Par Liu Lu, Chine

À la fin de l’année 2016, mon enfant a eu une diarrhée persistante qu’aucun médicament ne soulageait. De façon inattendue, quelques jours après que j’ai commencé à croire en Dieu, la maladie de mon enfant a été guérie. Quelque temps après, sans même que je m’en aperçoive, mes migraines chroniques se sont aussi améliorées. J’étais très reconnaissante envers Dieu. Par la suite, je me suis efforcée de faire tous les devoirs que l’Église organisait pour moi. À ce moment-là, mon mari se tenait entre moi et ma foi en Dieu, mais je n’étais pas contrainte, convaincue que tant que je croyais sincèrement en Dieu et que je faisais mes devoirs, je recevrais les bénédictions de Dieu et que j’aurais une chance d’être sauvée.

En avril 2020, j’ai été choisie comme dirigeante d’Église et j’ai fait ce devoir encore plus activement. Un jour, quelques mois plus tard, après un repas, je me suis sentie vraiment fatiguée et j’ai eu des vertiges, j’ai alors vérifié ma tension artérielle et j’ai découvert que j’avais 160 / 90 mmHg. Je ne pouvais pas le croire et je pensais, « Je n’ai jamais eu de tension auparavant, pourquoi est-elle soudain si élevée ? » Comme j’étais encore jeune, j’ai pensé que tant que je faisais sincèrement mes devoirs, Dieu me protégerait et que ma tension artérielle diminuerait certainement, alors, je ne me sentais pas vraiment contrainte et j’ai seulement utilisé quelques remèdes maison comme traitement. En mars 2021, j’ai mesuré ma tension dans une pharmacie et elle était de 185/128 mmHg. Le docteur était très surpris et il a dit, « Votre tension est très élevée ; surtout ne tombez pas en faisant du vélo. » Entendre le docteur me dire cela m’a rendue très anxieuse et j’ai pensé : « Une tension élevée peut conduire à de nombreuses complications, certaines personnes ont un AVC dû à leur tension élevée et meurent soudainement, certaines ont des infarctus cérébraux et finissent avec une boiterie, et d’autres finissent paralysées, incapables de s’occuper d’elles-mêmes. Que se passerait-il si je tombais et que je devenais paralysée ? » À cet instant, j’ai commencé à me plaindre en pensant : « J’ai toujours fait mes devoirs, alors pourquoi ma tension est-elle encore si élevée ? Pourquoi Dieu ne me protège-t-Il pas ? » Un matin, quand je me suis levée, j’ai soudain eu des vertiges, mes deux épaules me faisaient terriblement mal, j’avais l’impression que plusieurs tendons étaient tirés dans ma tête et c’était extrêmement douloureux de bouger la tête, comme si elle allait se détacher. J’avais l’impression que je pouvais mourir à tout moment de la rupture d’un vaisseau sanguin. J’ai été à l’hôpital pour un examen et le docteur a dit que les maux de tête étaient causés par une grave spondylose cervicale. Après le traitement, les symptômes se sont en partie atténués, mais j’avais encore beaucoup de vertiges et parfois des maux de tête. Je suis devenue un peu négative et j’ai pensé : « Malgré tous mes efforts et mon investissement, pourquoi non seulement ma condition ne s’améliore pas mais, qu’en plus, elle empire ? Si les choses continuent comme cela, je peux mourir à tout moment. Peut-être serait-il mieux de faire un seul type de travail. Ce serait moins fatigant que d’être dirigeante et peut-être que mon état s’améliorerait. » Même si j’ai continué à faire mes devoirs, je vivais dans un état d’anxiété et de détresse et je n’avais aucun sens du fardeau de mes devoirs. Quand j’ai vu que le travail d’évangélisation était inefficace, je n’ai pas eu envie d’en analyser les raisons ou de résoudre les problèmes.

Plus tard, j’ai utilisé quelques remèdes maison et pris des médicaments contre l’hypertension et ma tension a un peu diminué. Cependant, je m’inquiétais encore que mon état ne se détériore de nouveau, en pensant que, malgré tous mes efforts et mon investissement, non seulement je n’avais reçu aucune bénédiction mais ma santé se détériorait, alors je n’ai plus voulu faire mon devoir en tant que dirigeante, en pensant que faire un seul type de travail serait moins pesant et me permettrait de mieux prendre soin de ma santé. Pendant cette période, à cause de mon état dégradé, la plupart de mes échanges en réunion étaient négatifs et passifs et je ne me concentrais pas sur mes devoirs, ce qui a conduit à un déclin continuel dans l’efficacité du travail d’évangélisation. Ce n’est que quand les dirigeants supérieurs m’ont émondée pour avoir été trop négligente dans mes devoirs et m’ont avertie que je risquais d’être renvoyée, si je ne me repentais pas, que j’ai réalisé que j’interrompais et perturbais le travail, que j’ai ressenti une certaine peur, et que je suis finalement venue devant Dieu pour prier et réfléchir sur moi-même. Un jour, j’ai entendu un hymne des paroles de Dieu : « Tu dois chercher la volonté de Dieu quand frappe la maladie. » « Comment devriez-vous faire l’expérience de la maladie lorsqu’elle survient ? Vous devriez venir devant Dieu et prier, chercher l’intention de Dieu et tâtonner pour la connaître. Vous devriez vous examiner pour trouver ce que vous avez fait qui est allé à l’encontre de la vérité, et quelle corruption en vous n’a pas été résolue. Votre tempérament corrompu ne peut être résolu sans subir de souffrance. Ce n’est qu’en étant tempérés par la souffrance que les gens peuvent ne pas être débauchés et être capables de vivre constamment devant Dieu. Lorsque quelqu’un souffre, il est toujours en prière. Il s’examinant lui-même pour voir s’il a fait quelque chose de mal ou pour voir à quel moment il a pu aller à l’encontre de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, gagner la vérité est le plus essentiel). Après avoir entendu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu utilisait cette maladie pour me faire réfléchir sur moi-même et pour que je reconnaisse mon tempérament corrompu, que le but était de me sauver et que cela contenait l’intention sincère de Dieu. Je croyais en Dieu depuis plusieurs années, mais quand j’ai été confrontée à la maladie, je n’ai pas su chercher l’intention de Dieu dans la prière, pas plus que je n’aie réfléchi aux aspects de mon tempérament corrompu que Dieu voulait purifier et changer ou aux impuretés qui étaient dans ma croyance. A l’inverse, je suis restée dans un état de négativité et réfractaire dû à la maladie, et quand il y a eu beaucoup de problèmes dans le travail d’évangélisation, je n’ai pas pensé à les résoudre mais au contraire, j’ai voulu éviter mes devoirs. Mon tempérament a été si intransigeant et j’avais tellement manqué de conscience et de raison ! Je suis ensuite venue devant Dieu en prière, en disant : « Dieu, je ne veux pas continuer à être si intransigeante, s’il Te plaît, guide-moi pour que j’apprenne une leçon de cette maladie. »

Plus tard, j’ai cherché des solutions à mes problèmes et j’ai regardé une vidéo de témoignage d’expérience qui incluait un passage des paroles de Dieu très pertinent concernant mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Beaucoup de ceux qui suivent Dieu ne s’intéressent qu’à la façon d’obtenir des bénédictions ou d’éviter un désastre. Dès que l’œuvre et la gestion de Dieu sont mentionnées, ils se taisent et perdent tout intérêt. Ils pensent que comprendre de telles questions fastidieuses n’aidera pas leur vie à croître ni ne procurera aucun avantage. En conséquence, bien qu’ils aient entendu l’information de la gestion de Dieu, ils l’abordent de manière peu sérieuse. Ils ne la voient pas comme quelque chose de précieux à accepter, et bien moins encore la comprennent-ils en la considérant comme une partie de leur vie. De telles personnes n’ont qu’un but très simple en suivant Dieu, et ce but est d’obtenir des bénédictions. De telles personnes ne se donnent pas la peine de prêter attention à tout ce qui ne se rapporte pas directement à cet objectif. Pour eux, il n’y a pas de but plus légitime que de croire en Dieu pour recevoir des bénédictions ; c’est la valeur même de leur foi. Ils restent complètement indifférents à tout ce qui ne peut pas atteindre cet objectif. C’est le cas de la plupart des gens qui croient en Dieu aujourd’hui. Leur objectif et leur intention semblent légitimes, car en même temps qu’ils croient en Dieu, ils se dépensent aussi pour Dieu, se consacrent à Dieu et accomplissent leur devoir. Ils abandonnent leur jeunesse, abandonnent famille et carrière, et passent même des années à s’affairer loin de chez eux. Par souci de leur but ultime, ils changent leurs propres intérêts, leur vision de la vie et même la direction de leur poursuite ; pourtant ils ne peuvent pas changer le but de leur croyance en Dieu. Ils courent partout pour la gestion de leurs propres idéaux ; quelle que soit la distance qui les sépare de la route et quel que soit le nombre de difficultés et d’obstacles qui se dressent sur leur chemin, ils persistent et ne craignent pas la mort. Quel pouvoir les pousse à continuer à se consacrer de cette façon ? Est-ce leur conscience ? Est-ce leur grand et noble caractère ? Est-ce leur détermination à combattre les forces du mal jusqu’à la fin ? Est-ce leur foi qui témoigne de Dieu sans chercher de récompense ? Est-ce leur fidélité à tout abandonner pour mener à bien la volonté de Dieu ? Ou est-ce leur esprit de dévotion qui renonce toujours à des demandes personnelles extravagantes ? Que quelqu’un qui n’a jamais connu l’œuvre de la gestion de Dieu puisse donner autant est tout simplement un miracle ! Pour l’instant, ne parlons pas de combien ces gens ont donné. Leur comportement, cependant, est très digne de notre dissection. Outre les avantages qui leur sont si étroitement liés, pourrait-il y avoir toute autre raison pour ces gens qui n’ont jamais compris Dieu de donner autant pour Lui ? En cela, nous découvrons un problème qui n’a pas été identifié précédemment : la relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation réprimée avec impuissance et de la tromperie. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Dieu expose que, même si de nombreuses personnes font leurs devoirs, font des sacrifices, se dépensent et s’occupent du travail, et semblent en apparence se soumettre à Dieu et Le satisfaire, en essence, elles ont leurs propres intentions et elles essaient d’utiliser Dieu et de troquer avec Lui pour atteindre leur but et gagner des bénédictions. J’ai réfléchi sur la façon dont, depuis que j’avais accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, la maladie de mon enfant avait été guérie et mes migraines chroniques avaient aussi été soignées, et alors je suis devenue plus active dans mes devoirs et même quand ma famille a essayé de se dresser sur mon chemin, je n’ai pas reculé, convaincue que tant que je m’efforçais de faire mes devoirs au mieux, je recevrais la grâce de Dieu, des bénédictions dans l’avenir et je serais finalement sauvée. Même après avoir découvert que j’avais une tension artérielle élevée, je n’ai pas abandonné mes devoirs et j’ai voulu travailler très tard, peu importe si c’était dur ou fatigant, convaincue que si j’étais loyale dans mes devoirs, Dieu pourrait retirer ma maladie. Quand mon état ne s’est pas amélioré et a continué à s’aggraver, je n’ai pas compris et je me suis plainte et j’ai ignoré les problèmes dans le travail d’évangélisation, pensant même à abandonner mes devoirs de dirigeante. J’ai vu que mes années de sacrifice et d’investissement n’avaient pas été pour mener à bien le devoir d’un être créé, mais plutôt pour essayer d’utiliser Dieu pour troquer des bénédictions futures, une bonne destination et un bon résultat. Ma relation avec Dieu était seulement celle d’une employée avec son employeur, purement transactionnelle.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Quelle que soit la façon dont ils sont éprouvés, l’allégeance de ceux qui ont Dieu dans leur cœur reste inchangée ; mais pour ceux qui n’ont pas Dieu dans leur cœur, une fois que l’œuvre de Dieu n’est pas avantageuse pour leur chair, ils changent leur point de vue sur Dieu et même s’éloignent de Dieu. Tels sont ceux qui ne tiendront pas ferme à la fin, qui ne cherchent que la bénédiction de Dieu et n’ont aucun désir de se dépenser pour Dieu et de se consacrer à Lui. Des gens aussi vils seront tous expulsés lorsque l’œuvre de Dieu sera achevée et ils sont indignes de toute sympathie. Ceux qui sont sans humanité sont incapables de vraiment aimer Dieu. Lorsque l’environnement est sûr et sans dangers, ou lorsqu’ils peuvent obtenir des profits, ils sont totalement obéissants à Dieu, mais une fois que ce qu’ils désirent est compromis ou définitivement réfuté, ils se révoltent immédiatement. Même dans l’espace d’une seule nuit, ils peuvent passer d’une personne souriante qui a un “bon cœur” à un tueur laid et féroce, traitant soudain leur bienfaiteur d’hier comme leur ennemi mortel, sans rime ni raison. Si ces démons ne sont pas chassés, ces démons qui tueraient en un clin d’œil ne deviendront-ils pas un danger caché ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu et la pratique de l’homme). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu qu’une personne qui a Dieu dans son cœur sait que tout vient de Dieu et que si elle reçoit des bénédictions ou subit un malheur, elle est capable de se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Tout comme Job pendant ses épreuves, quand son bétail et ses troupeaux de moutons ont été emportés, que ses enfants sont morts et qu’il était couvert de plaies, il ne s’est pas plaint de Dieu et ne L’a pas délaissé, mais au contraire, il a loué Dieu, « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Job avait une foi véritable en Dieu et un cœur qui craignait Dieu. J’ai comparé cela avec mon propre comportement. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu, la maladie de mon enfant a été guérie et mes migraines chroniques étaient aussi guéries. J’ai reçu la grâce de Dieu et je suis devenue enthousiaste dans mon investissement, mais quand ma maladie est devenue de plus en plus grave et que je n’ai pas reçu les bénédictions que je voulais, je me suis immédiatement retournée contre Dieu et j’ai commencé par me plaindre de Lui, je n’ai plus eu le sens du fardeau pour mes devoirs et je n’ai pas du tout défendu les intérêts de l’Église. J’ai seulement pris en compte mes intérêts personnels, voulant seulement recevoir des bénédictions et des gains de Dieu et, quand je ne les avais pas, je suis devenue négative, négligente et opposée à Dieu. J’ai réalisé combien j’avais été égoïste et méprisable, manquant d’humanité et de raison. Si je continuais à être si intransigeante, je serais finalement rejetée et éliminée par Dieu.

Plus tard, j’ai lu plus de paroles de Dieu : « Être béni n’étant pas un objectif approprié que les gens doivent poursuivre, qu’est-ce qu’un objectif approprié ? La poursuite de la vérité, la poursuite de changements dans le tempérament, et la capacité de se soumettre à toutes les orchestrations et à tous les arrangements de Dieu : tels sont les objectifs que les gens doivent poursuivre. Si, par exemple, être émondé fait naître en toi des notions et des incompréhensions, et que tu ne parviens plus à te soumettre, à quoi cela est-il dû ? C’est parce que tu estimes que ta destination ou ton désir d’être béni ont été mis au défi. Tu deviens négatif et contrarié, et tu veux abandonner ton devoir. Quelle en est la raison ? C’est parce qu’il y a un problème avec ta poursuite. Alors comment résoudre cela ? Il est impératif que tu abandonnes immédiatement tes idées erronées, et que tu recherches immédiatement la vérité pour résoudre ton problème de tempérament corrompu. Tu dois te dire : “Je ne dois pas renoncer, je dois continuer à bien faire le devoir qu’il incombe à un être créé et mettre de côté mon désir d’être béni.” Quand tu renonces au désir d’être béni et que tu suis le chemin de la poursuite de la vérité, tu es déchargé d’un fardeau. Seras-tu encore capable de négativité ? Même si tu es encore parfois négatif, tu ne laisses pas cela te contraindre, et dans ton cœur, tu continues à prier et à lutter, tu changes l’objectif de ta poursuite, passant de la recherche de bénédictions et d’une destination à la recherche de la vérité, et tu te dis : “La poursuite de la vérité est le devoir d’un être créé. Il n’y a pas de plus merveilleuse moisson que de comprendre certaines vérités aujourd’hui : c’est la plus merveilleuse des bénédictions. Même si Dieu ne veut pas de moi, que je n’ai pas une bonne destination, et que mes espoirs de bénédiction sont anéantis, je continuerai à faire mon devoir convenablement, j’y suis tenu. Quoi qu’il arrive, cela n’affectera pas l’accomplissement de mon devoir, ni ma réalisation du mandat de Dieu ; c’est mon principe de conduite.” De cette manière, n’as-tu pas transcendé les contraintes de la chair ? Certains peuvent dire : “Eh bien, et si je suis toujours négatif ?” Ensuite, cherchez de nouveau la vérité pour résoudre le problème. Quel que soit le nombre de fois où tu tombes dans la négativité, si tu continues simplement à chercher la vérité pour résoudre cela et à t’efforcer d’atteindre la vérité, tu sortiras peu à peu de ta négativité. Et un jour, tu sentiras que tu n’as plus le désir d’obtenir des bénédictions, que tu n’es plus contraint par ta destination et ton résultat, et que tu as plus d’aisance et de liberté en vivant sans ces choses » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Il ne peut y avoir d’entrée dans la vie qu’en pratiquant la vérité). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que gagner des bénédictions n’est pas le but que nous devons poursuivre dans notre foi en Dieu, ce n’est pas non plus le chemin que nous devons emprunter dans notre foi en Dieu. Le chemin que nous devons emprunter est celui de poursuivre la vérité et d’atteindre une transformation du tempérament, d’être capable de se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et de devenir un véritable être créé. J’avais fait mes devoirs pour recevoir la grâce et les bénédictions de Dieu, mais quand ma maladie s’est aggravée et que j’ai senti que mes espoirs de bénédiction étaient brisés, je suis devenue négative et réfractaire. Bien que, en apparence, je n’abandonnais pas mes devoirs, mon cœur avait déjà trahi Dieu. Je faisais mes devoirs négligemment et je ne m’occupais pas des problèmes, ce qui donnait un travail d’évangélisation inefficace et des frères et sœurs qui vivaient dans des états négatifs, ce qui endommageait le travail de l’Église. J’empruntais un chemin contraire à l’intention de Dieu. Maintenant, j’en suis venue à comprendre que nous ne devons pas chercher des bénédictions dans notre foi, mais que nous devons poursuivre la vérité et nous débarrasser de nos tempéraments corrompus, nous devons être capables de nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et devenir une personne raisonnable. Tout comme Job qui louait la justice de Dieu, qu’il reçoive des bénédictions ou qu’il subisse des malheurs, avait une soumission authentique à Dieu et était une personne extrêmement raisonnable. En avançant, je suis devenue plus volontaire pour corriger mes idées erronées sur la poursuite, pour me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et pour mener à bien mes devoirs comme un être créé. Comme pour ma maladie, j’ai continué avec un traitement et des médicaments normaux, j’ai fait attention à mon régime et fait de l’exercice de façon appropriée. Quand j’ai abandonné mon désir de bénédictions, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise et j’ai été plus motivée dans mes devoirs. Plus tard, j’ai travaillé avec les ouvriers de l’évangélisation pour réexaminer leurs écarts et problèmes, suivant et supervisant leur travail et faisant des ajustements pour le personnel inadéquat. Après quelque temps, l’efficacité du travail d’évangélisation s’est améliorée.

Plus tard, j’ai mesuré ma tension plusieurs fois, et à ma surprise, elle était normale. J’étais tellement heureuse, mais je me sentais aussi un peu coupable. J’ai réfléchi au fait que, quand j’étais malade, je n’avais aucun sens du fardeau pour mes devoirs, ce qui causait des pertes au travail, mais Dieu ne S’est pas attardé sur mes transgressions et m’a donné l’opportunité de me repentir et je me suis sentie vraiment redevable envers Lui. Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens poursuivent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers les épreuves et l’épurement. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié et révèles de la corruption, ce sont les aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir afin d’abandonner tes intentions et tes désirs, et de te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la contrainte de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où les gens sont encore soumis à la contrainte de leur nature satanique et quels que soient les aspects où ils ont encore leurs propres désirs et leurs propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels ils devraient souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable de gagner la vérité et de comprendre l’intention de Dieu. En fait, de nombreuses vérités sont comprises en faisant l’expérience de souffrances et d’épreuves. Personne ne peut comprendre l’intention de Dieu, connaître la toute-puissance et la sagesse de Dieu ou goûter le juste tempérament de Dieu quand il est dans un environnement confortable et facile, ou quand les circonstances sont favorables. Ce serait impossible ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dans ces paroles de Dieu, j’ai vu qu’Il est tellement sage dans Son œuvre. Une maladie importante semble douloureuse d’un point de vue humain, mais Dieu utilise ces peines pour parfaire et purifier les gens. Tout comme moi avec ma maladie, bien que, en surface, je semblais avoir souffert, Dieu avait utilisé cette maladie pour purifier les impuretés de ma foi en Lui et sans la révélation de cette maladie, je n’aurais pas réalisé l’intention altérée dans ma foi pour obtenir des bénédictions, j’aurais encore essayé de tromper Dieu et de troquer avec Lui dans mes devoirs et Il m’aurait finalement révélée et éliminée. Cette expérience m’a montré que l’intention sincère de Dieu était de sauver les gens. Quand j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai profité de nombre de Ses grâces et à cette époque, je comprenais peu de choses et j’ai pensé que Dieu était juste un Dieu qui donnait la grâce. Mais la vérité est que la grâce que Dieu donne aux gens est donnée pour amener les gens devant Dieu afin qu’ils acceptent Son salut. L’œuvre de Dieu dans les derniers jours est d’exprimer la vérité et d’accomplir le jugement et dans le même temps, Il arrange différents environnements pour épurer et purifier les gens, afin qu’ils puissent se soumettre à Lui, L’adorer et atteindre Son salut. En croyant en Dieu, je ne peux pas seulement jouir de Sa grâce, je dois aussi faire l’expérience du jugement, de la punition, des épreuves et des épurements et je dois poursuivre le changement dans mon tempérament corrompu et assumer mon devoir. Même si j’ai souffert de cette maladie, j’ai fait l’expérience que ce que Dieu m’a fait est Son amour et Son salut et j’en suis aussi venue à reconnaître la sagesse dans l’œuvre de Dieu. Je remercie Dieu du fond de mon cœur !