Les conséquences de liens affectifs excessifs

2 avril 2024

Par Su Xing, Chine

Une année, alors que j’assumais une fonction de diacre, la maison de Dieu a ordonné une purification de l’Église, afin d’éliminer tous les non-croyants, les méchants et les antéchrists des rangs de nos membres. Cette purification était la seule façon de garantir une vie d’Église normale aux élus de Dieu. Peu après, notre Église a commencé à investiguer ces trois types d’individus.

Un jour, Frère Wang Zhicheng, un dirigeant d’Église, est venu me trouver et il m’a dit : « Ta femme déforme souvent les faits et juge les dirigeants et ouvriers lors des réunions. Deux diacres ont signalé ce problème. Non seulement elle ne l’a pas accepté, mais en plus elle leur en a voulu et s’est mise à les dénigrer dans leur dos. Cela a amené certains de nos frères et sœurs à avoir des préjugés contre ces dirigeants et ouvriers, et la vie d’Église s’en est trouvée gravement affectée. Nous avons échangé avec elle et l’avons aidée et émondée, mais elle n’a toujours pas voulu reconnaître ses erreurs, et n’est pas parvenue à se repentir et à se transformer. » Zhicheng voulait également en savoir davantage sur le comportement de ma femme en général, alors il m’a demandé de rédiger une évaluation à son sujet, pour l’aider à décider si elle devait être renvoyée ou non. À l’époque, ça m’a un peu déprimé. Zhicheng disait la vérité : effectivement, ma femme jugeait fréquemment les dirigeants et ouvriers, en disant qu’ils étaient irresponsables et qu’ils ne faisaient pas de travail concret. En réalité, ces dirigeants obtenaient des résultats dans leur travail et ils résolvaient des difficultés pratiques, mais ma femme relevait le moindre problème et trouvait des défauts à tout ce qu’ils faisaient. J’avais déjà échangé avec elle à ce propos, mais elle avait refusé de changer son comportement et, dans son groupe de réunion, elle avait continué à donner son avis sur les dirigeants. Quand son dirigeant de groupe, Frère Yang Yanyi, lui avait dit qu’elle ne devait pas juger les dirigeants et ouvriers au cours des réunions, parce que cela perturbait la vie d’Église, elle s’était mise à le dénigrer, en disant qu’il ne faisait qu’énoncer des paroles et des doctrines, et qu’il manquait de la vérité-réalité. Elle était même allée jusqu’à dire qu’il faisait perdre leur temps aux frères et sœurs dans les réunions, alors que l’échange de Yanyi était en grande partie pratique. Les agissements de ma femme perturbaient la vie d’Église, et si l’enquête menée par l’Église établissait qu’elle était une malfaitrice, elle serait renvoyée. À l’époque, je me suis dit : « Si elle est renvoyée, cela ne veut-il pas dire qu’elle ne pourra pas atteindre le salut ? » Ayant pris conscience de ça, j’ai dit au dirigeant : « Ma femme a provoqué ces perturbations et ces interruptions parce qu’elle a accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours il y a un peu plus de deux ans seulement, et qu’elle n’a donc pas encore compris la vérité. Je veillerai à échanger avec elle quand je rentrerai à la maison, et je vais essayer de l’amener à se repentir. Pour ce qui est de l’évaluation, pouvons-nous remettre ça à plus tard ? » Zhicheng a alors échangé avec moi, en disant que la maison de Dieu avait toujours insisté sur le fait que les méchants et les non-croyants qui perturbaient le travail de l’Église devaient être renvoyés, pour qu’ils ne puissent pas affecter la vie d’Église habituelle. Il m’a demandé de terminer mon évaluation au plus vite, et m’a assuré que l’Église porterait un jugement équitable sur ma femme, en accord avec les principes, en se basant sur son comportement global. Je savais que Zhicheng avait raison, mais pour ce qui était de rédiger une évaluation au sujet de ma femme, je me sentais vraiment coupable. Mon épouse et moi avions beaucoup souffert depuis notre entrée dans la foi. Déjà, cela avait été assez difficile quand nos voisins nous avaient tous raillés et ridiculisés, mais même nos amis proches et les membres de notre famille nous avaient abandonnés. Nous avions traversé des moments vraiment éprouvants ensemble. Si je décrivais en détail l’ensemble de ses comportements malfaisants et qu’elle finissait par être renvoyée, alors toutes ses souffrances n’auraient-elles pas été en vain ? De plus, si elle découvrait que c’était mon évaluation qui avait exposé ses comportements malfaisants, n’allait-elle pas dire que j’avais négligé mes devoirs conjugaux et que je m’étais montré impitoyable avec elle ? Je me suis dit : « Tant pis. Je ne dois pas rédiger cette évaluation. » Mais ensuite, j’ai changé d’avis, en pensant : « Je suis clairement conscient que ma femme perturbe la vie d’Église. Si je ne signale pas rapidement à l’Église ses comportements, ne serais-je pas en train de dissimuler la vérité et de protéger mon épouse ? Ce serait offensant pour Dieu ! » Comprendre tout ça m’a tourmenté et contrarié. Je ne pouvais pas renoncer aux liens affectifs que j’avais envers ma femme, et je ne savais pas comment procéder au mieux. Les jours suivants, chaque fois que je suis rentré à la maison, j’ai échangé avec ma femme, et je l’ai incitée à se repentir. Elle se montrait d’accord pour la forme, mais quand j’insistais, elle se fâchait et refusait d’accepter mon échange. Constater qu’elle ne faisait pas le moindre progrès m’a tellement tourmenté que je pouvais à peine manger ou dormir.

Plus tard, au cours d’une réunion de collaborateurs, un dirigeant a fait remarquer que j’étais dominé par mes liens affectifs, et que je n’avais toujours pas rédigé l’évaluation, puis il a échangé avec moi, en disant : « La vérité règne dans la maison de Dieu. Aucun méchant ne sera épargné, et aucune bonne personne ne sera accusée à tort. En tant que diacre de cette Église, tu devrais montrer l’exemple en pratiquant la vérité, afin de protéger le travail de l’Église. » J’ai eu un peu honte après avoir entendu l’échange de ce dirigeant. Effectivement, si l’Église voulait mieux comprendre la situation de ma femme, en tant que diacre, je devais coopérer activement. Mais, à la place, je reportais sans cesse la rédaction de l’évaluation et, de ce fait, je ne protégeais pas le travail de l’Église. En réalité, il s’agissait là d’un avertissement adressé à ma femme, qui lui donnait l’occasion de comprendre qu’elle avait des problèmes. Si elle acceptait la vérité, si elle se repentait et parvenait à se transformer dans les meilleurs délais, l’issue pouvait être positive pour elle. Après être rentré chez moi, juste au moment où je m’apprêtais à rédiger mon évaluation, j’ai vu ma femme très occupée à faire scrupuleusement les tâches ménagères dans toute la maison, et j’ai hésité. J’ai alors prié Dieu en toute hâte, en Lui demandant de me guider pour que je puisse renoncer à mes émotions charnelles et pratiquer la vérité, afin de protéger le travail de l’Église. Quand j’ai terminé ma prière, ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Que sont les sentiments, en substance ? Ils sont une sorte de tempérament corrompu. On peut caractériser les manifestations des sentiments en utilisant différents termes : favoritisme, protection des autres sans respect des principes, préservation des relations physiques et partialité. Voilà ce que sont les sentiments » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). « Quels sont les problèmes liés aux émotions ? Le problème numéro un est la façon dont vous évaluez les membres de votre propre famille, dont vous réagissez à ce qu’ils font. “Ce qu’ils font” comprend les moments où ils interrompent et perturbent le travail de l’Église, où ils portent des jugements sur les gens dans leur dos, où ils agissent comme des non-croyants, et ainsi de suite. Pourrais-tu être impartial vis-à-vis de ces choses que font les membres de ta famille ? Si l’on te demandait d’évaluer ta famille par écrit, le ferais-tu de manière objective et juste, en laissant tes propres émotions de côté ? Ceci est lié à la façon dont tu dois faire face aux membres de ta famille. Et es-tu sentimental avec ceux avec qui tu t’entends bien ou qui t’ont déjà aidé ? Te montrerais-tu objectif, impartial et précis concernant leurs actions et leur comportement ? Les signalerais-tu ou les exposerais-tu immédiatement, si tu découvrais qu’ils interrompent et perturbent le travail de l’Église ? Par ailleurs, es-tu sentimental avec ceux qui te sont proches ou qui partagent des intérêts similaires aux tiens ? Ton évaluation, ta définition et ta réponse à leurs actions et à leur comportement seraient-elles impartiales et objectives ? Et comment réagirais-tu si les principes dictaient à l’Église de prendre des mesures à l’encontre d’une personne avec qui tu aurais un lien émotionnel, et que ces mesures étaient en contradiction avec tes propres notions ? Obéirais-tu ? Resterais-tu en contact avec cette personne en secret, te laisserais-tu encore entraîner par elle, serais-tu, même, incité par elle à lui trouver des excuses, à justifier ce qu’elle fait et à la défendre ? Te sacrifierais-tu pour venir en aide à ceux qui ont été gentils avec toi, en ignorant les vérités-principes et sans souci des intérêts de la maison de Dieu ? Tout cela concerne divers problèmes liés aux émotions, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (2)). Ces paroles de Dieu révélaient que ceux qui ont des liens affectifs forts ne se conduisent pas avec principe, et qu’ils sont encore moins capables d’agir équitablement. À la place, ils font du favoritisme et préservent leurs relations charnelles, sans la moindre considération pour les intérêts de l’Église. En me mesurant à l’aune de ces paroles de Dieu, j’ai compris que j’avais des liens affectifs excessifs. Je savais parfaitement que, dans la mesure où ma femme déformait souvent les faits, jugeait les dirigeants et ouvriers, et perturbait la vie d’Église, je devais pratiquer la vérité et exposer ses comportements malfaisants. C’était la seule façon de me montrer attentif à la volonté de Dieu et de préserver le travail de l’Église. Néanmoins, parce que j’étais incapable de renoncer à mes liens familiaux, parce que je craignais que ma femme perde sa chance d’atteindre le salut, et que je redoutais qu’elle m’en veuille, je m’étais montré partial à son sujet, je l’avais protégée, j’avais remis à plus tard la rédaction de son évaluation et je lui avais permis de continuer à perturber l’Église. En la protégeant, je n’avais pas fait preuve de la moindre considération pour le travail de l’Église, et je n’avais pas non plus pensé que cela pourrait nuire à la vie de mes frères et sœurs. J’étais vraiment méprisable ! En le comprenant, je me suis dit : « Je ne peux plus aller à l’encontre de ma conscience et offenser Dieu. Je dois pratiquer la vérité, renoncer à mes émotions charnelles et exposer les comportements malfaisants de ma femme. » Là-dessus, j’ai pris mon stylo et j’ai décrit tous les comportements malfaisants que j’avais observés chez elle. Quelques jours plus tard, les dirigeants et ouvriers ont décidé, en se basant sur les principes, que ma femme avait une humanité médiocre, qu’elle avait perturbé la vie d’Église à de nombreuses reprises, et qu’elle devait être renvoyée, mais comme elle n’avait accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours que depuis peu, ils allaient lui donner une dernière chance de se repentir. Elle allait être émondée et recevoir un avertissement, et si elle ne parvenait pas à se repentir, elle serait renvoyée. J’ai été soulagé en apprenant cette nouvelle, sachant qu’il lui restait une chance de se reprendre en main. J’ai décidé de mettre les bouchées doubles et de vraiment aider ma femme à reconnaître ses comportements malfaisants et à se repentir devant Dieu. Si elle parvenait à se repentir et à atteindre une transformation, alors elle ne serait pas renvoyée. Dans ce cas, il lui resterait une chance d’obtenir le salut. Quand je suis rentré à la maison, j’ai fait remarquer à ma femme tous ses problèmes, et je l’ai incitée à chérir cette occasion de se repentir. À ce moment-là, elle a consenti à ma demande. Ensuite, elle a cessé de se disputer avec ses frères et sœurs, et de juger les dirigeants et ouvriers durant les réunions. Elle a accepté de bonne grâce d’héberger les frères et sœurs quand cela lui était demandé par l’Église et elle a semblé, au moins en apparence, se maîtriser davantage. J’étais vraiment content pour elle, mais au fil du temps, sa vraie nature est revenue.

Un jour, lors d’une réunion, une dirigeante de groupe, Sœur Liu Yi, a demandé comment on devait pratiquer et entrer dans la vérité de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. En entendant cette question, ma femme a dénigré Liu Yi en disant : « Tu m’as déjà exposée, en disant que je jugeais les dirigeants et ouvriers, et que je faisais le mal, mais tu ne comprends même pas la vérité de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal ! Comment se fait-il que tu sois dirigeante de ce groupe ? En quoi es-tu qualifiée pour me critiquer ? » Puis elle a poursuivi sa diatribe en invectivant Liu Yi, et elle a refusé de s’arrêter quand les autres le lui ont demandé. Finalement, ses vociférations sont devenues si bruyantes qu’un voisin est venu demander ce qui se passait, et la réunion a dû être interrompue pour des raisons de sécurité. Quand j’ai appris ce qui s’était passé, je l’ai émondée et je lui ai dit que sa diatribe avait interrompu et perturbé la vie d’Église, mais elle a refusé de l’accepter, et elle a même tenté de se justifier. Ensuite, elle est restée furieuse contre moi et m’a complètement ignoré. C’était vraiment déprimant de la voir adopter ce genre d’attitude vis-à-vis de moi. Après ça, parce que j’étais assez connu parmi les croyants, dans ma ville d’origine, et aussi parce qu’une personne malfaisante avait signalé que je prêchais l’Évangile, ma femme et moi avons été obligés de fuir et d’aller accomplir nos devoirs loin de chez nous, dans une nouvelle Église. Un jour, pendant une réunion, ma femme a mal compris un passage des paroles de Dieu, et les autres frères et sœurs lui ont signalé son erreur, en lui disant qu’elle ne faisait pas là une interprétation authentique des paroles de Dieu. Mais ma femme a refusé de l’admettre et elle a continué à rabâcher ses arguments, au point que tout le déroulement de la réunion s’en est trouvé bouleversé. Un autre jour, elle a pris la défense d’un malfaiteur que l’Église s’apprêtait à renvoyer, ce qui a gravement perturbé le travail de l’Église. Quand je l’ai appris, je l’ai émondée et exposée, mais elle n’a pas voulu accepter ce que je disais, et elle a même pensé qu’elle avait raison. À une autre occasion, ma femme a appris que le dirigeant de l’Église était en danger, et elle a donc empêché ce dirigeant d’assister à une réunion, en disant qu’il allait mettre en péril les autres participants. Elle a été jusqu’à dire qu’elle contribuait à protéger le travail de l’Église, et elle a semé la crainte chez les frères et sœurs, en leur conseillant de ne pas fréquenter ce dirigeant. Elle ne savait vraiment pas de quoi elle parlait, et elle a fait toutes sortes de déclarations et pris toutes sortes de mesures ridicules, qui ont directement perturbé la vie d’Église. J’ai été furieux et contrarié quand j’ai appris ce qui s’était passé, et j’ai échangé avec elle, en disant : « Tu as empêché le dirigeant d’assister à la réunion, tu as semé la crainte chez les frères et sœurs, tu as empêché les gens d’entrer en contact avec ce dirigeant et tu as entravé ses capacités à accomplir son devoir. N’étais-tu pas en train de faire le mal et de perturber la vie d’Église ? Il y a quelque temps, l’Église ne s’est pas débarrassée de toi quand tu as commis tout ce mal, parce que tu n’étais croyante que depuis peu. On t’a donné une chance de te repentir, mais tu ne t’es pas du tout repentie, et tu as même persisté à faire le mal. Si tu continues comme ça, tu seras inévitablement renvoyée. Comment atteindras-tu le salut alors ? » Elle a juste baissé la tête et n’a pas répondu. Elle n’avait aucune conscience d’elle-même et n’a pas corrigé son comportement par la suite. Elle n’a pas pris au sérieux ce que je lui avais dit quand je l’avais émondée et exposée, et elle n’a pas montré la moindre intention de se repentir. Concernant les agissements de ma femme, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu qui disait : « Ceux parmi les frères et sœurs qui épanchent toujours leur négativité sont les laquais de Satan et ils dérangent l’Église. Ces gens doivent un jour être expulsés et bannis. Dans leur croyance en Dieu, si les gens n’ont pas un cœur qui craint Dieu, s’ils n’ont pas un cœur qui obéit à Dieu, alors non seulement ils ne pourront pas faire de travail pour Lui, mais au contraire, ils deviendront ceux qui dérangent Son œuvre et qui Le défient. Croire en Dieu, mais ne pas Lui obéir ou Le craindre, et Le défier plutôt, est le plus grand déshonneur pour un croyant. Si le discours et la conduite d’un croyant sont toujours aussi désinvoltes et immodérés que ceux d’un incroyant, alors il est encore plus mauvais que l’incroyant ; il est le démon typique. Ceux qui, dans l’Église, épanchent leur conversation venimeuse, ceux qui, parmi les frères et sœurs, répandent des rumeurs, fomentent la disharmonie et forment des cliques, ceux-là auraient dû être expulsés de l’Église. Cependant, parce qu’aujourd’hui est une ère différente de l’œuvre de Dieu, ces gens sont limités, car ils doivent absolument être bannis. Ceux qui ont été corrompus par Satan ont tous un tempérament corrompu. Certains n’ont rien d’autre qu’un tempérament corrompu, tandis que d’autres ne sont pas comme cela : non seulement ils ont un tempérament satanique corrompu, mais leur nature est également malveillante à l’extrême. Non seulement leurs paroles et leurs actes révèlent leur tempérament satanique corrompu, mais en outre, ces gens sont eux-mêmes le vrai diable Satan. Leur conduite interrompt et perturbe l’œuvre de Dieu, elle perturbe l’entrée des frères et sœurs dans la vie, et elle nuit à la vie normale de l’Église. Tôt ou tard, ces loups déguisés en brebis doivent être chassés : il faut adopter une attitude impitoyable, une attitude de rejet à l’égard de ces laquais de Satan. Ce n’est qu’en faisant cela que l’on se tient du côté de Dieu, et ceux qui ne peuvent pas le faire sont en collusion avec Satan » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Les agissements de ma femme étaient exactement comme ceux que Dieu décrivait. Dans le passé, elle avait souvent déformé la vérité et jugé les dirigeants et ouvriers, elle avait même provoqué des conflits entre les frères et sœurs, et entre les dirigeants et ouvriers. Désormais, elle reprenait ses mauvaises habitudes, elle agissait imprudemment, empêchait le dirigeant d’accomplir son devoir, et affectait gravement le travail de l’Église. Dans notre Église précédente, le dirigeant avait disséqué les comportements malfaisants de ma femme, mais celle-ci n’avait toujours pas la moindre conscience d’elle-même et refusait encore de se repentir. Elle en voulait même à ceux qui essayaient de l’aider et elle les attaquait dès que l’occasion s’en présentait. Il était clair qu’elle n’acceptait absolument pas la vérité, et même qu’elle la détestait et la méprisait. Ces comportements n’étaient pas de simples manifestations normales de la corruption, il ne s’agissait pas de transgressions momentanées, mais d’une tendance à l’interruption et à la perturbation, et aucun des conseils ni aucune des incitations qui lui avaient été adressés ne lui avaient pas fait perdre ses mauvaises habitudes. Il s’agissait là de la manifestation d’une nature malfaisante ! L’essence des malfaiteurs est de détester et mépriser la vérité, et de ne pas parvenir à se repentir sincèrement, même après des années de foi. En réfléchissant à la révélation de ces paroles de Dieu, j’ai compris que ma femme était une malfaitrice et que, tôt ou tard, elle allait être renvoyée de l’Église. Malgré tout, je ne supportais toujours pas l’idée qu’elle puisse être expulsée après toutes ces années dans la foi : la simple pensée de cette éventualité me tourmentait au plus haut point. Même si je savais que son inévitable expulsion serait le résultat de sa propre malfaisance, et qu’elle avait creusé sa propre tombe, je ne supportais toujours pas que cela se termine ainsi, et je voulais la protéger. À ce moment-là, le dirigeant de l’Église m’a demandé de rédiger une évaluation au sujet de ma femme. Je me suis alors dit : « Je peux peut-être me contenter de décrire les méfaits que connaissent déjà les frères et sœurs de cette Église, et ne pas mentionner les incidents qu’elle a provoqués dans notre précédente Église, incidents dont les gens d’ici ignorent tout. Peut-être qu’alors elle aura une chance de rester au sein de cette Église. » J’ai donc rédigé un résumé sommaire de certaines de ses mauvaises actions actuelles, et j’ai remis cette évaluation. Quelques jours plus tard, le dirigeant m’a dit : « Tu as rédigé une évaluation assez rudimentaire. As-tu signalé tous les méfaits de ta femme ? Dans notre conduite, nous devons accepter l’examen de Dieu. Nous ne devons pas dissimuler les faits et la réalité en raison de nos liens affectifs personnels. » Ces paroles du dirigeant ont fait naître un conflit en moi. De fait, je n’avais pas signalé tous les méfaits de ma femme, parce que, si je l’avais fait, en me basant sur son mode de comportement global, elle aurait été considérée comme une malfaitrice et aurait été immédiatement renvoyée. Vu à quel point elle résistait, si elle était effectivement renvoyée et si elle découvrait que j’avais fourni des preuves contre elle, elle allait me le reprocher éternellement. De plus, si mes enfants apprenaient ce qui s’était passé, n’allaient-ils pas dire que j’avais traité ma propre femme comme une étrangère ? D’un autre côté, si mon évaluation ne fournissait pas un compte rendu honnête de la situation, ce serait dissimuler les faits et la réalité, et protéger une malfaitrice, en lui permettant de continuer à commettre le mal et à perturber le travail de l’Église. Cela me tourmentait vraiment et je n’arrêtais pas d’y penser, incapable de me décider.

Après être rentré à la maison, je suis tombé sur ces passages des paroles de Dieu : « Tu dois rejeter tes émotions dès que possible. Je n’agis pas à cause des émotions, mais Je fais preuve de droiture à la place. Si tes parents font quelque chose qui ne profite pas à l’Église, ils ne peuvent pas échapper. Mes intentions t’ont été révélées et tu ne dois pas les ignorer. Au lieu de cela, tu dois leur consacrer toute ton attention et mettre tout le reste de côté pour suivre de tout cœur. Je te garderai toujours entre Mes mains. Ne sois pas constamment timide et ne te laisse pas toujours contrôler par ton mari ou ta femme ; tu dois permettre que Ma volonté soit accomplie » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 9). « Qui est Satan, qui sont des démons et qui sont les ennemis de Dieu, sinon des résistants qui ne croient pas en Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui désobéissent à Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui prétendent avoir la foi, mais n’ont pas la vérité ? Ne sont-ce pas ceux qui cherchent simplement à obtenir des bénédictions sans pouvoir témoigner pour Dieu ? Tu te mêles toujours à ces démons aujourd’hui, tu fais preuve de conscience et d’amour à leur égard, mais dans ce cas, n’es-tu pas en train d’avoir de bonnes intentions à l’égard de Satan ? N’es-tu pas de mèche avec les démons ? Si les gens de nos jours ne sont toujours pas en mesure de faire la distinction entre le bien et le mal, et continuent aveuglément d’aimer et d’être miséricordieux sans avoir aucunement l’intention de chercher la volonté de Dieu ou d’être, d’aucune manière, capable de contenir les intentions de Dieu comme étant les leurs, alors leur fin sera d’autant plus misérable. Toute personne qui ne croit pas en Dieu dans la chair est un ennemi de Dieu. Si tu peux te soucier d’un ennemi et l’aimer, ne manques-tu pas d’un sens de la justice ? Si tu es compatible avec ceux que Je déteste et avec qui Je suis en désaccord, et que tu continues à les aimer ou avoir des sentiments personnels envers eux, n’es-tu pas désobéissant ? Ne résistes-tu pas à Dieu intentionnellement ? Une telle personne possède-t-elle la vérité ? Si les gens font preuve de conscience vis-à-vis des ennemis, aiment les démons et éprouvent de la pitié pour Satan, n’interrompent-ils pas l’œuvre de Dieu intentionnellement ? Ces gens qui croient seulement en Jésus et ne croient pas en Dieu incarné durant les derniers jours, ainsi que ceux qui prétendent verbalement croire en Dieu incarné, mais font le mal, sont tous des antéchrists, sans mentionner du tout ceux qui ne croient même pas en Dieu. Tous ces gens seront l’objet de la destruction » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Le jugement et la révélation de ces paroles de Dieu m’ont bouleversé. Je savais parfaitement que ma femme avait l’essence d’une malfaitrice et qu’elle devait être renvoyée, mais, parce que j’étais attaché à elle, je ne supportais pas qu’elle soit renvoyée et qu’elle perde sa chance d’obtenir le salut. Je redoutais également que ma femme et mes enfants disent que j’étais impitoyable et déloyal vis-à-vis de la famille quand ils découvriraient que j’avais fourni cette évaluation. J’avais dissimulé les faits et j’avais seulement esquissé, brièvement et pour la forme, les comportements de ma femme, afin de piéger et de tromper Dieu et mes frères et sœurs. J’étais tout à fait conscient que ma femme allait continuer à perturber la vie d’Église si elle restait, mais j’avais persisté, malgré tout, et caché ses méfaits, sans la moindre pensée pour les dégâts que cela pouvait occasionner au travail de l’Église. Ne protégeais-je pas une malfaitrice, ne résistais-je pas à Dieu, en nuisant à l’Église et à mes frères et sœurs ? Je ne parvenais pas à distinguer le bien du mal et je cédais à mes liens sentimentaux et affectifs envers cette malfaitrice. Quel idiot j’étais ! Je me suis dit que j’avais continuellement préféré mes liens affectifs à la pratique de la vérité parce que des toxines sataniques profondément ancrées en moi, telles que « L’homme n’est pas sans âme ; comment peut-il être sans émotions ? » et « Quand un homme et une femme sont mariés, leurs liens affectifs sont profonds » m’avaient amené à accorder trop d’importance aux liens affectifs et à penser que, dans la vie, on se devait d’être affectueux et fidèle. J’en étais arrivé à considérer ces philosophies sataniques comme des choses positives et, par conséquent, j’étais devenu incapable de distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste. Je manquais de principes dans la façon dont je me conduisais, je préservais des liens affectifs avec une malfaitrice, que je protégeais, et à qui je permettais de perturber la vie d’Église et d’entraver le travail de l’Église. Ne participais-je pas de mon plein gré aux méfaits de cette malfaitrice ? Comprendre ça m’a un peu horrifié, et je me suis senti profondément honteux et coupable. Si j’avais pratiqué la vérité et exposé les méfaits de ma femme, pour que mes frères et sœurs puissent avoir un certain discernement à son sujet et la renvoyer rapidement de l’Église, alors les perturbations qui avaient affecté la vie d’Église auraient pu être évitées. J’ai repensé à tous les mauvais comportements de ma femme : elle avait peut-être fait preuve d’enthousiasme, mais elle n’avait pas du tout accepté la vérité, et n’avait fait que perturber l’Église. L’Église lui avait donné de nombreuses occasions de se repentir, mes frères et sœurs et moi-même avions échangé maintes fois avec elle, et nous l’avions même émondée, elle avait reçu plusieurs avertissements, mais elle n’avait absolument pas accepté la vérité, elle ne s’était pas repentie. Au contraire, elle avait jugé et attaqué nos frères et sœurs. J’ai compris qu’elle méprisait et détestait la vérité, et qu’elle était exactement comme l’ivraie exposée par Dieu dans Son œuvre des derniers jours. J’ai pensé à un passage de l’Apocalypse, qui dit : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore » (Apocalypse 22:11). Effectivement, une malfaitrice restera toujours une malfaitrice. Elle n’allait jamais changer, quelle que soit la situation.

Plus tard, je suis tombé sur cet autre passage des paroles de Dieu : « La fin de chacun est déterminée en fonction de l’essence qui provient de sa conduite et elle est toujours déterminée de manière appropriée. Personne ne peut porter les péchés d’un autre ; plus encore, personne ne peut recevoir la punition à la place d’un autre. C’est absolu. […] À la fin, les justes sont justes et les méchants sont méchants. Les justes seront finalement en mesure de survivre tandis que les méchants seront détruits. Les saints sont saints ; ils ne sont pas souillés. Les souillés sont souillés et aucune partie d’eux n’est sainte. Tous les méchants seront détruits et tous les justes survivront, même si les enfants des méchants accomplissent de bonnes actions et les parents des justes commettent de mauvaises actions. Il n’y a pas de relation entre un mari croyant et une femme incroyante, et il n’y a pas de relation entre des enfants croyants et des parents incroyants. Ces deux types de gens sont tout à fait incompatibles. Avant l’entrée dans le repos, la famille selon le sang existe, mais après l’entrée dans le repos, la famille selon le sang n’existe plus. Ceux qui font leur devoir sont les ennemis de ceux qui ne le font pas ; ceux qui aiment Dieu et ceux qui haïssent Dieu sont opposés les uns aux autres. Ceux qui entreront dans le repos et ceux qui auront été détruits sont deux types de créatures incompatibles. Les créatures qui accomplissent leur devoir pourront survivre tandis que celles qui n’accomplissent pas leur devoir seront l’objet de la destruction ; qui plus est, cela durera pendant toute l’éternité. […] Aujourd’hui les gens ont des relations physiques entre eux, ainsi que des associations par le sang, mais dans l’avenir, tout cela sera anéanti. Les croyants et les incroyants ne sont pas compatibles, mais plutôt opposés les uns aux autres. Ceux qui sont en repos croiront qu’il y a un Dieu et se soumettront à Dieu tandis que ceux qui sont désobéissants à Dieu auront tous été détruits. Les familles n’existeront plus sur la terre ; comment pourrait-il y avoir des parents ou des enfants ou des relations matrimoniales ? La simple incompatibilité entre la croyance et l’incroyance aura absolument rompu ces relations physiques ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu déterminait la fin des gens en Se basant sur leur essence. Dieu ne sauve pas les méchants, Il sauve ceux qui sont capables d’accepter la vérité et de se repentir sincèrement, et Il bannit ceux qui sont incapables d’accepter la vérité, et qui vont même jusqu’à la détester et la mépriser. Dans son essence, ma femme était une malfaitrice, qui ne pouvait être sauvée par Dieu. Même si elle restait au sein de l’Église, elle finirait par être bannie et ne ferait que subir des punitions encore plus graves pour sa malfaisance continuelle. Je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu, je n’avais pensé qu’à sauvegarder mes liens affectifs charnels, et non à pratiquer la vérité, et j’avais cru que tant que je dissimulerais les méfaits de ma femme, celle-ci pourrait rester au sein de l’Église et faire dans l’à-peu-près pour entrer dans le royaume de Dieu. Quelles notions ridicules j’avais conçues ! Dans les derniers jours, Dieu accomplit l’œuvre de « classer tous les gens selon leur espèce. » Il détermine la destination et la fin de tous les gens en Se basant sur leurs actes et leur nature-essence. Les bons seront regroupés avec les bons, et les malfaisants avec les malfaisants. Ma femme allait devoir accepter les conséquences de ses méfaits, car c’était ce que le tempérament juste de Dieu dictait. Je suis tombé sur un autre passage des paroles de Dieu, qui disait : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient accomplies en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Ces paroles de Dieu m’ont fait éprouver encore plus de regrets et de honte. J’avais laissé mes liens affectifs dicter mes actes, j’avais triché avec Dieu et je L’avais trompé, j’avais nui à mes frères et sœurs et entravé l’avancement normal du travail de purification. Je ne pouvais plus agir selon mes émotions, je devais tenir compte de la volonté de Dieu, me conduire conformément aux principes, exposer tous les méfaits de ma femme et cesser de la laisser perturber le travail de l’Église. J’ai noté tous les actes malfaisants et le mode de comportement global que j’avais observés chez ma femme depuis que nous avions rejoint l’Église, et j’ai remis mon évaluation au dirigeant. Peu après, les dirigeants et ouvriers d’Église ont déterminé que ma femme était une malfaitrice, en se basant sur sa conduite globale, et il a été décidé, par un vote mené dans toute l’Église, qu’elle serait renvoyée. Après son expulsion, la vie d’Église est redevenue normale. J’avais vraiment été témoin de la justice de Dieu, et ça m’a fait du bien d’avoir joué mon rôle dans l’exposition d’une malfaitrice et dans son renvoi de l’Église. De ce fait, je me suis senti bien plus en paix et à l’aise. C’est en lisant les paroles de Dieu que j’avais été capable de résister aux limitations des liens affectifs, d’exposer les méfaits de ma femme, et de jouer mon rôle dans la protection du travail de l’Église. Dieu soit loué !

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