Ce qui se cache derrière la négativité et le relâchement dans les devoirs

16 février 2024

Par Dong Xun, Chine

La dirigeante m’avait chargée de diriger quelques réunions de groupes. Avec un peu de pratique, j’en suis venue à comprendre certains principes et j’ai appris à discerner certains états que les gens traversaient. Je trouvais que ce devoir m’aidait à apprendre de nombreuses vérités et à faire des progrès rapidement. Mais par la suite, la police a commencé à suivre la diaconesse chargée des affaires générales, qui a dû rompre tout contact avec les autres. Alors la dirigeante s’est arrangée pour me confier les affaires générales. Durant cette période, les frères et sœurs se faisaient arrêter les uns après les autres. Il fallait s’occuper de beaucoup de choses, comme du transport des livres, de la recherche de nouvelles maisons d’accueil pour abriter les frères et sœurs etc… J’étais dehors, à courir dans tous les sens, pratiquement chaque jour, pour organiser tout ça. Au bout d’un moment, je n’ai pu m’empêcher de me sentir morose et insatisfaite. Je me disais que ce n’était que du travail de terrain et qu’en passant mon temps à courir dans tous les sens, je ne pouvais pas gagner la vérité. Si ça continuait comme ça, serais-je sauvée ? Je me suis mise à m’opposer à la gestion des affaires générales et je n’ai plus voulu faire ce travail.

À plusieurs reprises, j’ai vu des frères et sœurs échanger lors de réunions, quand je déposais des affaires dans les maisons d’accueil. Je me sentais vraiment lésée et j’en voulais même à la dirigeante. Pourquoi m’avait-elle chargée des affaires générales ? Les autres échangeaient ensemble sur la vérité. Ils apprenaient tant et progressaient rapidement, alors que je faisais simplement des courses. Comment pouvais-je gagner la vérité ? Sans la vérité, je n’aurais pas la vie et ne pourrais être sauvée. Ne perdais-je pas au change ? Plus j’y pensais, plus cela me contrariait. Je n’avais plus aucune motivation dans mon devoir. Un jour, j’ai découvert qu’il y avait un problème de sécurité dans la maison d’une sœur et qu’il fallait mettre les livres qui s’y trouvaient en lieu sûr au plus vite. Je me suis demandé : « Pourquoi y a-t-il autant de tâches d’ordre général à faire ? Ça me prend du temps et de l’énergie et je ne peux pas gagner la vérité. Ne suis-je pas en train de faire tout ça pour rien ? » Quand je voyais les choses sous cet angle, je n’avais pas envie de faire ce travail. Mais la situation était urgente, je devais donc aller aider à déménager ces livres. Contre toute attente, juste après avoir terminé, il a fallu se rendre dans une autre maison où des livres étaient entreposés. Quand j’ai transféré ces livres, il m’a fallu reprendre à zéro le même processus d’organisation et d’emballage. Et après toute une journée de labeur, j’étais pleine de récriminations. Quand je suis rentrée chez moi, en me traînant, épuisée, la dirigeante et la diaconesse d’abreuvement étaient en pleine discussion de travail. La dirigeante m’a demandé : « Ne devais-tu pas juste amener une sœur dans une nouvelle maison d’accueil ? Pourquoi cela a-t-il pris toute une journée ? » Le fait qu’elle dise ça m’a paru vraiment injuste. Elles étaient ensemble à échanger sur la vérité et les principes pendant que moi, je courais dans tous les sens dehors. Qu’avais-je à gagner de ne m’occuper que des affaires générales ? Quoi que je fasse, ne finirais-je pas, au mieux, comme simple exécutante ? Si je pouvais rester dedans à lire les paroles de Dieu, participer à des réunions, échanger avec tout le monde et discuter du travail, cela ne serait-il pas formidable ? Ma vie serait plus facile, je pourrais gagner la vérité et je serais donc sauvée, à l’avenir. Plus j’y pensais, plus ça m’énervait, et j’ai fini par être déprimée et complètement épuisée. Je n’arrêtais pas de ruminer : pourquoi avais-je la charge des affaires générales ? Dieu voulait-Il que je sois une simple exécutante ? Si ça continuait comme ça, n’allais-je pas être condamnée à faire des courses pour toujours ? Qu’avais-je à y gagner ?

Le lendemain, j’ai dû m’occuper de nombreuses tâches d’ordre général, et je n’ai pas pu contenir mes récriminations. La dirigeante a remarqué que je n’étais pas dans un très bon état et m’a rappelé de réfléchir sur moi-même et de tirer des leçons de la situation. Ça a été une sorte de déclic pour moi. Quand je m’occupais des affaires générales, je faisais le travail, mais au fond de moi, j’étais réfractaire. J’étais mécontente, je voulais pouvoir choisir mon devoir. Je pensais même que Dieu était injuste envers moi. J’ai compris que mon état était dangereux. Je ne pouvais pas continuer à me montrer aussi réfractaire, je devais chercher la vérité et me repentir devant Dieu.

J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Les principes que tu dois comprendre et les vérités que tu dois mettre en pratique sont les mêmes, quel que soit le devoir que tu accomplis. Qu’on te demande d’être un dirigeant ou un ouvrier, que tu sois en train de cuisiner en tant qu’hôte ou de t’occuper d’affaires externes ou d’un travail physique, les vérités-principes qui doivent être suivies pendant l’accomplissement de ces différents devoirs sont les mêmes : elles doivent être basées sur la vérité et les paroles de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la recherche des principes de la vérité permet de bien accomplir son devoir). « Nombreux sont ceux qui ne savent pas exactement ce que signifie être sauvé. Certains croient que s’ils croient en Dieu depuis longtemps, alors ils vont probablement être sauvés. D’autres pensent que s’ils comprennent beaucoup de doctrines spirituelles, alors ils vont probablement être sauvés, et d’autres encore pensent que les dirigeants et les ouvriers seront certainement sauvés. Tout cela ne relève que des notions et de l’imagination humaines. La chose essentielle, c’est que les gens doivent comprendre ce que signifie le salut. Être sauvé signifie avant tout être libéré du péché, libéré de l’influence de Satan et se tourner vers Dieu et Lui obéir avec sincérité. Que devez-vous posséder pour être libéré du péché et de l’influence de Satan ? La vérité. Si les gens espèrent obtenir la vérité, ils doivent être équipés d’un grand nombre de paroles de Dieu, ils doivent être capables d’en faire l’expérience et de les mettre en pratique, afin de pouvoir comprendre la vérité et entrer dans la réalité. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent être sauvés. Le salut n’a rien à voir avec l’ancienneté de la croyance, l’étendue du savoir, la possession de talents ou de points forts ni l’importance des souffrances. La seule chose qui est en lien direct avec le salut, c’est de savoir si l’on peut ou non obtenir la vérité. Donc, aujourd’hui, combien de vérités as-tu véritablement comprises ? Et combien de paroles de Dieu sont devenues ta vie ? Parmi toutes les exigences de Dieu, dans lesquelles as-tu réussi à entrer ? Pendant tes années de croyance en Dieu, dans quelle mesure es-tu entré dans la réalité de la parole de Dieu ? Si tu ne le sais pas, ou si tu n’es parvenu à entrer dans la réalité d’aucune des paroles de Dieu, alors, honnêtement, tu n’as aucun espoir de salut. Tu n’as pas la possibilité d’être sauvé » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris ceci : qu’il s’agisse du travail d’abreuvement ou des affaires générales dans l’Église, ce sont des devoirs que les gens doivent accomplir. Dieu espère qu’en faisant notre devoir, nous poursuivrons la vérité et aurons une certaine entrée dans la vie. Même si nos devoirs peuvent varier, les principes de la vérité que nous pratiquons dans nos devoirs restent les mêmes. Nous montrons tous de la corruption, quel que soit le devoir que nous faisons. Tant que nous cherchons la vérité quand nous montrons de la corruption, puis que nous nous repentons et changeons, nous pouvons progresser dans la vie. Nous pouvons alors gagner la vérité et être sauvés. Mais si nous ne tirons pas de leçons de ce qui nous arrive, ou si ce que nous faisons est sans lien avec la pratique de la vérité ou avec notre changement de tempérament, alors Dieu considère que ce n’est qu’un travail, et nous ne gagnerons pas la vérité, et encore moins le salut de Dieu. Mais je croyais à tort que je ne pouvais pas gagner la vérité en m’occupant des affaires générales, et que, quoi que je fasse, je serais, au mieux, une simple exécutante. Je pensais qu’en étant dirigeant ou chef de groupe, en échangeant sur la vérité et en soutenant les autres, en lisant et en échangeant sur les paroles de Dieu tous les jours, on progressait rapidement dans la vie et on pouvait gagner la vérité et être sauvé. N’était-ce pas ridicule de ma part ? En fait, quelqu’un qui poursuit vraiment la vérité peut apprendre de ce à quoi il est confronté, quel que soit le devoir qu’il fait, puis en tirer un profit réel et concret par la suite. C’est exactement comme dans les vidéos de témoignage que j’ai vues. Certains frères et sœurs s’occupent des affaires générales, mais ils sont capables de travailler sur la mise en pratique des paroles de Dieu, la recherche la vérité et la résolution de la corruption quand celle-ci a été révélée. Ils peuvent changer après avoir vécu une expérience et sont capables de partager leur propre témoignage réel. Et il y a certains dirigeants qui lisent souvent les paroles de Dieu aux autres et qui contribuent à résoudre leurs problèmes, mais qui ne pratiquent pas réellement ce qu’ils prêchent : ils ne font que parler de doctrine, et sont finalement exposés et bannis. Ce genre de choses arrive vraiment, n’est-ce pas ? Dieu ne fait pas de favoritisme en fonction des devoirs que les gens accomplissent. Ceux qui ne poursuivent pas la vérité se contentent de rendre service. Celui qui poursuit la vérité sera récompensé, quel que soit le devoir accompli. Dieu est juste et ne favorise personne. Mais je m’accrochais à mes idées erronées et je voulais pouvoir choisir mon devoir. J’étais opposée à l’idée de m’occuper des affaires générales et je ne voulais pas faire ce travail. J’avais même commencé à en vouloir à la dirigeante. Ça m’énervait qu’elle m’ait attribué ce genre de travail. Je ne poursuivais pas la vérité. Je montrais de la corruption, mais je ne réfléchissais pas sur moi-même et je ne résolvais pas cette corruption. Pour autant, j’étais négative, pleurnicharde et je tenais les autres pour responsable de tout. Je pensais que Dieu voulait juste que j’exécute du service. Je Le comprenais mal. Je me trouvais dans un environnement très concret, mais je n’en tirais aucune leçon. J’étais pleine de récriminations. Comme c’était déraisonnable ! Si j’avais continué comme ça, sans gagner aucune vérité, je serais effectivement devenue une simple exécutante. Un travail relevant des affaires générales s’était présenté à moi et je n’étais pas capable de l’accepter comme venant de Dieu, ni de me soumettre. J’étais incapable de résoudre mes propres problèmes et encore moins ceux des autres frères et sœurs. Et je voulais faire un travail d’abreuvement dans cet état ? N’était-ce pas déraisonnable ? J’ai pensé à quelque chose que Dieu avait dit : « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils remplissent, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris une chose : que l’on s’occupe des affaires générales ou que l’on serve en tant que dirigeant, l’essentiel est de poursuivre la vérité quand on accomplit son devoir. Les gens qui peuvent être sauvés sont ceux qui sont capables de chercher la vérité dans l’environnement arrangé par Dieu, et qui peuvent se comprendre eux-mêmes, se repentir et changer. Comprendre cela a éclairé mon cœur.

Plus tard, j’ai de nouveau réfléchi à tout ça. Pourquoi avais-je été aussi contrariée et réticente à travailler quand on m’avait chargée des affaires générales ? J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « La chose la plus triste dans la croyance de l’humanité en Dieu est que l’homme conduit sa propre gestion au milieu de l’œuvre de Dieu et pourtant ne prête pas attention à la gestion de Dieu. Le plus grand échec de l’homme réside dans la façon dont, tout en cherchant à se soumettre à Dieu et à L’adorer, l’homme construit sa propre destination idéale et complote la manière de recevoir la plus grande bénédiction et la meilleure destination. Même si l’on comprend à quel point ils sont pitoyables, détestables et pathétiques, combien sont prêts à abandonner facilement leurs idéaux et leurs espérances ? Et qui est capable d’arrêter ses propres pas et d’arrêter de penser seulement à lui-même ? Dieu a besoin de ceux qui coopéreront étroitement avec Lui pour accomplir Sa gestion. Il a besoin de ceux qui se soumettront à Lui en consacrant entièrement leur esprit et leur corps à l’œuvre de Sa gestion. Il n’a pas besoin de gens qui tendent la main pour Le supplier chaque jour, et Il a encore moins besoin de ceux qui donnent un peu, puis attendent d’être récompensés. Dieu méprise ceux qui font une contribution dérisoire et se reposent ensuite sur leurs lauriers. Il déteste ces personnes sans pitié qui ont du ressentiment vis-à-vis de l’œuvre de Sa gestion et qui veulent seulement parler d’aller au ciel et de recevoir des bénédictions. Il a un dégoût encore plus grand pour ceux qui profitent de l’occasion offerte par l’œuvre qu’Il réalise en sauvant l’humanité. C’est parce que ces gens ne se sont jamais souciés de ce que Dieu veut atteindre et acquérir à travers l’œuvre de Sa gestion. Ils ne se préoccupent que de la manière d’utiliser l’occasion offerte par l’œuvre de Dieu pour obtenir des bénédictions. Ils ne se soucient pas du cœur de Dieu, étant entièrement préoccupés par leurs propres perspectives d’avenir et leur propre destin. Ceux qui ont du ressentiment vis-à-vis de l’œuvre de gestion de Dieu et qui manquent de tout intérêt pour la façon dont Dieu sauve l’humanité et pour Sa volonté ne font que ce qui leur plaît d’une manière détachée de l’œuvre de gestion de Dieu. Leur comportement n’est pas gardé en mémoire par Dieu ni approuvé par Dieu et encore moins considéré favorablement par Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Ces paroles de Dieu révélaient mon propre état. Je rechignais à m’occuper des affaires générales parce que je n’avais pas les bonnes motivations dans mon devoir. Je faisais mon devoir pour pouvoir être bénie. Dans mon cœur, je calculais sans cesse les gains et les pertes. Je payais n’importe quel prix avec enthousiasme quand quelque chose me profitait. Mais quand j’avais vu qu’on me chargeait des affaires générales et que je risquais de n’être qu’une exécutante, je m’étais dit que ce serait pour moi une grande perte. J’avais fait la tête et râlé. Et même si j’avais travaillé, ça ne m’avait pas plu. Je vivais selon des philosophies sataniques telles que : « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Soyez toujours les premiers » et « Ne levez jamais le petit doigt sans compensation ». Les « compensations » passaient toujours en premier. Et même quand je me dépensais pour Dieu, je réalisais en fait une transaction avec Lui. De bout en bout, je ne me demandais pas du tout comment bien faire mon devoir. Même dans ces conditions difficiles, ma première préoccupation n’était pas de protéger les frères, les sœurs et les biens de l’Église, ni de tous les mettre en lieu sûr le plus vite possible, mais de savoir si faire ce travail en valait la peine, si cela serait bénéfique à ma destination. J’ai vu à quel point Satan m’avait corrompue, pour que je sois aussi égoïste et vile, sans aucune conscience ni raison. J’étais vraiment sans cœur, je ne pensais qu’à moi. J’étais membre de l’Église, et donc, quel que soit le projet qu’il fallait réaliser, j’aurais dû coopérer pour protéger les intérêts de l’Église. Mais dans tout ce que je faisais, j’étais vraiment centrée sur mes objectifs. Je me disais que je serais vraiment perdante si je n’étais pas bénie après avoir travaillé aussi dur. Je ne pensais qu’à la façon dont je pouvais être bénie et en sortir gagnante. Les faits m’ont montré que mes années d’efforts dans la foi n’avaient été motivées que par un désir d’obtenir des bénédictions. Cela m’a rappelé ce que Dieu disait : « Même les hommes qui témoignent de la bonté envers les autres reçoivent une récompense, mais Christ, qui a accompli une telle œuvre parmi vous, n’est pas aimé ni récompensé par l’homme, qui ne Lui est pas obéissant non plus. N’est-ce pas accablant ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui sont incompatibles avec Christ sont sûrement les adversaires de Dieu). J’ai éprouvé encore plus de regrets et de culpabilité face à ces paroles de Dieu. J’avais tant mangé et bu la parole de Dieu, tant profité de la grâce et des bénédictions de Dieu, sans jamais penser à Lui rendre Son amour en faisant mon devoir correctement. J’étais résolument concentrée sur ce qu’il y avait à prendre. Insatiablement, je m’adressais à Dieu pour obtenir des bénédictions, je voulais qu’Il me donne une bonne destination. Je me montrais irascible quand je n’obtenais pas ce que je voulais et j’étais pleine de récriminations quand je faisais le moindre devoir. Ma conscience et ma raison étaient devenues si insensibles. Cela blessait vraiment Dieu. En y réfléchissant, je me suis sentie encore plus redevable et coupable. Je m’en voulais d’être aussi dépourvue de conscience et d’humanité.

Plus tard, j’ai lu autre chose dans les paroles de Dieu : « Dans la maison de Dieu, chaque fois que l’on t’assigne quelque chose à faire, même si c’est une tâche difficile ou fatigante et que cela te plaise ou non, c’est ton devoir. Si tu peux considérer cela comme une commission et une responsabilité que Dieu t’a confiées, alors tu es concerné par Son œuvre de salut de l’homme. Et si ce que tu fais et le devoir que tu accomplis sont pertinents pour l’œuvre de Dieu de salut de l’homme, et que tu peux sérieusement et sincèrement accepter la commission que Dieu t’a donnée, comment te considérera-t-Il ? Il te considérera comme un membre de Sa famille. Est-ce une bénédiction ou une malédiction ? (Une bénédiction.) C’est une grande bénédiction » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ?). Ce passage m’a vraiment émue. Tant que quelqu’un est prêt à faire un devoir, Dieu lui laissera une chance. Toutes les tâches dans l’Église sont importantes, même celles qui semblent insignifiantes. Elles doivent toutes être acceptées et considérées comme votre propre devoir et votre responsabilité. Si vous essayez de poursuivre la vérité dans votre devoir et que vous faites celui-ci correctement, conformément à ce que Dieu demande, vous aurez une chance de salut. Si vous traitez votre devoir comme une transaction, comme un capital à échanger contre des bénédictions, ou comme un billet d’entrée dans le royaume de Dieu, vous aurez beau travailler dur, vous n’entrerez jamais dans la vérité, parce que votre point de vue sur la poursuite et sur le chemin que vous suivez est erroné. Avoir la possibilité de faire un devoir et de rendre service pour l’œuvre de Dieu est une élévation de la part de Dieu et une immense bénédiction. Alors comment pouvais-je faire la difficile en ce qui concernait mon devoir ? J’aurais dû l’accepter et me soumettre. C’est ce que j’aurais dû faire, en tant qu’être créé. Mais j’étais aveugle aux bénédictions qui m’entouraient et je ne chérissais pas la chance que j’avais de poursuivre la vérité grâce à ce devoir. Je traitais mon devoir comme un dur labeur, comme une monnaie d’échange dans une transaction avec Dieu. De plus, je comprenais mal Dieu et je Le blâmais. J’étais si aveugle. Comprenant cela, je ne me suis plus sentie opposée à la gestion des affaires générales. J’étais sincèrement contente de l’accepter et de faire correctement ce devoir.

Il y a un autre passage que j’ai lu. « Dans l’accomplissement de leurs devoirs, les gens utilisent la poursuite de la vérité pour faire l’expérience de l’œuvre de Dieu, comprendre et accepter progressivement la vérité, puis pratiquer la vérité. Ils atteignent alors un état dans lequel ils rejettent leur tempérament corrompu, se débarrassent des liens et du contrôle du tempérament corrompu de Satan, et ainsi ils deviennent des gens qui ont la vérité-réalité et une humanité normale. Ce n’est que lorsque tu auras une humanité normale que l’accomplissement de ton devoir et tes actions seront édifiants pour les gens et satisfaisants pour Dieu. Et ce n’est que lorsque les gens sont loués par Dieu pour l’accomplissement de leur devoir qu’ils peuvent être des créatures de Dieu acceptables. Ainsi, en ce qui concerne l’accomplissement de votre devoir, bien que ce que vous dépensez et faites ressortir dans la dévotion, ce soient les diverses compétences, les divers apprentissages et les diverses connaissances que vous avez acquis, c’est précisément là ce qui vous apporte le vecteur par lequel vous pouvez comprendre la vérité tout en accomplissant votre devoir, et savoir ce que c’est que d’accomplir son devoir, ce que c’est que de se présenter devant Dieu et ce que c’est que de se dépenser de tout son cœur pour Dieu. Par ce biais, vous saurez comment vous débarrasser de votre tempérament corrompu et comment renoncer à vous-mêmes, ne pas être arrogants ni suffisants, obéir à la vérité et obéir à Dieu. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez obtenir le salut » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des événements et des choses proches de soi). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que faire un devoir était le chemin à suivre pour changer son tempérament et gagner la vérité. Ça n’a aucun rapport avec le fait d’être béni ou d’en tirer des avantages. Quel que soit son devoir, poursuivre la vérité et se concentrer sur un changement de tempérament est le seul vrai chemin. Si je n’apprenais rien de la gestion des affaires générales, c’était parce que je ne poursuivais pas la vérité et que je ne travaillais pas sur mon entrée dans la vie. Cela n’avait rien à voir avec le genre de devoir que je faisais. Je pensais que la gestion des affaires générales n’était qu’un dur labeur. Quand je montrais de la corruption, je ne m’attachais pas à chercher la vérité ni à résoudre cette corruption. J’étais apathique et je me laissais aller dans mon devoir. Et même si je faisais le travail, je ne gagnais rien, et mon tempérament ne changeait jamais. Si cela avait continué comme ça, je n’aurais jamais pu être sauvée. Comprendre ça m’a donné un chemin de pratique. Qu’il s’agisse de gérer les affaires générales ou d’abreuver et de soutenir les frères et sœurs, je ne pouvais pas continuer à traiter tout cela comme de simples tâches. Je devais me concentrer sur la prière et la recherche des principes de la vérité. Et quand je montrais de la corruption, je devais réfléchir sur moi-même et chercher la vérité pour résoudre cette corruption. Après avoir pratiqué ainsi, je me suis rapidement mieux comprise et j’ai gagné une compréhension plus concrète de la vérité.

Je me souviens qu’il y avait une sœur qui me demandait sans cesse de participer à tout ce qu’elle organisait. Elle me demandait même de l’aider à faire des choses simples qu’elle pouvait faire toute seule. Quand elle m’a de nouveau demandé de l’aide, j’ai corrigé mon état d’esprit et je n’ai pas été réfractaire à cause de ma charge de travail. En travaillant avec elle, j’ai remarqué qu’elle ne portait pas de véritable fardeau dans son devoir et qu’elle était avide de confort. J’ai voulu le lui signaler, mais j’ai eu peur qu’elle se dise qu’il était difficile de bien s’entendre avec moi, alors j’ai tenu compte de sa chair. Je me suis dit que je pouvais prendre le relais. Je ne lui en ai donc pas parlé et je n’ai pas échangé avec elle. Plus tard, après avoir lu les paroles de Dieu et réfléchi sur moi-même, j’ai compris que je me montrais complaisante. J’avais l’air d’être prévenante et compréhensive, mais en fait, j’avais mes propres motivations, qui étaient de lui faire bonne impression. Cela n’allait pas être bénéfique à sa vie et cela l’amènerait à toujours se reposer sur moi. À ce moment-là, je me suis ouverte à elle, lui ai parlé de ma corruption, et j’ai également évoqué ses propres problèmes. Après ça, elle a changé. Elle est devenue plus active dans son devoir et moins dépendante de moi. Ces expériences m’ont appris qu’on pouvait apprendre la vérité et entrer dans la vérité quel que soit le genre de devoir qu’on faisait. Dieu ne fait vraiment pas de favoritisme avec quiconque. J’ai également compris que, quel que soit mon travail ou la situation à laquelle j’étais confrontée, ce qui comptait le plus, c’était d’être capable de chercher la vérité et de la mettre en pratique.

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