignant que si je le faisais, je serais condamnée en conséquence. Alors, comment pourrais-je jamais obtenir le salut ? Je n’ai pas voulu accepter ce fait, aussi je me suis plainte de la dirigeante, pensant qu’elle utilisait à dessein les paroles de Dieu pour m’attaquer et me condamner. J’ai été saisie par l’émotion et j’ai dit, « Vous ne partagez pas la vérité pour m’aider à résoudre le problème du tout ! Vous ne faites que m’attaquer ! » Les dirigeants ont compris que je n’avais aucune connaissance de moi-même et ont continué à partager avec moi. Ils ont également échangé sur leurs propres expériences pour me guider vers une meilleure compréhension de moi-même. Cependant, quoi qu’ils disaient, je ne comprenais toujours pas. Finalement, lorsqu’ils ont vu que je ne faisais toujours pas de vrai travail, que je n’acceptais pas la vérité, et que je n’avais même pas une attitude de repentance, les supérieurs m’ont démise de mes fonctions.

À ce moment-là, je me suis effondrée. J’ai pensé que j’étais croyante depuis plus de dix ans, et que je n’étais pas une nouvelle croyante de deux ou trois ans. L’œuvre de Dieu approche de sa conclusion. C’est déjà le moment où les gens sont révélés et classés selon leur espèce. À ce stade critique, j’ai été révélée comme quelqu’un qui n’accepte pas la vérité. Cela ne signifie-t-il pas que j’ai été éliminée ? Je craignais qu’à partir de ce moment, il me soit inutile de continuer à croire, et que je n’aie plus d’avenir. Je me sentais très négative. Mon état empirait de jour en jour. Je me sentais comme une bonne à rien qui ne pouvait bien faire aucun devoir. Me sentant constamment rejetée par Dieu, mon cœur était rempli de peur et d’agitation tous les jours. Même si les frères et sœurs continuaient à échanger avec moi sur l’intention de Dieu, m’incitant à réfléchir sur moi-même et à tirer des leçons de mon échec, je persistais à croire que j’avais déjà été révélée comme quelqu’un qui ne poursuivait pas la vérité, et je pensais donc qu’il serait inutile de continuer à poursuivre. À partir de ce moment-là, quels que soient les devoirs que l’Église m’assignait, je les accomplissais avec négativité et passivité, de façon superficielle et sans obtenir aucun résultat ou presque. Finalement, en se basant sur les principes, mes dirigeants m’ont retiré de mes devoirs et m’ont isolée pour réflexion. À ce moment-là, mon esprit s’est vidé. C’était comme une condamnation à mort. J’ai compris que j’étais totalement finie. Sans devoir à faire, comment pourrais-je avoir un quelconque espoir d’obtenir le salut ? Pendant ces jours, je vivais comme un cadavre ambulant, me sentant souvent rejetée par Dieu. J’avais trop honte pour prier, et je ne me sentais pas digne de lire les paroles de Dieu. À cette époque, des frères et sœurs me soutenaient et me lisaient les paroles de Dieu. Cependant, je croyais que les paroles de Dieu s’adressaient à ceux qui poursuivaient la vérité, pas à moi, donc je ne pouvais pas les recevoir du tout. Le Seigneur Jésus n’avait-Il pas dit : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles devant les pourceaux » ? Comment Dieu pourrait-Il parler à quelqu’un comme moi ? Durant cette période, j’avais peur et je me sentais agitée chaque jour. Si Dieu m’avait vraiment abandonnée, à quoi bon exister ? Je pourrais tout aussi bien mourir de punition un jour. Mon cœur était rempli de peur, et je luttais dans la souffrance chaque jour. Plus tard, un événement m’a profondément émue.

J’ai trouvé un emploi de nounou, où mon employeur montrait une grande humanité et prenait bien soin de moi dans la vie quotidienne. Encouragée par cela, j’ai partagé l’évangile avec mon employeur, qui a joyeusement accepté l’évangile de Dieu pour les derniers jours. J’étais très excitée. Grâce à cette expérience, j’ai compris que Dieu ne m’avait pas abandonnée, mais qu’Il continuait à me montrer Sa miséricorde et à me sauver. Submergée par la culpabilité, j’ai crié à Dieu en larmes : « Dieu, je ne veux plus rester aussi négative ; s’il Te plaît, sauve-moi ! » J’ai vu un passage des paroles de Dieu qui disent : « Lorsque certaines personnes lisent les paroles de Dieu et voient qu’Il condamne les gens dans Ses paroles, elles nourrissent des notions et éprouvent des sentiments conflictuels. Par exemple, les paroles de Dieu disent que tu n’acceptes pas la vérité, donc Dieu ne t’aime pas ni ne t’accepte. Elles disent que tu es un malfaiteur, un antéchrist, qu’Il est contrarié rien qu’en te regardant et qu’Il ne veut pas de toi. Les gens lisent ces paroles et pensent : “Ces paroles me sont destinées. Dieu a décidé qu’Il ne voulait pas de moi, et puisque Dieu m’a abandonné, je ne croirai plus en Lui non plus.” Il y a ceux qui, lorsqu’ils lisent les paroles de Dieu, développent souvent des notions et des malentendus, car Dieu expose les états corrompus des gens et dit des choses qui condamnent les hommes. Ils deviennent négatifs et faibles, pensant que les paroles de Dieu s’adressaient à eux, et que Dieu les abandonne et ne les sauvera pas. Ils deviennent négatifs au point de verser des larmes et ne veulent plus suivre Dieu. C’est en fait une incompréhension de Dieu. Lorsque tu ne comprends pas le sens des paroles de Dieu, tu ne dois pas essayer de délimiter Dieu. Tu ne sais pas quel genre de personne Dieu abandonne, ni dans quelles circonstances Il abandonne les gens, ni dans quelles circonstances Il met les gens de côté : il y a des principes et des contextes à tout cela. Si tu n’as pas une vision complète de ces questions détaillées, tu seras très sujet à l’hypersensibilité et tu te délimiteras en te basant sur une parole de Dieu. N’est-ce pas problématique ? Lorsque Dieu juge les gens, quel est le principal aspect qu’Il condamne chez eux ? Ce que Dieu juge et expose, ce sont les tempéraments corrompus et les essences corrompues des gens, Il condamne leurs tempéraments et leurs natures sataniques, Il condamne les diverses manifestations et conduites de leur rébellion et de leur opposition à Dieu, Il les condamne parce qu’ils sont incapables de se soumettre à Lui, parce qu’ils s’opposent toujours à Lui et parce qu’ils ont toujours leurs propres motivations et leurs propres objectifs : mais une telle condamnation ne signifie pas que Dieu a abandonné ceux qui ont des tempéraments sataniques. […] En entendant une seule parole de condamnation par Dieu, tu penses que puisqu’Il a condamné les gens, Il les a abandonnés et ils ne seront plus sauvés, et à cause de cela, tu deviens négatif et tu t’abandonnes au désespoir. C’est mal interpréter Dieu. En réalité, Dieu n’a pas abandonné les gens. Ils ont mal interprété Dieu et se sont abandonnés eux-mêmes. Rien n’est plus critique que s’abandonner, comme le disent les paroles de l’Ancien Testament : “Les insensés meurent par défaut de raison” (Proverbes 10:21). Il n’y a pas plus stupide comme comportement que de s’abandonner au désespoir. Parfois, tu lis des paroles de Dieu qui semblent délimiter les gens : en réalité, elles ne délimitent personne, mais sont l’expression des intentions et des opinions de Dieu. Ce sont des paroles de vérité et de principe, elles ne délimitent personne. Les paroles prononcées par Dieu dans des moments de colère ou de rage représentent aussi le tempérament de Dieu, ces paroles sont la vérité et en outre, elles appartiennent au principe. Les gens doivent comprendre cela. En disant cela, Dieu a pour objectif de permettre aux gens de comprendre la vérité et de comprendre les principes, et absolument pas de limiter quiconque. Cela n’a rien à voir avec la destination ultime et la récompense des gens, et encore moins s’agit-il de la punition ultime des gens. Ce sont seulement des paroles prononcées pour juger et émonder les gens. Elles résultent de la colère vis-à-vis des gens qui ne vivent pas à la hauteur de Ses attentes, et elles sont prononcées dans le but de réveiller les gens, de les pousser, et ce sont des paroles émanant du cœur de Dieu. Et pourtant, certains chutent et renoncent à Dieu en raison d’une seule déclaration de jugement émise par Dieu. Ces gens-là ne savent pas ce qui est bon pour eux. Ils sont insensibles à la raison, ils n’acceptent pas du tout la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu que si l’on résout ses notions (1)). Je n’arrêtais pas de lire les paroles de Dieu encore et encore, incapable de retenir mes larmes de remords. C’était comme si Dieu me réconfortait en face à face, surtout lorsque Dieu disait : « Ce sont seulement des paroles prononcées pour juger et émonder les gens. Elles résultent de la colère vis-à-vis des gens qui ne vivent pas à la hauteur de Ses attentes, et elles sont prononcées dans le but de réveiller les gens, de les pousser, et ce sont des paroles émanant du cœur de Dieu. Et pourtant, certains chutent et renoncent à Dieu en raison d’une seule déclaration de jugement émise par Dieu. Ces gens-là ne savent pas ce qui est bon pour eux. Ils sont insensibles à la raison, ils n’acceptent pas du tout la vérité. » Les paroles de Dieu m’ont éveillée. En réfléchissant à mon attitude face aux paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque la dirigeante m’avait lu des paroles d’exposition et de condamnation de la part de Dieu, je me sentais accusée. Mon cœur était trop résistant pour accepter le jugement et l’exposition des paroles de Dieu. À ce moment-là, j’ai enfin compris que, même si les paroles de Dieu sont dures, elles ont pour but de nous aider à nous connaître nous-mêmes, à nous repentir et à changer. La dirigeante m’a exposée parce que la gravité de mes actions le justifiait, mais mon tempérament obstiné m’empêchait de reconnaître les faits. Même après avoir été démise de mes fonctions, je n’ai pas pris conscience de la réalité, croyant à tort que Dieu me révélait et m’éliminait. Je suis restée piégée dans un état de négativité, succombant au désespoir. Plus je réfléchissais sur moi-même, plus je me sentais coupable, détestant mon obstination et ma rébellion. Je me suis rendu compte à quel point je comprenais peu l’œuvre de Dieu. Je me suis rappelé les paroles de Dieu qui disaient : « Par quel moyen le perfectionnement de l’homme par Dieu est-il réalisé ? Il est réalisé par le biais de Son tempérament juste. Le tempérament de Dieu est principalement composé de justice, de colère, de majesté, de jugement et de malédiction, et Il perfectionne l’homme principalement par le biais de Son jugement. Certaines personnes ne comprennent pas, et demandent pourquoi Dieu est seulement capable de perfectionner l’homme par le jugement et la malédiction. Ils disent : “Si Dieu devait maudire l’homme, l’homme ne devrait-il pas mourir ? Si Dieu devait juger l’homme, l’homme ne serait-il pas condamné ? Alors, comment peut-il encore être perfectionné ?” Telles sont les paroles des hommes qui ne connaissent pas l’œuvre de Dieu. Ce que Dieu maudit, c’est la rébellion de l’homme, et ce qu’Il juge, ce sont les péchés de l’homme. Bien que Ses paroles soient dures et implacables, Il expose tout ce qui est dans l’homme, exposant par ces paroles sévères ce qui est substantiel dans l’homme. Mais par un tel jugement, Il offre à l’homme une profonde connaissance de la substance de la chair, et ainsi, l’homme se soumet face à Dieu. La chair de l’homme relève du péché et de Satan, elle est rebelle et fait l’objet du châtiment de Dieu. Ainsi, pour permettre à l’homme de se connaître lui-même, les paroles du jugement de Dieu doivent s’abattre sur lui, et il faut y employer toutes sortes d’épurement ; c’est seulement alors que l’œuvre de Dieu peut être efficace » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). J’avais bien souvent lu ce passage des paroles de Dieu auparavant, mais pourquoi n’avais-je toujours pas compris l’intention de Dieu ? Dans les derniers jours, l’œuvre de Dieu vise à purifier et à sauver l’humanité à travers des paroles de jugement et de châtiment. L’humanité a été tellement corrompue par Satan que, sans les paroles de jugement et d’exposition de Dieu, nous ne pourrions jamais vraiment reconnaître l’essence et la réalité de notre corruption, et encore moins parvenir à un véritable repentir et à une transformation. Mais je croyais à tort que quand Dieu nous jugeait et nous exposait, cela signifiait la condamnation et l’élimination éternelle, ce qui impliquait que nous ne pourrions jamais avoir un bon résultat ni une destination. Ma compréhension était absurde et erronée. Je connaissais si peu l’œuvre de Dieu et Ses intentions sincères de sauver l’humanité. Je me suis rappelé ce que Dieu avait dit auparavant : « En tout temps, l’intention de Dieu à sauver l’homme ne change jamais » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Ce n’est que ce jour-là que j’ai réalisé à quel point ces paroles étaient concrètes. Dieu sauve l’humanité dans la plus large mesure, et Il n’abandonnerait pas facilement quelqu’un à moins que cette personne elle-même ne choisisse d’abandonner la poursuite de la vérité. Je ne pouvais m’empêcher de me poser la question honnêtement : « Si Dieu ne voulait pas me sauver, au regard de mes actions, ne m’aurait-Il pas déjà éliminée ? Si cela était vrai, aurait-Il eu besoin de me juger et de m’exposer, d’arranger des circonstances pour révéler ma corruption, et de me guider et de m’éclairer pour que je réfléchisse et me comprenne ? Les frères et sœurs m’ont émondée et avertie pour m’aider à revenir en arrière et à réfléchir sur moi-même. N’étaient-ce pas exactement là des manifestations du salut concret et authentique de Dieu ? Cependant, je ne comprenais pas les moyens par lesquels Dieu sauve l’humanité, ni ne reconnaissais Son amour. Au lieu de cela, je comprenais mal Dieu et vivais dans la négativité, Lui résistant. Comme j’étais déraisonnable ! » En y réfléchissant, mon cœur longtemps engourdi a enfin commencé à ressentir quelque chose, et j’ai profondément regretté mes actions. J’ai prié Dieu, « Dieu, à l’avenir, quels que soient les échecs ou les revers que je rencontre, je ne veux plus Te comprendre mal. Je suis prête à réfléchir sérieusement sur moi-même, à tirer des leçons, à poursuivre la vérité avec diligence et à bien accomplir mes devoirs pour le reste de ma vie, afin d’atteindre un véritable repentir. »

Plus tard, j’ai écrit un article sur mes expériences durant cette période. Une sœur l’a lu et m’a envoyé des paroles de Dieu et m’a rappelé : « Tu devrais réfléchir aux raisons pour lesquelles tu as été émondée. Réfléchis à chaque problème que les dirigeants ont exposé et utilise les vérités associées pour les résoudre. Ce n’est qu’alors que tu pourras vraiment résoudre ces problèmes. » Alors, je me suis calmée et j’ai réfléchi sur moi-même : pourquoi les dirigeants ont-ils dit que je n’acceptais pas la vérité ? Quels comportements montraient mon refus d’accepter la vérité ? En repensant à mon temps en tant que dirigeante, je me suis rendu compte que chaque fois que je faisais face à des difficultés, je privilégiais ma propre chair. J’évitais de faire des efforts ou de payer un prix pour chercher la vérité et résoudre les problèmes. Je recourais même à des tactiques trompeuses, croyant que chercher la vérité pour résoudre les problèmes serait trop épuisant et stressant. Si j’utilisais mon faible calibre comme excuse pour passer le problème aux dirigeants supérieurs, je pouvais éviter les ennuis. Même si les problèmes ne pouvaient finalement pas être résolus, je n’aurais pas à en assumer la responsabilité. Je me suis souvenue d’une fois où j’avais signalé des problèmes de travail à mes dirigeants, ils m’ont répondu : « Lorsque tu rencontres des problèmes, tu ne fais aucun effort pour les résoudre. Au lieu de cela, tu considères les difficultés comme un fardeau et les transfères aux autres. Si tu avais cherché la vérité concernant tes difficultés, tu aurais eu tes propres idées sur la façon de les résoudre. » En entendant cela, au lieu de réfléchir sur moi-même, je me suis mise en colère : qu’est-ce qui ne va pas avec le fait de signaler des problèmes ? Comment pouvez-vous dire que je n’ai pas cherché la vérité face aux difficultés ? J’ai rétorqué silencieusement dans mon cœur. En y réfléchissant, j’ai soudain pris conscience que c’était exactement ainsi que je ne cherchais pas la vérité ni ne l’acceptais. Je me suis également souvenue de la façon dont Julia avait souligné mes problèmes à plusieurs reprises et les avait exposés pendant le partage. Au lieu de réfléchir sur moi-même, j’avais nourri du ressentiment et cherché à me venger. Je me suis attardée sur ses erreurs au travail, la jugeant et la discréditant derrière son dos, perturbant ainsi la vie de l’église. Lorsque ma mauvaise conduite a été exposée, pour échapper à la responsabilité, j’avais présenté des excuses insincères à Julia, et je m’étais exposée devant les frères et sœurs, dans l’espoir de minimiser la gravité du problème. Lorsque les dirigeants ont exposé mon comportement selon les paroles de Dieu, je les ai admises dans mon cœur mais je ne les ai pas reconnues verbalement. Pourtant, de manière déraisonnable, j’ai accusé les dirigeants d’utiliser les paroles de Dieu pour m’attaquer et me condamner. Tous ces actes n’étaient-ils pas des manifestations de mon refus d’accepter la vérité ? Plus tard, en lisant davantage les paroles de Dieu, cela m’a permis de mieux comprendre mon état intérieur. Les paroles de Dieu disent : « Si tu veux être purifié de la corruption et connaître un changement dans ton tempérament-vie, tu dois alors aimer la vérité et être capable d’accepter la vérité. Que signifie accepter la vérité ? Accepter la vérité signifie que, quel que soit le genre de tempérament corrompu que tu as, ou quels que soient les poisons du grand dragon rouge, les poisons de Satan, qui sont dans ta nature, quand les paroles de Dieu exposent ces choses, tu dois les admettre et te soumettre, tu ne peux pas faire un autre choix et tu dois te connaître toi-même conformément aux paroles de Dieu. Cela signifie être capable d’accepter les paroles de Dieu et d’accepter la vérité. Quoi que Dieu dise, quelle que soit la sévérité de Ses déclarations et quelles que soient les paroles qu’Il utilise, tu peux les accepter tant que ce qu’Il dit est la vérité et les reconnaître tant qu’elles sont conformes à la réalité. Tu peux te soumettre aux paroles de Dieu peu importe à quel point tu les comprends, et tu acceptes la lumière révélée par le Saint-Esprit, sur laquelle tes frères et sœurs échangent, et tu t’y soumets. Lorsqu’une telle personne a poursuivi la vérité jusqu’à un certain point, elle peut obtenir la vérité et atteindre une transformation de son tempérament. Même si les gens qui n’aiment pas la vérité ont un peu d’humanité, qu’ils peuvent faire de bonnes actions et renoncer et se dépenser pour Dieu, ils sont désorientés quant à la vérité et ils ne la traitent pas sérieusement, de sorte que leur tempérament de vie ne change jamais » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que pour quelqu’un qui accepte la vérité, son attitude face aux paroles de Dieu doit être une reconnaissance, une acceptation et une soumission inconditionnelles. Peu importe que les paroles de Dieu soient dures ou douces, qu’elles impliquent un jugement et une exposition ou des exhortations et des réconforts, on doit toujours les accepter et s’y soumettre. C’est la raison que doit avoir une personne. Parfois, nous pouvons avoir du mal à reconnaître l’état exposé par les paroles de Dieu, mais nous devons garder une attitude d’acceptation et de soumission. Au moins, nous devrions croire que les paroles de Dieu sont la vérité, que Ses expositions sont factuelles, et qu’elles révèlent les aspects cachés de notre tempérament corrompu, et nous devrions dire « Amen » aux paroles de Dieu. Cependant, bien que je savais clairement que les paroles de Dieu exposaient mon état exact, je ne les acceptais pas, et de manière déraisonnable, j’accusais les dirigeants d’utiliser les paroles de Dieu pour me condamner et me rendre négative. Non seulement je n’acceptais pas le jugement et l’exposition des paroles de Dieu, mais je rejetais aussi la responsabilité sur les autres. Je n’acceptais vraiment pas du tout la vérité. Que j’étais déraisonnable ! Même lorsque des choses positives comme des suggestions, de l’aide, et des émondages de la part des frères et sœurs m’arrivaient, je ne pouvais pas les accepter de Dieu et m’y soumettre. Au lieu de cela, j’accusais ceux qui m’émondaient et m’exposaient. Plus je réfléchissais sur moi-même, plus je me rendais compte de mon manque d’humanité et je me sentais profondément honteuse. J’ai admis au plus profond de mon cœur que je n’étais pas une personne qui acceptait la vérité.

Plus tard, je suis retournée aux paroles de Dieu que mes dirigeants avaient partagées avec moi et j’ai réfléchi et prié en les lisant. Les paroles de Dieu disent : « Les gens qui jouent en permanence des tours dans leurs paroles ou leurs actes, et qui sont toujours fuyants et esquivent leurs responsabilités dans l’accomplissement de leurs devoirs, sont ceux qui n’acceptent absolument pas la vérité. Ils n’ont pas l’œuvre du Saint-Esprit, ce qui revient à vivre dans un bourbier, dans l’obscurité. Peu importe combien ils tâtonnent, peu importe à quel point ils essaient, ils ne peuvent ni voir la lumière ni trouver une direction. Ils accomplissent leurs devoirs sans inspiration et sans la direction de Dieu, se heurtant à des murs sur de nombreux sujets, et ils sont involontairement révélés en faisant certaines choses » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en accomplissant bien son devoir d’être créé que la vie a de la valeur). « Ceux parmi les frères et sœurs qui épanchent toujours leur négativité sont les laquais de Satan et ils dérangent l’Église. Ces gens doivent un jour être expulsés et éliminés » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). À travers les paroles de Dieu, j’ai réalisé que j’étais en effet quelqu’un de trompeur dans mes devoirs, rusé, et esquivant les responsabilités. Je manquais de loyauté envers Dieu. Dès que je rencontrais des problèmes et des difficultés, je donnais invariablement priorité à mon propre confort. Je n’étais pas prête à faire des efforts et à payer un prix pour chercher la vérité et résoudre les problèmes. Au lieu de cela, je transférais souvent les problèmes aux dirigeants supérieurs pour m’éviter les ennuis, utilisant mon faible calibre comme excuse pour me déresponsabiliser de ne pas faire un vrai travail. Que j’étais égoïste et trompeuse ! J’accomplissais mes devoirs de manière superficielle et irresponsable, ce qui fait que je ne pouvais pas recevoir la guidance et l’illumination du Saint-Esprit, ni découvrir de problèmes. Lorsque la dirigeante m’émondait, au lieu de réfléchir sur moi-même, je ressentais du ressentiment parce que j’étais gênée. Pour évacuer ma rancune personnelle, je la jugeais et la condamnait derrière son dos, ce qui perturbait le travail de l’église. En considérant mes mauvaises actions, n’étaient-elles pas exactement les comportements que Dieu exposait comme étant des « laquais de Satan » et « dérangeant l’église » ? Mais pourquoi ne me connaissais-je pas à ce moment-là ? En réfléchissant à mon attitude envers Dieu et Ses paroles, ainsi qu’à toutes mes transgressions, j’ai ressenti un remords écrasant et de la haine envers moi-même. Je suis venue devant Dieu et j’ai prié, « Dieu, j’ai été si rebelle. Je suis prête à me repentir. Je ne veux plus Te comprendre mal. Je crois que tout ce que Tu fais est pour me purifier et me sauver ! » Après avoir prié, je me suis sentie profondément touchée. Dans mon cœur, j’ai dit à Dieu, « Dieu, dorénavant, je ne Te quitterai plus jamais. Les jours loin de Toi sont trop douloureux. » À partir de ce moment-là, mon état négatif a complètement changé. Je participais activement au partage, je me sentais motivée à accomplir mes devoirs, et j’ai commencé à écrire des articles de témoignage expérientiels. Chaque jour, je pouvais vraiment sentir mon état s’améliorer. C’était comme un patient atteint d’une grave maladie qui commence à guérir jour après jour. Pendant près d’un an sans accomplir mes devoirs, j’avais vécu dans un état de malentendu et de méfiance envers Dieu, ressentant de la peur et de l’inquiétude dans mon cœur. Ayant pleinement expérimenté la torture de perdre l’œuvre du Saint-Esprit, aujourd’hui, je suis enfin sortie de mon état négatif. C’est grâce à l’immense miséricorde et au salut de Dieu. Peu de temps après, j’ai reçu un message de la dirigeante me demandant de revenir à l’Église pour faire mes devoirs. En lisant cela, j’ai été si touchée que je ne pouvais trouver rien à dire, mais je n’ai pas arrêté de remercier Dieu à maintes reprises.

Sachant que j’avais tendance à rationaliser lorsque des choses m’arrivaient, je me suis tournée vers les paroles de Dieu et j’ai cherché la vérité liée à mon état. Un jour, mon cœur a été profondément touché en lisant ceci dans les paroles de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Il y a une raison pour laquelle Dieu est si profondément en colère contre une personne ou un type de personne. Cette raison n’est pas déterminée par la préférence de Dieu, mais par l’attitude de cette personne à l’égard de la vérité. Lorsqu’une personne a de l’aversion pour la vérité, cela rend sans aucun doute impossible pour elle d’atteindre le salut. Ce n’est pas quelque chose qui peut être pardonné ou non, ce n’est pas une forme de comportement, ou quelque chose qui se révèle brièvement en elle. C’est la nature-essence de la personne, et Dieu est profondément dégoûté par de telles personnes. Si tu révèles occasionnellement la corruption qui consiste à avoir une aversion pour la vérité, tu dois examiner, en te basant sur les paroles de Dieu, si ces révélations sont dues à ton antipathie pour la vérité ou à un manque de compréhension de la vérité. Cela nécessite une recherche, ainsi que l’éclairage et l’aide de Dieu. Si ta nature-essence est telle que tu as de l’aversion pour la vérité et que tu n’acceptes jamais la vérité, qu’elle te répugne particulièrement et que tu lui es hostile, alors il y a un problème. Tu es assurément une personne malfaisante et Dieu ne te sauvera pas » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris pourquoi Dieu est si profondément en colère contre certaines personnes. C’est parce qu’elles sont opposées à la vérité et la rejettent. Dieu est Celui qui exprime la vérité. Notre attitude envers la vérité représente notre attitude envers Dieu. Être opposé à la vérité et la haïr, revient à se placer du côté opposé de Dieu et à devenir Son ennemi. Une personne avec une nature qui est opposée à la vérité et qui hait Dieu n’acceptera certainement pas la vérité. Pour ce type de personne, peu importe combien elle révèle ses tempéraments corrompus ou combien elle est émondée, elle ne se repent jamais. Peu importe combien d’années elle croit en Dieu, son tempérament corrompu ne change jamais, et à la fin, elle sera sûrement rejetée et éliminée par Dieu. Tout comme Paul, dont la nature était opposée à la vérité et la haïssait, n’a jamais réfléchi sur lui-même. En conséquence, après de nombreuses années de travail, il est resté arrogant et égoïste. Son tempérament corrompu n’avait pas changé d’un iota, et il a été condamné et puni par Dieu à la fin. En Paul, je voyais un reflet de moi-même. Je ne poursuivais pas la vérité, et je n’acceptais pas d’être émondée. Ce que je vivais et révélais était le tempérament satanique d’être opposé à la vérité. En conséquence, j’ai vécu dans les ténèbres, la peur et la douleur pendant longtemps, et j’ai été mise de côté par Dieu. Ces conséquences étaient toutes causées par mon aversion pour la vérité. Le tempérament de Dieu est en effet juste, saint et inattaquable. Si je n’accepte jamais la vérité ou d’être émondée par Dieu, comment pourrais-je jamais atteindre la purification et le salut de Dieu ? Si c’est le cas, ma foi en Dieu ne serait-elle pas ultimement vaine ? J’ai réalisé qu’il est trop dangereux de laisser ce tempérament d’aversion pour la vérité non résolu ! Plus tard, je me suis concentrée délibérément sur la recherche de la vérité et la rébellion contre mon propre tempérament corrompu. Lorsque je faisais à nouveau face à l’émondage, mon désir de rétorquer et de résister devenait plus faible. Peu importe combien ce que les frères et sœurs me disaient était correct, tant que cela correspondait aux faits, je l’acceptais. Parfois, lorsque je ne pouvais pas reconnaître mon problème et que je voulais rétorquer, je priais d’abord Dieu et me soumettais. Plus tard, je gagnais une certaine compréhension et une récolte en réfléchissant sur moi-même.

En repensant à ma propre obstination et rébellion, à mon refus total d’accepter la vérité, et voyant comment aujourd’hui, je pourrais ainsi gagner une certaine compréhension et une récolte, je réalise que c’est en effet le salut de Dieu. À travers cette expérience, j’ai finalement appris à me connaître un peu, et j’ai également gagné une certaine compréhension des façons dont Dieu sauve l’humanité ainsi que de l’intention de Dieu. J’ai vraiment compris que le châtiment, la discipline et l’émondage de Dieu ont pour but de purifier et sauver les gens, non de les condamner ou les éliminer.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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