Les enseignements tirés de mon émondage

21 février 2025

Par Stacy, Corée du Sud

En août 2022, je supervisais les travaux d’abreuvement dans l’Église. Un jour, un dirigeant m’a dit que certains frères et sœurs avaient signalé que je n’examinais pas l’état ou les difficultés des nouveaux venus avant les réunions, et que le partage lors des réunions ne parvenait pas à résoudre les problèmes réels. Il a également signalé que certains nouveaux venus n’étaient pas venus aux réunions et que je ne m’étais pas renseignée ni avais examiné ce qui se passait à temps. Je n’ai rien dit, mais dans mon cœur, je ripostais, pensant : « J’ai demandé et examiné à l’avance l’état de certains nouveaux venus, mais ils n’ont tout simplement pas répondu à mes messages, donc je n’étais pas au courant de ce qui se passait avec eux. De plus, même si parfois j’ignorais que certains nouveaux venus ne venaient pas aux réunions, ils revenaient régulièrement aux réunions par la suite, alors quel est le gros problème ? » Je ne pouvais m’empêcher de me sentir quelque peu insatisfaite des frères et sœurs qui avaient signalé ces problèmes. Je me suis dit : « Avant de signaler ces problèmes, tu aurais pu simplement me parler et me poser d’abord des questions sur la situation et le contexte. Si je ne les acceptais pas, tu aurais pu en parler à la dirigeante. Maintenant que tu as fait ton rapport directement à la dirigeante sans rien me dire, comment la dirigeante me verrait-elle ? Ne penserait-elle pas que je n’accepte pas les suggestions ou la vérité ? » Ces pensées m’ont frustrée. Bien que je sache que les suggestions des frères et sœurs étaient utiles pour mes devoirs, et que je devais d’abord les accepter, réfléchir et me connaître, et ne pas riposter et essayer de me justifier, quand je pensais à la façon dont ma fierté et mon statut seraient endommagés, j’étais réticente à faire face à la situation.

Plus tard, je me suis calmée et j’ai réfléchi aux problèmes signalés par les frères et sœurs, et j’ai pris conscience que des changements étaient effectivement nécessaires. J’ai donc envoyé un message au groupe en demandant à chacun de signaler les problèmes qu’il avait remarqués. Peu de temps après, Frère Jayden a souligné certains problèmes qu’il avait constatés et m’a également fait quelques suggestions. Quand j’ai vu que ses commentaires étaient similaires à ceux que la responsable avait formulés, je suis devenue méfiante, pensant : « C’est sûrement lui qui m’a dénoncée à la responsable. Pour quelle autre raison diraient-ils des choses aussi similaires ? » Avec cela en tête, j’ai eu du mal à traiter correctement les problèmes et les suggestions qu’il avait mis en avant, et j’ai réfuté chacun d’eux point par point. Il a ensuite envoyé un message au groupe : « Tu as dit que nous pouvions faire des suggestions et communiquer sur tous les problèmes, alors maintenant que nous l’avons fait, pourquoi trouves-tu juste des excuses et ne montres-tu aucune volonté de chercher ou d’accepter ? » Quand il m’a exposée devant tant de frères et sœurs, je me suis sentie complètement humiliée. J’ai commencé à développer un préjugé contre lui, en pensant : « Tu ne me laisses pas du tout sauver la face ! Non seulement tu as rapporté mes problèmes à la responsable en privé, mais tu m’as aussi donné des suggestions et tu m’as exposée devant toutes ces personnes. Comment vais-je pouvoir me montrer à nouveau ? Comment suis-je censée faire face aux frères et sœurs après cela ? Tu n’aurais pas pu me le dire en privé si j’avais des problèmes ? Pourquoi as-tu dû me interpellée devant tant de gens ? Vas-tu faire tout ton possible pour m’embarrasser et m’humilier devant tout le monde ? Tu essaies clairement de me rendre la vie difficile. Si je ne te montre pas qui commande, tu penses pouvoir me bousculer. » J’ai même eu une pensée malintentionnée dans mon cœur : « Je suis responsable des travaux d’abreuvement. Si tu continues comme ça sans me laisser sauver la face, je trouverai une raison pour t’empêcher d’abreuver les nouveaux venus, parce que si je ne le fais pas, tu ruineras l’image que tout le monde a de moi. » Quand cette pensée m’a traversé l’esprit, mon cœur a fait un bond et j’ai pensé : « Comment ai-je pu penser une chose aussi malintentionnée ? N’est-ce pas une attaque et des représailles contre les autres ? » Je me suis sentie un peu effrayée, alors j’ai prié Dieu en silence : « Ô mon Dieu, s’il Te plaît, veille sur mon cœur afin qu’il soit calme et que je ne suive pas mon tempérament corrompu dans mes actions. Guide-moi s’il Te plaît à travers cette situation. » Après avoir prié, j’ai vu plusieurs frères et sœurs envoyer des messages dans le groupe, en accord avec les suggestions de Jayden. J’ai finalement pris conscience que l’intention de Dieu était que je me retrouve dans cette situation. J’ai dû d’abord accepter et me soumettre, chercher la vérité, réfléchir sur moi-même et tirer une leçon.

Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Les circonstances qui font qu’une personne est émondée, quelle est l’attitude la plus cruciale à avoir à son égard ? Tout d’abord, il faut l’accepter. Quelle que soit la personne qui t’émonde, pour quelle raison, que cela paraisse sévère ou non, et quels que soient le ton et la formulation, tu dois l’accepter. Ensuite, tu dois reconnaître ce que tu as fait de mal, quel tempérament corrompu tu as révélé et si tu as agi conformément aux vérités-principes. D’abord et avant tout, c’est l’attitude que tu dois avoir lorsque tu es émondé. Les antéchrists possèdent-ils une telle attitude ? Non, ils ne la possèdent pas. Du début jusqu’à la fin, leur attitude est imprégnée de résistance et de répulsion. Avec une telle attitude, peuvent-ils être sereins devant Dieu et accepter modestement d’être émondés ? Non, cela leur est impossible. Donc, que vont-ils faire ensuite ? Tout d’abord, ils vont arguer énergiquement et proposer d’autres justifications, se défendre et argumenter pour nier les torts qu’ils ont commis et les tempéraments corrompus qu’ils ont révélés, dans l’espoir d’obtenir la compréhension et le pardon, afin qu’ils n’aient pas à assumer leurs responsabilités ou à accepter les paroles d’émondage à leur encontre. Quelle attitude manifestent-ils quand ils sont confrontés à l’émondage ? “Je n’ai pas péché. Je n’ai rien fait de mal. Si j’ai fait une erreur, il y avait une raison. Si j’ai fait une erreur, je ne l’ai pas fait exprès, je ne devrais pas en assumer la responsabilité. Qui ne commet pas quelques erreurs ?” Ils s’emparent de ces affirmations et expressions, mais ils ne cherchent pas la vérité, ni ne reconnaissent les erreurs qu’ils ont faites ou les tempéraments corrompus qu’ils ont révélés, et ils n’admettent certainement pas leur intention et leur but quand ils ont fait le mal. Aussi évidentes soient les erreurs qu’ils ont commises ou quelle que soit l’ampleur de la perte qu’ils ont causée, ils ferment les yeux sur ces choses. Ils ne se sentent pas le moins du monde tristes ni coupables, et leur conscience ne sent pas qu’on lui adresse un seul reproche. Au lieu de cela, ils se justifient de toutes leurs forces et mènent une guerre des mots, pensant : “Tout le monde a une raison justifiable. Chacun a ses raisons : il s’agit de savoir qui est le meilleur parleur. Si je peux faire accepter ma justification et mon explication par la majorité, alors je gagne, et les vérités dont tu parles ne sont pas des vérités, et tes faits ne sont pas valides. Tu veux me condamner ? Certainement pas !” Quand un antéchrist est émondé, dans les profondeurs de son cœur et de son âme, il est absolument, résolument résistant et révulsé, et il rejette cela. Son attitude se résume ainsi : “Quoi que tu aies à dire, même si tu as raison, je ne l’accepterai pas et je ne l’admettrai pas. Je ne suis pas fautif.” Les faits auront beau mettre en lumière leur tempérament corrompu, ils ne le reconnaissent ni ne l’acceptent, mais continuent avec leur attitude de défi et leur résistance. Quoi que les autres disent, ils ne l’acceptent ni ne le reconnaissent, mais ils pensent : “Voyons qui pourra dissuader l’autre, qui est le meilleur orateur.” C’est avec ce genre d’attitude que les antéchrists considèrent le fait d’être émondés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). « L’attitude d’un antéchrist et ses diverses manifestations concernant le fait qu’une personne soit émondée, ainsi que ses pensées, perspectives, idées, et ainsi de suite, qui résultent de cette situation, diffèrent tous de ceux d’une personne ordinaire. Quand un antéchrist est émondé, la première chose qu’il fait est de résister et de rejeter cela au plus profond de lui. Il lutte contre cela. Et pourquoi ? Parce que les antéchrists, du fait de leur nature-essence même, ont de l’aversion pour la vérité et la haïssent, et qu’ils n’acceptent pas du tout la vérité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). C’est en réfléchissant aux paroles de Dieu que j’ai finalement pris conscience que lorsqu’une personne qui poursuit la vérité est émondée, quelle que soit l’attitude ou le ton de la personne qui l’émonde, ou la situation ou le contexte dans lesquels cette émondage se produit, elle peut d’abord l’accepter, réfléchir aux principes qu’elle a violés et au tempérament corrompu qu’elle a révélé, et chercher la vérité pour résoudre le problème. Cependant, les antéchrists ont de l’aversion pour la vérité et la détestent par essence, et lorsque d’autres les émondent et leur donne une direction, ils ressentent le besoin de résister et de rejeter ces choses. Même si leurs problèmes sont déjà apparents et ont causé des pertes dans le travail, ils n’admettent toujours pas leur faute, et cherchent toutes sortes de raisons et d’excuses pour se défendre et s’exonérer. En réfléchissant à mon attitude et à mon comportement lorsque j’ai été émondée, je me suis rendu compte que le tempérament que j’avais révélé était en fait le même que celui d’un antéchrist. Lorsque des frères et sœurs m’ont fait des suggestions, je ne les ai pas rapidement acceptées, je n’ai pas réfléchi et examiné mes problèmes et mes écarts, et au lieu de cela, je me suis sentie réticente et mécontente, et j’ai cherché toutes sortes de raisons et d’excuses pour rétorquer et me justifier. En cela, je n’acceptais tout simplement pas la vérité et j’avais plutôt de l’aversion pour elle. En fait, après mûre réflexion, j’ai vu que les questions soulevées par mes frères et sœurs étaient toutes factuelles, et que peu importe les raisons, si les nouveaux venus n’étaient pas bien abreuvés, cela signifiait que j’avais été irresponsable dans mon devoir. De plus, lorsque les frères et sœurs m’ont rapporté que je ne m’étais pas renseignée ni avais cherché à savoir pourquoi les nouveaux venus n’étaient pas venus aux réunions en temps voulu, j’avais même trouvé des excuses, pensant que les nouveaux venus manquaient simplement des réunions de temps en temps et qu’ils y assisteraient à nouveau régulièrement plus tard, et donc que ce n’était pas un gros problème. En réalité, en tant que personne chargée de l’abreuvement, je ne savais pas que les nouveaux venus ne venaient pas aux réunions et je ne les ai pas suivis ni examiné la question à temps. Cela constituait en soi une négligence et montrait que j’étais superficielle. Pourtant, j’ai nié et réfuté les problèmes et les suggestions soulevés par les frères et sœurs avec diverses excuses, et même si en apparence cela ne semblait pas être un gros problème, cela concernait mon attitude envers mes devoirs, et révélait également mon attitude envers la vérité et Dieu. Ce n’est qu’en y réfléchissant que je me suis rendu compte à quel point la nature de ce problème était grave. Si cette situation ne m’était pas arrivée, je n’aurais pas du tout réfléchi sur moi-même, je n’aurais pas non plus reconnu mon tempérament satanique à avoir une aversion pour la vérité, et si j’avais continué comme cela, j’aurais simplement fini par être rejetée et éliminée par Dieu.

En réfléchissant, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Avec les antéchrists, quand il s’agit pour eux d’être émondés, ils sont incapables de l’accepter. Il existe des raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas l’accepter, la principale étant que, lorsqu’ils sont émondés, ils ont le sentiment d’avoir perdu la face, d’avoir perdu leur réputation, leur statut et leur dignité, de ne plus pouvoir relever la tête devant tout le monde. Ces choses ont un effet dans leurs cœurs : ils trouvent difficile d’accepter d’être émondés, et ils ont le sentiment que quiconque les émonde en a après eux et est leur ennemi. Telle est la mentalité des antéchrists lorsqu’ils sont émondés. De cela, vous pouvez être sûr » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). « Les antéchrists aiment beaucoup la réputation et le statut. La réputation et le statut sont leurs forces vives ; ils estiment que la vie n’a pas de sens sans la réputation et le statut, et ils manquent d’énergie pour faire quoi que ce soit sans la réputation et le statut. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont intimement liés à leurs intérêts personnels ; ils sont leur talon d’Achille. C’est pourquoi tout ce que font les antéchrists tourne autour du statut et de la réputation. Si ce n’était pour ces choses, ils pourraient ne pas travailler du tout. Peu importe que les antéchrists aient un statut ou non, le but pour lequel ils se battent, la direction dans laquelle ils s’efforcent d’avancer visent ces deux choses : la réputation et le statut. […] Lorsqu’ils paient un prix, regardez pourquoi ils paient un prix. Lorsqu’ils débattent ardemment d’une question, regardez pourquoi ils en débattent. Lorsqu’ils discutent d’une personne ou la condamnent, regardez quels sont leur intention et leur but. Lorsqu’ils sont contrariés ou en colère à propos de quelque chose, regardez quel tempérament ils révèlent. Les gens ne peuvent pas voir à l’intérieur du cœur des gens, mais Dieu le peut. Lorsque Dieu regarde à l’intérieur du cœur des gens, qu’utilise-t-Il pour mesurer l’essence de ce que les gens disent et font ? Il utilise la vérité pour l’évaluer. Aux yeux de l’homme, protéger sa réputation et son statut est légitime. Alors pourquoi est-ce étiqueté aux yeux de Dieu comme la révélation et l’expression des antéchrists, et comme l’essence des antéchrists ? Cela est dû à l’élan et à la motivation de tout ce que font les antéchrists. Dieu scrute minutieusement l’impulsion et la motivation de ce qu’ils font, et en fin de compte, détermine que tout ce qu’ils font est pour leur propre réputation et leur propre statut, plutôt que pour faire leur devoir, et encore moins pour pratiquer la vérité et se soumettre à Dieu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris pourquoi les antéchrists ne peuvent pas accepter d’être émondés. Outre leur essence de haine et d’aversion pour la vérité, il existe une autre raison principale à cela, c’est qu’ils considèrent leur réputation et leur statut comme plus importants que toute autre chose dans leur cœur. Les antéchrists pensent que quiconque pointe du doigt leurs problèmes ou les émonde essaie de leur rendre la vie difficile, de leur faire perdre la face et de nuire à leur fierté et à leur statut. Pour préserver leur réputation et leur statut, les antéchrists sont sans cesse résistants et récalcitrants, et traitent même ceux qui les émondent comme des ennemis. En réfléchissant, j’ai vu que j’avais aussi ce point de vue. Au début, quand j’ai su que mes frères et sœurs rapportaient mes problèmes à la dirigeante, j’ai eu le sentiment qu’ils essayaient intentionnellement d’exposer mes problèmes à la dirigeante, en me faisant perdre la face et en me mettant dans une position inconfortable, et j’ai pensé qu’ils auraient dû me parler des problèmes qu’ils avaient remarqués chez moi en premier ou me les signaler en privé, et si je ne l’acceptais pas, il serait alors approprié qu’ils rapportent ces problèmes à la dirigeante. En réalité, si j’avais vraiment été une personne qui acceptait les suggestions et la vérité, je ne me serais pas souciée du contexte ou de la façon dont ils avaient soulevé les problèmes, mais je me serais plutôt souciée des problèmes qui avaient été soulevés et de la façon dont je devais changer et m’améliorer. La raison pour laquelle j’avais ces pensées était que je voulais protéger ma réputation et mon statut et maintenir une bonne impression aux yeux de la dirigeante. Lorsque Jayden m’a fait des suggestions et m’a exposée devant les frères et sœurs, je me suis sentie encore plus incapable d’accepter. Je pensais qu’il faisait cela pour essayer de m’embarrasser et de m’humilier devant tout le monde, et que cela porterait gravement atteinte à la bonne image que les gens avaient de moi. Poussée par le désir de réputation et de statut, j’ai indirectement contré ses suggestions pour sauver ma réputation, et j’ai même eu des pensées malintentionnées, voulant utiliser mon pouvoir et ma position pour le réprimer et l’empêcher de participer aux travaux d’abreuvement. J’ai pris conscience que j’étais en effet trop préoccupée par la réputation et le statut, que la base de toutes mes paroles et actions était de protéger ma fierté et mon statut, et que je voulais même réprimer les gens. J’ai vu que la poursuite de la réputation et du statut n’était vraiment pas le bon chemin et que cela ne me conduirait qu’à résister à Dieu.

Plus tard, j’ai réfléchi au tempérament que j’avais révélé à travers mes pensées malintentionnées, et j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a profondément émue. Dieu Tout-Puissant dit : « L’attaque et la riposte sont un type d’action et de révélation qui provient d’une nature satanique malintentionnée. C’est aussi une sorte de tempérament corrompu. Les hommes raisonnent ainsi : “Si tu n’es pas gentil avec moi, je te ferai du tort ! Si tu ne me traites pas avec dignité, pourquoi te traiterais-je avec dignité ?” Quel est ce genre de raisonnement ? N’est-ce pas une façon de penser basée sur les représailles ? Dans l’opinion d’une personne ordinaire, n’est-ce pas une perspective valide ? Cela ne tient-il pas la route ? “Je n’attaquerai pas à moins d’être attaqué. Si je suis attaqué, je contre-attaquerai certainement” et “Je vais te rendre la monnaie de ta pièce” : les non-croyants disent souvent de telles choses. Parmi eux, ce sont autant de raisonnements qui tiennent la route et sont totalement conformes aux notions humaines. Cependant, comment ceux qui croient en Dieu et poursuivent la vérité devraient-ils considérer ces paroles ? Ces idées sont-elles correctes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas correctes ? Comment les discerner ? D’où proviennent ces choses ? (De Satan.) Elles proviennent de Satan, cela ne fait aucun doute. De quel tempérament de Satan viennent-elles ? Elles viennent de la nature malintentionnée de Satan ; elles contiennent du venin et elles contiennent l’image originelle de Satan dans toute sa malveillance et sa laideur. Elles contiennent ce genre de nature-essence. Quelle est le caractère des perspectives, des pensées, des révélations, du discours et même des actions qui contiennent ce genre de nature-essence ? Sans aucun doute, c’est le tempérament corrompu de l’homme, le tempérament de Satan. Ces choses sataniques sont-elles conformes aux paroles de Dieu ? Sont-elles conformes à la vérité ? Ont-elles une base dans les paroles de Dieu ? (Non.) Sont-elles les actions que les croyants devraient faire et les pensées et les points de vue qu’ils devraient posséder ? Ces pensées et ces lignes de conduite sont-elles conformes à la vérité ? (Non.) » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut apporter une véritable transformation). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mes pensées d’attaque et de vengeance étaient motivées par des poisons sataniques tels que « Je n’attaquerai pas à moins d’être attaquée ; si je suis attaquée, je contre-attaquerai certainement, » et « Je vais te rendre la monnaie de ta pièce ». Je pensais que le fait que Jayden expose mes problèmes devant les frères et sœurs ne me permettait pas de sauver la face et qu’il était méchant avec moi, ce qui signifiait que je pouvais lui faire du mal. J’avais même l’impression que si je ne lui montrais pas qui commandait, il penserait pouvoir me bousculer, alors j’ai pensé qu’à l’avenir, je ne le laisserais pas participer au travail d’abreuvement. Ensuite, nous verrions bien comment il m’émonderait. En réfléchissant à ces pensées et intentions à ce stade, j’ai vu que j’étais effectivement malintentionnée et effrayante. Le fait que Jayden ait rapporté mes problèmes à la dirigeante a montré qu’il avait le sens des responsabilités envers le travail et qu’il protégeait le travail de l’Église. De plus, lorsque j’ai envoyé un message dans le groupe demandant à chacun des suggestions, Jayden a activement partagé ses pensées et ses opinions, montrant qu’il avait le sens du fardeau, mais j’ai eu l’impression qu’il me rendait la vie difficile volontairement et j’ai même essayé de rétorquer et de me justifier. Son exposition de mes problèmes était factuelle et tout à fait appropriée, et le fait d’évoquer ces choses directement m’a été utile dans mes devoirs, et n’avait pas du tout pour but de m’embarrasser. De plus, les suggestions mutuelles et l’émondage entre frères et sœurs ne sont pas des questions de gentillesse ou de méchanceté, et dans ma compréhension de cela, j’avais les mêmes points de vue que les incrédules. Dans le passé, j’avais pensais que j’avais une bonne humanité, et que je ne ferais rien comme réprimer ou tourmenter les autres comme un antéchrist, mais grâce à la révélation des faits, j’ai vu que ma nature était vraiment malintentionnée. Je n’avais jamais fait de telles choses auparavant parce que la bonne situation ne s’était pas présentée, mais dans certains contextes, j’étais capable de révéler ces pensées malintentionnées de façon naturelle. C’est une révélation de ma nature. À ce moment-là, j’ai finalement pris conscience qu’être émondée est vraiment bénéfique, car sinon, je n’aurais jamais reconnu les points de vue fallacieux et les tempéraments sataniques en moi, ni eu le moyen de me racheter ou de changer. J’étais tellement reconnaissante envers Dieu que je me suis présentée devant Lui pour prier : « Ô mon Dieu, je vois que non seulement j’ai une aversion pour la vérité, mais que ma nature est aussi malintentionnée. Pour protéger ma réputation et mon statut, j’ai même voulu attaquer et me venger des frères et sœurs qui m’avaient fait des suggestions. Je vois que je manque d’humanité et que je ne suis pas digne d’être appelée croyante. Ô mon Dieu, je souhaite me repentir et changer. Guide-moi, s’il Te plaît, pour trouver un chemin de pratique et d’entrée, afin que je puisse apprendre à accepter les suggestions de mes frères et sœurs. »

Pendant mes dévotions, j’ai cherché des paroles de Dieu à lire concernant mes problèmes et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu dit : « Si quelqu’un te fait une suggestion alors que tu ne comprends pas la vérité, et te dit comment agir en accord avec la vérité, tu devrais d’abord l’accepter, permettre à tout le monde d’échanger dessus et voir si ce chemin est correct ou non et s’il est en accord avec les vérités-principes ou non. Si tu confirmes qu’il est en accord avec la vérité, alors pratique de cette façon. Si tu détermines qu’il n’est pas en accord avec la vérité, alors ne pratique pas de cette façon. C’est aussi simple que cela. Quand tu cherches la vérité, tu dois la chercher auprès de nombreuses personnes. Si quelqu’un a quelque chose à dire, tu dois l’écouter et traiter toutes ses paroles avec sérieux. Ne l’ignore pas et ne le rejette pas, car il s’agit de questions qui relèvent de ton devoir et tu dois traiter cela avec sérieux. Voilà la bonne attitude et le bon état. Quand tu seras dans le bon état et que tu ne révèleras pas un tempérament qui ait de l’aversion pour la vérité et qui déteste la vérité, pratiquer de cette manière supplantera ton tempérament corrompu. Voilà ce qu’est la pratique de la vérité. Si la vérité est pratiquée de cette manière, quels fruits cela portera-t-il ? (Nous serons guidés par le Saint-Esprit.) Être guidé par le Saint-Esprit est un aspect. Parfois, la question est très simple et peut être élucidée à l’aide de ta propre intelligence. Une fois que les autres auront fini de te faire des suggestions et que tu auras compris, tu seras en mesure de rectifier les choses et d’agir en accord avec les principes. Les gens peuvent penser qu’il s’agit d’une affaire insignifiante, mais pour Dieu, c’est une affaire importante. Pourquoi dis-Je cela ? Parce qu’en pratiquant de cette manière, tu es, pour Dieu, une personne qui peut pratiquer la vérité, une personne qui aime la vérité et une personne qui n’a pas d’aversion pour la vérité : quand Dieu sonde ton cœur, Il voit aussi ton tempérament et c’est une affaire importante. Autrement dit, quand tu fais ton devoir et agis dans la présence de Dieu, tout ce que tu vis et manifestes, ce sont des vérités-réalités que les gens devraient posséder. Les attitudes, les pensées et les états que tu possèdes dans tout ce que tu fais sont les choses les plus importantes pour Dieu, et c’est ce que Dieu scrute » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). Les paroles de Dieu m’ont montré un chemin de pratique, qui consiste à prendre au sérieux les suggestions des autres, et peu importe qui les fait, que je puisse ou non les comprendre sur le moment, ou qu’elles correspondent ou non à ma volonté, je ne dois pas les négliger, et encore moins les écarter ou les déprécier. Je dois d’abord accepter ces suggestions et rechercher l’échange avec tout le monde, et accepter et pratiquer ce qui est conforme aux principes de vérité, et ne pas adopter ce qui ne l’est pas. La chose la plus importante au cours de ce processus est de ne pas vivre selon un tempérament corrompu d’aversion pour la vérité, d’intransigeance et d’arrogance, mais plutôt de traiter les suggestions des autres avec une attitude de recherche. Plus tard, j’ai discuté de certains problèmes et suggestions soulevés par les frères et sœurs avec mes partenaires pour les résoudre un par un. Après avoir pratiqué de cette façon, les résultats du travail d’abreuvement étaient bien meilleurs qu’avant, et j’ai constaté que le préjugé que j’avais contre Jayden avait disparu. J’étais profondément reconnaissante envers Dieu.

Plus tard, je me suis demandé : « Quelle attitude dois-je avoir envers les frères et sœurs qui me font part de mes problèmes ? » Dans ma recherche, j’ai lu les paroles de Dieu : « Tu dois te rapprocher de personnes qui peuvent te parler de façon sincère ; avoir des gens comme cela à tes côtés est grandement à ton avantage. En particulier, avoir autour de toi des gens aussi bons que ceux qui, lorsqu’ils découvrent un problème chez toi, ont le courage de te faire des reproches et de t’exposer, peut t’empêcher de t’égarer. Ils ne se soucient pas de ton statut, et au moment où ils découvrent que tu as fait quelque chose contre les vérités-principes, ils te le reprocheront et t’exposeront si nécessaire. Seulement ces gens sont droits, avec un sens de la justice, et peu importe comment ils t’exposent et te font des reproches, c’est pour t’aider, et il s’agit de te superviser et de te pousser en avant. Tu dois te rapprocher de telles personnes ; avoir de telles personnes à tes côtés, qui t’aident, t’apportera relativement plus de sécurité : c’est cela avoir la protection de Dieu. Avoir des gens qui comprennent la vérité et défendent les principes à tes côtés chaque jour pour te superviser est si bénéfique pour que tu fasses ton devoir et que tu travailles bien. Tu ne dois absolument pas avoir ces gens sournois et malhonnêtes qui te lèchent les bottes et te flattent comme tes assistants ; avoir des gens comme cela collés à toi est comme avoir des mouches puantes sur toi, tu seras exposé à tant de bactéries et de virus ! Ces personnes sont susceptibles de te perturber et d’affecter ton travail, elles peuvent te faire tomber dans la tentation et t’égarer, et elles peuvent t’apporter désastre et calamité. Tu dois t’éloigner d’eux, le plus loin sera le mieux, et si tu peux discerner qu’ils ont l’essence des incrédules et les exclure de l’Église, alors c’est encore mieux. […] Que dois-tu faire si tu souhaites te tenir à bonne distance du chemin d’un antéchrist ? Tu dois prendre l’initiative de te rapprocher des gens qui aiment la vérité, des gens droits, te rapprocher des gens qui peuvent souligner tes problèmes, qui peuvent dire la vérité et te faire des reproches quand ils découvrent ton problème, et surtout des gens qui peuvent t’émonder quand ils découvrent un problème – ce sont les gens qui te sont les plus bénéfiques, et tu dois les chérir. Si tu exclus et mets à l’index ces bonnes personnes, tu perdras la protection de Dieu et le désastre s’abattra progressivement sur toi. En te rapprochant des bonnes personnes et des personnes qui comprennent la vérité, tu auras la paix et la joie, et tu pourras tenir le désastre à distance ; en te rapprochant des personnes viles, des personnes éhontées et des personnes qui te flattent, tu te mettras en danger. Non seulement tu te laisseras facilement duper et tromper, mais le malheur pourra te frapper à tout moment. Tu dois connaître le type de personne qui peut t’être le plus bénéfique, ce sont ces personnes capables de t’avertir lorsque tu fais quelque chose de mal, ou lorsque tu t’exaltes et que tu te rends témoignage à toi-même et que tu induis les autres en erreur. Ce sont ces personnes-là qui peuvent t’être les plus bénéfiques. Se rapprocher d’elles est le bon chemin à suivre » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 4 : Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que pour bien faire mes devoirs, je devais m’adresser activement à ceux qui osent dire la vérité et qui ont le sens de la justice, car ils ne tiennent pas compte du statut, du pouvoir ou des sentiments interpersonnels. Ils disent tout ce qu’ils voient et exposent ou émondent les gens lorsque cela est nécessaire. Avoir de telles personnes autour de moi leur permet non seulement de me superviser et de me rappeler dans mes devoirs, mais aussi de contraindre mon tempérament corrompu. J’avais un tempérament arrogant et je faisais toujours les choses à ma façon. Je pensais toujours avoir raison et je ne me concentrais pas sur la recherche de principes. Avec de tels frères et sœurs autour de moi, ils seraient capables de me corriger et de m’exposer lorsque j’agirais contre les principes, me motivant à réfléchir sur moi-même et à rechercher la vérité. Cela m’aiderait également à éviter de faire des erreurs et à emprunter le mauvais chemin, et à voir ma nature plus clairement. Cela m’aiderait à bien faire mes devoirs. Tout comme Jayden, qui avait pu protéger le travail de l’Église, et parler directement et signaler tous les problèmes qu’il voyait. Bien que les choses qu’il disait m’embarrassaient parfois, elles m’étaient utiles dans mes devoirs. Je devais interagir davantage avec ces personnes et les laisser me superviser et me rappeler davantage. Maintenant que j’y pense, je me rends compte que cette situation situation arrangée par Dieu était vraiment bénéfique. En acceptant les suggestions et les émondages de mes frères et sœurs, j’ai non seulement réussi à corriger certains écarts dans mes devoirs, mais j’ai aussi acquis une certaine compréhension de mon tempérament corrompu. Je suis sincèrement reconnaissante envers Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran