À la croisée des chemins
Par Li Yang, ChineJe suis né et j’ai grandi dans une famille pauvre qui habitait un village de paysans. Mes parents étaient de modestes...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En juin 2021, deux dirigeants de notre Église ont été renvoyés parce qu’ils n’ont pas fait de travail concret. Pendant que j’échangeais en disséquant leur comportement, une sœur a soulevé une question. « Avant que ces deux faux chefs n’aient été renvoyés, nous étions un peu au courant de leurs problèmes. Et puis, récemment, l’Église a échangé sur la vérité concernant le discernement des faux dirigeants, donc tout le monde comprenait un peu de leur comportement. Alors pourquoi alors personne n’a rapporté les problèmes de ces deux dirigeants avant qu’ils ne soient renvoyés ? » Les paroles de cette sœur m’ont profondément bouleversée. J’ai fait une introspection. Bien que j’aie entendu énormément de vérités-principes pour discerner les faux dirigeants, je n’avais encore jamais consciemment discerné de faux dirigeants dans la vie réelle. Parfois, même quand je remarquais des problèmes avec les dirigeants, j’adoptais une attitude d’indifférence. Je me suis rendu compte que cette attitude n’était pas conforme aux intentions de Dieu, j’ai alors voulu changer. Il fallait que je veille à discerner les gens, les événements et les choses autour de moi, à superviser le travail des dirigeants conformément aux exigences de Dieu et à offrir mes conseils et mon aide si je remarquais que les dirigeants travaillaient contre les principes. Si je décelais un faux dirigeant ou un antéchrist, il fallait que je le rapporte aux dirigeants supérieurs pour protéger les intérêts de l’Église.
Après, j’ai vécu avec Sœur Wendy, une dirigeante d’une autre Église. À première vue, j’ai trouvé qu’elle était aimable et qu’elle ne prenait pas des airs de dirigeante, il était facile de bien s’entendre avec elle. Toutefois, au bout d’un certain temps, j’ai remarqué qu’elle vivait une pauvre humanité. Elle semblait obsédée par la nourriture et était assez fainéante. Quand elle trouvait que c’était sale, elle ne prenait pas l’initiative de nettoyer, mais ne faisait que le mentionner à l’oral. Parfois, elle demandait aux autres de faire les tâches qu’elle aurait facilement pu faire elle-même. Les sœurs autour d’elle n’aimaient pas trop son comportement. Au début, ai pensé que Wendy avait seulement des problèmes pour vivre son humanité, ce qui n’avait pas à voir avec les principes, alors je n’ai pas pris les choses à cœur. Ensuite, j’ai remarqué qu’elle assistait souvent à des échanges en ligne dans sa chambre ; parfois elle apportait même son ordinateur portable sur la table et mangeait tout en continuant ses échanges, et parfois, elle échangeait jusqu’à tard dans la nuit, mais les frères et sœurs ont dit qu’elle résolvait rarement leurs problèmes et les difficultés qu’ils rencontraient dans leurs devoirs. Au début, il m’est apparu que, en tant que dirigeante d’Église, elle devait participer à plusieurs aspects du travail, ce qui n’était pas facile. Je ne pensais pas que c’était grave si son travail présentait des défauts. Je n’ai donc pas prêté attention à ces choses. Mais plus tard, j’ai senti que quelque chose n’allait pas. En tant que dirigeante d’Église, son premier devoir était d’échanger sur la vérité et de résoudre les problèmes et les difficultés des frères et sœurs. Elle tenait souvent des réunions en ligne avec les frères et sœurs, semblant très occupée, mais elle ne résolvait pas leurs problèmes concrets. N’était-ce pas cela prêcher des doctrines creuses sans faire de réel travail ? Je me suis souvenue de l’échange de Dieu qui exposait que de faux dirigeants passaient toute la journée dans des réunions en ligne, donnant l’impression d’être occupés, mais seulement à énoncer des formules et des doctrines et à faire un travail superficiel. Quant aux vrais problèmes dans le travail en lien avec les vérités-principes, ils ne parviennent pas à les découvrir ni à échanger clairement à leur sujet, ce qui retarde le travail. Je me suis demandé si Wendy ne faisait pas partie des faux dirigeants que Dieu avait exposés. Plus tard, j’ai entendu une sœur dire que Wendy ne pouvait pas échanger sur les vérités-réalités ou résoudre des problèmes concrets pendant les réunions. Un jour, l’état de la sœur était assez négatif et cela affectait ses devoirs. Sachant cela, Wendy lui a simplement envoyé quelques passages des paroles de Dieu sans échange. Il y avait aussi plusieurs sœurs qui ne coopéraient pas en harmonie et cela a été rapporté à Wendy, mais elle n’a pas échangé avec elles pour résoudre ces problèmes. Plus tard, je me suis aperçue que Wendy manquait de considération et de principes en organisant les choses. Il y avait une sœur dont le devoir était la production vidéo. Wendy pensait que cette sœur convenait aussi pour abreuver les nouveaux croyants. Sans enquêter au préalable sur la situation du devoir de la sœur ni discuter avec le superviseur pour voir si c’était approprié, Wendy l’a directement nommée pour abreuver les nouveaux croyants à temps partiel. Pour tout le monde, Wendy prenait la situation trop à la légère, parce que le devoir d’abreuvement nécessite de comprendre à temps et de résoudre les états et les difficultés des nouveaux croyants. Pour faire ce devoir correctement, il faut beaucoup de temps et d’énergie. La sœur était douée pour la production vidéo, et, si ça n’était pas coordonné correctement, lui confier l’abreuvement des nouveaux croyants retarderait son devoir principal. Toutefois, Wendy lui a quand même confié l’abreuvement des nouveaux croyants. En voyant les arrangements de travail de Wendy, j’étais un peu incrédule et j’ai pensé : « Elle est tellement négligente dans son organisation, elle manque de communication et de recherche. Dès lors, comment peut-elle traiter les questions importantes dans le travail de l’Église ? A-t-elle le calibre et les capacités professionnelles pour être dirigeante ? Peut-elle faire un travail concret ? » Je n’arrêtais pas de me poser la question et j’ai senti vaguement que Wendy avait des problèmes. J’ai pensé en référer aux dirigeants supérieurs pour qu’ils enquêtent et comprennent ses performances réelles. Mais alors j’ai pensé : « Si mes rapports sont valides et que Wendy est vraiment une fausse dirigeante, alors c’est un acte de justice qui protège le travail de l’Église. Mais si mon point de vue est incompréhensible et qu’elle n’a pas de graves problèmes et peut faire un travail concret, es frères et sœurs diront-ils que je manque de compréhension de la vérité, que je fais des dénonciations aveuglément et me mêle imprudemment de ce qui ne me regarde pas ? Si cela provoque des interruptions et des perturbations, diront-ils que j’ai une mauvaise humanité et que je ne sais pas traiter une dirigeante correctement, la jugeant avec négligence ? Les dirigeants supérieurs me congédieraient-ils alors ? Si Wendy découvre que je rapporte ses problèmes, m’en gardera-t-elle rancune et s’emparera-t-elle de mes propres problèmes ? Wendy et moi habitons ensemble et nous nous voyons tous les jours. Comme cette situation serait inconfortable ! » En pensant à tout cela, j’ai hésité et je me suis réconfortée : « Ce que j’ai vu, ce ne sont pas des problèmes majeurs, ce ne sont que des défauts mineurs lorsqu’on vit l’humanité et dans la capacité de travail. À la voir participer tous les jours à des échanges en ligne, j’ai l’impression qu’elle a un certain sens du fardeau. Oublions cela : je ne vais pas faire de rapport sur elle. Si elle ne fait pas de travail concret, les frères et sœurs de son Église feront un rapport sur elle. Les dirigeants et les ouvriers suivront et superviseront son travail et devraient ainsi comprendre ses problèmes. Il faut que j’arrête de m’inquiéter et de m’immiscer autant. » Après avoir bien réfléchi, j’ai décidé de ne pas rapporter ses problèmes. Mais quand j’ai décidé de laisser faire, je me suis sentie mal à l’aise dans mon cœur et ma conscience était troublée. J’ai clairement vu qu’elle ne faisait pas un travail concret et j’ai reconnu que c’était un problème, mais j’ai voulu éviter ce problème et passer outre. C’est de l’irresponsabilité ! Si c’était vraiment une fausse dirigeante qui ne faisait aucun travail concret, cela allait directement affecter l’entrée dans la vie des frères et sœurs et retarder le travail de l’Église. J’ai réfléchi sur moi-même : pourquoi étais-je si réticente à rapporter les problèmes de Wendy ? De quoi étais-je inquiète ? Quel tempérament corrompu me restreignait ?
Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « L’aspect le plus important des philosophies des relations mondaines, c’est la sournoiserie. Les gens pensent que s’ils ne sont pas rusés, ils risquent d’offenser les autres et seront incapables de se protéger : ils croient qu’ils doivent être assez rusés pour ne blesser ou n’offenser personne et qu’ainsi ils se protègent, protègent leurs moyens de subsistance et prennent pied solidement au milieu des autres. Tous les non-croyants vivent selon la philosophie de Satan. Ce sont tous des personnes complaisantes et ils n’offensent personne. Tu es venu à la maison de Dieu, tu as lu la parole de Dieu et écouté les sermons de la maison de Dieu. Alors pourquoi es-tu incapable de pratiquer la vérité, de parler avec ton cœur et d’être quelqu’un d’honnête ? Pourquoi es-tu toujours complaisant ? Les personnes complaisantes ne protègent que leurs propres intérêts, et pas les intérêts de l’Église. Quand ils voient que quelqu’un fait le mal et nuit aux intérêts de l’Église, ils l’ignorent. Ils aiment être complaisants, et n’offensent personne. C’est irresponsable, et ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance. Pour protéger leur propre vanité et leur fierté, et pour préserver leur renommée et leur statut, certains aident volontiers les autres et font volontiers des sacrifices pour leurs amis, quoi qu’il leur en coûte. Mais quand il leur faut protéger les intérêts de la maison de Dieu, la vérité et la justice, leurs bonnes intentions se sont évanouies, elles ont complètement disparu. Quand ils doivent mettre en pratique la vérité, ils ne le font absolument pas. Qu’est-ce qui se passe ? Pour préserver leur propre dignité et leur fierté, ils paient n’importe quel prix et endurent n’importe quelle souffrance. Mais quand ils doivent faire un réel travail et gérer des affaires concrètes, afin de préserver le travail de l’Église et les choses positives, et de protéger les élus de Dieu et pourvoir à leurs besoins, pourquoi n’ont-ils plus la force de payer n’importe quel prix et d’endurer n’importe quelle souffrance ? C’est inconcevable. En réalité, ils ont un type de tempérament d’aversion pour la vérité. Pourquoi est-ce que Je dis que c’est un tempérament d’aversion pour la vérité ? Parce qu’ils s’enfuient et se cachent, et ne s’occupent d’aucune affaire appropriée, dès que quelque chose implique de rendre témoignage à Dieu, de mettre en pratique la vérité, de protéger les élus de Dieu, de lutter contre les complots de Satan, ou de protéger le travail de l’Église. Où sont leur héroïsme et leur ténacité à endurer la souffrance ? Dans quoi les utilisent-ils ? C’est facile à voir. Même si quelqu’un les réprimande en disant qu’ils ne doivent pas être égoïstes et abjects, ni se protéger, et qu’ils devraient protéger le travail de l’Église, ils s’en moquent. Ils se disent : “Je ne fais pas ces choses-là, et je n’ai rien à voir avec elles. En quoi agir ainsi serait-il utile à ma recherche de gloire, de gain et de statut ?” Ils ne poursuivent pas la vérité. Ils aiment uniquement rechercher la gloire, le gain et le statut, et ils ne font simplement pas du tout le travail que Dieu leur a confié. Aussi, quand on a besoin d’eux pour faire le travail de l’Église, ils préfèrent simplement fuir. Cela signifie que, dans leur cœur, ils n’aiment pas les choses positives, et ils ne sont pas intéressés par la vérité. C’est la claire manifestation d’une aversion pour la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : la vérité n’est pas devenue leur vie. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes malfaisantes et des personnes mauvaises qui commettent des actes malfaisants, ou des faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, dérangeant ainsi le travail de l’Église et nuisant aux élus de Dieu : ils perdent le courage de se lever et de s’exprimer. Comment se fait-il qu’ils n’aient pas de courage ? Est-ce parce qu’ils sont craintifs ou qu’ils s’expriment de manière maladroite ? Ou bien est-ce parce qu’ils ne comprennent pas clairement les choses et qu’ils n’osent pas prendre la parole ? Rien de tout cela. C’est principalement la conséquence lorsqu’on est contraint par des tempéraments corrompus. Un des tempéraments corrompus que tu révèles est la malhonnêteté : quand il t’arrive quelque chose, la première chose à laquelle tu penses, ce sont tes propres intérêts, la première chose que tu considères, ce sont les conséquences, le fait que ce soit ou non profitable pour toi. C’est un tempérament malhonnête, n’est-ce pas ? Un autre de ces tempéraments est l’égoïsme et la bassesse. Tu te dis : “Qu’est-ce qu’une perte dans les intérêts de la maison de Dieu a à voir avec moi ? Je ne suis pas dirigeant, alors pourquoi devrais-je m’en soucier ? Ça n’a rien à voir avec moi. Ce n’est pas ma responsabilité.” De telles pensées et paroles ne sont pas quelque chose que tu penses consciemment, mais sont produites par ton subconscient, qui est le tempérament corrompu révélé lorsque les gens rencontrent un problème » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu exposaient mon tempérament corrompu. J’étais égoïste et fourbe. J’ai vu que Wendy ne résolvait pas de problèmes concrets et ne faisait pas un réel travail sur bien des points, et que ses actions causaient déjà du tort aux intérêts de l’Église. Malgré ça, j’avais peur que, si je la dénonçais à tort, les frères et sœurs aient une mauvaise opinion de moi, que je puisse être démise de mes fonctions, j’avais surtout peur d’offenser Wendy et de causer du tort à notre relation, rendant difficile toute coopération par la suite. Voilà pourquoi je ne voulais pas faire de rapport sur elle. Pour me protéger et protéger mes propres intérêts, j’ai gardé le silence sur les problèmes que je voyais. Je n’ai pas du tout pratiqué la vérité ni protégé le travail de l’Église, ce qui est détestable et odieux aux yeux de Dieu. En pensant à la manière dont Wendy manquait de principes dans ses actions, ne savait pas distinguer les priorités dans son travail et ne faisait pas de travail concret, bien que je ne puisse pas être sûre à 100 % qu’elle soit une fausse dirigeante, je voyais que ses problèmes affectaient clairement l’entrée dans la vie des frères et des sœurs et le travail de l’Église. Je devais rapporter ces questions aux dirigeants supérieurs le plus tôt possible, leur faire comprendre la situation pour qu’ils puissent enquêter et vérifier. S’il était confirmé qu’elle était une fausse dirigeante, elle devait être congédiée conformément aux principes. Si elle déviait juste un peu dans son travail, les dirigeants pourraient l’aider en échangeant sur ces problèmes. Autrement, si elle continuait à travailler comme cela, cela retarderait le travail de l’Église et nuirait à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Toutefois, j’ai pensé d’abord que les problèmes de Wendy n’étaient pas en lien direct avec moi et que les rapporter à tort pourrait nuire à ma propre vanité et à mon avenir. Étant donné que je n’avais pas percé à jour ses problèmes, j’ai utilisé le fait de ne pas les avoir percés à jour et d’avoir peur de les rapporter à tort comme prétexte pour ne pas faire de rapport sur elle aux dirigeants supérieurs. J’ai aussi utiliser comme prétexte que si elle était vraiment une fausse dirigeante qui ne faisait pas de travail concret, d’autres frères et sœurs feraient un rapport sur elle. Je voulais laisser à d’autres le « sujet qui fâche » et me cacher comme une lâche. Pour conserver ma relation avec Wendy et protéger ma vanité, mes perspectives et mon destin, je n’ai pas du tout pris en compte les intérêts de l’Église ni protégé son travail. J’ai été extrêmement égoïste et fourbe, suivant les philosophies de Satan comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Les gens sensés savent se protéger, ils cherchent seulement à éviter de commettre des erreurs » et « Laissez les choses passer si elles ne vous affectent pas personnellement ». Ces choses s’étaient profondément enracinées dans mon cœur, dominant mes pensées, m’amenant à considérer toujours les bénéfices personnels que je pouvais tirer de mes paroles et de mes actes et à être trop prudente et indécise. Même quand je décelais un problème chez une dirigeante, j’étais réticente à la dénoncer, je ne faisais que regarder les choses se dérouler alors que les intérêts de l’Église en étaient affectés. J’ai compris que vivre selon les tempéraments et les philosophies de Satan me rendait vraiment méprisable et mesquine et que je manquais complètement d’intégrité et d’humanité. Si je continuais comme cela sans me repentir, Dieu allait me détester, m’abandonner et m’éliminer. Ces pensées me faisaient peur et j’ai pris conscience que je devais vite me libérer des liens de ce tempérament satanique et ne plus être sous leur emprise.
Je me suis aussi rendu compte que mon point de vue était faux. J’avais peur de ne pas voir les choses précisément ni dans leur totalité, et que, si je rapportais quelque chose à tort, cela créerait des interruptions et des perturbations. À cause de cela, je n’ai pas osé rapporter les problèmes que je voyais chez Wendy. Ensuite, je me suis calmée et j’ai réfléchi « Ce point de vue est-il correct ? Est-il aligné sur les vérités-principes ? » Je me suis rappelé les paroles de Dieu : « Une personne talentueuse promue et cultivée par la maison de Dieu est-elle suffisamment capable d’effectuer son travail et de bien faire son devoir au cours de la période de promotion et de formation ou avant la promotion et la formation ? Bien sûr que non. Il est donc inévitable que ces personnes, durant leur période de formation, soient, émondées, jugées et châtiées, exposées, et même renvoyées : c’est normal, c’est la formation et la culture. Les gens ne doivent avoir ni attentes élevées ni exigences irréalistes vis-à-vis de ceux qui sont promus et formés : ce serait déraisonnable et injuste vis-à-vis d’eux. Vous pouvez superviser leur travail. Si vous découvrez des problèmes ou des choses qui violent les principes dans le cadre de leur travail, vous pouvez soulever la question et rechercher la vérité pour résoudre ces problèmes. Ce que vous ne devez pas faire, c’est les juger, les condamner, les attaquer ou les exclure parce qu’ils sont simplement en période de formation et ne doivent pas être considérés comme des gens qui ont été rendus parfaits, et encore moins comme des gens qui sont irréprochables ou qui possèdent la vérité-réalité. […] Quelle est donc la manière la plus raisonnable de les traiter ? Les considérer comme des personnes ordinaires et, lorsque vous devez faire appel à quelqu’un pour résoudre un problème, échanger avec eux, pour que chacun apprenne des forces de l’autre afin que les deux se complètent. En outre, il est de la responsabilité de chacun de superviser les dirigeants et les ouvriers pour voir s’ils effectuent un travail concret et s’ils peuvent utiliser la vérité pour résoudre les problèmes ; ce sont les normes et les principes pour mesurer si les dirigeants ou les ouvriers respectent les normes. Si un dirigeant ou un ouvrier est capable de traiter et de résoudre les problèmes d’ordre général, alors il est compétent. Mais s’il ne peut même pas gérer et régler les problèmes ordinaires, il n’est pas apte à être dirigeant ou ouvrier, et il doit rapidement être retiré de son poste. Quelqu’un d’autre doit être choisi et, le travail de la maison de Dieu ne doit pas être retardé. Retarder le travail de la maison de Dieu, c’est nuire à soi-même et aux autres et ce n’est bon pour personne » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris les principes qui régissent les rapports avec les dirigeants et les travailleurs. Les dirigeants et les ouvriers sont encore en période de formation ; ils n’ont pas encore atteint le salut ou la perfection et ils sont aussi des personnes corrompues. Nous devons les traiter correctement : si un dirigeant ne révèle que la corruption et commet des déviations dans son travail, du fait d’une période de pratique courte, ce qui n’est pas un problème majeur, nous devons l’aider et l’émonder avec amour. Toutefois, si un dirigeant ou un ouvrier est de faible calibre, s’il manque de capacités professionnelles et ne peut pas faire un travail concret, ou si l’humanité d’un chef pose problème, s’il suit la mauvaise voie et ne fait pas de travail concret, alors poursuivre avec ce dirigeant retarde l’entrée dans la vie des frères et des sœurs et le travail de l’Église. Quand on découvre ces faux dirigeants, il nous faut les exposer et les dénoncer. Dieu n’a jamais dit que l’on pouvait se contenter d’ignorer ou de ne ne pas réagir aux choses que l’on ne peut pas voir clairement et de ne pas pratiquer la vérité dans ces cas-là. Au lieu de ça, pour les difficultés et les problèmes que l’on ne peut pas percevoir clairement, on doit chercher les personnes qui comprennent la vérité pour échanger, chercher les vérités-principes ou rapporter ces choses aux dirigeants supérieurs. Même si l’on rapporte quelque chose à tort, ce n’est pas grave ; le plus important, c’est que le problème soit résolu. Si l’on n’agit pas et qu’on ne fait rien parce qu’il y a une chose qu’on ne parvient pas à voir clairement et qu’on a peur de faire un rapport erroné, et que la situation empire à mesure que les événements suivent leur cours et que cela cause du tort aux intérêts de l’Église et retarde son travail, il finira par être trop tard pour dire quoi que ce soit et les dommages seront irréversibles. Avant, je ne savais pas bien ce qui constituait des interruptions et des perturbations, mais, plus tard, en cherchant et en échangeant, j’ai compris plus de choses. Le fait que les actions d’une personne engendrent ou non des interruptions et des perturbations dépend principalement de la justesse de ses intentions, de savoir si les problèmes qu’elle rapporte sont vrais et s’ils impliquent les intérêts et les principes de l’Église. Si ses intentions sont justes, si ce qui est rapporté est vrai et sert à protéger les intérêts de l’Église, alors même si cette personne ne voit pas clairement si un dirigeant est faux à ce moment-là, rapporter les problèmes qu’elle voit en se basant sur des faits revient à protéger le travail de l’Église et ce n’est pas considéré comme une interruption et une perturbation. Toutefois, si ses intentions sont mauvaises et qu’elle a d’autres motivations, comme lutter pour le pouvoir, s’accrocher aux écarts dans le travail d’un dirigeant pour en faire tout un plat, le renverser pour prendre sa place ou avoir du ressentiment après avoir été émondée par le dirigeant, trouver des choses à redire et distordre les faits pour attaquer et juger le dirigeant afin d’exprimer des griefs personnels, ou pinailler à propos du dirigeant conformément à son propre tempérament arrogant, s’accrocher aux révélations de corruption du dirigeant, ses écarts, ses problèmes, ses défaillances ou ses lacunes dans ses devoirs, et faire sans cesse des objections et essayer de trouver un moyen de pression sans lâcher prise, alors ce sont des interruptions et des perturbations. En prenant conscience de ça, j’ai gagné une meilleure compréhension de la distinction entre la recherche et la dénonciation normales des problèmes et des interruptions et des perturbations.
Après avoir compris les principes, j’ai repensé aux problèmes de Wendy et j’ai pris conscience que sa piètre humanité n’était pas un problème important et que cela pouvait être traité avec les conseils appropriés et de l’aide au moment opportun. Toutefois, ses arrangements hâtifs qui ne reposaient pas sur des principes ont perturbé les devoirs des frères et sœurs ainsi que le travail de l’Église. Elle était aussi peu attentive à ses responsabilités principales, manquait d’un vrai sens du fardeau, elle ne parvenait pas à atteindre des résultats dans le travail dont elle était chargée et elle ne résolvait pas les états et les problèmes des frères et sœurs. Il s’agissait de savoir si elle pouvait faire et avait déjà fait du travail concret. Même si je ne pouvais pas voir clairement ces choses et la qualifier de fausse dirigeante, je pouvais faire un rapport et demander conseil. Étant donné que mon intention n’était pas de lui rendre la vie difficile ou d’avoir un moyen de pression sur elle, pratiquer de la sorte était approprié. Je ne pouvais pas me dédouaner en disant : « Si je ne vois pas quelque chose clairement, le rapporter à tort causera des interruptions et des perturbations » pour me tirer d’affaire. Ça aurait été irresponsable vis-à-vis du travail de l’Église et ça aurait été la manifestation d’une non-protection des intérêts de l’Église et d’une non-pratique de la vérité.
Par la suite, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les vérités-principes et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. […] Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois exposer ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). De ces paroles de Dieu, j’ai compris que ceux qui ont les vérités-réalités ont un cœur qui craint Dieu. Quand ils se trouvent face à des situations, ils agissent conformément aux vérités-principes. Quand ils perçoivent des problèmes qui nuisent aux intérêts de l’Église ou qui perturbent son travail, ils ne restent pas sans rien faire et ne les ignorent pas, ils n’ont pas non plus comme priorité de maintenir des relations avec les autres ou de protéger leurs propres intérêts. Au lieu de cela, ils se concentrent sur la protection des intérêts et du travail de l’Église. Ils ont le courage d’exposer les choses négatives et d’agir conformément aux principes et ils ont le sens du fardeau et sont responsables dans leurs devoirs. À présent que Dieu S’était arrangé pour que je voie les problèmes concernant Wendy, j’avais la responsabilité de les suivre et de les résoudre. Je ne pouvais pas faire comme si je ne voyais rien. Je devais mettre au grand jour ces problèmes et demander conseil aux dirigeants supérieurs. Quelle que soit la façon dont les frères et sœurs pourraient me percevoir et que je sois ou non réprimée ou tourmentée, je devais agir conformément aux vérités-principes. Je devais avoir foi en Dieu et croire en Sa droiture. Ces pensées à l’esprit, j’ai abandonné mes inquiétudes. Plus tard, j’ai été voir une dirigeante supérieure pour rapporter les problèmes. La dirigeante m’a écoutée attentivement et patiemment, m’encourageant à parler ouvertement de tout ce que j’avais vu. Elle m’a dit que la maison de Dieu soutenait spécialement ceux qui pouvaient vraiment exposer et dénoncer les faux dirigeants et les antéchrists et que Dieu était réconforté par ces gens. Alors, j’ai parlé en détail de tous les problèmes de Wendy. Cette dirigeante pensait aussi qu’il y avait des problèmes avec Wendy. Elle a dit qu’à chaque fois qu’elle vérifiait le travail de Wendy, Wendy faisait des rapports positifs, mais qu’il n’y avait pas de réel progrès. La dirigeante pensait aussi regarder les performances de Wendy.
Le lendemain, elle a demandé aux frères et sœurs qui connaissaient Wendy de produire des évaluations écrites. Les résultats étaient choquants – les problèmes de Wendy étaient bien plus graves que ce que je m’étais imaginé. D’après les évaluations des frères et sœurs, j’ai vu que tandis que Wendy donnait l’impression d’être occupée en participant tous les jours à des réunions en ligne, habituellement à l’heure pour les réunions et dépensant beaucoup de temps à cette tâche, son échange n’était que des formules et des doctrines et ne pouvait pas résoudre de problèmes réels. Une fois, une sœur, qui était dans un état négatif, avait essayé activement de la voir pour un échange, lui laissant plusieurs messages, mais Wendy n’était jamais venue l’aider. Quand elles avaient finalement convenu d’un entretien, avant même de commencer l’échange, Wendy avait laissé la sœur seule pour aller traiter des affaires personnelles, affichant une froideur et un égoïsme particulier. Elle vérifiait et suivait rarement les devoirs des frères et des sœurs, et quand, parfois, ça lui arrivait, elle ne le faisait que machinalement. Elle n’identifait pas et ne résolvait pas proactivement les divers problèmes et difficultés. Elle n’accomplissait pas du tout un rôle de dirigeant. Quand elle voyait de piètres résultats dans les devoirs des frères et des sœurs, elle ne faisait que leur rappeler ou les aiguillonnait comme si elle était contremaître dans une usine. Quant aux problèmes réels comme savoir où leurs devoirs s’étaient embourbés et comment trouver des solutions, elle ne leur accordait jamais d’attention. En outre, elle manquait de principes dans la réassignation du personnel. Elle a réassigné deux ouvriers d’évangélisation essentiels pour qu’ils fassent des devoirs liés aux affaires générales, ce qui n’a pas tardé à avoir un impact sur le travail d’évangélisation, elle les a donc réassignés à leur première tâche. Elle a fait la même chose pour trouver des personnes chargées de l’abreuvement, ne considérant jamais la situation des frères et des sœurs, et ne choisissant que ceux qu’elle pensait appropriés sans vraiment y réfléchir, ce qui a eu pour résultat de perturber les devoirs des frères et des sœurs et de perturber le travail de l’Église. D’après l’exposition par les frères et les sœurs de chacun de ses comportements, il était clair que Wendy n’arrivait pas à faire avancer le travail dont elle était responsable au sein de l’Église voire même l’empêchait.
Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont aidée à mieux comprendre l’essence des comportements de Wendy. Les paroles de Dieu disent : « Comment peut-on juger si un dirigeant s’acquitte des responsabilités des dirigeants et des ouvriers, ou s’il est un faux dirigeant ? Au niveau le plus fondamental, il faut regarder s’il est capable de faire un réel travail, s’il a ce calibre ou non. Ensuite, il faut voir s’il porte le fardeau pour bien faire ce travail. Ignorez à quel point les choses qu’ils disent semblent agréables et à quel point ils semblent comprendre les doctrines, et ignorez à quel point ils sont talentueux et doués lorsqu’ils s’occupent des affaires extérieures – ces choses ne sont pas importantes. Ce qui est le plus essentiel, c’est de savoir s’il est capable de mener à bien les aspects du travail les plus fondamentaux de l’Église, s’il peut résoudre les problèmes à l’aide de la vérité et s’il peut amener les gens à entrer dans la vérité-réalité. Voilà le travail le plus fondamental et essentiel. S’il est incapable de satisfaire ces aspects du travail réel, alors, quelle que soit la qualité de son calibre, la mesure de son talent, ou sa capacité à endurer des difficultés et à payer un prix, il s’agit quand même d’un faux dirigeant. Certains disent : “Tant pis s’il ne fait aucun travail réel actuellement. Il est de bon calibre et compétent. S’il se forme un moment, il deviendra forcément capable de faire un travail réel. De plus, il n’a rien fait de mal, et il n’a pas commis le moindre acte malfaisant ni provoqué d’interruptions ou de perturbations. Comment peux-Tu dire que c’est un faux dirigeant ?” Comment pouvons-nous expliquer cela ? Peu importe ton talent, le niveau de calibre et d’instruction que tu possèdes, le nombre de slogans que tu peux scander, ou le nombre de formules et de doctrines que tu saisis ; que tu sois débordé ou épuisé en fin de journée, quels que soient la distance que tu as parcourue, le nombre d’Églises que tu as visitées, ou les risques que tu prends et les souffrances que tu endures ; rien de tout cela n’a d’importance. Ce qui compte, c’est de savoir si tu accomplis ton travail conformément aux arrangements de travail, si tu mets en œuvre ces arrangements avec précision ; si, tant que tu es dirigeant, tu t’impliques dans chaque travail spécifique dont tu as la responsabilité, et le nombre de problèmes concrets que tu as effectivement résolus ; le nombre d’individus qui est parvenu à comprendre les vérités-principes sous ta direction et grâce à tes conseils, et la mesure dans laquelle le travail de l’Église a progressé et s’est développé. Ce qui compte, c’est de savoir si tu as obtenu ou non ces résultats. Indépendamment du travail spécifique dans lequel tu es engagé, ce qui compte, c’est que tu assures le suivi et l’orientation du travail de manière constante plutôt que de te comporter de façon hautaine et imposante et de donner des ordres. En plus de cela, ce qui compte également, c’est de savoir si tu as une entrée dans la vie lorsque tu fais ton devoir, si tu sais traiter les questions conformément aux principes, si tu possèdes un témoignage de mise en pratique de la vérité, et si tu es capable de gérer et de résoudre les problèmes réels auxquels est confronté le peuple élu de Dieu. Ces éléments, entre autres similaires, sont autant de critères permettant d’évaluer si un dirigeant ou un ouvrier s’est acquitté ou non de ses responsabilités » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (9)). « Les faux dirigeants sont fondamentalement incapables de faire le travail essentiel et crucial de l’Église. Ils se contentent de gérer les plus simples des affaires courantes ; leur propre travail n’est ni déterminant ni décisif dans le travail de l’Église dans son ensemble, et il ne produit pas de résultats concrets. Leur échange ne traite en réalité que de banalités et de lieux communs, uniquement fait de formules et de doctrines répétées à l’envi, il est incroyablement creux, vague et imprécis. Leur échange ne contient que des choses que les gens pourraient comprendre eux-mêmes grâce à une simple lecture littérale. Ces faux dirigeants ne peuvent en aucun cas résoudre les problèmes réels que le peuple élu de Dieu rencontre dans son entrée dans la vie, et ils sont notamment encore moins capables de résoudre les notions, les produits de l’imagination et les révélations des tempéraments corrompus des gens. L’important est que les faux dirigeants ne peuvent tout simplement pas assumer le travail vital arrangé par la maison de Dieu, tel que le travail d’évangélisation, le travail de production de film ou le travail textuel. En particulier, lorsqu’il s’agit d’un travail qui implique des connaissances professionnelles, quand bien même les faux dirigeants sauraient parfaitement qu’ils sont novices en la matière, ils n’étudient pas, ils ne font pas de recherches, et ils sont encore moins capables de fournir aux autres une direction spécifique ou de résoudre les moindres problèmes liés à ces autres personnes. Pourtant, ils continuent sans vergogne à tenir des réunions, à parler sans cesse de théories creuses et à énoncer des formules et des doctrines. Les faux dirigeants savent très bien qu’ils ne peuvent pas faire ce genre de travail, mais ils prétendent tout de même être des experts, ils agissent avec prétention et recourent toujours à de belles doctrines pour réprimander les autres. Ils sont incapables de répondre aux questions de qui que ce soit, mais ils n’en trouvent pas moins des prétextes et des excuses pour réprimander les autres, en leur demandant pourquoi ils n’apprennent pas la profession, pourquoi ils ne cherchent pas la vérité et pourquoi ils sont incapables de résoudre leurs propres problèmes. Ces faux dirigeants, qui sont novices en la matière, et qui ne peuvent résoudre aucun problème, continuent à faire la leçon aux autres du haut de leur position. En apparence, ils semblent très occupés aux yeux des autres, comme s’ils étaient capables de faire beaucoup de travail et qu’ils étaient très compétents, mais en réalité, ils ne sont rien. Les faux dirigeants sont manifestement incapables de faire un travail réel, mais ils vont et viennent avec enthousiasme et disent toujours les mêmes platitudes dans les réunions, se répétant sans cesse, sans être capables de résoudre un seul problème concret. Les gens en ont assez et ne parviennent pas à en tirer la moindre édification. Ce genre de travail est terriblement inefficace et ne donne aucun résultat. C’est ainsi que les faux dirigeants travaillent et cela retarde le travail de l’Église. Pourtant, les faux dirigeants ont toujours l’impression de faire un travail important et d’être très compétents, alors qu’en réalité, ils n’ont pas bien fait un seul aspect du travail de l’Église. Ils ne savent pas si les dirigeants et les ouvriers placés sous leur responsabilité sont à la hauteur, ni si les dirigeants et les superviseurs des différentes équipes sont capables d’assumer leur travail, et ils ne se soucient pas ni ne demandent si des problèmes sont survenus dans l’accomplissement des devoirs des frères et sœurs. Bref, bien que les faux dirigeants ne puissent résoudre aucun problème dans leur travail, ils s’emploient à s’affairer avec énergie. Du point de vue des autres, les faux dirigeants sont capables d’endurer des souffrances, ils sont disposés à payer un prix et passent leurs journées à courir dans tous les sens. À l’heure du repas, il faut les appeler à table et ils se couchent très tard. Pourtant, les résultats de leur travail ne sont tout simplement pas bons. […] La conséquence la plus évidente de la présence au travail d’un faux dirigeant depuis un certain temps est que la plupart des gens sont incapables de comprendre la vérité, qu’ils ne savent pas discerner à quel moment quelqu’un révèle de la corruption ou développe des notions, et qu’ils ne comprennent absolument pas les vérités-principes qui devraient être appliqués dans l’exécution de leurs devoirs. Ceux qui accomplissent leurs devoirs comme ceux qui ne les accomplissent pas sont tous paresseux, dénués de retenue, indisciplinés et dans une confusion sans nom. La plupart d’entre eux sont sans doute capables d’énoncer quelques formules et doctrines, mais dans l’exécution de leurs devoirs, ils ne font qu’observer les règles ; ils ne savent pas comment chercher la vérité pour résoudre les problèmes. Dans la mesure où les faux dirigeants ne savent pas eux-mêmes comment chercher la vérité pour résoudre les problèmes, comment pourraient-ils amener les autres à le faire ? Quoi qu’il arrive aux autres, les faux dirigeants ne peuvent que les encourager en disant : “Nous devons faire preuve de considération envers les intentions de Dieu !” “Nous devons faire preuve de loyauté dans l’accomplissement de nos devoirs !” “Quand il nous arrive quelque chose, nous devons savoir prier et chercher les vérités-principes !” Les faux dirigeants scandent souvent ces slogans et ces doctrines, mais cela ne donne aucun résultat. Après les avoir entendus, les gens ne comprennent toujours pas ce que sont les vérités-principes, et ils n’ont pas de chemin de pratique » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). Le comportement de Wendy était exactement comme ce que les paroles de Dieu exposaient. Elle concentrait son attention sur le fait d’avoir l’air occupée, agissant machinalement, adhérant aux formalités et débitant des slogans, des formules et des doctrines en faisant son devoir. Elle ne s’immergeait pas parmi les frères et sœurs et ne regardait pas leur état et leurs difficultés réels, sans parler de trouver la vérité pour résoudre ces questions. Elle était comme un fonctionnaire du Parti communiste qui émet des commandements d’en haut sans vraiment comprendre les conditions du peuple. Il était évident qu’elle était une fausse dirigeante qui n’accomplissait pas de travail concret. Plus tard, les dirigeants ont tenu une réunion pour discerner les comportements de Wendy conformément aux paroles de Dieu. Tout le monde en a acquis une meilleure compréhension des principes pour discerner les faux dirigeants. Ils ont pris conscience que le critère pour déterminer si un dirigeant accomplissait un travail concret n’était pas à quel point il semblait occupé ou criait fort ses slogans, mais s’il était capable de résoudre de vrais problèmes et de parvenir à des résultats véritables dans son travail. À la fin, tout le monde était d’accord pour renvoyer Wendy. À la vue du résultat, j’étais très enthousiaste, mais j’ai aussi regretté de ne pas avoir rapporté ses problèmes plus tôt. Si je les avais rapportés plus tôt, on aurait pu éviter bien des pertes au niveau du travail de l’Église.
À travers cette expérience, j’ai appris à mieux discerner les faux dirigeants et j’ai acquis des connaissances sur mon propre tempérament corrompu. J’ai compris à quel point j’avais été égoïste et fourbe, essayant toujours de me protéger et sacrifiant les intérêts de l’Église pour me protéger moi-même dans les moments critiques. Si ces tempéraments sataniques en moi n’étaient pas résolus, je serais certainement détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. J’ai aussi corrigé un point de vue fallacieux. Avant, je n’osais pas rapporter des choses que je ne pouvais percevoir clairement, craignant que mon point de vue ne soit pas exhaustif et que je sois tenue pour responsable si je rapportais quelque chose à tort, comme s’il fallait que je sois sûre à 100 % et infaillible avant de rapporter quoi que ce soit aux dirigeants supérieurs. Toutefois, en pratiquant de la sorte, un grand nombre de faux dirigeants, d’antéchrists, de personnes malfaisantes et d’incrédules ne seront pas identifiés et traités à temps et, au moment où ils causent des pertes significatives dans le travail de l’Église ou commettent toutes sortes de mauvaises actions et provoquent un vaste scandale, il est trop tard pour les congédier ou les exclure, le mal est fait. J’ai vu que mon inquiétude première, à savoir « si je ne peux pas voir quelque chose clairement, le rapporter à tort causera des interruptions et des perturbations », était ridicule. Il s’agit aussi d’une philosophie satanique rusée des relations mondaines et elle n’est pas alignée sur les vérités-principes. À travers cette expérience, j’ai véritablement ressenti que la maison de Dieu était régie par la vérité et la droiture, que les faux dirigeants et les antéchrists ne pouvaient pas rester dans la maison de Dieu, et que la maison de Dieu soutenait et défendait particulièrement les actes d’exposition et de dénonciation des faux dirigeants. C’est seulement en étant une personne qui pratique la vérité et protège les intérêts de l’Église qu’on peut être aligné sur les intentions de Dieu.
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