Les leçons apprises des échecs

12 octobre 2024

Par Jiang Ping, Chine

Auparavant, lorsque je croyais au Seigneur Jésus, je lisais souvent la Bible et je diffusais l’Évangile du Seigneur. Après avoir cru en Dieu Tout-Puissant et lu Ses paroles, j’ai appris que Dieu Tout-Puissant exprime la vérité dans les derniers jours pour accomplir l’œuvre de juger les gens, les purifier et les sauver. Je suis donc devenue encore plus active dans mon devoir de répandre l’Évangile. Par la pratique, j’ai acquis une meilleure compréhension de la vérité du témoignage de l’œuvre de Dieu, j’ai compris les principes de la prédication de l’Évangile et j’ai acquis de l’expérience, de sorte que ma prédication était assez efficace. Mes frères et sœurs ont tous dit que j’étais vraiment douée, et que je pouvais saisir les notions des candidats à l’évangile et échanger pour les résoudre. Les problèmes qu’ils trouvaient difficiles n’étaient pas un grand défi pour moi. Plus tard, alors que je prêchais l’Évangile, j’ai été arrêtée par la police et condamnée à un an de prison. Une fois libérée, j’ai rapidement recommencé à prêcher l’Évangile. Beaucoup de mes frères et sœurs venaient tout juste d’apprendre à prêcher l’Évangile, et ils n’obtenaient pas de bons résultats ; le dirigeant m’a donc confié la responsabilité du travail d’évangélisation. Avec mes frères et sœurs, j’ai analysé certaines notions communément répandues chez les candidats à l’Évangile, et expliqué comment les résoudre par l’échange. Parfois, nous rencontrions des candidats à l’Évangile avec beaucoup de notions religieuses, et les frères et sœurs échangeaient avec eux plusieurs fois, sans résultat. Mais lorsque j’échangeais avec eux, je résolvais rapidement leurs notions. Au fil du temps, le travail d’évangélisation de notre Église a obtenu des résultats de plus en plus satisfaisants. Et, peu à peu, j’ai commencé à m’admirer. Je pensais que j’avais vraiment un calibre élevé, et que je pouvais facilement résoudre les problèmes que les autres frères et sœurs ne pouvaient pas résoudre. Je pensais que j’étais un talent rare. J’ai commencé à m’estimer de plus en plus, et à mépriser les autres pour leur inattention et leur médiocrité.

Une fois, une sœur qui abreuvait des nouveaux arrivants est venue me voir. Elle m’a dit qu’un nouveau venu avait soulevé quelques questions, et qu’elle voulait que j’échange avec lui. J’étais très fâchée contre elle. Je me suis dit : « Pourquoi ne peux-tu pas résoudre un problème aussi simple ? Es-tu à ce point inattentive à ton devoir, si peu impliquée ? Ton calibre est-il si mauvais que tu ne puisses même pas résoudre les notions d’un nouveau venu ? » Je l’ai donc réprimandée : « Si tu n’es même pas capable d’abreuver un nouveau venu, à quoi sers-tu ? » Ma sœur a baissé la tête et n’a rien dit. Des larmes coulaient de ses yeux. Je savais que ce n’était pas bien de dire cela. Mais je me suis dit : « Si je ne suis pas dure avec elle, elle ne le prendra pas à cœur et ne s’améliorera pas. » Par la suite, elle n’osait plus venir me voir lorsqu’elle avait un problème. Elle était négative et contrainte. Elle estimait que son calibre était trop faible pour faire son devoir et abreuver les nouveaux arrivants. Je savais ce qu’elle ressentait, mais je n’ai pas réfléchi sur moi-même. Je n’ai pas échangé avec elle ni essayé de l’aider. Dans mon esprit, je l’ai rabaissée : n’était-ce pas retarder les choses que de lui faire faire ce travail alors qu’elle ne pouvait pas résoudre des problèmes aussi simples ? Après cela, je l’ai empêchée d’abreuver ce nouveau venu. Une autre fois, une responsable d’église et moi-même avons organisé une réunion pour les nouveaux venus. Mais après l’échange de la responsable, les problèmes des nouveaux arrivants n’étaient pas résolus. Je me suis dit : « Tu es la dirigeante, mais tu ne peux même pas abreuver les nouveaux venus. » J’ai donc pris l’initiative de leur demander : « Avez-vous tous compris ce que la sœur vient de dire ? » Ils ont secoué la tête et ont dit qu’ils n’avaient pas tout compris. Ensuite, je leur ai parlé longuement des trois étapes de l’œuvre de Dieu. Ils ont écouté avec plaisir, et beaucoup d’entre eux m’ont dit : « Maintenant que tu nous l’as expliqué ainsi, nous comprenons. » Voir qu’ils avaient cette attitude à mon égard me rendait très heureuse. J’avais l’impression d’être meilleure que la responsable pour prêcher l’Évangile et abreuver.

Par la suite, je n’ai cessé de me mettre en valeur et de rabaisser les autres. Mon tempérament est devenu de plus en plus arrogant. J’imposais ma volonté sur toutes les questions liées au travail, qu’elles soient importantes ou non. Je pensais que j’étais meilleure que mes frères et sœurs, et que même si je discutais avec eux, tout dépendrait de moi de toute façon ; par conséquent, il était aussi simple que je prenne les décisions pour éviter de perdre du temps. Et avec le travail de prédication et d’abreuvement, j’avais l’impression que tous les autres étaient en dessous de moi et qu’il valait mieux que je fasse tout moi-même. J’ai donc commencé à prêcher et à abreuver en même temps. J’ai entrepris toutes sortes de travaux par moi-même. J’étais tellement occupée que mes pieds touchaient à peine le sol. Mais ensuite, le dirigeant s’est rendu compte que je ne formais personne, que je ne laissais pas les autres pratiquer, et elle m’a émondée. Elle m’a dit : « Tu t’occupes de tout toute seule. Ne trouves-tu pas que c’est arrogant ? » Même face à l’émondage et aux reproches, je ne pensais pas que c’était grave. Chaque jour, de l’aube au crépuscule, j’étais occupée à prêcher et à abreuver les nouveaux venus. Pour moi, cela représentait le fait de porter le fardeau pour mon devoir. Je pensais aussi que mon calibre et mes capacités de travail étaient bons et que, tant que j’obtenais des résultats, mon arrogance n’était pas un problème. Par la suite, j’ai continué à faire les choses à ma façon. Quelle que soit la situation qui se présentait, je m’en occupais moi-même, sans en parler aux autres. Certains de mes frères et sœurs se sentaient contraints. Ils pensaient qu’ils n’étaient pas suffisamment bons et vivaient dans la négativité. D’autres sont devenus particulièrement dépendants de moi. Ils ne portaient aucun fardeau dans leurs devoirs, ils attendaient systématiquement mes instructions, et cela a affecté le travail d’évangélisation et d’abreuvement. Peu de temps après tout cela, mes yeux ont commencé à pleurer de manière chronique. Le médecin m’a dit que mes canaux lacrymaux étaient bouchés et qu’il fallait m’opérer. En rentrant chez moi, j’ai commencé à réfléchir : « En contractant soudainement cette maladie des yeux, il doit y avoir une intention de Dieu derrière cela. Ai-je offensé Dieu d’une manière ou d’une autre ? » C’est alors que j’ai commencé à réfléchir à l’état dans lequel je faisais mon devoir. J’ai prié Dieu dans mon cœur, je Lui ai demandé de m’éclairer pour que je comprenne mon problème.

En rentrant chez moi, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Certains, qui ont un peu travaillé et assez bien dirigé une Église se croient supérieurs aux autres, et répandent souvent des paroles telles que : “Pourquoi Dieu me place-t-Il dans une position importante ? Pourquoi mentionne-t-Il sans cesse mon nom ? Pourquoi me parle-t-Il sans cesse ? Dieu m’estime parce que j’ai du calibre et parce que je suis au-dessus des gens ordinaires. Vous êtes même jaloux que Dieu me traite mieux. De quoi êtes-vous jaloux ? Ne voyez-vous pas le travail et les sacrifices que je fais ? Vous ne devriez pas être jaloux des bonnes choses que Dieu me donne, car je les mérite. J’ai travaillé pendant de nombreuses années et j’ai beaucoup souffert. Je mérite d’être reconnu et je suis qualifié.” D’autres disent : “Dieu m’a permis de participer à des réunions de collaborateurs et d’écouter Son échange. J’ai cette qualification. Pouvez-vous en dire autant ? Premièrement, j’ai un calibre élevé et je poursuis la vérité plus que vous. Ensuite, je me dépense plus que vous et je peux accomplir le travail de l’Église. Le pouvez-vous ?” Ceci est de l’arrogance. Les résultats des gens quant à l’accomplissement de leur devoir et à leur travail sont différents. Certains ont de bons résultats, tandis que d’autres en ont de mauvais. Certains sont nés avec un bon calibre et sont aussi capables de chercher la vérité, de sorte que les résultats de leurs devoirs s’améliorent rapidement. Cela est dû à leur bon calibre, qui est prédestiné par Dieu. Mais comment résoudre le problème des mauvais résultats dans l’accomplissement de son devoir ? Il faut constamment chercher la vérité et travailler dur afin d’obtenir progressivement de bons résultats. Tant qu’on s’efforce d’atteindre la vérité et d’aller jusqu’au bout de ses capacités, Dieu approuvera. Mais que les résultats du travail soient bons ou mauvais, on ne doit pas avoir d’idées erronées. Ne pense pas : “Je suis qualifié pour être l’égal de Dieu”, “Je suis qualifié pour jouir de ce que Dieu m’a donné”, “Je suis qualifié pour que Dieu me loue”, “Je suis qualifié pour diriger les autres” ou “Je suis qualifié pour faire la leçon aux autres”. Ne dis pas que tu es qualifié. Les gens ne devraient pas avoir ces pensées. Si tu en as, cela prouve que tu n’es pas à ta place et que tu n’as même pas la raison élémentaire qu’un être humain devrait posséder. Comment peux-tu donc te débarrasser de ton tempérament arrogant ? Tu ne le peux pas » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Une nature arrogante est à la racine de la résistance de l’homme à Dieu). Les paroles de Dieu ont exposé mon état. J’ai réalisé que mon comportement avait été dominé par ma nature arrogante. Lorsque j’avais obtenu des résultats en prêchant et en abreuvant, je m’étais senti valorisée. J’avais pensé que mes aptitudes et mon calibre étaient si bons que j’étais indispensable à l’œuvre évangélique. Je considérais ces compétences comme un capital. J’étais si arrogante que je ne tenais pas compte des autres. J’ai agi comme si j’étais au-dessus des autres, je les ai réprimandés et contraints. Lorsque ma sœur a eu des difficultés à abreuver les nouveaux arrivants, je ne l’ai pas aidée à résoudre le problème, j’ai juste utilisé mon statut pour la réprimander. Et lorsque la responsable et moi avons abreuvé les nouveaux arrivants ensemble et qu’elle n’a pas résolu leurs problèmes, je n’ai pas coopéré pour l’échange. Au contraire, j’ai méprisé la responsable et je l’ai délibérément dénigrée devant les nouveaux venus. Lorsque des problèmes survenaient au travail, je ne cherchais pas les vérités-principes et je ne discutais pas avec mes frères et sœurs. Je pensais que j’avais l’expérience nécessaire pour voir les choses clairement, que je pouvais décider et m’occuper de tout toute seule. Je ne donnais à personne d’autre la possibilité de pratiquer, et même lorsque j’ai été émondée, je ne l’ai pas considéré comme un problème. Je pensais que je portais un fardeau dans mon devoir. J’ai présumé de mon ancienneté et je n’ai pas accepté d’être émondée. J’étais vraiment très arrogante. Dans mon cœur, je ne craignais pas Dieu et je ne me soumettais pas à Lui. J’étais responsable du travail évangélique. J’aurais dû former mes frères et sœurs à prêcher l’Évangile. Mais au lieu de cela, je les ai méprisés et rabaissés, et je me suis occupée de tout moi-même. En conséquence, ils se sont sentis contraints par moi et certains étaient vraiment dépendants de moi, incapables de porter un fardeau dans leur devoir, et le travail d’évangélisation en a été affecté. Ce n’était pas faire mon devoir. C’était faire le mal et entraver le travail d’évangélisation. Auparavant, je pensais que je portais que je portais un fardeau dans mon devoir en faisant tout moi-même. Mais en fait, j’étais juste arrogante. Je me plaçais au-dessus des autres, je les traitais comme des gens sans importance et je prenais tout en charge, j’agissais volontairement et imprudemment avec mon arrogance, sans penser à Dieu ni aux autres. N’était-ce pas là l’attitude de l’archange ? Si je ne me repentais pas, je serais rejetée et éliminée par Dieu. En réfléchissant à cela, j’ai compris que Dieu me châtiait et me disciplinait avec cette maladie. Si Dieu n’avait pas conçu cette situation pour moi, j’aurais continué à agir avec mon tempérament arrogant. J’aurais continué à faire de mauvaises choses, à offenser le tempérament de Dieu et à être punie. Lorsque j’ai réalisé cela, j’ai pleuré et prié Dieu : « Oh Dieu ! Je suis si arrogante que je n’ai ni humanité, ni raison. Je ne suis pas digne de vivre devant Toi. Je ne suis pas digne de vivre devant Toi. Je ne veux pas te résister ou me rebeller contre toi. Je veux me repentir ! » Après cela, j’ai partagé ouvertement mon état avec mes frères et sœurs. J’ai exposé et disséqué le mal que je leur avais causé à cause de mon tempérament arrogant et je leur ai présenté mes excuses. Je suis alors devenue plus humble dans l’accomplissement de mon devoir. Je discutais de tout avec mes frères et sœurs, et en peu de temps, ma maladie s’est dissipée. J’ai remercié Dieu du fond du cœur.

Au bout d’un certain temps, l’Église m’a chargée de répandre l’Évangile dans un autre endroit. Je n’ai pas pu m’empêcher de recommencer à m’admirer : il semblait que j’avais bien prêché l’Évangile. Sinon, pourquoi m’aurait-on envoyée prêcher l’Évangile ailleurs ? Un jour, je suis allée prêcher l’Évangile à deux croyants religieux. Je ne pensais pas que ce serait difficile, je n’ai donc pas cherché à comprendre leur situation ou leurs principales notions à l’avance. Au lieu de cela, comme je l’avais fait précédemment, j’ai témoigné directement des trois étapes de l’œuvre de Dieu. Dès qu’ils ont entendu cela, ils ont su que j’étais une croyante du Dieu Tout-Puissant et ils se sont mis sur leurs gardes. Ils ne voulaient rien entendre de plus. À ce moment-là, j’étais stupéfaite. J’avais fait tout ce chemin et j’avais pensé que je pourrais rapidement étendre l’œuvre de l’Évangile. Je n’avais jamais pensé que j’échouerais si vite. Comment pourrais-je développer l’œuvre de l’Évangile à présent ? Pourtant, je n’étais pas prête à abandonner immédiatement. Peut-être que ce n’était qu’un problème ponctuel et que je n’avais fait qu’échouer cette fois-là. Je répandais l’Évangile depuis tant d’années que j’étais certaine de pouvoir gagner des gens. Mais partout où j’allais, j’échouais. Je me sentais tellement frustrée et j’étais dans un état de dépression. Ensuite, j’ai été remplacée. Je souffrais de penser ma prédication si inefficace. J’avais l’impression d’être inutile. Si cela continuait, ne serais-je pas éliminée ? Les jours où je prêchais l’Évangile avec passion me manquaient. Même si le travail était difficile et fatigant, j’étais heureuse d’obtenir de si bons résultats. Mais pourquoi ne parvenais-je pas à obtenir ces résultats maintenant ? À cette pensée, je ressentais une douleur insupportable dans mon cœur. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu encore et encore : « Oh mon Dieu ! Quelles leçons dois-je tirer de cette situation ? S’il Te plaît, éclaire-moi, et guide-moi pour m’aider à me comprendre. »

Pendant mes recherches, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « Lorsque quelqu’un est doué ou a un talent, cela veut dire qu’il est fondamentalement meilleur à quelque chose, ou qu’il excelle en la matière par rapport aux autres. Par exemple, peut-être que tu réagis un peu plus vite que les autres, que tu comprends les choses un peu plus vite qu’eux, que tu as acquis certaines compétences professionnelles, que tu parles avec éloquence, ou autre. Ce sont là des dons, des talents qu’une personne peut avoir. Si tu as certains talents, certaines forces, ta façon de les comprendre et de les gérer est très importante. Si tu te penses irremplaçable parce que personne n’a tes talents et tes dons, et qu’en les utilisant dans le cadre de ton devoir, tu pratiques la vérité, ta vision des choses est-elle vraie ou fausse ? (Fausse.) Pourquoi dis-tu que c’est faux ? Que sont exactement les talents et les dons ? Comment les comprendre, les utiliser et les gérer ? Le fait est que peu importe le don ou le talent que tu aies, cela ne veut pas dire que tu as la vérité et la vie. Si l’on a des dons et des talents, il est correct de les utiliser dans l’accomplissement d’un devoir donné, mais cela ne veut pas dire qu’on pratique la vérité, ou qu’on agit en accord avec les principes. Par exemple, si tu es né avec un don pour le chant, ta capacité à chanter représente-t-elle la pratique de la vérité ? Cela veut-il dire que tu chantes selon les principes ? Non. Disons par exemple que tu as un talent naturel pour les mots et que tu écris bien. Si tu ne comprends pas la vérité, ton écriture peut-elle être en accord avec elle ? Cela veut-il dire que tu as forcément un témoignage d’expérience ? (Non.) Ainsi, les dons et les talents sont différents de la vérité et ne peuvent y être comparés. Quel que soit ton don, si tu ne recherches pas la vérité, tu n’accompliras pas bien ton devoir. Certains font beaucoup étalage de leurs dons, et se pensent meilleurs que les autres, si bien qu’ils prennent les gens de haut et ne veulent pas coopérer dans l’accomplissement de leur devoir. Ils veulent toujours être les décideurs, si bien qu’ils violent souvent les principes dans l’accomplissement de leurs devoirs. Ils sont également très peu efficaces dans leur travail. Leurs dons les ont rendus arrogants et suffisants, ils les poussent à prendre les autres de haut et à leur faire sentir qu’ils sont meilleurs qu’eux, et que personne n’est à leur niveau. À cause de cela, ils deviennent prétentieux. Leurs dons ne sont-ils pas leur ruine ? En effet. Les gens doués et talentueux sont les plus susceptibles de se montrer arrogants et suffisants. Ne pas poursuivre la vérité et toujours fonder sa vie sur ses dons est une chose dangereuse. Quel que soit le devoir qu’une personne accomplit dans la maison de Dieu, quel que soit son talent, si elle ne poursuit pas la vérité, elle échouera certainement dans son devoir. Quels que soient les dons et les talents d’une personne, elle doit toujours bien accomplir le type de devoir qui y est associé. Si, en plus, elle comprend la vérité et agit selon les principes, alors ses dons et ses talents auront un rôle à jouer dans l’accomplissement de ce devoir. Ceux qui n’acceptent pas la vérité et ne cherchent pas les vérités-principes, qui se reposent sur leurs dons pour agir n’obtiendront pas de résultat dans l’accomplissement de leurs devoirs et risquent l’élimination. […] Les gens qui sont doués et talentueux pensent qu’ils sont très intelligents, qu’ils comprennent tout, mais ils ne savent pas que les dons et les talents ne représentent pas la vérité, que ces choses n’ont aucun lien avec la vérité. Quand les gens fondent leurs actes sur leurs dons et leur imagination, leurs pensées et leurs opinions vont souvent à l’encontre de la vérité, mais elles ne peuvent pas le voir, et elles pensent toujours : “Voyez comme je suis intelligent, j’ai fait des choix si judicieux ! J’ai pris de si sages décisions ! Aucun de vous ne peut m’égaler.” Elles vivent constamment dans un état de narcissisme et de contentement de soi. Il leur est difficile de faire silence dans leur cœur et de réfléchir à ce que Dieu leur demande, à ce que sont la vérité et les vérités-principes. Ainsi, il leur est difficile de comprendre la vérité, et même si elles accomplissent des devoirs, elles ne sont pas capables de pratiquer la vérité et il leur est donc aussi très difficile d’entrer dans la vérité-réalité. Pour faire court, si une personne ne peut pas poursuivre la vérité et l’accepter, alors elle ne sera pas capable de bien accomplir son devoir, quels que soient ses dons et ses talents. Cela ne fait aucun doute » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie ?). Après avoir réfléchi aux paroles de Dieu, j’ai compris que le fait d’avoir des talents et des dons particuliers ne signifie pas que l’on possède la vérité. Si on ne comprend pas la vérité, ou si on accomplit son devoir sans rechercher les principes et qu’on utilise toujours ses talents et ses dons comme un capital, on devient de plus en plus arrogant. Je me suis rendu compte que, depuis que j’avais commencé mon travail, je vivais pour mes dons. Je connaissais bien la Bible et j’avais de l’expérience dans la prédication de l’Évangile, j’avais donc traité ces choses comme un capital et j’étais devenue de plus en plus arrogante. Je méprisais tous les autres. Je les traitais tous comme s’ils ne comptaient pas. La dirigeante m’avait taillée pour mon arrogance, mais je ne l’avais pas accepté. J’avais continué à utiliser mes dons comme un capital et refusé ses suggestions. Lorsque je prêchais, je ne cherchais pas les vérités-principes. Je m’appuyais sur mes dons et mon expérience en essayant de réaliser de grandes choses. Et, en conséquence, j’ai échoué à maintes reprises. Mais même à ce moment-là, je ne pensais pas que mon attitude était un problème. Je ne réfléchissais pas. Je pensais sans vergogne que puisque j’avais des dons et de l’expérience, je pouvais très bien faire mon travail. J’étais très arrogante et irrationnelle. J’ai pensé à Paul, qui était doué, intelligent et éloquent. Il avait une connaissance approfondie des Écritures et excellait à prêcher l’Évangile et à convertir les gens. Cependant, il a utilisé tout cela comme un capital. Son attitude est devenue de plus en plus arrogante et il ne tenait pas compte des autres. Il prétendait être l’égal des apôtres et ne travaillait que pour les récompenses et la couronne. Il a même prétendu être le Christ vivant. Finalement, il a été puni par Dieu. Son histoire montre que le fait d’avoir des dons ne signifie pas que l’on possède la vérité-réalité. Si vous ne recherchez pas la vérité, votre disposition corrompue ne changera pas et vous serez révélé et éliminé. Plus tard, j’ai vu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a permis de comprendre certaines choses. Dieu Tout-Puissant dit : « Êtes-vous capables de sentir la direction de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit pendant que vous accomplissez votre devoir ? (Oui.) Si vous êtes capables de sentir l’œuvre du Saint-Esprit, mais que vous avez pourtant toujours une haute opinion de vous-mêmes et pensez que vous possédez la réalité, alors que se passe-t-il ici ? (Lorsque l’accomplissement de notre devoir porte des fruits, nous pensons que la moitié du mérite revient à Dieu et que l’autre moitié nous revient. Nous exagérons notre coopération dans une mesure illimitée, pensant que rien n’était plus important que notre coopération et que l’éclairage de Dieu n’aurait pas été possible sans elle.) Alors, pourquoi Dieu t’a-t-Il éclairé ? Dieu peut-Il aussi éclairer d’autres personnes ? (Oui.) Quand Dieu éclaire quelqu’un, c’est par la grâce de Dieu. Et quelle est cette petite coopération de ta part ? Est-ce quelque chose dont le mérite te revient ou est-ce ton devoir et ta responsabilité ? (C’est notre devoir et notre responsabilité.) Lorsque tu reconnais que c’est ton devoir et ta responsabilité, alors tu as là le bon état d’esprit et tu ne penseras pas à essayer de t’en attribuer le mérite. Si tu penses toujours : “C’est ma contribution. L’éclairage de Dieu aurait-il été possible sans ma coopération ? Cette tâche nécessite la coopération de l’homme : notre coopération représente l’essentiel de la réussite”, alors tu as tort. Comment pourrais-tu coopérer si le Saint-Esprit ne t’avait pas éclairé, et si personne n’avait échangé avec toi sur les vérités-principes ? Tu ne saurais pas ce que Dieu exige, et tu ne connaîtrais pas le chemin de pratique. Même si tu voulais te soumettre à Dieu et coopérer, tu ne saurais pas comment le faire. Cette “coopération” de ta part n’est-elle pas simplement de vaines paroles ? Sans une véritable coopération, tu n’agis que selon tes propres idées : auquel cas, le devoir que tu accomplis pourrait-il être à la hauteur ? Absolument pas, ce qu’indique le problème en cours. Quel est le problème ? Quel que soit le devoir qu’accomplit une personne, qu’elle obtienne des résultats, accomplisse son devoir selon les normes et gagne l’approbation de Dieu dépend des actions de Dieu. Même si tu remplis tes responsabilités et ton devoir, si Dieu n’œuvre pas, si Dieu ne t’éclaire pas et ne te guide pas, alors tu ne connaîtras pas ton chemin, ta direction, tes objectifs. Quel peut bien être le résultat de cela ? Après avoir trimé pendant tout ce temps, tu n’auras pas accompli ton devoir correctement et tu n’auras pas non plus gagné la vérité et la vie : tout cela aura été en vain. Par conséquent, que ton devoir soit accompli selon les normes, qu’il édifie tes frères et sœurs et qu’il obtienne l’approbation de Dieu dépend entièrement de Dieu ! Les gens ne peuvent faire que ce qu’ils sont personnellement capables de faire, ce qu’ils devraient faire et ce qui est en leur capacité inhérente. Rien de plus. En fin de compte, l’accomplissement de tes devoirs de façon efficace dépend de l’aide des paroles de Dieu et de l’éclairage et de la direction du Saint-Esprit : alors seulement, tu peux comprendre la vérité et t’acquitter de la commission de Dieu conformément au chemin que Dieu t’a donné et aux principes qu’Il a établis. Voilà la grâce et la bénédiction de Dieu, et si les gens ne peuvent pas le voir, c’est qu’ils sont aveugles » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris que les résultats que j’obtenais en prêchant l’Évangile et en abreuvant les nouveaux venus n’étaient pas dus à moi. C’était la grâce de Dieu et la direction du Saint-Esprit. Si les paroles de Dieu ne couvraient pas tous les aspects des vérités-principes pour nous donner une direction et un chemin de pratique, que comprendrais-je alors ? Sans l’illumination du Saint-Esprit et la guidance des paroles de Dieu, alors peu importe mon éloquence, mon calibre ou ma connaissance de la Bible, je ne résoudrais jamais les notions de ces personnes religieuses. Dans la révélation des faits, j’ai vu que sans l’éclairage du Saint-Esprit, je n’étais qu’une imbécile qui ne pouvait rien résoudre, qui ne pouvait même pas convertir une seule personne. J’ai toujours pensé que le fait d’obtenir des résultats dans mon travail signifiait que mon calibre était bon, que j’étais capable. Mais en fait, je ne comprenais pas l’œuvre de Dieu et je ne me connaissais pas moi-même. Je me servais toujours de ces choses comme d’un capital à exhiber. Je n’avais aucune vergogne.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Dieu aime l’humanité, prend soin d’elle et Se soucie d’elle, de même qu’Il la soutient continuellement, sans interruption. Il ne sent jamais dans Son cœur qu’il s’agit d’une œuvre supplémentaire ou de quelque chose qui mérite beaucoup d’éloges. Il n’a pas non plus le sentiment que sauver l’humanité, l’approvisionner et tout lui accorder apporte une énorme contribution à l’humanité. Il soutient simplement l’humanité discrètement et en silence, à Sa manière, ainsi que par Son essence et ce qu’Il a et est. Peu importe le soutien et l’aide que l’humanité reçoit de Lui, Dieu ne pense jamais à S’en attribuer le mérite et n’essaie jamais de le faire. Cela est déterminé par Son essence et c’est aussi précisément une véritable expression de Son tempérament » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). En lisant les paroles de Dieu, j’ai été émue. Le tempérament de Dieu est si merveilleux ! Pour nous sauver, nous qui avons été profondément corrompus par Satan, Dieu S’est fait chair à deux reprises. Il a fait tant de travail, Il a dit tant de choses, Il a enduré de grandes humiliations et de grandes souffrances. Dieu ne s’est jamais exhibé devant l’humanité pour autant. Il n’a jamais considéré qu’il s’agissait d’un moyen de Se faire valoir. L’essence de Dieu ne révèle aucune trace d’arrogance. Au contraire, Il travaille tranquillement à l’accomplissement de Son œuvre. L’humilité de Dieu est admirable. Je ne suis même pas aussi bonne qu’une fourmi. J’ai obtenu quelques bons résultats dans mon travail et j’ai eu l’impression d’être extraordinaire. Je pensais que j’avais tellement réussi que je regardais les autres de haut. Quand j’ai pensé à la façon dont j’avais agi quand je faisais la leçon aux autres, à mon ton et à mes manières, j’ai ressenti du dégoût. Si Dieu n’avait pas organisé tout cela pour me révéler et m’émonder, mon arrogance aurait dérangé et perturbé le travail de l’Église. Mais Dieu m’a empêchée de m’engager dans cette mauvaise voie et m’a permis de me repentir et de changer. Dieu me sauvait. J’étais si reconnaissante envers Lui ! J’ai donc prié Dieu : « Dieu, je ne veux pas vivre dans l’arrogance. Puisses-Tu me guider et me sauver, et m’aider à vivre comme un humain ? »

Un peu plus tard, mon état s’était un peu amélioré. Ma dirigeante s’est arrangée pour que j’abreuve les nouveaux venus comme avant. Une fois, l’une de mes sœurs a eu du mal à abreuver un nouveau venu et s’est retrouvée désemparée. Elle est donc venue me voir pour me demander de l’aide. Il s’est avéré qu’elle n’avait pas bien saisi la racine des problèmes de ce nouveau venu, et j’ai commencé à la mépriser. J’ai pensé : « Ton calibre est trop petit. Tu ne peux même pas voir les problèmes du nouveau venu. Si tout le monde abreuve les nouveaux venus comme toi, le travail de l’Église ne sera-t-il pas retardé ? » Mais, cette fois, j’étais consciente que je révélais mon tempérament arrogant. J’ai donc prié Dieu, en me rebellant contre moi-même. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « En tant que personne versée dans les connaissances professionnelles, tu ne dois pas prendre de grands airs ou faire étalage de tes compétences, mais tu devrais enseigner tes compétences et tes connaissances aux novices, de manière proactive, pour que tout le monde puisse accomplir son devoir correctement ensemble. Il se peut que tu sois la personne la mieux informée dans ta profession et que tes compétences dépassent celles des autres, mais c’est un don que Dieu t’a octroyé et tu devrais t’en servir pour accomplir ton devoir et faire usage de tes points forts. Quelle que soit l’étendue de tes compétences ou de tes talents, tu ne peux pas entreprendre un travail seul. Un devoir est accompli plus efficacement si tout le monde est capable de saisir les compétences et les connaissances d’une profession. Comme on dit : “un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes.” Quelles que soient les capacités d’un individu, sans l’aide de tout le monde, ces capacités ne suffisent pas. Par conséquent, personne ne devrait être arrogant et personne ne devrait souhaiter agir ou prendre des décisions seul. Les gens devraient se rebeller contre la chair, mettre de côté leurs propres idées et opinions, et travailler en harmonie avec tous les autres. Quiconque possède des connaissances professionnelles devrait aider les autres avec amour, afin qu’ils puissent, eux aussi, maîtriser ces compétences et ces connaissances. Cela est bénéfique à l’accomplissement du devoir. […] Si tu fais preuve de considération envers les intentions de Dieu et que tu es disposé à être loyal au travail de Sa maison, tu dois offrir en sacrifice tous tes points forts et toutes tes compétences, afin que d’autres les apprennent et les comprennent, et qu’ils accomplissent d’autant mieux leur devoir. C’est ce qui est en accord avec les intentions de Dieu. Seules de telles personnes ont de l’humanité et sont aimées et bénies de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Les paroles de Dieu m’ont montré le chemin de la pratique. Ma sœur était en train de se former à l’abreuvement des nouveaux arrivants. Il était naturel qu’elle ne soit pas en mesure de comprendre ou de résoudre certains problèmes. Je devais faire de mon mieux pour l’aider et lui apprendre à résoudre ces problèmes. J’ai donc échangé avec elle et, ensemble, nous avons trouvé des passages pertinents des paroles de Dieu. Plus tard, les problèmes du nouveau venu ont été résolus et il a accepté de prêcher l’Évangile. Ma sœur et moi étions très heureuses. Par la suite, lorsque j’ai travaillé avec mes frères et sœurs, j’ai été plus humble. Parfois, lorsqu’ils prêchent l’Évangile et abreuvent les nouveaux venus, ils sont incapables de résoudre les problèmes des candidats à l’Évangile et des nouveaux venus. Mais je ne les rabaisse plus. Au contraire, nous échangeons et nous cherchons des principes ensemble. Lorsqu’ils proposent d’autres suggestions, je renonce consciemment à moi-même et je les écoute. Je ne leur dicte plus rien et je ne les méprise plus. Cette façon de faire m’a apporté la paix et la libération dans mon cœur.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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